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Critiques de Jean-David Morvan (2469)
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L'écume des jours

Vian à été et reste l'un de mes auteurs préférés : je me suis toujours délectée de ses fantaisies littéraires, et je m'aperçois en le lisant, quelques trente ans après la première lecture de cette œuvre grandiose que mon attitude face à ce texte, n'a pas changé, je reste à l’affût du moindre jeu de mot, de la moindre situation cocasse, de la plus petite invention de ce génie du surréalisme, de ce "Picasso littéraire" qui, à l'instar du grand peintre dont la peinture doit être décryptée, interprétée, analysée, ne se prive pas de bousculer les habitudes du lecteur, peut se permettre des extravagances qui ne sont pas données à n'importe quel écrivain qui ne se serait pas réclamé du surréalisme et qui ne serait pas parvenu à cette maîtrise de la langue permettant ces prouesses (...)



Pourquoi j'aime Vian ? je répondrai à cette question par une question : pourquoi j'apprécie tout autant Queneau, Caroll, Italo Calvino : parce que j'aime en les lisant, partir dans un monde ou l'imagination permet tout, les histoires n’ont que faire de la réalité, ou les objets, les animaux ne sont pas différents de nous, ou les mots prennent la valeur qu'on veut bien leur donner.



Que voir dans l’écume des jours ? des représentations Vianesque de la vie, de l’amour, de la mort : le travail est envisagé comme une exploitation des individus et le côté inhumain en est dénoncé, la religion est l’affaire d’hommes cupides qui déploient leur énergie dans le cas du mariage de Chloé et Colin qui dispose de richesses suffisantes pour satisfaire les hommes d’Eglise.

L’amour est envisagé sous des aspects divers : amour incestueux entre Nicolas et Isis, amour platonique voir impossible entre Chick et Alise, Amour avec un grand A entre Colin et Chloé, On peut d’ailleurs y voir un certain pessimisme de Boris Vian puisque cet amour vrai sera détruit par la mort.



La mort : elle est invincible, destructrice, inéluctable, elle vient détruire ce qui est beau, l’atmosphère du roman change lorsqu’elle devient omniprésente et étend son action sur l’environnement : les carreau se ternissent, l’escalier devient de plus en plus étroit, le plafond descend, un personnage se met à vieillir. Elle est aussi envisagée en fonction de la relation que les personnages ont créée entre eux : La mort du quidam de la patinoire,du chef d’orchestre, des libraires ou même de Jean Sol Partre considéré du point de vue d’Alise devient banale et sans intérêt.



Je comprends les personnes qui peuvent avoir des difficultés pour rentrer dans ce genre de roman, le surréalisme, ça passe ou ça casse, il faut chercher au-delà des faits, des descriptions, des fantaisies, je dirais même pour venir à bout d’une telle œuvre, il faudrait la lire et la relire afin de maîtriser tous ses aspects.

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L'écume des jours

Que dirait Boris Vian en apprenant que "L'écume des jours" figure désormais parmi les classiques de la littérature française que l'on étudie en classe ? Quelle ironie du sort pour celui qui tenait tant à s'en démarquer !



Replaçons-nous dans le contexte de l'époque. En 1947, "L'écume des jours" tombe comme un ORNI* dans le paysage littéraire : une histoire farfelue mettant en scène des duos amoureux étonnamment modernes pour l'après-guerre, des néologismes à foison et une caricature outrée des structures sociales et des courants de pensée de l'époque. Les personnages évoluent dans une ambiance tour à tour lumineuse ou glauque, mais toujours étrange, selon une chorégraphie aussi imprévisible qu'un solo de jazz.

Certes, ce n'est pas le roman le plus contestataire ni le plus choquant de Boris Vian ; "l'Arrache-Cœur", ou "J'irai cracher sur vos tombes", par exemple, sont en ce sens plus marquants. Ici, l'auteur cultive l'absurde pour lancer diverses piques sur l'organisation du travail, la religion, le pouvoir de l'argent et la société de consommation. Citons pour cela le personnage de Chick, l'ami de Colin : tellement obsédé par son adoration compulsive pour Jean-Sol Partre (l'avatar romanesque de Sartre), il en oublie tout le reste, au grand désespoir de sa fiancée Alise qui n'hésitera pas à se venger dans les grandes largeurs.



Or avec le temps, l'étrangeté des situations a pris une dimension onirique et le vernis de rébellion s'est écaillé au profit d'une poignante histoire d'amour et d'amitié. Ce thème universel a créé la légende du roman, suscitant par la suite l'engouement croissant des lecteurs. Car ce dont on se souvient toujours, même des années après la lecture, c'est bien que Colin aime Chloé, et réciproquement !

On ne peut qu'être touché par ce premier amour, pur, débordant et malheureux, car ravagé par la maladie et la présence oppressante de la mort. Le nénuphar qui dévore les poumons de Chloé étouffe en même temps leur bonheur. Colin se ruine pour acheter les fleurs censées la soigner, tandis que le chagrin rétrécit et assombrit inexorablement leur logement. Les adolescents se reconnaîtront dans ce parcours initiatique qui mène à l'âge adulte, à ses responsabilités et à ses drames face à la cruauté de l'existence.



Comme un fauve qui se laisse apprivoiser, ce roman fantasque est ainsi devenu un classique malgré lui. Joliment rééditée en poche pour quelques "doublezons", cette Love Story extravangardiste** n'a pas fini de remuer ses lecteurs.



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(*) Objet Romanesque Non Identifié

(**) Extravagante et avant-gardiste
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L'écume des jours

L' Écume des jours m' a marqué pour toujours.

Encore aujourd'hui, je suis avec Colin et Chloé dans une histoire d'amour qui tourne mal..

Je remet toujours à demain, le moment de rouvrir le superbe écrin des mots qu'est ce livre.

Oui. J'ai lu L'écume des jours à vingt ans et ne m'en suis pas "remis".

Et je n'ai pas envie de m'en remettre, comprenez-vous?

Ainsi sont, pour moi, ces livres qui touchent profondément l'âme: je crains qu'une seconde lecture n'en fane le souvenir, n'en efface irrémédiablement la fragrance subtile.

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L'écume des jours

Les plats exquis de Nicolas laissent un arrière-goût d’amertume et les jours se suivent et deviennent écumeux dans une atmosphère marécageuse où les objets changent et les lieux étouffent. Rien ne dure jamais dans cette vie précaire où toute initiative devient absurde.



Dans "L’écume des jours", tout se passe comme dans un rêve, un très beau rêve presque réaliste qui tourne en cauchemar surnaturel. La vie paisible de Colin, héros sans qualité spécial, avec son cuisinier habile, disciple de Gouffé, sera bouleversée le jour où il décide de tomber amoureux et de chercher une femme. Il quitte son paradis et retombe sur terre où il doit travailler. Or, travailler fatigue, asservit, humilie l’homme dans une société où l’argent (les doublezons) règne en maître. Il fait tout cela par amour pour Chloé.



Pour son ami Chick, la vie ne vaut rien sans Jean-Sol Partre. Son amour obsessionnel pour cet auteur prolifique est plus fort que son amour pour cette pauvre fille Alise, qui accepte son existence misérable aux côtés de cet homme sans ambition et sans avenir, qui la néglige. Seul demeure cette relation charnelle qui vient sans que personne ne l’encourage ou l’assume entre Nicolas et Isis.



"Les choses ont une vie bien à elles", avait dit Garcia Marquez, ici les lieux reflètent l’état d’âme de leurs habitants. De son côté, la souris compatit avec Colin plus que les êtres humains ; ces directeurs, ces employeurs ou ces religieux et fossoyeurs.



Avec "L’écume des jours", Boris Vian a écrit l’un des romans les plus originaux du XXème siècle.

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Sillage, Tome 1 : A feu et à cendres

Il n’est jamais trop tard pour commencer une série de SF. Sillage comporte à ce jour plus de 20 albums au compteur, sans compter les séries périphériques. Le premier tome, A feu et à cendres campe donc l’arrivée en scène de son héroïne principale, Nävis.

Nävis est un jeune humaine qui survit, seule de son espèce, sur une planète jungle, accompagnée d’une sorte de mentor, un animal mélange de tigre, de lion et d’ours. Cette planète fait face à un grave danger. Une race extérieure, les Hottas, souhaite la transformer pour leur propre compte. Et comme ils vivent à des températures très chaudes (très très chaudes), cela suppose la destruction de l’éco-système local. Évidemment, Nävis ne va pas se laisser faire et va affronter ces « envahisseurs ».

Le scénario aurait pu n’être qu’un succédané de Danse avec les loups, Avatar, ou autre, mais Jean-David Morvan, à partir de ce point de départ, somme toute très classique, en fait autre chose. On apprend que l’espèce Hotta fait partie d’un énorme convoi spatial de plusieurs milliers (plus ?) de vaisseaux qui sillonnent l’espace mélangeant une multitude de civilisations, mais pas d’humains.

Les grands méchants Hottas du début de l’histoire ont des motivations pas si maléfiques qu’on ne le pense . Sont-ils d’ailleurs si méchants ? Quelques thématiques politiques et philosophiques (très abordables et très simples) sont traitées, surtout dans la deuxième partie de l’album. Est-ce mal de vouloir assurer la survie de son espèce, même au prix de la destructions d’autres ? A cette réponse, il n’y a que des nuances, des degrés et surtout des situations de départ. Si vous faite partie de l’éco-système menacé, oui évidemment, mais si vous êtes un Hotta ?

C’est aussi le premier tome d’une saga et déjà des questions se posent. Qui est Nävis, d’où vient-elle, seule humaine sur cette planète qui ne l’a sans doute pas vu naître ? Qu’est-ce que Sillage ? Son origine, son but, celui des espèces qui le composent ?

L’intrigue est donc très dense pour un seul album, mais elle a l’avantage de se terminer. Il y a évidemment des suites, mais l’histoire peut se lire toute seule. En revanche, cela oblige les auteurs à des accélérations qui ne laissent aucun temps morts. Ça va à cent à l’heure, les scènes d’actions sont nombreuses jusqu’au climax final. C’est sans doute ce qui a fait le succès de cette BD, mais cela va un peu vite pour moi. J’aurai aimé qu’on nous laisse le temps de respirer un peu et de voir se développer les notions abordées. C’est toutefois très addictif et une fois lancé, on ne s’ennuie pas une seconde.

Les dessins de Buchet collent parfaitement avec cette histoire. C’est dynamique, c’est fluide, c’est beau. Un problème de lecture toutefois, j’ai eu beaucoup de mal avec les bulles de dialogues des hottas (noir sur fond rouge). C’est peut-être la vieillesse ou une lumière trop tamisée, mais cela a perturbé ma lecture.

Un premier tome prenant, présentant une héroïne très réussie et dont on a fortement envie de connaître la destinée à venir, des questions dont on voudrait connaître les réponses. La lecture des albums suivants s’impose donc.
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Conan le Cimmérien, tome 1 : La Reine de la c..

Dans les esprits de beaucoup de monde, Conan le Barbare c’est Arnold Schwarzenegger, dans le film de John Milius de 1982.

C’est aussi, une série de roman et de nouvelles basées sur le personnage créé en 1932 par Robert E. Howard qui a inventé le genre héroïc fantasy pour s’éteindre à 30 ans.

Loin des stéréotypes de musculeux bas du front qui sera utilisé plus tard par les auteurs qui ont repris le personnage, le Conan originel est un héros complexe à redécouvrir.

Cette série de BD dont La Reine de la côte noire est le premier opus reprend les nouvelles de Howard. Un bon moyen de connaître ces histoires.

Après avoir assassiné un juge qui voulait l’envoyer « légalement » ad patres, Conan s’enfuit de la ville et trouve refuge sur un navire marchand, lui même peu de temps après attaqué par les pirates aux ordres de Bélit, la reine de la côte noire.

Conan se bat comme un forcené et son expérience de combattant autant que ses muscles séduisent la reine qui voit en lui son alter égo masculin. Une passion amoureuse les unit et une quête : une cité perdue au bout d’une rivière qui s’enfonce dans la jungle et dans laquelle un trésor les attend. Mais des monstres et des dieux protègent les lieux. Qu’importe, Conan et Bélit n’ont pas peur. Peut-être auraient-ils dû !

L’adaptation de Jean-David Morvan que l’on ne présente plus, est vraiment une réussite. Des batailles, des combats navals, des monstres, des dialogues savoureux, des dieux retors, des pièges, des scènes érotiques (mais pas trop) aussi. Cela va a cent à l’heure. Tous les ingrédients des grandes aventures épiques sont présents : le monde inquiétant et dangereux, de la magie noire, des pirates sanguinaires, des héros courageux, une cité perdue, un trésor. On dirait un catalogue du genre.

Les personnages de Conan et de Bélit sont parfaitement caractérisés et leurs états d’âmes, leur amour, leurs motivations, sont travaillés et ne sont pas aussi nets que cela et c’est tant mieux. Une grande part de mystère dans les profondeurs de leurs âmes réciproques est plutôt jouissive.

Ce qui me freine un peu dans mon enthousiasme et qui m’a un peu freiné dans ma lecture, c’est le dessin. J’ai vraiment aimé les dessins de Pierre Alary sur Silas Corey. Ici, j’ai eu du mal à m’y faire et je n’arrive pas réellement à me l’expliquer. Quand je m’arrête dessus, je les trouve réussis. Les planches sont parfois très belles, celles des combats sont admirables. Alors, quoi !

Le dessin un peu trop cartoonesque n’est pas en phase avec l’histoire pour moi. La lecture s’en trouve ralentit. Ensuite, quand on s’y habitue, on oublie la gène, mais il n’empêche qu’il faut vraiment être concentré pour suivre l’intrigue.

J’ai remarqué que chaque tome est scénarisé et dessiné par des auteurs différents. Après un bilan mitigé du au décalage scénario/dessin. Je vais sans doute me laisser tenter par la suite.
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L'écume des jours

Ah qu'on aimerait vivre la vie de Colin et Chloé, s'aimer, déjeuner dans un rayon de soleil, s'aimer, danser, s'amuser, planer sur un beau nuage, s'aimer... Comment résister à cette saine oisiveté et à l'enthousiasme de nos jeunes héros?

Malheureusement, voilà que le ciel s'assombrit, que les coins de la maison s'obscurcissent et que les rayons de soleil ne peuvent plus pénétrer. Les sous s'envolent, Chloé est malade.

L'Ecume des Jours fait partie maintenant des classiques des romans d'amour et a sans aucun doute transporté des milliers d'adolescents comme moi à leur première lecture. Mais ce n'est pas que ça: c'est aussi la découverte de tout ce que l'écriture permet, de cette liberté de l'écrivain, de cette imagination sans limite et qui donne des ailes.

Lu et relu, ce livre me touche toujours autant, même quand je le commence blasée. Quant au film, je ne l'ai pas trouvé si mal, mais de toute manière j'accepterais tout de Gondry. Il m'a replongé dans l'atmosphère de l'Ecume des Jours dès les premières images avec un grand plaisir.
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L'écume des jours





Après 356 critiques, je vais quand même donner mes impressions. C'est un livre, que Bernacho m'a choisi, pour la pioche de décembre, dans ma bibliothèque. C'est une pioche, juste entre nous. Je suis contente depuis le temps, que je veux aller à la rencontre de cet écrivain connu, qu'est Boris Vian.







Créatif, Innovateur, Philosophique



Un petit peu de biographies:

J'apprends que «L'écume des jours» est plus un conte enchanteur, qu'un roman. Je découvre qu'il est classé à la dixième place des cent meilleurs livres du XXe siècle.

Il est publié en 1947, il obtient l'appui de Jean-Paul Satre et ce n'est qu'à sa mort, que son conte est reconnu. C'est également incroyable, que son oeuvre prend le chemin aussi d'une adaptation cinématographique, malgré le peu d'intérêt qu'on lui portait à sa publication.

En lisant sa biographie, je m'aperçois que c'était un auteur polyvalent, il avait plusieurs cordes à son arc.



Qu'est-ce que l'écume des jours ?

C'est un univers à part, où vivent des personnages attachants, où même les souris, les chats ont place à la parole également. Chaque personnage raconte sa propre histoire, et il fait ce qu'il peut, selon leur moyen. L'auteur aborde inévitablement des sujets importants tels que : l'amitié, l'amour, la famille, le travail ainsi que la santé.



Mes ressentis :

Je découvre une plume à la fois douée, éveillée et raffinée. Au cours de l'histoire, je sens l'intérêt grandir et je m'attache aux personnages. Ils se considèrent, comme une famille, malgré le statut de chacun. C'est une histoire émouvante, que je découvre au fil des pages. L'auteur Boris Vian réussit à maintenir mon attention, tout au long du récit. Je me laisse émouvoir par ce que les personnages vivent. Je suis également surprise de voir comment les événements se déroulent.

Je me laisse alors transporté dans le quotidien de nos personnages.



Quand je termine la dernière page, je me sens émotive. Je constate donc que l'auteur Boris Vian fait très bien passer ses messages et il sait transmettre des émotions au lecteur. Je remarque aussi qu'il sait donner une vie propre à la nourriture, aux habitats, et aux objets selon la situation.

Je dois avouer que je me suis laissé subjuguer par l'intrigue, et qu'au final, ce que je perçois, c'est qu'on ne peut pas se fier aux apparences. On ne connait jamais bien une personne. Une question que je me pose : «Est-ce qu'il faut toujours être sur nos gardes ?»



Je relève quelques passages qui me marquent :

- Je me rends compte que les fleurs sont également importantes dans le récit. On peut l'interpréter de différentes façons tout dépendant si elles sont reliées aux joies ou aux maladies.

- Quand il aborde la passion, voilà comment je l'interprète : «C'est beau d'avoir une passion mais il ne faut pas que celle-ci te dévore et qu'il ne te reste que celle-ci dans ta vie.»

- Il s'exprime aussi sur le travail, on voit qu'il traite le sujet autant d'une manière positive que négative.

- Lorsqu'il mentionne la maladie, et qu'elle touche la femme : «Quand une femme est malade, elle ne sert plus à rien.»



Voilà quelques citations, je les cache :





Pour terminer, je découvre Boris Vian, un auteur d'une autre époque, c'est un conte enchanteur que j'ai pris plaisir à découvrir. À travers son histoire, il véhicule effectivement ses idées, il peut y avoir des passages également qui peuvent choquer. Mais si on regarde, quand il a écrit son texte, on peut alors comprendre mieux le contexte.

Je confirme alors, que je garde une très bonne impression de ma lecture. Je souhaite découvrir d'autres livres de cet auteur renommé.



Isabelle

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J'irai cracher sur vos tombes (BD)

Juste une question : comment, ayant déjà lu ce roman de Boris Vian il y a bien des années, c’est vrai, j’étais alors au lycée, comment ai-je pu oublier ce terrible récit ? Je conservais un vague souvenir de violence, mais cela s’arrêtait là. J’ai donc redécouvert cet écrit, le cœur au bord des lèvres, et dans une angoisse grandissante puisque l’auteur annonce dès le début ce qui va suivre : la vengeance d’un homme de couleur après le lynchage de son jeune frère. On sentira alors une haine montante qui éclatera avec une violence inouïe.



Comment alors considérer le héros ? Justifier sa vengeance en raison de la souffrance qui lui fut infligée par la mort de son frère ? Légitimer la façon dont il trahit en se faisant passer pour blanc ? Excuser le carnage qui nous est offert ? Rien de tout cela je pense, car ce personnage est pure fiction et l’instrument de la dénonciation par Vian/Sullivan du racisme, de la discrimination, de la ségrégation, l’auteur ayant pour objectif de frapper fort pour conditionner les esprits. Il annonce la couleur déjà, avec un titre qui ne peut laisser indifférent.



On comprendra pourquoi, après avoir fait couler de l’encre, révolté, choqué par son caractère violent et ses passages pornographiques, le roman édité, interdit à une époque où le lecteur n’était pas prêt à recevoir des scènes aussi crues. Ce scandale après la parution d’une centaine de milliers d’exemplaires lui aura sans doute offert une certaine publicité.



Il est aujourd’hui devenu un classique, à connaître, et je suis heureuse de l’avoir redécouvert, bien que je préfère le Boris Vian surréaliste.
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Irena, tome 1 : Le ghetto

La Pologne, occupée par l'Allemagne nazie, vit de bien sombres heures. Notamment les Juifs à qui l'on interdit de travailler, de posséder et que l'on enferme.

Ghetto de Varsovie, mars 1941. Les Juifs ont été parqués entre ces hauts murs et seul le Département d'Aide Sociale est autorisé à les franchir. À bord de la camionnette remplie de vêtements, de nourriture et de médicaments, Irena et son collègue, Antoni, une fois les contrôles passés, viennent en aide, autant qu'ils le peuvent, à ces pauvres démunis. Mais, un jour, une femme supplie Irena de l'aider. En effet, très malade, sachant ses jours comptés, elle lui demande de sauver son fils, Nathanael, et de s'en occuper une fois qu'elle ne sera plus là. Doutant du geste à accomplir, redoutant de mettre en danger ses confrères et craignant aussi d'être dénoncée, Irena doit-elle sauver cet enfant de la barbarie ? Quid des autres ?





À partir de divers ouvrages, Jean-David Morvan et Séverine Tréfouël, passionnés par cette histoire, retracent dans ce premier tome d'une trilogie, la vie d'Irena Sendlerowa, une jeune femme résistante qui n'avait pour but que d'aider les Juifs. Une femme forte et combattive, révoltée du sort des Juifs, et déclarée Juste en 1965. Cet album lui rend un très bel hommage, les auteurs ayant essayé de coller au plus près de la réalité. Même si l'album est destiné principalement à la jeunesse, ils n'ont rien caché des horreurs subies, des traitements infligés et du sort réservé aux Juifs. Une manière intelligente, subtile et touchante d'appréhender cette période de l'histoire. David Evrard, au dessin, et Walter, aux couleurs, contrebalancent la gravité du sujet en proposant un dessin tout en rondeur aux couleurs douces et à la mise en page dynamique.
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L'écume des jours

Colin est un jeune homme heureux, il possède assez de doublezons pour ne pas avoir à travailler, il ne lui manque que de tomber amoureux. Il rencontre la délicieuse Chloé, tombe amoureux. Ils se marient. Hélas ! la santé de celle-ci se dégrade.

Le début du livre serait enchanteur, avec la souris grise à moustaches noires, qui vit chez Colin, si en arrière-plan, le monde de Colin ne paraissait pas déjà angoissant.

L’écume des jours est un livre inclassable et il faut accepter l’univers dépeint par Boris Vian.

Il y a tant de choses dans ce livre, qu’il est difficile de ne pas trouver un thème touche, que ce soit l’histoire d’amour tragique de Chloé et Colin, l’amitié sincère (Nicolas et Colin) ou intéressée (Chick et Colin), les références au jazz et j’en passe (tous les thèmes ne m’ont pas touchée).

Bien que le livre ait été écrit en quelques semaines, j’ai savouré chaque ligne. Une relecture plaisir.


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Ils ont fait l'Histoire, tome 4 : Jaurès

Cette magnifique bande dessinée de la collection, « Ils ont fait l’histoire » expose les actions d’un grand homme illustre et inconnu à la fois. On saura certainement tous expliquer qu’il s’est prononcé contre première guerre mondiale et qu’il a été assassiné, qu’il est le fondateur de l’humanité et a fortement contribué à mettre au monde un parti qui deviendra ultérieurement le parti socialiste…



L’ouvrage présent fournira des informations approfondies sur une période, sans doute la plus importante de sa vie d’homme politique.

28 juin 1914, l’archiduc François-Ferdinand, après une première tentative d’assassinat à la grenade, est tué avec sa femme par un jeune bosniaque, et c’est l’étincelle qui mettra le feu à la poudrière des Balkans. Les Etats Européens se retrouvent entraînés par les alliances que nous connaissons dans une tourmente qui ne prendra fin qu’avec la guerre.





Jaurès, avec le soutien de la classe ouvrière, quoique très attaché à la défense de la patrie, il s’opposera farouchement dans ses écrits comme dans ses actions à une guerre qu’il juge être envisagée pour des intérêts capitalistes.

Il deviendra alors la voix de l’internationale socialiste, espérant regrouper et galvaniser les socialistes des pays menacés par la guerre, avec pour ultime argument que la grève générale paralyserait aussi les agresseurs.



Personnage controversé à son époque, il ne reniera aucune de ses valeurs, dreyfusard pour les uns, instigateur et complice du gouvernement qui décréta la séparation de l’église et de l’état en 1905, ce qui offensa les droite catholiques, agitateur politique qui défendit les mineurs de Carmaux, désespoirs des nationalistes, il fut assassiné par l’un d’eux qui décréta avoir agi seul, le 31 juillet 1914.



La bande dessinée montre avec justesse un homme énergique, dévoué, taillé pour la politique, aux discours enflammés et bien construits, un homme bien en avance sur son temps : à la relecture de ses discours, on n’aura aucun mal à imaginer les idées qu’il développerait aujourd’hui.



Je dois reconnaître que ce livre agréable à lire grâce à son organisation rigoureuse et ses belles illustrations, fut parfois difficile à assimiler : dans ses discours qui se poursuivent sur plusieurs planches, Jaurès fait référence à des événements, et des aspect de la vie politique d’alors qu’il faudrait avoir étudiés en profondeur pour saisir l’ensemble de ses déclarations.



Je suis ravie d’avoir lu un album de cette collection et je compte bien continuer au gré de mes trouvailles en bibliothèque.
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Irena, tome 1 : Le ghetto

Irena dont je n'ai jamais entendu parler ! Cette bande dessinée est inspirée de la vie d’Irena Sendlerowa, militante polonaise et résistante, qui, à l’instar d’Oskar Schindler, sauva des vies pendant la guerre. Son histoire se déroule dans le ghetto de Varsovie, et ce premier tome raconte comment elle fut amenée à prendre la décision de sauver des enfants juifs en les faisant sortir du ghetto.



Un bande dessinée poignante, j’en frissonne encore au moment où j’écris ces lignes.



On y fait connaissance d’une jeune femme optimiste, intrépide qui ne se laisse pas impressionner par les SS, positive et prête à faire don de sa personne pour les autres.



Un ouvrage très lisible pour jeunes à partir de 10-12 ans et pour les adultes également. Des personnages expressifs, des dessins réalistes et d’une richesse inouïe qui montrent la misère du ghetto et sur lesquels on passerait des heures à observer, un livre qui ne cache pas l’horreur de la guerre et de la condition juive.



La fin de ce tome appelle à l’ouverture du second, et je ne manquerai pas de le lire ainsi que les suivants.



L’auteur précise bien que les ouvrages qu’il a consultés sur cette femme, se contredisent parfois, mais qu’importe, il explique que son objectif est de « transmettre le mieux possible l’esprit de son combat »



J'ai vraiment hâte de lire les suivants.
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Edmund Kemper

Cette collection est censée ne pas glorifier ces sérial-killers mais nous montrer comment ils le sont devenus afin d'en débusquer d'autres qui sont dans la nature (estimé à un peu près un millier à l'échelle des Etats-Unis).



Là encore, on se rend vite compte que les parents n'ont pas bien fait leur travail d'éducation et d'amour en privilégiant certains enfants au détriment d'autres. Ces souffrances de l'enfance peuvent expliquer ces perversions contre les femmes.



Enfance traumatisante conduisant à s'exercer sur des animaux domestiques avant de s'attaquer aux proches (ses grands-parents). A noter une mère harpie qu'il finira par tuer. Je me suis dis que des innocentes victimes ont payé pour cela et c'est tellement injuste.



Comprendre comment fonctionne un sérial-killer pourra permettre une politique de prévention. Il faut éradiquer ce mal endémique afin de se sentir en sécurité dans une société qui va mal.



Qu'est-ce qui caractérise finalement un tueur en série ? L'égocentrisme, l'agressivité, le besoin de domination, l'intolérance à la frustration, l'indifférence aux victimes ou encore la faiblesse du sens moral. Bref, un comportement classique découlant de ces défauts. Un conseil : surveillez bien votre entourage car on ne se méfie assez de l'eau qui dort.



J'aime bien le récit car il n'y a pas de parti pris en se basant uniquement sur les faits. Du coup, cela donne de la crédibilité à la démarche même si l'auteur Stéphane Bourgouin a parfois dans le passé enjoliver les choses pour leur donner un petit côté sensationnel. Il a été rattrapé par ses mensonges depuis.



J'enchaîne les titres de cette collection morbide. Il faut dire que j'ai étudié la criminologie lors de mes études de droit au niveau master et que cela m'a toujours passionné sans en faire mon métier.



Attention, je dis que c'est passionnant mais j'avoue nettement que certains passages seront très difficiles à lire sans risque de vomir. Bref, ne mangez rien avant cette lecture. De toute façon, cela vous coupera l'appétit !
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La bande à Bonnot : Les illégalistes

La bande à Bonnot ou l'histoire de Jean, non, de Jules, revisitée.



Le bonhomme fit parler la poudre et donc accessoirement de lui en son temps.

Il est le type de la Société Générale.

Pas celui qui la dirigea mais celui qui la pilla.

Présenté ici comme un anar' romantique, il susciterait presque des vocations, le bougre.



Outre le fait que ce récit soit majoritairement idéalisé par ses auteurs, il n'en reste pas moins le cliché emblématique d'une époque contestataire.

Jules Bonnot en porte-étendard actif de ce début de XXe siècle, il marquera les esprits de par son audace illimitée et sa propension à apparaître là ou on ne l'attend pas ce qui est toujours plus plaisant pour un mec recherché par toute la flicaille de France.



Le dessin précis et aéré subjugue.

La mise en page est explosive, comment aurait-il pu en être autrement.



La bande à Bonnot est à prendre pour ce qu'il est ici, un formidable moment de détente visuel.

Pour ce qui est de l'Histoire, la vérité est ailleurs et certainement moins romanesque...



Belle année livresque à toutes z'et z'à tous!

Et accessoirement ♫ amouuur, gloiiiire eeet beautééé ♪...aux plus exigeants :-)
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Ted Bundy

C'était le premier tome de la collection proposée par Stéphane Bourgouin sur les sérials-killers et je ne l'avais pas lu tout en découvrant les tomes suivants. Il faut dire que Ted Bundy est certainement considéré à ce jour comme le plus important dans sa catégorie morbide.



On découvre un véritable charmeur qui pourrait être considéré comme le gendre idéal et qui commet dans l'ombre les pires atrocités auprès des jeunes femmes de 12 à 24 ans. Bon, pour la victime de 12 ans, il avoue avoir été énervé ce jour-là.



Il a avoué une trentaine de meurtres mais certains spécialistes lui prêtent au moins une centaine de crimes à travers l'ensemble des Etats-Unis car il a beaucoup voyagé d'un état à l'autre afin d'échapper aux forces de l'ordre.



Il n'a pas eu une enfance difficile contrairement à d'autres tueurs mais il est né de père inconnu avec un gros mensonge sur sa véritable filiation qu'il ne découvrira qu'à son adolescence.



Bref, il a succombé à ses propres démons pour infliger beaucoup de souffrances autour de lui dans des crimes d'une cruauté extraordinaire. Cependant, Etienne Jallieu qui étudie les sérials-killers va l'interviewé dans sa cellule ne la qualifiera pas de monstre afin de rester neutre dans son approche. Je ne reviendrais pas sur la polémique concernant le fait qu'il n'a jamais collaboré avec le FBI et qu'il n'a pas rencontrer l'ensemble de ces tueurs comme il le prétend. Oui, on peut passer d'un sérial killer à un sérial menteur.



On assistera à son exécution qui se fera sous les chants des tenants de la peine de mort. Pourtant, il dira que ce n'est pas la peine de mort qui fait fuir les assassins car sinon, il n'y aurait plus de meurtre dans le monde depuis bien longtemps ce qui n'est pas faux.



A noter qu'il a été influence durant sa jeunesse par certains magazines et il n'aura de cesse de se dire que l'influence des médias peut être néfaste pour les enfants. Il est certain d'après lui que d'autres enfants suivront sa voie ce qui fait froid dans le dos. Bref, il convient de ne pas laisser lire certaines choses aux enfants. A l'heure d'internet, c'est plutôt difficile car ils ont accès à tout à moins d'un véritable contrôle parental.



Au final, une lecture terrifiante qui nous permet de partager la psychologie particulière d'un véritable tueur sans cœur. Certes, il faut en avoir envie. Du coup, une lecture à réserver à ceux qui vont au-delà de la rétribution et du châtiment.
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Androïdes, tome 7 : La Dernière Ange

Dans ce septième opus, l'histoire se situe à nouveau dans la guerre contre d'hypothétiques extra-terrestres destructeurs des populations de planètes très lointaines de la terre.



L'originalité, c'est ce que sont des androïdes féminins, les anges, qui ont en charge la récupération des données cérébrales d'humains tués lors des attaques sur ces planètes. Et parmi elles, celle qui donne son titre à la BD, une androïde qui prend peu à peu conscience de sa différence avec ses semblables car elle commence à éprouver des sentiments : surprise, peur, envie, compassion.



Et dès lors son comportement va se détacher de l'objectif de ses missions au point qu'un suspense s'installe sur l'avenir, elle va de découverte en découverte et son humanité finit par devenir attachante pour le lecteur.



J'ai trouvé intéressante la référence aux camps de la mort nazis, réservés ici aux androïdes qui ont été atteints d'un bug.



Le récit tient assez bien la route, les dessins plutôt séduisants, les amateurs du genre peuvent donc y trouver leur compte.
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J'irai cracher sur vos tombes (BD)

Un matin, au volant de sa voiture, Lee débarque à Buckton, sur les conseils de son ami, Clem. Une ville où il est certain que personne ne le connaît. Et c'est avec une lettre de cet ami qu'il se présente au libraire. Celui-ci, partant à la retraite, forme le jeune homme au métier qui l'attend, lui expliquant tout ce qu'on attendra de lui. Au bout de trois jours, Lee se retrouve seul. Une solitude qui le pèse très vite... surtout, il lui fallait des femmes. Au drugstore, il fait la connaissance de deux jolies filles, n'hésitant pas, d'ailleurs, à inviter l'une d'elles à danser. C'est ainsi qu'il se retrouve au bord d'un lac en compagnie de Jicky, Judy et Dick. Il faut dire que le jeune homme ne manque pas de charme ni de muscle... Mais derrière cette façade se cache un tout autre homme : un homme hanté par un souvenir récent et avide de vengeance envers les Blancs...



Tout comme le roman éponyme, cet album se veut presque tout aussi provoquant, immoral, violent et cynique, Jean-David Morvan ayant pris soin de ne pas s'attarder sur des scènes irracontables aujourd'hui. Mais hier aussi car ce roman, écrit en 1946 sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, fit scandale de nombreuses années et fut interdit jusqu'en 1973. Après une adaptation cinématographique et théâtrale qui ne connurent guère le succès, c'est au format à bulles qu'il apparaît aujourd'hui. Et il faut dire que Jean-David Morvan nous offre une très belle adaptation, rendant parfaitement compte des attentions inavouables de Lee, personnage ô combien cynique, cruel et dépourvu de sentiment. Graphiquement, le trio composé de Macutay, Ortiz et Scietronc nous offrent des planches remarquablement maîtrisées, au découpage nerveux, aux visages expressifs et aux plans variés.

Un album indécemment percutant...
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Sillage, tome 21 : Exfiltration

Je vais un peu aller a contre courant des avis déjà postés, car j'ai adoré ce tome.

Effectivement cet épisode ne fait pas avancer le schmilblick sur Navis.



Mais le sujet de l'immigration est tellement bien travaillé. Rien n'est oublié : ni les passeurs avides de pognon, ni les pays refusant d'accepter les migrants, ni les conditions de voyages, ni le manque humanité de tous ces êtres venus d'ailleurs.

En tout cas j'ai trouvé les auteurs particulièrement bon sur le sujet.



Je retrouve avec plaisir toute l'imagination des auteurs dans la création des créatures... Je me régale avec ces graphismes ... C'est pour moi du bonbon pour les yeux





Alors je comprends que pour certains c'est un tome qui ne sert a rien...parce que effectivement rien n'avance , ou très peu.

Mais je le suis régalée avec ce numéro 21...plus qu'à attendre une suite qui j'espère nous fera avancer un peu plus.
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Le moine mort, tome 1 : Le manuscrit condamné

BD FANTASY.

Entre terre et mer, c'est dans un monastère perdu au bout du monde qu'un adolescent va découvrir la lutte d'un homme contre le pouvoir de la religion et la religion du pouvoir. Loin de ses terres de prédilection Jean-David Morvan a autant sinon plus d'ambition que Wilfrid Lupano dans "Alim le tanneur". Et c'est son très talentueux protégé Scietronc qui déploie un style hybride pour ne pas dire protéiforme qui risque de prendre par surprise pas mal de monde... (sinon ce n'est parce que le récit se déroule dans un monastère qu'il faut sortir la comparaison avec "Le Nom de la rose" comme j'ai pu le voir par ailleurs, car ici elle est fort inopportune et c'est à se demander si ceux qui l'on sortie ont lu / vu les œuvres concernées)
Lien : https://www.portesdumultiver..
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