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Critiques de Jean-Luc Istin (1311)
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Elfes, tome 6 : La Mission des Elfes bleus

Ce tome 6 nous emmène dans une nouvelle aventure avec le peuple des elfes bleus, accompagné de notre héroïne Lanawin et son compagnon Turin.

Lanawin nous expose sa mission : elle est chargée de trouver la cause de la disparition des résidents d'Aspen.

Le scénario est si bien élaboré que plus nous avançons dans l'histoire, plus le mystère s'épaissit. Nous sommes vraiment captivés par son récit.

Dans cette bande dessinée, il y a de l'action, de l'horreur, du fantastique, un soupçon d'enquête tout ceci avec un équilibre bien dosé.

Le scénario est agrémenté de superbes dessins, de paysages magnifiques, de personnages somptueux et d'une mise en couleur de toute beauté.

La fin de cette histoire nous laisse en attente d'une suite et nous expose l'émergence des frontières de Borduria et de la banquise.

J'ai hâte de me plonger dans les prochains numéros.
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World War Wolves, tome 1 : Dieu a de l'humour

Un virus pire que la covid est en train de se répandre aux États-Unis, transformant les humains en loups-garous.



Le confinement en 2020 vous a fait chier grave ? Alors, imaginez la vie dans une ville entourée de remparts, afin de se protéger de ces grosses bêbêtes à poils qui vous considèrent comme leur repas.



Une ville fortifiée, ce serait comme un garde-manger, en monde open bar et vous finiriez dans leurs estomacs, avant d’être déféqué dans un coin. Ou, si vous êtes juste griffé, vous finiriez à poil (autrement dit, en lycanthrope).



Ah, contrairement aux zombies, les loups-garous gardent leur intelligence et sont donc capables de stratégies, de tendre des pièges, de vous mentir… Bref, ils sont plus dangereux que les zombies, parce que sous leur forme humaine, rien ne les distingue des gens non infectés.



Pour le moment, seul le continent Américain est infecté… Et on ne sait pas encore d’où est venu le virus (j’espère qu’on le saura, parce que si dans la vie réelle, on ne nous dit pas tout, dans la littérature, j’aime savoir tout !).



Habituellement, je ne suis pas fan du genre, mais ici, j’ai vraiment pris plaisir à lire ces deux premiers albums, à découvrir la famille Marshall, réfugiée dans la ville de Las Cruces (sa femme est enceinte jusqu’aux dents), ainsi que suivre les aventures de Jeremy Lester, joueur de blues à Philadelphie et aveugle, qui sauve une gamine et les déboires de Malcom Spolding, prisonnier à Riker Island (transformée en garde-manger), qui ne doit la vie sauve qu’à son don de réparer toutes les machines.



J’ai aimé les dessins, les nuances de noir et blanc, le fait que l’univers ne soit pas encore tout à fait post-apocalyptique, que les personnages non infectés que nous suivons ne soient pas des types badass, des leaders nés, mais plutôt des gens normaux, qui ne savent pas se battre, mais font ce qu’ils peuvent pour sauver leur peau et celles de leurs proches.



De plus, ce comics n’est pas américain, mais français ! Et si je n’avais pas eu connaissance du nom des auteurs, j’aurais parié ma chemise que c’étaient des auteurs du pays du perruqué orange ! Les dessins sont très réalistes, mais j’ai l’habitude de la qualité proposée par Kyko Duarte, que l’on retrouve dans la saga énorme qu’est le monde d’Aquilon.



Reprenant les codes classiques du genre, ces deux premiers albums se démarquent grâce à leurs personnages et au côté thriller, puisqu’il y a une couille dans le pâté, à Las Cruces et que John Marshall, auteur de romans, va mener une petite enquête, afin de trouver qui est infiltré dans la ville fortifiée.



Un bon moment de lecture, pour peu que l’on apprécie les lycanthropes, les épidémies, la violence, le sang, les tripes (on en voit peu) et que l’on ait envie d’avoir quelques frissons… Je poursuivrai avec les deux suivants, ça, c’est sûr !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Elfes, tome 1 : Le crystal des Elfes bleus

Esthétiquement réussie, une BD tout en bleu et marron. Et encore une BD où j'ai adoré la composition. On y trouvait des fonds bien souvent, des dessins sur la double page. Que ce soit pour le dessin ou pour le récit, c'est tout un univers qui nous est proposé. J'ai beaucoup aimé suivre les parcours sur les cartes en pages de garde intérieures. (Oui, j'adore les cartes et autres plans dans les livres 😉)



J'ai beaucoup aimé que, dans cette BD fantasy un peu sombre, les deux personnages principaux soient féminins ! Et courageuses, aventurières, guerrières ! Super !



Il y a du mystère, des jeux de pouvoir. C'est bien foutu et plaisant ! Je n'ai pas vu venir la chute de l'histoire. Et puis, les orks et leurs blagues pourries m'ont bien fait rire. Et pour ça, chapeau !
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Le sang du Dragon, tome 3 : Au nom du père

Le passé commun du pirate Hannibal Meriadec et du Comte Cagliostro est au centre du tome 3, parfaite continuité des 2 premiers tomes. Le lecteur y voit donc un peu plus clair dans les relations entre ces deux ennemis jurés.



Jeune garçon, Hannibal surprend un rituel macabre perpétré par Cagliostro avec l'aide de la mère d'Hannibal. Le Comte veut faire disparaître le garçon, mais celui-ci s'en tire et s'en va avec sa mère, non sans voler un talisman à Cagliostro. Ce talisman assure la vie éternelle à son possesseur.



Dans le duel maritime qui oppose maintenant Meriadec à Cagliostro à bord d'un navire royal français, le pirate va se servir d'une invocation pour faire disparaître le bateau dans le monde des Sidh. Il en profitera pour réapparaître ailleurs et attaquer un autre navire français et s'en rendre maître. Il a toujours un ascendant sur Elween, jeune elfe qui l'aide pour des raisons mystérieuses. De son côté, Cagliostro s'attire aussi les services d'une créature féérique d'une exceptionnelle beauté, Dame Sélenn. Le combat peut reprendre.



On notera un épisode #MeToo intéressant alors que le tome date de 2007, in tempore non suspecto, donc. Arrivés à terre, les pirates de Meriadec reçoivent l'ordre de respecter les femmes qu'ils vont rencontrer, de ne pas les forcer, les brusquer, et d'admettre qu'un non est synonyme de refus. Etrange consigne, que l'on pourrait même considérer comme anachronique au vu des pratiques de l'époque...



En fin de tome, le lecteur a la clé du titre de la série, en rapport avec un arbre gigantesque dans lequel un dragon s'est incarné. Sa sève est donc identique au sang du dragon initial.



Les tomes se suivent et se ressemblent dans leur qualité. Dessin tout à fait bien. Scénario fluide, dynamique, novateur, avec un chouette mélange d'Histoire et de fantastique, de féérique et de flibuste.
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Elfes, tome 31 : Ylanoon

Lorsque l'on ouvre un album sur les elfes bleus on a le plus souvent droit soit à une histoire avec de l'action et Athé'non (tomes 11, 16 et 26), soit une enquête policière et l'héroïne est Lanawyn (tomes 1, 6 et 21). Et c'est cette dernière qui est la protagoniste principale de ce trente-et-unième volume.



Après le raz-de-marée mondial qui a détruit une très grande partie des villes côtières des Terres d'Arran (tome 23), les elfes forment une race de plus en plus détestée par les autres. Des elfes bleus il ne reste plus que quelques milliers de survivants qui essaient de rebâtir une nouvelle capitale, Ennlya. Or, dans la forêt toute proche, les cadavres de bûcherons ont été découverts décapités et mis en scène afin d'effrayer la population. Lanawyn est donc envoyée enquêter du côté de la cité voisine peuplée d'humains. Eux-mêmes étant victimes des mêmes meurtres rituels, elfes bleus et humains vont devoir s'unir, malgré leur haine, pour affronter ce nouveau danger.



On dirait bien que Jean-Luc Istin nous a sorti un épisode bien pépère, bien dispensable. Une enquête banale avec des indices qui sautent immédiatement aux yeux et des fausses piste vite éventées mais non expliquées par la suite. Ensuite, le lecteur pas trop bête n'avait plus qu'à choisir entre deux éventuels coupables .



Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi intituler cet album du nom de la jeune apprentie de Lanawyn qui ne joue qu'un rôle secondaire ?
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West Fantasy, tome 1 : Le Nain, le Chasseur..

L'idée de mélanger western et fantaisie est assez ingénieuse et fonctionne parfaitement.

le dessin est plutôt réussi et le design inventifs . D'ailleurs, le cahier graphique de fin en est un parfait exemple.



Par contre, Istin s'écoute écrire. Je n'ai rien contre les auteurs "bavards" mais il faut que cela est un sens et quand les blocs narratifs sont juste là pour décrire ce que l'on voit sur la case, ça pose un peu un problème.

Du coup, la narration en ressort alourdi et le système de chapitrale n'aida pas à assouplir tout cela.



L'intrigue en elle même reste classique mais bien mené.

A voir si l'univers est assez fort pour allez jusqu'au bout des 5 tomes
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Elfes, tome 16 : Rouge comme la lave

Voilà un tome divisé en deux, voire trois, comme un fleuve qui se scinderait. D'un côté on suit l'avancée de l'armée vengeresse, celle des héros survivants de Kastenroc, de l'autre Ora, la reine des elfes sylvains élevée par des orcs (ce qui permet de leur donner un (petit) rôle dans la chorégraphie d'ensemble) accompagnée d'Athé'non, qui ne vit plus que pour son désir de vengeance, et enfin Lanawyn, qui en survivant dans le fin fond du corps que lui a subtilisé Lah'saa mène sa propre enquête sur le passé de la terrible nécromancienne.

Ça va ? Vous vous y retrouvez ? Cette triple avancée rend le récit fragmenté, nous faisant passer d'un groupe à l'autre et nous réadapter en permanence, jusqu'à ce que les trois affluents se rejoignent.

L'épilogue est surprenant. On sort du manichéisme qui avait prévalu jusque là. Et quelques pistes annoncent de nouveaux rebondissements, avec des protagonistes encore inconnus.

Je suis curieuse de voir comment les scénaristes vont réussir à tirer leur épingle du jeu après un épisode final aussi dantesque.
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Les contes du Korrigan, tome 8 : Les noces ..

Je n'étais que partie pour relire les tomes 5 et 6 des "Contes du Korrigan" et m'en voilà au huitième, "Les Noces Féériques"...

Ces contes là sont comme un bon petit verre de chouchen: ils ont un un furieux gout de "reviens y" mais sont garantis sans migraine ni nausées. En revanche, on ne peut s'en arracher sans une mélancolie douce-amère, comme un air de violon ou la mélodie de "La Dame du Lac" d'Alan Stivell... Lecteurs de contes et de légendes, nous ne valons pas mieux que les mortels qui pénètrent un jour au Pays des Fées. Le temps y file comme une nuée d'hirondelles au début de l'automne et il est douloureux d'en sortir, de briser l'enchantement comme d'autres un miroir... Alors oui, forcément, le gout de "reviens y"...

Me voilà droguée aux histoires comme au chocolat. Aux contes comme au thé. Droguée, coincée, piégée et il ne me restera après "Les Noces Féériques" que deux volumes à dévorer.

C'est triste. C'est même tragique.



Mais venons en aux faits: de tous "Les Contes du Korrigan", "Les Noces Féériques" font partie de mes préférés tant pour ce que cet opus relate du fil rouge qui nous occupe depuis l'Irlande que pour les récits qui s'y déploient. L'un d'eux peut d'ailleurs s'enorgueillir de compter parmi mon trio de tête et de cœur!

L'album, toujours aussi joliment enluminé, s'ouvre sur le retour en Armorique de Koc'h et de sa fiancée enfin retrouvée. Sur le rivage, leurs amis les attendent et c'est extrêmement plaisant de retrouver ces personnages croisés au gré des pages et des récits précédents: la Reine des Fées, Sabrenn, Pepi, Barba Gwen, Dir Botez, Rory... Tous sont de la fête et prêts à célébrer l'amour et les noces prochaines de Siobhan et Koc'h. Il y a de l'amour dans l'air dans ce volume des désormais célèbres "Contes du Korrigan" et ça fait du bien. C'est un ouvrage qui ressemble à une grande tablée d'été, fraises et nappes blanches sous le soleil et la ramée et cela fait du bien. Ajoutez y un peu de musique, du violon, du tin whistle et un biniou... Vous y êtes? Moi, j'ai déjà envie de me servir un verre (encore!), de me gaver de crêpes et de danser... Et de les écouter, encore et encore. De les écouter encore et toujours.

Regardez, Rory est tout proche et son regard s'éloigne déjà vers sa chère Ecosse, ses falaises, ses îles tout au nord. Il s'apprête à raconter l'histoire de la Selkie, de son amant et de la mère de ce dernier. Cette histoire est sans doute l'une des plus belles de toute la série tant par ses illustrations d'une douceur et d'une poésie folles que de son intrigue, d'une grâce et d'une beauté infinies mais aussi d'une tristesse insondable, presque désespérée. Il y est question d'amour fou et de chanson, de sacrifices et de liberté, de sororité et des vagues de l'océan... Je crois bien que c'est ma préférée entre toutes.

Rory se tait et c'est au tour de Seamus. Son histoire est moins mélancolique que la précédente, moins éthérée. Elle est même réjouissante, optimiste. Ses personnages y sont incroyablement bien croqués, vivants, lumineux. L'intelligence, l'astuce y sont reines. L'amour aussi, bien sûr et c'est beau, c'est joyeux.

Au leprechaun succède le korrigan. Dir Botez entre en scène avec un récit sombre, ténébreux qui ne trouvera son salut que dans l'amour et le courage éprouvés par une orpheline que le sort a placé entre les sales pattes de son sorcier d'oncle. Il est question d'amour, toujours, mais aussi de cavalcades et de chevaux... Une histoire à frémir quand on se retrouve seul dans le noir...

Les histoires s'achèvent, il est temps d'aller dormir. Demain est un grand jour. Oui mais voilà, Skoul aussi est ici et il a juré de se venger de Koc'h à qui il reproche d'être le préféré de la reine Anna...

Comment tout cela finira t-il? Un seul moyen de le savoir: se plonger dans le tome suivant où à l'image de Shéhérazade, les auteurs des "Contes du Korrigan" n'ont pas fini de jouer avec nos nerfs et nos émotions...



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Orcs et Gobelins, tome 1 : Turuk

C'est ma première incursion dans le monde des terres d'Arran et je dois dire que je n'ai pas été déçu. D'abord, l'histoire est accrocheuse dans ses moindres détails. Et les dessins !!! C'est d'abord cela qui m'a attiré, je dois le dire. Les dessins sont magnifiques! Le héros, Turuk, est de ce genre que j'apprécie. Un héros sans foi, ni loi, sauf la sienne et qui vient atténuer cette caractéristique par un humour ravageur (surtout lorsqu'il décrit lui-même l'aventure).



Les dernières cases créées un momentum qui nous donne envie de commencer immédiatement le deuxième tome. L'avertissement de Turuk à la fin vaut vraiment la peine d'être lu!



Une superbe lecture, des dessins accrocheurs. Je crois bien que je suis partie pour une belle aventure dans les terres d'Arran!!!
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Elfes, tome 31 : Ylanoon

Cela fait plusieurs tomes que je trouve que la série s'essouffle. Un petit regain avec cette guerre qui réunit tous les peuples, mais je trouve tout de même qu'un tome unique de 58 pages ce n'est pas suffisant pour avoir une aventure avec des rebondissements et du suspense et des personnages approfondis.

La lecture est très sympathique et l'enquête fonctionne bien mais ça mériterait de prendre plus son temps. Parce que du coup ça va vite, ça se résout vite, on ne voit pas de difficultés réelles, il y a des points abordés dont on aimerait en savoir plus.

Les personnages sont sympathiques et même si on s'attache assez facilement à eux on ne se sent pas plus impliqué que ça dans ce qu'il arrive. C'est intelligent de reprendre un personnage déjà bien connu avec Lanawyn. Mais j'avoue qu'avec tous les tomes et les personnages différents qui sont passés je ne peux pas dire que je la connaisse si bien parce que je ne me souviens plus trop de son histoire personnelle et de son caractère.

Les dessins sont jolis et très agréables.
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West Fantasy, tome 1 : Le Nain, le Chasseur..

Le titre est tronqué. Il manque le grand méchant, le nécromancien. Parce que oui, dans cet album se déroulant au Far West, on trouve un nécromancien. Mais pas que. Il y a aussi, comme annoncé sur la couverture, un nain, un chasseur de primes et un croque-mort. Et des zombies. Rien que ça. Ah oui, et le nain pourrait très bien sortir d’un roman de Tolkien. Tandis le croque-mort est un gobelin. Rien que ça. Bref, on est en plein mélange des genres, entre le western et la fantasy.

Niveau scénario, rien de révolutionnaire. Une sombre vengeance, une mine d’or cachant un artefact imprégné de magie noire et des personnages charismatiques dans un décor typique de l’ouest américain de la fin du 19ème siècle, les ingrédients sentent le réchauffé. Si la mayonnaise prend, c’est avant tout grâce au rythme et au traitement graphique. Le découpage en courts chapitres de deux ou trois pages, la tension qui ne cesse de monter, la violence brute qui tourne parfois au gore et le trait souple et ultra dynamique de Bertrand Benoit font de cet album un véritable page turner. Mention spéciale au traitement de la lumière et aux couleurs qui subliment l’ambiance crépusculaire de ce récit d’une grande noirceur.

Un excellent divertissement, efficace et sans prise de tête, hommage à la culture populaire et à ses grands auteurs, de David Gemmel à Stephen King en passant par Lovecraft. La série comptera en tout cinq albums pouvant chacun se lire de façon indépendante. Vivement la suite, qui devrait mettre en scène des elfes et des indiens. Rien que ça.




Lien : https://litterature-a-blog.b..
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West Fantasy, tome 1 : Le Nain, le Chasseur..

West Fantasy, le croisement parfait entre le Western et la Fantasy. Après le monde d’Aquilon, JL. Istin est l’architecte d’un nouvel univers qui devrait ravir les fans sur les prochaines années.



Les dessins de ce premier tome sont magnifiques tout comme les couleurs qui donnent véritablement vie à cet univers. Le scénario est très plaisant et bénéficie de plusieurs rebondissements. Petit bémol (parce qu’il faut bien en trouver un), je ne suis pas parvenu à m’attacher aux personnages principaux, mais il est compliqué d’introduire, de développer et de rendre attachants trois protagonistes sur un seul numéro.



Ce premier tome pose quelques bases pour ce nouvel univers et je continuerai sur les prochains numéros pour lesquels j’ai des attentes élevées.
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Le sang du Dragon, tome 2 : La Pierre de Ga..

Un tome qui monte en puissance et en intensité par rapport au premier. le pirate Meriadec et sa troupe sont faits prisonniers par le Capitaine Mallert, mais c'était prévu. Et grâce à l'elfe Elween, captive de Meriadec, toute la troupe s'évade pour aller cherche la Pierre de Gaëldenn. C'est elle qui permettra de lire les cartes des mondes du Sidh, celles qui révèlent l'emplacement de trésors mirifiques.



Comme pourrait le dire une cartomancienne de bas étage, "ceux qui survivront deviendront riches"... car le tout est en effet de rester en vie.



Aux créatures féériques, aux fantômes qui hantent les carcasses bourrées d'or, à Igilt qui s'est damnée pour la pierre qu'elle porte encore au cou... vient s'ajouter un ennemi qui évoque le passé de Meriadec, car il a bien connu sa mère, sorcière brûlée vive à Paris... le Comte de Cagliostro.



Un tome très vif, rapide, musclé et plein de frissons, de suspense et de rebondissements.
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West Fantasy, tome 1 : Le Nain, le Chasseur..

L’alliance entre le western et la fantasy est une belle idée qui devrait enchanter les amateurs de ces deux genres.
Lien : https://www.bdzoom.com/19394..
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West Fantasy, tome 1 : Le Nain, le Chasseur..

On se laisse agréablement surprendre avec ce West Fantasy qui inaugure une nouvelle série chez la toute récente maison d’édition Oxymore.[…] Jean-Luc Istin (Terres d’Ogon) au scénario, Bertrand Benoit au dessin et Nanjan aux couleurs ont pris la piste du vieil Ouest dans un cocktail savoureux de fantasy, fantastique sanglant et western le tout très épicé et décalé.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
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Elfes, tome 1 : Le crystal des Elfes bleus

Je tombai légèrement par hasard sur cette immense saga, dont j'ignorai totalement l'existence. Pourtant, le nombre de tomes s'avère d'ores et déjà gargantuesque, offrant un vaste monde où de nombreuses races se croisent pour divers desseins.



Cette entrée dans le monde d'Arran fut séduisante. Les Elfes bleus dominent les océans, où ils vivent en paix, malgré quelques violentes tensions avec le peuple humain des Yrlanais, dominé par un tyran avide de sang et de puissance. La situation se complique lorsque Lanawyn, une elfe, découvre le massacre de ses frères et soeurs dans la ville portuaire de Nordrenn, bourgade pourtant réputée pour la bienveillance de ses habitants et la musique rayonnant dans les rues. De fil en aiguille, l'histoire se dirige vers la légende du crystal bleu, ancienne relique d'une grande puissance, attendant un ou une élue qui dominerait totalement les océans.



L'histoire, bien que complexe pour le nombre limité de pages, s'avère prenante. Le lecteur y découvre un vaste et riche monde, et se familiarise avec plusieurs races, dont les elfes, les humains et les orks. Les dessins subliment à merveille cet univers, notamment grâce aux cités elfes, qui ne manquent certes pas de beauté et de grandeur. Un premier tome très agréable à lire et qui donne l'envie de plonger en profondeur dans l'univers d'Arran. Il y aura beaucoup de tomes à rattraper avant d'en voir la fin !
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Le sang du Dragon, Tome 1 : Au-delà des brumes

Dans une Bretagne de contes de fées, le pirate Hannibal Meriadec convoite la carte des mondes de Sidh, une parchemin dépourvu de notations et qui n'est lisible qu'avec une pierre taillée par Viviane elle-même.



Pour entrer en possession de la carte, Meriadec ne recule devant aucune ignominie. Il capture deux elfes de la forêt de Scissy. Cette forêt apparaît dans la baie du Mont Saint-Michel si elle est invoquée par une créature féérique. Meriadec va entamer une partie de chantage avec Dame Eloam, dont il détient les deux enfants. Mais à Saint-Malo, Meriadec et son équipage sont attendus par les soldats du roi.



Un scénario limpide bien servi par un dessin d'assez bonne tenue. Guy Michel possède bien les choses de la mer. Bateaux, barques, vagues... c'est un vrai bain dans l'onde salée. Le Mont Saint-Michel et Saint-Malo sont criants de vérité. Côté personnage, par contre, cela flotte parfois un peu. Istin au scénario délivre une histoire sympathique de pirates et de korrigans dans une Bretagne enchantée. Plaisant, mais assez cliché quand même.
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West Fantasy, tome 1 : Le Nain, le Chasseur..

Voila un beau pari que de réaliser une histoire qui allie à la fois le western, le fantastique, et la fantasy.

Cela fonctionne plutôt bien, et j'ai été assez surpris du résultat, qui tient bien la route malgré le mélange des genres.

Les chapitres sont tous aussi intéressants les uns que les autres, il n'y a donc pas de baisse de rythme, et au final, tout finit par se rejoindre avant un dénouement aussi surprenant qu'inattendu.

Par contre, sans vouloir en divulguer trop, très peu de personnages auront la chance de figurer dans le tome suivant...
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West Fantasy, tome 1 : Le Nain, le Chasseur..

Je me découvre depuis quelques semaines une certaine affection, contrairement à ce que je pensais, pour les univers de Western et ici avec l’originalité d’y voir se coupler une ambiance et des créatures de fantasy, j’ai été agréablement divertie.



Issu d’un projet un peu fou, West Fantasy se veut la première saison d’une future vaste saga, intitulée Totem qui propose de faire se rencontrer les univers de Sergio Leone et Tolkien. Les auteurs Istin et Benoit ont eu l’idée de tomes compagnons où à chaque fois l’un des membres du trio vedette irait ensuite participer dans le tome suivant pour faire le lien et ainsi créer un vaste univers commun. 5 tomes, ceux de la « Saison 1 » sont d’ors et déjà annoncés et le prochain devrait d’ailleurs paraître à la veille de l’été.



Ce premier tome, nous emmène ainsi dans une Amérique façon western mais peuplée de créatures issues de l’univers la fantasy : gobelin, nain, shaman, orc, ogre, ronin, centaure et plein d’autres que nous allons prendre plaisir à croiser au fil des aventures, les auteurs nous faisant déjà le petit plaisir de nous donner un avant-goût dans les ultimes pages de ce volume avec un cahier de making of des plus savoureux.



Pour ma part, j’ai trouvé ce premier tome certes classique mais efficace et prenant pour nous apprendre à faire connaissance avec cet univers et découvrir les intentions des auteurs. Nous y suivons un gobelin littéralement croque-mort qui va se mettre dans les pattes d’un mercenaire et de fil en aiguille aller affronter un desperado revenu d’entre les morts qui va semer la désolation. Chaque chapitre est un très beau tableau de ce qu’on attend des codes du western mais avec toujours un petit twist venant de l’univers de la fantasy venant changer la donne. Nous avons ainsi droit à notre duel en pleine rue, typique ; à un chasseur d’or insatisfait en pleine campagne désolée, réveillant sans le vouloir une vieille âme ; un retour au ranch suite à un décès et une confrontation avec les autorités du coin qui dégénère ; ou encore un convoi de caravanes qui se fait attaquer.



Les amateurs de western ne seront ainsi pas dépaysés, sous le beau trait et surtout la colorisation très chaude de Nanjan, ils retrouveront ce qui fait le charme de ces ambiances, mais ils auront en prime un peu de noirceur fantastique à coup de gobelin dévoreur de chair, de mort vivant semant la terreur, ou de nain en quête de rédemption découvrant de sombres secrets dans sa grotte. Le ton est volontiers dramatique et tragique avec des personnages qui ont un parcours de vie achoppé et le paye encore. C’est typique western, je trouve, et peut-être un peu cliché, même si ça fonctionne plutôt bien. J’ai été prise ainsi par les aventures qui vont se dévoiler en mode « conte en randonnée », chaque personnage amenant à faire la connaissance du suivant pour ainsi créer l’histoire au fil de leurs rencontres. Je suis cependant restée un peu en dehors aux personnages, sûrement à cause du fait qu’on ne fait que les croiser et que le narrateur, le gobelin, n’est pas des plus chaleureux, ne nous nous permettant pas vraiment d’entrer dans leur tête ou leur peau pour nous mettre à les apprécier plus que ça.



D’ailleurs format BD de 56 pages oblige, j’ai trouvé l’histoire beaucoup trop condensée et j’en suis sortie frustrée. Habituée que je suis aux mangas où ça prend son temps pour déployer les contextes narratifs, exposer les faits et détailler les aventures, tout est allé trop vite, notamment sur la fin pour moi. Le début a bien pris le temps de nous accompagner pour découvrir cet univers singulier, mais la fin a donné l’impression d’aller à marche forcée et j’ai été un peu déçue de ne pas avoir cette explosion d’action et de combat que j’attendais, remplacé par un TGCM (« Ta Gueule, C’est Magique ! ») dont je ne suis pas très fan. Après avoir si bien planté le décor, j’avais besoin de plus et je pense que peut-être juste 10-20 pages n’auraient pas été de trop pour cela.



Je ressors satisfaite de la découverte de ce nouvel univers au concept plaisant et original pour moi qui propose des aventures mixant des univers peu miscibles apparemment mais finalement dans le mélange prend bien. J’ai aimé l’ambiance graphique et le ton dramatique. J’attendais en revanche un séquençage différent avec un final qui prend plus son temps pour libérer la pression. Je reste cependant curieuse des prochaines aventures de notre gobelin – croque mort et des créatures qu’il croisera sur son passage comme l’annoncent déjà les auteurs en fin de tome. L’aventure ne fait que commencer !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Elfes, tome 11 : Kastennroc

Aaaaah, enfer et damnation ! Suite au tome 16, que je n'ai pas. Mes emprunts s'arrêtent au 15 ! Mais c'est pas possible ça, je veux savoir la suite, là, tout de suite, maintenant. Dur d'aller se promener chez les autres elfes tandis que Lah'saa poursuit son horrifique route.

Quel bel album. Récit, scénario, dessin, couleurs, rien n'est en reste. Avec un rebondissement de dernière minute qui vous laisse pantois, abasourdi (e), avec une seule envie, se précipiter chez un bon libraire histoire de se procurer ce fameux tome 16.
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