Citations de Jayne Ann Krentz (365)
De faux espoirs pouvaient se révéler pires que le manque d'espoir, dans la mesure où ils alimentaient ses fantasmes et ses illusions.
Elle l’aimait.
Gideon serra cette idée contre son cœur, de la même manière qu’il serrait, la nuit, Harriet dans ses bras.
Alors ne prenez pas vos grands airs : je le connais votre fameux devoir conjugal ! Rien de très exaltant, il me semble...
- Il ne s'agit pas d'un exercice intellectuel, ma chère, mais physique.
- Comme l'équitation - mais en moins utile ! A cheval, on a au moins une destination et la satisfaction d'y parvenir.
- Eh bien, prenez la direction de ma chambre et vous verrez quels plaisirs vous attendent !
Vous ne pouvez savoir à quel point je rêve de vous tenir nue dans mes bras, de vous sentir frémir au moment où je vous pénétrerai ; comment je vous imagine vous accrocher à moi pour m’attirer plus profondément en vous. Je ne pourrais continuer à vivre sans connaître votre passion.
Vous croyez avoir choisi l’homme le plus excitant, le plus intéressant, mais vous êtes une idiote. La vérité est que ces messieurs sont fort peu utiles à une femme si elle ne peut les manipuler. Vous comprenez ? La société nous oblige à être dépendantes des hommes. Notre seule défense est de nous montrer plus fortes qu’eux, dans tous les domaines. Ce n’est qu’une fois qu’une femme a un homme à ses pieds qu’elle peut obtenir tout ce qu’elle veut. Tout.
Il est normal d’être attirée par un homme séduisant. Cela fait partie de la condition féminine. Mais une femme sage veille à contrôler la situation en toutes circonstances. Pour cela, mieux vaut choisir des partenaires qu’on manœuvre facilement.
Elle ne se souvenait pas clairement du cauchemar qui venait de la réveiller, mais elle n’avait pas besoin de se rappeler les détails. Elle avait eu assez de rêves similaires au cours des dernières semaines, et ils se terminaient toujours de la même façon : elle en émergeait accablée par une impression de menace imminente qui n’avait aucune explication logique.
J’ai été stupéfaite de découvrir qu’un lien entre un homme et une femme puisse être aussi… intense.
Même si je dois confesser que mon intérêt se porte davantage sur les plantes exotiques. Néanmoins, il est essentiel de se tenir informé des dernières techniques agricoles.
Tout le monde sait que vous êtes trop habile pour laisser tomber un jeu entier par terre. Une fois que les cartes ont été changées et que vous vous êtes mis à gagner, les gens ont commencé à s’interroger sur sa chance extravagante par le passé. Il a de plus en plus de mal à être admis dans une partie. Je ne serais pas surpris qu’il se voie bientôt interdire l’accès aux meilleurs clubs.
Comme vous l’avez constaté, je suis disposé à laisser passer un incident mineur comme le fait de tricher aux cartes. Je serai beaucoup moins tolérant quand on cherche à jeter une ombre sur la réputation d’une jeune femme innocente.
Il était visible que le bonhomme ne l’aimait pas, ce qui ne lui faisait ni chaud ni froid : le sentiment était partagé. Il n’avait eu aucun scrupule à le soulager d’une forte somme une quinzaine de jours auparavant, mais il n’avait aucune intention de rejouer avec lui.
Il était fatigué. L’intensité et la concentration nécessaires au jeu étaient épuisantes. Mais c’était précisément en raison de cette intensité et de cette concentration qu’il gagnait de façon régulière.
C’était la mode dans les milieux mondains de jouer de façon frénétique sans beaucoup réfléchir. En réalité, il s’agissait surtout d’étaler sa fortune et son style, de se sentir puissant et viril.
Des pertes colossales étaient considérées avec dédain, comme si l’argent n’avait aucune signification.
Cette campagne de séduction de Victoria Huntington commençait à avoir de déplorables effets sur lui. Comment un esprit aussi froid et méthodique que le sien pouvait-il être attiré par cette bouillie romantique ?
Le décolleté était trop profond, bien sûr. Il en était de même avec toutes ses robes. Celle-ci lui donnait envie de l’entraîner dans le jardin pour baisser son petit corsage jusqu’à la taille. Ses seins étaient pour lui une source constante de délices : si hauts, si doux, emplissant parfaitement ses paumes.
Ce qu’il prenait auparavant pour une modestie de bon aloi lui paraissait maintenant frôler une perpétuelle désapprobation. Quelque chose dans son regard le gênait, quelque chose d’éternellement distant et d’assez triste, comme si, contemplant le monde, elle ne le trouvait jamais à la hauteur de ses attentes.
C’était écœurant, Lucas. Que, pour survivre, ces pauvres femmes en soient réduites à se vendre à ces hommes odieux va à l’encontre de toute décence.
Tu es joli garçon, et j’ai un grand miroir au mur de ma chambre. Tu pourras tout voir. Et attends que je te montre ma collection de cravaches. Elles valent largement celles avec lesquelles on vous enseigne la discipline dans vos écoles de riches.
Comme nous le savons toutes les deux, la société peut tolérer beaucoup de choses, mais il y a des limites, surtout pour nous les femmes. Je détesterais voir ta réputation ruinée alors que tu es si jeune, ma chérie. Tes amies comptent trop à tes yeux pour risquer de les perdre.
Qu’est-ce qui est injuste ? Que ton statut de jeune célibataire de bonne naissance rende impossible une liaison romantique avec Stonevale ? Oui, c’est très injuste. Mais la société est stricte sur ces choses-là, et tu dois te conformer à certaines lois non écrites si tu veux vivre dans ce monde. Tu sais déjà fort bien jouer avec les règles. Sois patiente. À mesure que tu vieilliras, tu pourras t’en affranchir de plus en plus.