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Citations de Jean-Luc Bizien (253)


Les tambours sonnaient dans un fracas épouvantable, un roulement de tonnerre digne de la fin du monde. Les battements agissaient comme une pulsation régulière, enflant, grondant jusque dans les profondeurs de la terre.
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Nous sommes des monstres, c'est indéniable. Mais ce sont les humains qui nous offrent nos plus beaux terrains de jeu et nos meilleurs alibis. Parce qu'ils ne croient plus en nous. En fait, nous avons copié le diable. La plus belle des manœuvres, la plus habile, c'était de persuader les hommes que nous n'existions pas !
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Brother Sam serra les doigts sur son verre. Merde ! Il fallait toujours qu’elle en rajoute ! Bathory était de loin la meilleure rabatteuse, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher : Provocation était son deuxième prénom et nombre de mecs s’étaient enfuis au dernier moment, affolés par cette fille belle à damner un saint qui n’avait à leurs yeux qu’un défaut.

À l’évidence, elle avait plus de couilles qu’eux.
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On avait coutume de dire à son propos qu'il obtiendrait un prix Nobel ou finirai en prison... ou qu'il finirait en prison avec un prix Nobel. (p.201)
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WILLIAM ICARD N'EXISTE PLUS.
JE SUIS LE BOTANISTE. (p.198)
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"Si c'est un foutu rêve, tu finiras par te réveiller quand ça tournera mal ou que ce que tu verras te paraîtra insupportable, songea-t-elle. Et si c'est la réalité, tu DOIS savoir et comprendre ce qui t'arrive." (p.151)
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L'aliéniste abrégea son calvaire. Il l'invita à entrer dans une bâtisse au calme parfait.
--Ou en étais-je ? reprit-il tandis qu'ils s'aventuraient dans un long corridor. Ah oui ! Charcot dirige deux services de médecine. Cinq autres services sont sous la responsabilité de médecins aliénistes et nous disposons également d'un service de chirurgie. L'hospice Vieillesse-Femmes compte plus de quatre mille lits. A l'origine, seul un tiers était réservé aux aliénés. Mais aujourd'hui ...
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"–Il était chiite, je te dis.
-Et alors ?
– Et alors, je l’ai fumé."
Il me laisse perplexe une seconde et rajoute :
– J’adore fumer du chiite. »
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Elle s'imagina le bébé dans un bras, une arme automatique à la main, fièrement juchée au sommet d'une pyramide de cadavres monstrueux. C'était tellement grotesque qu'elle partie à rire. Puis elle redevint grave, en même temps que la question s'imposait à elle : jusqu'où était-on prêt à aller pour ceux que l'on aime ? Elle formula la réponse dans un murmure, sans même en avoir conscience.
- Jusqu'au bout.
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Torres était calme à nouveau. Il écarta la bretelle de sa robe et lui effleura l’épaule gauche. Ses doigts passèrent lentement sur le tatouage de la jeune femme.
— Tu portes la marque du clan, murmura-t-il. Tu as choisi, tu savais les conséquences. Ne l’oublie jamais.
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l était établi que les approvisionnements en drogue, après l’arrestation d’El Chapo, l’ancien baron incontesté, étaient devenus hasardeux. Et puis un nouveau chef avait été élu, à Little Italy – un dénommé Pesci avait pris les commandes et s’était empressé, en bonne petite frappe sortie des bas-fonds, de vouloir remettre la main sur ce juteux trafic. Il avait délégué l’un de ses lieutenants, avec pour mission d’entrer en contact avec le gang de Torres, dit Santa Sangre. Le Mexicain était redoutable : il menait ses troupes sans pitié ni remords et entendait régner sans partage de l’autre côté de la frontière. Jusque-là, le FBI n’avait pas de quoi agir… mais l’homme s’enhardissait et il avait commis sa première erreur : il en était venu à établir des bases aux USA, comme cet avant-poste, en Arizona.
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Le spectacle méritait bien qu’on lui consacre quelques instants.
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Le maître des lieux était entré en toute discrétion.
L’un de ses nombreux hommes de main était venu le prévenir dans son bureau du retour de sa compagne. L’homme était un soldat redoutable, qui n’en menait pourtant pas large devant son employeur. Quand ce dernier avait relevé un regard noir vers lui pour demander d’où elle arrivait, le tueur avait bredouillé un vague « d’après l’état de la voiture, elle est allée faire un tour dans le désert », avant de se raidir devant la mine furieuse de Torres.
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Nero avait acquiescé en silence.
La menace était claire : en cas de réussite, il intégrerait définitivement les rangs de ceux avec lesquels il faudrait compter à l’avenir. En cas d’échec, en revanche… mais mieux valait ne pas y songer.
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Il n’y avait plus de temps à perdre. Il devrait encore effectuer tout un parcours pour rejoindre le bosquet, trouver des repères, prendre ses marques… Il faudrait s’assurer de n’être vu par personne – et surtout pas par Dewey ! Car Dewey ne lui pardonnerait pas, et ses réactions pouvaient être violentes.
Très violentes.
Dewey était comme ça, depuis toujours.
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Timmy laissa son regard dériver au loin. On ne pouvait pas distinguer, trop loin sur sa droite et nimbée dans un halo de pollution, la masse grouillante de Tijuana. Tijuana, le paradis des touristes, le Mexique de cartes postales et de cinéma… À l’opposé, sur sa gauche, Juarez étendait son ombre. Bien visible, provocante. Timmy hocha la tête. Juarez était aux mains du Diable, pour sûr ! Il fallait être Mex, pour survivre dans ce bled envahi de trafiquants, ou dans les déserts qui le cernaient.
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À tout moment du jour ou de la nuit, les bolides lancés sur la route soulevaient des panaches ocres, semblables aux voiles de fumée des antiques trains à vapeur. En partie masqués par cette brume de poussière, ils espéraient échapper aux prédateurs, nombreux et redoutables.
Car la guerre faisait rage, dans cette partie du désert.
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Une seule route traversait cette partie du désert.
C’était un lacet poussiéreux, un chemin incertain creusé de profonds nids-de-poule. Le tracé était vicieux, et ses pièges si nombreux que seuls l’empruntaient des véhicules adaptés. Des pick-up aux roues surélevées ou de monstrueux SUV aux suspensions spécialement renforcées s’y aventuraient à vive allure, laissant dans leur sillage des tornades de poussière. Les pilotes menaient leurs bolides à des vitesses folles, supportant les violents soubresauts dus à l’utilisation de pneus increvables et défiant les engins blindés des forces gouvernementales qui effectuaient leurs rondes.
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— Vous êtes attendu avec les autres chefs de groupe, commandant. Réunion des « droits co ».
26Un simple coup d’œil à l’écran de son ordinateur suffit à Le Guen pour consulter son agenda et constater que la réunion ne figurait pas à l’ordre du jour.
Agostini sembla lire dans ses pensées :
— Réunion de crise, on a des nouvelles directives du ministère. Les « gilets jaunes » et des débordements annoncés pour samedi prochain
— En quoi ça regarde la Crim ? soupira Le Guen en écartant son fauteuil.
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Aux premières heures de l’aube, ils étaient tombés dans les bras les uns des autres, s’étaient donné de sincères accolades en se jurant de se retrouver régulièrement – ce qu’ils feraient, à n’en pas douter : on n’arrêtait jamais d’être flic.
On l’était, voilà tout.
Et on le restait toute sa vie.
Dès lors, comment oublier un collègue que l’on avait côtoyé pendant de longues années ?
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