Jean-Charles Gaudin

Les drames familiaux et personnels s'intensifient. On est plongé dans leur quotidien, une vie qu'ils essayent de maintenir dans le cour normal. On retrouve des petits problèmes, les conséquences de la guerre et autre chose bien plus sombre avec les meurtres.

On est plongé dans la vie du petit village. C'est sympathique et distrayant sans être la série du siècle.

On commence à bien assimiler les personnages et leurs personnalités, même si on voudrait bien les connaitre un peu plus en profondeur, savoir leurs ressentis, leurs sentiments. On a envie de savoir ce qu'ils vont devenir, durant les années à venir mais aussi après (ce que certains savent déjà pour ceux qui ont vu la série TV).

Les dessins sont égaux, sympathiques et classiques.

Une série plutôt très bonne exceptée le troisième tome en dessous des autres.

Une fois de plus celui-ci nous montre la complexité de l'être humain et des sentiments, que tout ne peut pas être codifié, interprété et anticipé. Et ça toujours grâce à un robot, ici Kielko, presque aussi humain que les hommes mais qui cherche à mettre en évidence ces maigres différences.

Kielko est très attachant et intéressant, entre les règles fixés et ses propres "désirs" et "émotions". Il nous aide à nous poser des questions sur notre propre nature.

En comparaison, les Morgan semblent des sujets d'études qui nous servent, à Kielkio comme aux lecteurs, d'échantillon pour voir ce que fait la nature et pour approfondir les recherches et les exemples. Sans être véritablement attachants, on se lie facilement à eux et on les suit avec plaisir et questionnements.

L'histoire de fond est difficile à résumer, intéressante et prenante, mêlant interrogations, émotions et actions. La fin est assez surprenante et triste.

Les dessins sont agréables et efficaces. La colorisation très réussie.



C'est presque à regret qu'on laisse ce dernier tome, en tout cas programmé, d'Androïdes, qui a su nous surprendre dans le fond.

Le feuilleton d'un Village Français continue en bande dessinée avec ce tome 3. Amour, volage ou fidèle, amitié, sens de la famille... Et tout ça dans le contexte difficile de la première guerre mondiale.

Plus d'un an après la déclaration de la guerre, il y a eu les premiers morts, les disparus, les défigurés et les drames de la vie quotidienne qui continue.

Les situations sont tristes ou cocasses, mais avec tout ça on s'attache à Villeneuve. ce petit village où tout le monde se connait, siège d'amour et d'histoires.

Une lecture agréable construite comme un feuilleton.

William Stahl a l'air de devenir l'homme politique du moment. Et les vigilantes ne peuvent rien y faire. Après le meurtre d'un membre de leur groupe, Jesse, les amis se font discrets. Ils essaient de se faire oublier. Mais jamais ils n'oublient leur objectif : faire tomber Stahl pour ses meurtres. Ils ont échoué étant gamins, maintenant qu'ils sont adultes ils y arriveront!



Ce tome cloture l'aventure des Vigilantes.

Cette série à des allures de comic frenchisé. Histoire de super-héros et de super-pouvoirs sans pour autant plonger dans la carricature du genre. Et cela est plutot réussie.

Les héros sont des gens ordinaires, bon excepté leur pouvoir, mais sans les muscles gonflés de testostérone, et avec les petits tracas de la vie : une ado rebelle à la maison, des enfants en bas age qu'il faut éduquer, quelques névroses et stress post traumatique à surmonter. Des héros ordinaires qui ne les rendent que plus attachants.

L'histoire tient debout même si elle manque un peu d'originalité. La fin n'est pas vraiment exceptionnelle. Peut être même un peu décevante. J'attendais plus du retour tant espéré de Karen, dernière membre du groupe. Et j'espérais même un peu plus de détail sur leur super pouvoirs, l'indien qui les leur avait donné comme ça sans raison, et l'histoire de Stahl qui lui aussi avait des supers pouvoirs.

Villeneuve lors de l'été 1914.

La paisible vie de village suit son cours tranquille. Quelques histoires d'amour, de querelle familiale... Mais bientot un événement vient troubler ce petit quotidien. A sarajevo, l'archiduc François Ferdinand est assassiné et le jeux des alliances se met en place. Bientot c'est la déclaration de guerre et la mobilisation emporte les hommes de ce petit village.



Une histoire facile à lire, plaisante, mais sans plus. J'ai eu un peu de mal à accrocher aux personnages que je trouve un peu fades. Ils sont un peu nombreux aussi, alors il faut d'abord se familiariser avec chacun ce qui n'est pas facile juste avec ce premier tome.

Cette bande dessinée est dérivé de la série TV du même nom, qui elle se passe pendant la seconde guerre mondiale. Il s'agit donc d'un prequel. Je n'ai pas vu cette série. cela explique peut être le manque de projections que j'ai faite lors de ma lecture. Un lecteur qui a connu les personnages à la télé apprécierait surement de connaitre leur début.



Les dessins sont simples, clairs. Ils manquent peut être un peu de personnalité mais sont efficaces.

Le tome 11 nous avait laissé dans l'attente. Alors que les amis de Jim et Jenna faisaient tout leur possible pour les retrouver, de nombreux flash back levaient progressivement le voile sur le mystère de leur origine. Les deux sont liés bien sur, et l'on ne retrouvera les Mc Kalan que quand le chemin de leur rencontre aura été retracé.

C'est donc avec plaisir que ce tome apporte enfin les réponses à ces questions depuis longtemps posées. Je ne vous en dit pas plus!

Néanmoins le tome suivant sera attendu tout autant que celui-ci. le grand méchant n'est pas arrêté, les questions pas toutes résolues et Jim et Jenna sont laissés dans une situation difficile...

Un dessin agréable et coloré, aux décors soignés. Bien qu'il soit un peu ciblé jeune adulte, nous ne boudons pas notre plaisir.

Une "horreur" de BD, qui nous fait gémir de mécontentement quand arrivve la page finale! Mais qu'est ce qui va se passer aprèèèès?!! Une héroïne mystérieuse et qui en veut, des couleurs chatoyantes, une très bonne saga à mes yeux.

Les héros se payent des vacances... malheureusement pas pour longtemps.

Des phénomènes étranges vont venir ponctuer leur quotidien, jusqu'à une situation franchement paranormale.

Jim et Jenna seront confrontés, chacun leur tour, à des catastrophes inexpliquées.

Cette bande dessinée m'a parue différente des autres tomes précédents, dans le sens où cette fois-ci, l'issue est franchement surnaturelle.

Même si le monde du midi-minuit est fantastique, on a jamais été confronté à ce type de phénomène.

A voir par la suite ce que nous réserve l'auteur.

Un tome 6 bien sympa.

Jim se retrouve en prison, à la suite de l'affaire du tome précédent pour avoir laisser s'enfuir une prisonnière (mais c'était le deal, elle a sauvé la montre magique de Jim et Jenna).

Sa haine contre le bureau royal va monter crescendo, puis l'alliance avec un puissant parrain, emprisonné à son tour, va le mener à une évasion.

Ce qui est fort surprenant, connaissant les valeurs de Jim, cela n'est pas simple, évidemment, il s'agit des arcanes du midi-minuit !

Assez sympathique cette histoire autour du onde carcéral puis en cavale. Les dessins sont toujours superbe et avec de belles couleurs dynamiques, très agréable lecture.

Je croyais lire une quête dans le genre de l'oiseau du temps. C'est en vérité une BD vite oubliable mais pas déplaisante.



Malgré un emballage assez classieux, rien ne fonctionne. Les généreux contours de l'héroïne ne sauvent pas cette BD de l'immersion. Faute d'inventivité, la déception est à la mesure de l'espoir suscité dans les premières pages du premier tome.



Les dessins sont très réussis mais il n'y a que cela. Le scénario est paresseux et inutilement alambiqué. Cela reste sympathique sur le plan du spectacle mais oubliable sur le reste.



Mon Dieu! Ils ont osé! Ils l'ont faient: la jeunesse de Marlysa!!! On aura tout vu! L'exploitation commerciale dans toute sa splendeur! Comme si cela allait apporter quelquechose de nouveau!

À la lecture, on notera un scénario plus étoffé que d'habitude et la volonté de la part de l'auteur d'emmener son héroïne dans une direction différente.

Marlysa se retrouve plongé au cœur d'une manigance qui l'accuse d'un double meurtre et d'être l'origine des malheurs qui frappent son village natal depuis qu'elle y est revenu et qu'elle aspire à retrouver un peu de paix et de tranquillité.

Il ne vous faudra pas très longtemps pour trouver le véritable coupable, sauf si vous êtes aveugles... Et c'est bien dommage parce que du coup, on se demande si on va faire l'effort de lire les 47 pages qui suivent. Alors si vous n'avez rien à vous mettre sous la dent, si vous cherchez une lecture pas prise de tête pour passer une demie heure, ou pour trouver le sommeil, ce tome de Marlysa vous conviendra à merveille, mais vous l'oublierez aussi vite que vous l'avez ouvert....

Je ne connaissais pas les romans de Robin Hobb. Je constate tout simplement que le médiéval fantastique attire de plus en plus d’auteurs. Cela ira en croissant depuis le succès de la fameuse et grandiose série « Game of thrones ». Là, c’est quand même un peu la même chose à savoir les intrigues de palais mais sans les dragons. Pour autant, le fantastique n’est pas totalement absent puisqu’il est question de rentrer dans la pensée des gens ou des animaux afin de les manipuler.



L’assassin royal est un adolescent qui doit subir un apprentissage que l’on va suivre au fil des tomes. Les informations seront distillées au compte-goutte. Je regrette que le passage à l’action ne soit pas plus détaillé alors que c’est l’objet même de la série, un peu comme si on n’avait pas voulu salir l’image de notre héros. Je crois que le procédé est trop facile et finalement ce n’est pas assez convaincant. Par ailleurs, les personnages sont beaucoup trop fades alors qu’on pourrait deviner une certaine complexité. Enfin, le graphisme n’est franchement pas à la hauteur à l’exception des couvertures attirantes (ce n’est pas le même dessinateur).



Pour autant, c’est une série qui va doucement et qui instille petit à petit une certaine atmosphère. Il y a un côté assez constructif et plutôt intelligent dans la mise en scène au milieu des complots et des trahisons au sein d’un royaume. L’art et le vif n’auront plus aucun secret pour vous si vous découvrez cette série. De l'avis général, il vaut mieux se plonger dans le roman qui reste le support idéal.

C'est le genre de série fantasy que j'aurais fortement aimé il y a 10 ans. Cependant, ce n'est plus ma période de prédilection pour ce genre d'aventure. Cela manque singulièrement de profondeur. Pour autant, le divertissement est assuré.



Il est vrai que par la suite, cela va un peu traîner en longueur. Le dynamisme du début va progressivement s'effacer. L'ensemble sera finalement assez convenu avec parfois un gros manque d'originalité.



Un mot pour dire que le dessin est assez soigné avec de beaux décors médiévaux.

Jim et Jenna ont fort à faire avec deux pays qui se font la guerre. York est dirigé par un incompétent paranoïaque et Lenyar par un psychopathe expansionniste.

L'affaire des rois se résout donc en deux tomes mais les actions défilent un peu trop vite pour qu'il y ait un véritable développement. Il y a du dynamisme et de l'action, c'est agréable à lire malgré l'aspect très superficiel des choses et une résolution trop facile.

Jim est quasiment absent de ce diptyque, laissant toute la place à Jenna qui renoue avec sa famille. Des retrouvailles un peu fades, avec une mère et un frère cantonné au rôle d'otage.

Suite aux derniers évènements, Marlysa et ses compagnons doivent affronter leurs ennemis et récupérer un des leurs.



S’agissant d’un tome 4, je n’en dirai pas trop, je ne voudrais pas vous spoiler. Cet opus est dans la lignée des précédents: beaucoup d’action et d’aventures, des méchants très méchants, de nouveaux peuples, de nouveaux alliés, de la baston et quelques réponses, dont certaines amènent à d’autres questions. L’intrigue m’a semblé un peu plus décousue et les choses vont relativement vite, mais ça fonctionne pas trop mal.



Rien de changé au niveau du dessin: décors sympathiques, de l’imagination dans le visuel des différents peuples et personnages rencontrés. Mais les traits des visages manquent de précisions et les femmes sont de moins en moins vêtues.



Pour être tout à fait honnête, si c’était à refaire, je ne me lancerais sans doute pas dans cette série. Comme il semble que le tome 5 donne une conclusion à ce cycle des aventures de Marlysa, je lirai encore au moins celui-là, mais je n’irai pas plus loin. Dommage.
Lien : https://bienvenueducotedeche..

(...) Il y a peu de choses à dire sur ce tome: il est dans la continuité des précédents. L’intrigue avance relativement vite (en 48 pages, on n’a pas le temps de traîner sur les détails) et on découvre rapidement un tas de choses, ce qui est le gros point fort de cette série. On ne nous balade pas en nous donnant des infos tous les 10 tomes, on progresse vraiment dans l’intrigue. Il y a aussi pas mal d’action, on découvre vraiment l’univers où se déroule l’histoire et il est plutôt chouette.



Quant aux dessins, j’ai toujours les mêmes reproches à leur faire: globalement c’est plutôt joli, surtout dans les décors et paysages. Par contre ça manque parfois un peu de finesse et les personnages féminins sont de plus en plus dénudés, ce qui m’exaspère de plus en plus.



Bref, lecture sympathique, mais avec un gros point noir.
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On suit un autre maitre inquisiteur et son elfe autour d'un livre qui renferme des secrets.

Une histoire qui mêle enquête, magie, et complot. On commence à voir un début de lien avec les autres tomes.

Un tome plutôt complet avec lequel on passe un très bon moment. Le récit est assez varié et rythmé. Par contre la narration est un peu étrange. Parfois sous un angle extérieur, parfois à la première personne en nom de Habner ou parfois en celui d'Akyleen. C'est un peu déstabilisant. Et ça n'apporte pas grand chose.

Car au final les deux personnages principaux on n'a pas l'impression de les connaitre tant que ça. Ils sont pour autant appréciables.

Les dessins sont jolis et agréables, assez classiques.

Deuxième tome consécutif très bon pour cette série des "Maîtres Inquisiteurs".

Au départ, la mission attribuée au duo inquisiteur-elfe est des plus banales : récupérer certains livres intéressant l'Ordre des Inquisiteurs auprès de la célèbre bibliothèque de Karnak. Mais les événements vont s'enchaîner et c'est la survie du monde d'Oscitan qui va être en jeu...

La première bonne idée du scénariste est d'avoir assigné au maître inquisiteur un jeune elfe un peu tout foufou dont les capacités hors normes vont le tirer d'un mauvais pas plus d'une fois. Ensuite, l'enquête peut s'étendre avec de nombreux rebondissements puisque l'album fait 62 pages (cela fait presque 1/3 de pages en plus par rapport aux tomes 7 et 8 !). Et enfin, on découvre des éléments qui relient cet album au précédent et qui tissent un grand complot souterrain dont la résolution va sûrement être abordée dans le 12e tome.

Comme en plus, les dessins de Leoni et Negrin sont très détaillés, colorés et expressifs, cet album coche toutes les cases pour moi.

En question scénario, je préfère le second tome, le parfum de la dame en noir, même en question dessins, le dessinateur s'est plus appliqué pour le second . Sinon, qui ne connait pas l' histoire ? Une jeune femme, Mathilde, se fait agresser dans une chambre sans issue, la porte est gardée...

Je ne vais pas faire une critique "classique" car je pense que tout a été dit quant aux forces et aux faiblesses de cette BD.

mon plus gros bémol (et bien futile je le conçois) c'est la taille des caractères utilisés. Des capitales de cette taille sont particulièrement pénibles à lire. Car oui messieurs les auteurs il n'y a pas des jeunes qui vous lisent ;)