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Critiques de Jean-Michel Ré (49)
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La fleur de Dieu, tome 1

un univers très construit de Space opéra.Malgré le glossaire, je m'y perds.Il manque aussi des personnages à suivre auxquels le lecteur pourrait s'attacher.Des longueurs et des chapitres qui se succèdent avec des ruptures qui nuisent au suivi de l'histoire déjà difficile.
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La fleur de Dieu, tome 3 : Cosmos incarné

Alors que l’Empire s’est effondré, les portes du ciel s’ouvrent et le cosmos commence à se peupler de nouveaux hommes, disséminés dans différents mondes. Le Seigneur de Latroce, de son côté, poursuit son œuvre de destruction, mû par une rage inextinguible. Quant à Maître Kobayashi, il se prépare à devenir arpenteur de l’infini, suivant en cela la voie que lui trace l’Enfant. Et le dess(e)in de cette Voie se précise, alliant la Fleur de Dieu à deux autres composantes.



« Cosmos incarné » est le troisième tome qui conclut la trilogie de « La Fleur de Dieu », écrite par Jean-Michel Ré. Autant les tomes 1 et 2 mettaient davantage l’accent sur le space opera, le volet spirituel restant en toile de fond, autant ce dernier tome lui fait la part belle. Il m’a semblé ainsi que le monde original et singulier de l’auteur se désincarnait. Je ressors de la trilogie avec un sentiment de déception.



Certes l’auteur s’inscrit dans la continuité des tomes précédents, ouvrant chaque chapitre par une citation illustrative, multipliant et confrontant les points de vue narratifs, compilant en toute fin des définitions de termes dans un glossaire, pour autant le volet spirituel devient par trop envahissant et pesant.



Le propos se fait dichotomique, divisant le « méchant » - le Seigneur de Latroce à cause de qui le monde court à sa perte et rétrécit dans ses potentialités – des « bons » - l’Enfant bien sûr et ses suiveurs, Maître Kobayashi et les « ensemenceurs de mondes », ceux qui permettront au cosmos de s’incarner pleinement. L’écriture se veut poétique et certaines descriptions ou certaines réflexions sont touchantes voire belles, certaines images prenant corps de manière saisissante, réalistes dans leur fiction. Mais le discours flirte trop avec des préceptes ou poncifs de développement personnel mâtiné, çà et là, de quelques touches de science-fiction pour qu’on n’oublie pas le décor du space opera. Il y a d’ailleurs quelques passages captivants quand intervient l’une des composantes de la Voie – les algues – et leur quête au creux d’un gouffre.



Un « cosmos incarné » décevant qui clôture bien mal, à mon goût, une trilogie qui contenait pourtant bien des talents et des promesses d’ailleurs…
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La fleur de dieu, tome 2 : Les portes célestes

Un Empire menacé par un enfant et une révolution : voilà où nous avions laissé la Fleur de Dieu. Le deuxième tome consacre le déclin de l’Empire, qu’attaquent de toutes parts des clones de combats non identifiés. Des mégalopoles sont dévastées par des explosions nucléaires. Devant l’urgence du rétablissement de l’ordre, l’Empereur convoque les hauts gradés pour confondre et saisir celui qui a fomenté ces attaques concertées. C’est alors que s’invite le seigneur de Latroce, prêt à se servir de l’occasion pour semer encore plus le chaos. Mais l’Enfant veille sur une autre planète et s’emploie à former son disciple, maitre Kobayashi.



Avec « Les portes célestes », Jean-Michel Ré signe un deuxième tome dans la lignée du premier : une intrigue bien construite, de l’action justement distillée, des références à divers univers : religions, politique, intelligence artificielle, physique, clonage, …



Les chapitres alternent les points de vue narratifs ainsi que les espaces, chacun s’ouvrant par une citation de telle ou telle œuvre. D’un univers à l’autre, le rythme ne faiblit jamais : entre tractations politiques, combats – réels ou entrainements, sabotage du Rez0, l’internet de demain, sauvetages inopinés d’innocents pris dans des attentats, l’attention du lecteur est sans cesse stimulée.



Et puis l’écriture est au service du propos, alternant dialogues, descriptions ciselées et citations flirtant avec philosophie et poésie. C’est que l’auteur convoque des références à divers univers, bien réels ceux-ci, pour donner corps à son histoire. Par contre, l’abondant glossaire n’est pas toujours d’une lecture utile : on peut largement inférer le sens de certaines expressions, surtout après avoir lu le premier tome. Sans quoi, la lecture serait constamment interrompue à chaque astérisque.



Le tout donne un deuxième tome réussi qui donne envie de se plonger dans le troisième et ultime pour savoir qui de l’entropie ou de la néguentropie pourra bien avoir le dernier mot.
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La fleur de dieu, tome 2 : Les portes célestes

Alors que l'Empire vacille sous les attaques des clones de combats du seigneur de guerre de Latroce et que de nombreuses métropoles ont été rasées par des bombes nucléaires, l'Empereur essaye tant bien que mal de reprendre l'initiative en invitant toute la noblesse de l'Empire à se réunir dans son palais afin de piégé l'initiateur de ces troubles. Dans un même temps, maître Kobayashi se réveille sur une planète inconnue où l'Enfant, cet étrange messie aux pouvoirs surhumains, lui propose un apprentissage visant à l'éclairer sur ses desseins.



La chaos se répand, l'Ordo et l'Empire rassemblent leurs forces pour le contenir et sortent leur ultime atout : Les portes célestes.La fleur de dieu était un premier tome très dense qui introduisait un univers riche. Avec une très belle réussite dans la narration, entre descriptions de l'état actuel de l'Empire et description de l'évolution des sociétés humaines sur les siècles précédents entre chaque chapitre, l'auteur montrait de grandes qualités de worldbuiling. On y découvrait un Empire sclérosé basé sur la religion et un système monarchique peu enclin aux changements. Dans ce deuxième tome, ce sont maintenant les ambitions de chacun qui se développent pour nous présenter un triptique de forces en présence : l'anarchisme, le militarisme et l'autodétermination. Quel est le meilleur chemin ? Chacun a-t-il encore le choix ?Le glossaire est, cette fois-ci, beaucoup moins présent ce qui d'une certaine manière rend le récit plus fluide. Jean-Michel Ré reprend son système de narration du premier tome et développe son intrigue à travers les points de vue de plusieurs protagonistes. Les personnages, parfois peu développés, semblent se confondre avec l'une ou l'autre des forces en présence sans vraiment ressortir par eux-même. Ils représentent plutôt l'essence de chaque camp et n’existent que par leur actions dans la trame du récit proposé par l'auteur. C'est assez destabilisant par moment mais la

montée en tension du récit au fur et à mesure des pages contrebalance ce sentiment car alors que le premier tome était peu rythmé, celui-ci prend un rythme bien plus soutenu dès le début et les personnages servent très bien la montée en tension.





J'ai trouvé les passages mettant en scène l'Enfant et/ou maitre Kobayashi aussi étranges que plaisant. Changer l'ordre des choses avec un disciple âgé formé par un enfant met à mal un concept bien ancré chez beaucoup de lecteurs (les exemples sont nombreux mais on peut citer : Sangoku et tortue géniale, Naruto et l'ermite pas net ou encore Obiwan et Luke) et surprennent le lecteur : comme pour dire que l’apprentissage à n’importe quel moment de la vie est possible, l'important étant d’avoir envie de comprendre et d’apprendre.

Les portes célestes est un très bon tome 2, ce qui n’ai pas si fréquent. Un space opera qui m’a fait penser aussi bien à Dune de Franck Herbert qu’à Endymion de Dan Simmons. Jean-Michel Ré continue à développer son récit en y insufflant cette fois-ci les ambitions et les valeurs de chacun. Les portes célestes se finissant dans un beau feu d'artifice après une montée en tension continue, ce roman est le parfait appât pour que le lecteur ne puisse résister à la lecture du tome 3.
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La fleur de Dieu, tome 3 : Cosmos incarné

Après avoir découvert le tome 2, impossible de ne pas céder à la tentation d'enchaîner avec le troisième et dernier tant l'intrigue devenait intéressante. L'auteur offre une conclusion dans la droite ligne de tout ce qu'il a développé jusqu'à présent avec une grosse touche de philosophie et de réflexion sur notre société. Certains trouveront peut-être cela trop ouvert, pour ma part j'ai aimé qu'il me laisse ainsi réfléchir à tout ce qu'il avait abordé et mis en branle.



Le tome s'ouvre et se concentre pas mal sur les communautés humaines que l'Enfant a décidé de disséminer un peu partout dans l'univers pour pallier à l'anéantissement de celle-ci faute de diversité et à cause de sa trop grande concentration. En solution alternative, il propose donc de lâcher des groupes dans des environnements inconnus, parfois limite hostiles, où ils vont devoir tout réinventer. Il espère ainsi que tous ces modèles différents qui vont naître vont permettre d'éviter les pièges dans lesquels elle est tombée et qui l'ont amenée au stade actuel, c'est-à-dire son effondrement. Mais pour cela, à eux de se prendre en main, de construire ensemble, d'échanger pour avancer car l'Enfant ne compte pas leur donner clé en main les solutions. J'aime ce libre-arbitre qu'il laisse à l'humanité contraire à Latroce.



En parallèle mais toujours sur le même thème justement, l'Enfant et de seigneur de Latroce se livrent à une confrontation d'idées plus proche de la guerre que du débat à bien des moments. Ces deux personnalités très fortes ne cèdent pas d'un pouce pendant longtemps tant ils pensent avoir chacun LA solution au péril qui menace l'Empire galactique. Ce sont à chaque fois des moments passionnants car d'une belle tension dramatique entre deux individus qu'on dirait être les faces opposées d'une même pièce.



Et pendant ce temps, Kobayashi, lui, poursuit son voyage initiatique et spirituel, nous permettant d'en comprendre plus sur le plan assez obscur de l'Enfant et les origines ainsi que les possibilités de ses interventions sur l'espace-temps. C'est assez fascinant à suivre ici aussi.



Tout cela se mélange pour apporter la dernière pierre à l'édifice du scénario et proposer un message philosophico-alternatif, un peu comme lors de ma lecture du Bouddha d'Osamu Tezuka. On découvre ainsi les différentes propositions de gouvernance d'un Empire qui touche à sa fin, certains plus militaires, d'autres plus politiques qu'ils soient anarchistes ou non, et enfin certains carrément en dehors de ce cadre. L'auteur, lui, semble plutôt nous emmener vers un modèle décentralisé et pluriel qui offre une plus grande liberté grâce à leur auto-gérance. Il pousse ainsi jusqu'au bout sa réflexion sur notre société et l'évolution ou plutôt les évolutions qu'il imagine pour elle. L'Enfant représente ainsi l'évolution possible de notre foi en une divinité, Latroce de notre foi en la technologie et se pose en modèle d'une certaine trans-humanité (un humain amélioré avec tous ses clones), tandis que Kobayashi est un modèle de post-humain (nouvelle forme d'humanité en devenir) [Je me base sur cet article pour mes définitions vu que je ne suis pas calée là-dessus ^^!].



Comme promis, La Fleur de Dieu fut donc une lecture exigeante, entre philosophie et politique, plein de réflexion sur notre société actuelle et ce qu'elle pourrait devenir. L'auteur fait une proposition, libre à nous d'y adhérer ou non. Par contre, les projections qu'il fait sur notre société sont saisissantes de réalistes et il est bon de s'interroger là-dessus. Voilà, ce que je demande à la SF, de me pousser à m'interroger sur notre devenir, et Jean-Michel Ré y a parfaitement réussi.
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La fleur de dieu, tome 2 : Les portes célestes

Près de 6 mois plus tard, je reprends mon parcours dans l'univers singulier inventé et mis en image par Jean-Michel Ré dans La Fleur de Dieu avec un deuxième opus où j'ai retrouvé exactement les mêmes qualités et les mêmes défauts que dans le premier.



Je tiens tout d'abord à saluer à nouveau la plume et le style très accessible de l'auteur malgré le jargon qu'il invente et utilise et qui pourrait prêter à croire le contraire. J'ai trouvé la narration fluide et entraînante, mélangeant facilement grande Histoire qui se joue sous nos yeux et éléments plus civilisationnel qui enrichissent cet univers et le rendent plus réel, plus concret. Je me suis rarement référée au glossaire présent en fin de volume car on comprend parfaitement l'ensemble du vocabulaire dans le contexte, preuve s'il en fallait des qualités d'écrivain du monsieur.



Dans ce deuxième tome, le lecteur pose longtemps un regard de spectateur extérieur face aux réactions des différentes forces après l'intervention brutale de ce mystère Enfant qui a bouleversé leur univers. Il remet en question tout leur monde de leur théologie en passant par leur armement et leur conception de l'univers qui les entoure. En plus, cela se produit à un moment où l'Empire est très instable puisque l'Empereur et le seigneur de Latroce se livre à une guerre couvée, leur conception du pouvoir s'affrontant. Nous sommes donc à un moment charnière de cet univers et cela s'en ressent d'autant plus fort dans ce tome.



En plus de ce moment de tension extrême, l'auteur profite en parallèle pour continuer à nous faire découvrir le fonctionnement de son univers. On apprend ainsi des bribes de l'Histoire de ces gens. On parle de ce qu'il est advenu de la Terre. On évoque les évolutions de la religion, la science et même la procréation. Tout cela pour tisser un futur à notre Terre et à notre humanité malheureusement assez crédible sur certains points.





La lecture est fluide et rapide tout au long de ces 260 pages. Malgré un rythme assez tranquille au début puisqu'on resitue les forces en place et qu'on voit où chacune en est dans la révolution qui est en marche, le dernier tiers, lui, est vraiment haletant et passionnant, avec un vrai bon coup d'accélération comme on l'aime.



Cependant le titre se perd encore trop parfois dans son jargon pseudo philosophique, comme le remarque lui-même l'auteur à un moment donné, sorte de clin d'oeil conscient à ses lecteurs. Je n'ai aussi, pour ma part, jamais réussi à vraiment m'impliquer avec les personnages. Je suis leurs aventures et leur évolution, mais je ne m'attache jamais à eux.



Ainsi dans ce deuxième tome, l'auteur continue à développer inéluctablement le devenir de ce monde en perdition. Qui sera le vainqueur Lacroce qui veut sa perte ou l'Enfant qui veut son renouveau ?
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La fleur de Dieu, tome 3 : Cosmos incarné

Ce volume vient clore la trilogie « La Fleur de Dieu». J’avais hâte de connaître la fin. Il faut reconnaître que j’ai eu un peu de mal avec le côté mystico-philosophique de l’Enfant, à travers le chemin de la Voie, qui s’accentue dans cet opus. Malgré cela, le récit est toujours rythmé et agréable.



Comme dans les tomes précédents, plusieurs récits s’entremêlent : Maître Kobayashi, Fawdha Anarchia, le seigneur de Latroce (et ses clones). Maître Kobayashi continue sur le chemin de la Voie. Il prend une direction de plus en plus spirituelle (et pragmatique) au fur et à mesure de ses découvertes.

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La fleur de Dieu, tome 1

10996. L’Empereur Chayin X règne sur 18 millions de mondes habités. Mais son pouvoir n’est qu’apparence : en sous-main, c’est l’Ordo, la nouvelle religion scientiste, qui tient les rênes. Elle possède la mainmise sur la Fleur de Dieu, fleur dont l’ingestion provoque maints effets hallucinatoires et le pouvoir d’accéder au divin. Mais plusieurs événements vont venir faire vaciller l’équilibre de l’Empire : la formule de la précieuse Fleur de Dieu est dérobée par une organisation anarchiste ; dans le même temps, le seigneur de Latroce déclenche un complot d’envergure contre l’Ordo et l’Empire ; quand, sur la planète sacrée Sor’Ivanya, apparaît un enfant aux pouvoirs hors du commun, les fondations de l’Empire sont prêtes à exploser : qui est cet enfant ? Quels sont ses projets ? Serait-ce là le Messie tant attendu par certaines religions ?



« La Fleur de Dieu » est le premier roman de Jean-Michel Ré, et le premier volume d’une trilogie de space opera. Et c’est une belle réussite !



« La Fleur de Dieu » condense bien des ingrédients d’un space opera : un monde habité à taille démesurée, répartis en Secteurs, des moyens de transport à la mesure de ce gigantisme, une humanité remodelée par les découvertes scientifiques, et un pouvoir dans lequel les religions ont pris une place prépondérante, notamment la religion scientiste.



Fort de ces éléments, l’auteur déroule les pans d’une intrigue solide, émaillée d’un lexique propre qu’il détaille dans un glossaire en fin d’ouvrage. Au départ, la lecture peut sembler hachée par d’incessants allers-retours entre l’histoire et le glossaire, mais peu à peu, on s’imprègne du monde et de l’imaginaire fécond de l’auteur, d’autant qu’on peut souvent comprendre les termes par inférence. En creux des mots, des images et de l’intrigue, on perçoit d’ailleurs des références à d’autres œuvres cultes du genre, tel « Dune » de Franck Herbert ou « Hypérion » de Dan Simmons.



Les chapitres alternent les points de vue narratifs, les actions, intrigues, complots, s’enchaînent et l’on se laisse porter par la belle écriture et l’imaginaire puissant de Jean-Michel Ré jusqu’au terme du premier tome sans même avoir vu le temps passer. Brillant, magistral !
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La fleur de Dieu, tome 1

J'aime beaucoup lire de la science-fiction depuis que je suis ados, mais ayant commencé avec des auteurs comme Asimov, Herbert, Simmons ou Zelazny, je peine un peu à retrouver le même plaisir d'évasion folle. Alors quand j'ai lu la 4e de couverture de la Fleur de Dieu de Jean-Michel Ré où étaient évoqués plusieurs de ces auteurs comme des sources d'inspiration de la trilogie que l'auteur avait débuté, j'ai eu très envie de m'y plonger !



Conçue comme une saga en trois temps, La Fleur de Dieu ne fait que nous appâter dans ce premier tome. Jean-Michel Ré nous présente son univers, riche et complexe, ses personnages, nombreux, et ses thématiques, fortes, le tout en moins de 300 pages. Le rythme est soutenu, aidé par la présence d'un conséquent glossaire en fin de tome où il évacue toutes les descriptions/explications de phénomènes, institutions, lieux, etc, qui aurait ralenti son récit. C'est perturbant au début de la lecture mais assez efficace dans l'ensemble.



Je dois avouer qu'au début de ma lecture, j'ai fait le choix sciemment de ne jamais ou presque me référer à ce glossaire pour ne pas être sans cesse coupée dans ma lecture. Ce fut un choix qui a payé mais qui fut difficile au début car j'avais beaucoup de mal à imaginer et concevoir cet univers dans lequel j'étais plongée. Je ne sais pas si le choix de Jean-Michel Ré est le bon. J'aurais aimé parfois, comme ce fut le cas chez les auteurs dont il s'inspire, qu'il mêle la construction de son univers à celle de son intrigue. Je pense que ça m'aurait permis de mieux m'immerger dans son histoire, de mieux fixer celle-ci et son cadre car l'ensemble est assez compliqué sans que s'y ajoutent tous ces termes, parfois transparents mais pas toujours, qui sont propre à cette culture qui a évolué bien après nous.



L'histoire prend place dans notre futur en 10 996, notre monde a évolué pour devenir un Empire qui s'étant sur plus de 18 000 monde habités. L'homme a sa tête est un tyran à l'égo démesuré qui, avec ses prédécesseurs, n'a pu que provoquer la naissance d'une résistance. Celle-ci se manifeste de différentes façons que nous allons découvrir au fil de l'histoire. Il y a d'abord, à l'intérieur même de la hiérarchie de l'Empire, l'action menée en catimini par le Seigneur de la Guerre Latroce (j'adore son nom !), homme ambitieux et intelligent qui cherche à faire bouger les choses mais à son profit quand même. Ensuite, dans les couches plus extérieures de l'Empire, il y a l'organisation Fawdha' Anarchia qui cherche à renverser le système et veulent libérer tout le monde et leur apprendre ce qu'on leur cache. Au moment où commence l'histoire, les deux groupes entrent en action et en même temps se produit un phénomène étrange qui vient perturber tout le monde : l'apparition d'un enfant aux pouvoirs qui défient l'entendement.



C'est donc une histoire riche en action due à la révolution qui se met en branle, et en réflexions et mystères dues à l'apparition de cet enfant, qui va naitre sous nos yeux. S'ajoute en plus, un aspect plus religieux ou philosophique avec le Conclave des différentes religions qui s'organise et se retrouve aussi impliqué par ce qui passe. Ainsi qu'un aspect politique et économique avec le vol d'une formule chimique indispensable au bon fonctionnement de l'Empire : la Fleur de Dieu, ainsi que la possible fuite du mystère des Portes (artéfact tenu secret permettant de voyager instantanément) et l'utilisation de plus en plus contestée des Clones (sortes d'esclaves modernes). Au final, il y a énormément de ramifications intéressantes, intrigantes et riches en réflexion dans cet univers.



L'auteur nous parle des dérives de notre société de consommation, des dérives politiques totalitaires possibles, ainsi que de celles de la conquête spatiale. De l'évolution possible de nos religions vers quelque chose de plus philosophique. Il s'interroge aussi de ce point de vue là sur le clonage et l'utilisation de ceux-ci par des groupes totalitaires. Alors l'arrivée de cet enfant qui bouleverse l'ordre établi envoie tout valser et souffle le lecteur, notamment lors d'une scène dantesque qui va frapper tout le monde, lui promettant une suite haletante s'il en est. J'ai ainsi fini ma lecture en ressentant la grande frustration de ne pas avoir la suite sous la main.



Le seul point faible important ici, pour moi, ce sont les personnages. Je trouve ceux-ci encore trop transparents par rapport à la richesse de l'univers. L'auteur essaie bien de leur donner du corps mais il m'a manqué quelque chose. Je ne sais pas si c'est dû au fait que les chapitres les mettant en scène sont très courts, qu'on change ainsi très vite de centre d'intérêt et que ça ne leur laisse pas assez de temps. Mais à part le Général Latroce, que ce soit l'Empereur, Kobayashi, l'Enfant ou tous les autres qu'on croise, je les trouve encore un peu fades même si plein de promesses.



La Fleur de Dieu fut donc une lecture dépaysante, qui a débuté étrangement et où les choix de l'auteur ne m'ont pas toujours convaincue. Cependant, la richesse de l'univers, le rythme de la narration et les thèmes développés m'ont accrochée. J'ai très envie de découvrir la suite de ces révolutions auxquelles on a commencé à assister.
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La fleur de Dieu, tome 3 : Cosmos incarné

Cosmos incarné clôt la trilogie de La Fleur de Dieu en décrivant différents modèles de gouvernance alternative après la fin de l’Empire, à travers la confrontation entre le Seigneur de Latroce, Fawdha Anarchia, et l’Enfant et Maître Kobayashi, tous tenants d’idéologies et de projets politiques différents.

Jean-Michel Ré traite ainsi de la décentralisation de la gouvernance, en opposant le modèle d’un Empire galactique qui s’effondre, à la civilisation des « Perles Isolées », créé par l’Enfant, qui regroupe des mondes autogérés et externes à une gouvernance hégémonique et galactique.

L’auteur met également en évidence la surhumanité de certains de ses personnages, qu’elle relève de la technologie pour Latroce, de la post-humanité pour Maître Kobayashi, ou d’une supposée divinité pour l’Enfant.

Je vous recommande la lecture de ce roman et de la trilogie de La Fleur de Dieu, parce qu’elle met au premier plan la spiritualité la gouvernance alternative dans un univers extrêmement technologique et autoritaire !

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La fleur de dieu, tome 2 : Les portes célestes

Ce deuxième tome est la suite directe du précédent. Il reprend l’action au même moment. Cela évitait peut-être d’avoir un livre trop imposant si les trois volumes avaient été regroupés.



Les personnages manquent encore d’épaisseur, mais cela n’a pas été rédhibitoire. L’auteur continue avec l’utilisation de différents points de vue. Les anarchistes de Fawdha Anarchia souhaitent détruire le pouvoir central, le seigneur de Latroce veut annihiler l’empereur, l’Enfant, on ne sait pas vraiment ce qu’il cherche. L’ensemble est complexe, et l’action très présente.

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La fleur de Dieu, tome 1

J’ai été tenté par ce roman de science-fiction après avoir lu la quatrième de couverture. Après avoir terminé l'ouvrage, je suis satisfait de mon choix. Avant de commencer ma lecture, j’ai survolé le glossaire (plus de quarante pages), qui permet de mieux appréhender le récit, même si, à mon sens, on peut se passer de le maîtriser.



Il s’agit du premier tome d’une trilogie. La quatrième de couverture parle de space opera, évoquant des classiques, comme «Dune», de Frank Herbert, et il est vrai que j’ai eu cette sensation lors de ma lecture.

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La fleur de Dieu, tome 3 : Cosmos incarné

Troisième et dernier tome de La Fleur de Dieu, Cosmos incarné est dans la lignée des précédents opus de la série.



Je suis très mitigé sur ce dernier tome, je me suis par instants ennuyé quant à d'autres j'étais subjugué par les images que Jean Michel Ré est arrivé à me mettre devant les yeux grâce à une écriture enlevée. Mais le message développé m'a parfois laissé pantois et je n'ai pas totalement adhéré au discours (un peu trop mystique) de l'Enfant.



Le point fort du roman reste cet univers particulier, original et très prenant qui permet à l'auteur de laisser libre court à son imagination et au développement de "ses philosophies". L'évolution de certains personnages sur le plan psychologique, et plus particulièrement celui du Seigneur de Guerre de Latroce, fait partie des bonnes surprises.



Les chapitres sont très courts et donnent du rythme au récit. L'auteur alterne entre l'action, la tension et des moments plus calmes de réflexion. Le petit plus étant les nombreuses pastilles, ces petits textes relatifs au passé de l'univers, qui permettent de mettre en perspective l’ensemble de l'histoire et de mieux appréhender la globalité des faits.



Court, vif et rythmé Cosmos Incarné clôt de manière satisfaisante la trilogie... on y adhérera ou pas !



Et je n'ai pas parlé du Glossaire, moins volumineux il est parfaitement dispensable ici. Nous sommes en terrain connu, quelques nouveautés mais rien ne nécessitant des allers-retours vers celui-ci. Par contre, le lire à la fin permet de mesurer l’étendue de l'univers développé par Jean Michel Ré... et rien que pour ça, Chapeau !
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La fleur de Dieu, tome 3 : Cosmos incarné

Trois façons de considérer la nature humaine : l'une bienveillante, une autre pessimiste et la dernière émancipatrice. Cosmos incarné voit s'affronter ces trois philosophies. Alors Spiritualité vs Chaos vs Anarchie, qui va gagner ?

Pas moi.



L'interrogation qui hante le lecteur depuis la première page de la trilogie : qui est cet enfant aux pouvoirs étranges ? La réponse est là, au bout de ces 272 pages. Ma crainte la plus forte était qu'il représente une sorte de divin, et au vue des titres des différents tomes (La fleur de Dieu, Les portes célestes et Cosmos incarné), difficile de ne pas avoir une petite suspicion ! Et on peut dire que Jean Michel Ré m'a gâté/gâché mon plaisir. J'avais avalé les romans précédents d'une bouchée, rongeant mon frein pour lire la suite. Mais moi et la religion, ou la spiritualité... Bref, le message sous jacent, cette Voie, m'a bien brisé les noix.



Faut-il pour autant jeter bébé avec l'eau du bain ? Pas entièrement.

Le Grand Tout, Humain/Nature/Terre/Espace, n'est clairement pas ma panacée, j'ai une vision beaucoup plus pessimiste sur l'Homme. Cependant, le message derrière ne peut que me plaire, si on enlève tout ce bazar mystique : préservons la nature, arrêtons de prendre les citoyens pour des cons et donnons lui les vrais rennes de sa vie. Le parallèle avec notre société actuelle, l'écologie, la citoyenneté, le respect est ici beaucoup plus net.

Il faut aussi voir dans cette trilogie une interrogation sur le pouvoir et l'auteur nous propose tout de même pas mal de variante pour y faire face. Entre autoritarisme, didactisme, religion ou nihilisme, chacun essaye de trouver des solutions qui mettent l'humain au coeur du processus.

Mais la Voie m'a tout de même bien brisé les noix !



Peut-être aussi m'a t'il manqué une référence littéraire, celle de Dune, qui irrigue le roman pour apprécier toute la subtilité du texte.

Reste donc un space opera bienveillant, ce qui ne coure pas les étagères des libraires. Tout dépendra de tes convictions, et de savoir si la spiritualité te dérange ou non. C'est une trilogie qui se lit sans mal et permet de poser quelques interrogations autour du pouvoir. (J'ai lu à droite et à gauche qu'il était difficile d'entrer dans l'univers, mais pour ma part, j'ai trouvé cela naturel, facile d'accès, du moins pour les amateurs de SF. )

J'ai bien aimé le voyage, seule la réponse apportée par l'auteur m'a déplu.
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La fleur de Dieu, tome 3 : Cosmos incarné

Cosmos incarné est le troisième tome de la trilogie de Jean-Michel Ré après La Fleur de Dieu et Les portes célestes. Le second tome était très rythmé et amenait beaucoup de tensions entre les différents protagonistes de ce space-opera. Première constatation dans ce tome, le fameux glossaire a diminué. Deuxième constatation, la liste des différents personnages est toujours pratique au début pour se retrouver parmi les différents et nombreux héros de cette série. L’illustration de couverture est signée Pascal Casolari comme les deux premiers tomes.

Cet ultime tome de La fleur de Dieu de Jean-Michel Ré offre une belle conclusion à cette histoire mélangeant spiritualité et space-opera. Un tome où subsiste de l’espoir dans le chaos.

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La fleur de Dieu, tome 3 : Cosmos incarné

Un troisième volet de haut vol à la poésie omniprésente pour conter les aventures de l’Enfant…



Je tiens à remercier les éditions Albin Michel Imaginaire pour l’envoi de ce roman. Avec la publication prochaine de ce troisième tome, la trilogie de La Fleur de Dieu va pouvoir se clôturer avec un dénouement attendu. C’est un univers à la fois complexe, et doté de beaucoup de poésie, que l’auteur a su mettre sur pied. Alors j’ai hâte de voir où ses derniers mots vont me mener…
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La fleur de dieu, tome 2 : Les portes célestes

Les Portes célestes reprennent l’intrigue de La Fleur de Dieu et la poursuivent en faisant monter ses enjeux.

Jean-Michel Ré utilise une narration à points de vue multiples pour montrer l’étendue et les implications du conflit opposant le seigneur de Latroce à l’empereur Chayin X et l’Ordo, qui touchent également la population, prise dans les déchaînements de violence qui ravagent des villes entières. Ce mode de narration nous permet également de suivre l’évolution des actions de Fawdha Anarchia, mais aussi et surtout de Maître Kobayashi et de l’Enfant, qui apparaissent comme des figures d’Élus, à même d’apporter la paix dans l’univers.

L’auteur aborde également les modes d’action politiques et interroge, notamment à travers les agissements de Latroce, de l’Enfant, et de Fawdha Anarchia, la nécessité d’utiliser la violence pour renverser ou contrer un pouvoir politique dictatorial, et donne à voir des combats très bien décrits !

J’attends maintenant de lire Cosmos incarné !

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La fleur de Dieu, tome 1

J'ai eu énormément de mal à lire ce livre, et les 80 premières pages ont été plus que laborieuses, étant donné que pour comprendre un minimum de quoi il était question il fallait se reporter en permanence au glossaire à la fin du récit... Je n'ai donc pas réussi à entrer véritablement dans l'histoire, qui a pourtant un certain potentiel, d'autant que ce premier tome n'est pour moi qu'une introduction, dans laquelle il ne se passe au final pas grand chose...

Pour la première fois depuis longtemps j'ai même pensé à abandonner ce roman, mais le fait que ma lecture soit devenue moins compliquée par la suite m'a permis de venir à bout de ce récit.
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La fleur de dieu, tome 2 : Les portes célestes

Retour dans l'univers de Jean-Michel Ré avec Les Portes Célestes, le second tome de La Fleur de Dieu. Tout comme dans le premier opus, ce deuxième roman comporte lui aussi un bon gros glossaire. Sauf que celui-ci est plus dispensable pendant la lecture. Un ou deux aller-retour pour se replonger dans l'univers de l'auteur devraient suffire. Par contre il est indispensable de le lire à la fin du roman, il parachève, complète parfaitement cette seconde partie.



La lecture des Portes Célestes est beaucoup plus facile et beaucoup plus fluide. Après un premier tome introductif, Jean Michel Ré développe son histoire. Celle-ci est à la fois plus politique, plus vive et en même temps plus réflective. La tension va crescendo et la construction du roman alternant entre les différents personnages ajoute du suspense à l'histoire. Bref, un second tome plus enlevé, plus efficace.



On retrouve donc tous les protagonistes de La Fleur de Dieu : l'Empereur qui essaye d’asseoir son pouvoir, le Seigneur de Latroce qui veut lui prendre sa place, les factions anarchistes qui veulent rebattre les cartes de l'Empire, l'Enfant que l'on découvre sous un jour nouveau. Sans oublier Kobayashi qui est promis à un grand destin...



Avec Les Portes Célestes, Jean-Michel Ré délaisse un tout petit peu la religion pour se consacrer à des intrigues plus politiques, assez complexes, où les doubles jeux sont légion. Cette suite est aussi beaucoup plus violente, violence contrebalancée par la zénitude des chapitres consacrés à l'instruction spirituelle de Kobayashi.



Si vous avez aimé La Fleur de Dieu, Les Portes Célestes n’attend que vous. Quelques facilités narratives parsèment le récit mais rien de vraiment dérangeant. Les personnages frôlent par moments la caricature mais cela colle parfaitement à l'histoire. L'univers développé par l'auteur s'étoffe encore un peu plus ici et c'est un vrai régal.



Et encore une fois, Jean-Michel Ré nous laisse en plein chaos, en pleine interrogation à la fin de ce roman. La fin est abrupte, brutale laissant le lecteur avide de connaître la suite et la fin de l'histoire. Espérons seulement qu'elle soit à la hauteur de nos attentes. Ce n'est qu'en Février 2020 que nous le découvrirons...




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La fleur de dieu, tome 2 : Les portes célestes

Les portes célestes de Jean-Michel Ré est le second tome de la série entamée avec La Fleur de dieu en juin dernier. J’ai quasiment enchaîné la lecture des deux tomes et j’étais ainsi en terrain connu pour ce second tome qui est une suite directe du premier. Les dates de sorties de cette trilogie sont d’ailleurs assez rapprochées ce qui est un avantage à souligner. Le troisième, Cosmos Incarné, paraitra en février 2020.



Le premier tome servait d’introduction à cet univers de space-opera se déroulant dans un très lointain futur et dirigé par un Empereur. L’apparition soudaine d’un enfant sur la planète Sor’Ivanyia où pousse la denrée rare appelée la fleur de Dieu a semé le chaos dans l’Empire. Surtout qu’elle a été couplée avec le vol de la formule chimique de la Fleur de Dieu par une organisation anarchiste. La fin du premier livre annonçait le pire à venir pour l’Empire, ce que l’Empereur essaye d’éviter en convoquant la noblesse afin de confondre l’instigateur de ces attaques concertées en différents lieux. L’enfant explique à maître Kobayashi ce qu’il attend de lui et commence en même temps sa formation.



Maintenant que le lecteur connait l’univers et les personnages mis en place par l’auteur, il peut plus facilement avancer dans cette histoire aux multiples points de vue. Le glossaire est beuacoup moins intrusif dans le récit, et la lecture se fait beaucoup plus fluide. Surtout que ce second tome est très prenant, avec une tension qui monte au fur et à mesure du récit. Cet opus met l’accent sur le conflit entre l’Empereur et le Seigneur de Latroce voulu par chacun des deux camps pour des raisons bien différentes. Cet affrontement a pour cadre la convocation des nobles, chaque camp ayant prévu la manière dont cette rencontre allait se rencontrer. La tension est palpable dans ces passages vraiment très réussis. On peut certes se demander comment le seigneur de Latroce a pu cacher aussi longtemps ses terribles secrets. Cependant, ces passages sont vraiment très prenants et bien faits.



Mais les autres personnages du récit ne sont pas laissés de côté que ce soient les activistes anarchistes de Fawdha’Anarchia qui ne vont pas s’arrêter en si bon chemin. Et surtout, on retrouve l’enfant et son apprenti Kobayashi qui permettent d’en apprendre un peu plus sur cet extraordinaire enfant. Jean-Michel Ré reprend le même procédé de narration que dans le premier tome et alterne entre les différents protagonistes, ce qui rend le récit très dynamique.



La religion est moins présente dans ce second livre et laisse la place à une réflexion sur le pouvoir et les enjeux politiques des événements qui se sont produits dans le premier roman. Les intrigues liées au pouvoirs sont vraiment intéressantes à suivre, chaque camp a ses idées propres et est prêt à tout pour les défendre. Ce second tome est également dominé par le chaos qui s’abat sur les différents mondes à coup d’explosions, de coup d’état, de nombreux morts.



Les portes célestes continue ainsi sur la lancée de la Fleur de dieu avec un récit dynamique et accrocheur. Le livre se lit très vite, on est happé par ce tome très rythmé. La tension entre les différents acteurs augmente. Ce second tome tient toutes les promesses perçues dans le premier et on espère que le dernier livre continuera sur cette belle lancée.
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