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4.29/5 (sur 38 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1969
Biographie :

Jean Luc Bertini est né en 1969 en région parisienne. Après un parcours scolaire
« accidenté », il entame des Etudes de Lettres Modernes durant lesquelles il s’intéresse
de près à la poésie, l’anthropologie et la peinture. Ces cinq années sont pour lui une renaissance et il songe un moment à s’inscrire à l’Ecole des Hautes Etudes. Mais vivement intéressé par tout ce qui touche à l’image, Jean Luc Bertini se tourne, d’abord en dilettante, vers la photographie : c’est un nouvel enchantement, une révélation.

Photographe professionnel aguerri depuis maintenant une douzaine d’années,
Jean Luc Bertini travaille aujourd’hui principalement dans le portrait pour l’ensemble de
la presse française et quelques titres étrangers (Le Monde, Libé, Télérama, L’Express, Elle, le Nouvel Obs’, Le Figaro, Marianne, La Vie, Citizen K, Rolling Stones, Sterne, Expresso…) ainsi que pour plusieurs éditeurs (Grasset, Le Seuil, Flammarion, Albin Michel…).

En parallèle, il poursuit plusieurs projets au long cours, comme la série Mer Noire, commencée en 2004, les Américains (Figurations Américaines) et les Trufficulteurs
(Des hommes et des Truffes) commencé en 2009.

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Source : www.portraitsdentrepreneuses.com
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Bibliographie de Jean-Luc Bertini   (6)Voir plus

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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Sherman Alexie -- Je me suis retrouvé à de trop nombreuses reprises aux côtés d'écrivains qui me rabaissaient pour la simple raison que j'étais un Indien. Il ne faut pas se voiler la face, tous les problèmes de race, de classe et de sexe d'un pays se retrouvent au sein de sa communauté littéraire , et le racisme pourrit aujourd'hui encore le monde des lettres américain. (p. 168)
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- Charles D'Ambrosio-

"Sa prose, souvent pleine de noirceur, semble empreinte de mélancolie et de nostalgie. A cela se mêlent des touches d'humour, une légèreté stylistique et, surtout, des descriptions extrêmement poétiques" Je ne pense pas que tout cela soit incompatible. J'adore les oeuvres de Harrison et de McGuane parce qu'elles savent être parfois extrêmement drôles. La noirceur infernale d'une situation n'empêche pas forcément les personnages d'être drôles, cela peut même souvent très bien fonctionner. Aujourd'hui encore, c'est ce mélange de tristesse, de noirceur, de violence et d'humour qui me touche et que j'essaie de transmettre à travers mon écriture. " (p. 176)
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On traverse l'Oklahoma sous un ciel taché de brun, avec, à bord, un couple de clochards célestes qui faisaient du stop près de Pueblo. Ils sont les enfants de Mark Twain et de Jack London, ces écrivains de la route. Un voyage, c'est d'abord ça : marcher dans les pas de quelqu'un. On laisse les deux voyageurs à Denver, Colorado. On jette nos sacs dans un motel du centre. Te voilà consolé de ne pas être descendu jusqu'au Rio Grande. La ville te plaît. Et puis la présence toute proche des montagnes Rocheuses donne un avant-goût du grand Ouest sauvage.
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Tout comme Raymond Carver, Dagoberto Gilb parvient à créer l'impression que ses textes sont très simples, qu'ils ne demandent pas trop d'effort, ce qui est, sans doute, bien loin de la vérité, car cette impression de simplicité exige très certainement énormément de travail.
"J'essaie de garder une impression de spontanéité, mais la réalité, c'est que je bosse comme un malade pour en arriver là. Quand les gens disent qu'un joueur de basket comme Michael Jordan est né avec un don, ça me fait vraiment marrer. Il n'a pas l'air de se forcer des masses mais en fait il s'est entraîné comme un forcené pour parvenir à ce niveau. Alors quand certains lisent une de mes nouvelles et se disent : "Ecrire, qu'est ce que c'est facile, je pourrais en faire autant", je leur dis : "Allez-y essayez et vous me direz !" Parce ce qu'ils ne voient pas, c'est que j'ai passé cinq jours sur ces deux petites phrases."
(Gadoberto Gilb, El Paso, Texas)
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Louise Erdrich

L'écriture est très importante dans ma vie, j'en ai besoin et j'écris quotidiennement. Je pourrais dire que j'en suis amoureuse, comme on pourrait l'être de la nature ou du ciel, d'une montagne, de quelque chose qui n'est pas humain. (p. 134)
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En ce moment même, peut-être qu'un enfant de quinze ans lit ce livre et que dans queques années, il devra prendre une décision : "est ce que je dois m'engager pour aller faire la guerre ou pas ?" Le livre ne lui donnera pas la réponse mais il fera partie de son expérience, et il se dira donc peut-être que la guerre n'est pas aussi héroïque que ce que le recruteur veut lui faire croire, que la guerre est plus douloureuse qu'on veut bien le penser, et pas simplement à cause de la mort ou des blessures, car il y a aussi le froid, les sangsues, l'eau des rizières, les terribles brutalités journalières dont on ne parle jamais. C'est pour ça que dans "si je meurs au combat", j'ai tenu à inclure la scène du puits où un vieil homme aveugle se fait humilier par des soldats américains : lui balancer gratuitement le lait à la figure, c'est abominable. Mais on ne parle jamais de ça dans le journal, même si ça fait partie de l'essence même de la guerre. Toutes ces petites choses constituent une horreur tout simplement immonde, brutale, sans fin.
Alors qui sait, peut-être que ce gamin dira avant de s'engager : "je ne sais pas, je vais réfléchir avant de signer."
(Tim O'Brien, Austin, Texas)
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Tu te régales de tex-mex, et moi de barbecue. Les visages burinés que tu croises, ajoutés au chili con carne inscrit à tous les menus, révèlent la proximité du Mexique.
Un instant, tu songes à imiter Kerouac et ses amis poètes pour descendre jusqu'à El Paso, que tu imagines encore appartenir au pays voisin... Le lendemain, on reprend la route. En voiture, toujours. Sans elle, pas d'Amérique, pas d'espace à dompter. Elle est là, partout, c'est le socle du paysage américain, son souffle.
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Sachant que Jim Harrison a été profondément marqué par l’œuvre de Carl Gustav Jung, on peut se demander s’il a cherché à créer des personnages mythologiques répondant aux grands archétypes dont parle le psychiatre suisse. "Ces archétypes sont directement tirés de la vie : ils reflètent le fonctionnement humain. Les mythes font toujours partie intégrante de notre existence, ils sont partout, impossible de les ignorer. Je pense qu’il s’agit là de l’erreur du freudisme, qui réduit la vie humaine à trop peu de choses. Jung, lui, émet notamment l’hypothèse que les rêves émergent du paysage qui nous entoure, et j’aime beaucoup cette idée : je me dis que je rêve souvent d’animaux parce que j’ai toujours vécu dans des coins perdus, entouré d’animaux. Je me demande souvent quels peuvent être les rêves des gamins qui grandissent en ville, ou encore en Europe. Cet environnement devient leur univers mental à part entière. Pour comprendre un peu l’univers de Cézanne, il faut connaître la montagne Sainte-Victoire, humer les senteurs de la flore locale, voir cette étrange lumière de ses propres yeux."
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- Charles D'Ambrosio-

Voilà ce qui compte : les bons mots, dans le bon ordre et dans le bon esprit- ce qui correspond en fait à la définition même de la prière. (p. 176)
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Eric Miles Williamson

"Ce n'était pas pour rien s'il était devenu le représentant de l'Amérique prolétaire : il a passé des années à travailler de ses mains, a vu des hommes se faire mutiler par des machines, tomber et trépasser dans le ciment qu'ils venaient de couler. - Noir béton- , un roman consacré à la vie de chantier, dépeint avec un réalisme troublant la violence et la férocité de ce milieu socioprofessionnel. " (p. 33
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