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Critiques de Jean-Pierre Le Goff (45)
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La barbarie douce

a posséder d'urgence. Un classique
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La démocratie post-totalitaire

A LIRE ABSOLUMENT
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La fin du village

J avais une grande envie de replonger dans le passé et dans l'histoire de ce village du Vaucluse.

Déjà parce que j'y habite depuis 10 ans et que je suis passionné d*histoire.

Et puis le pedigree de l'auteur était rassurant, un sociologue du CNRS qui a reçu en plus de nombreux prix pour cet ouvrage.



Malheureusement la déception est telle que la décision d 'arrêter cette lecture au bout de 150 pages seulement est tombée et c'est irrévocable.



À part quelques anecdotes rigolotes et insolites sur le village l' auteur ne fait que nous livrer poncifs sur poncifs et banalités sur banalités.



On apprend que dans ce village, avant, les gens se rencontraient et se mariaient.

On y apprend aussi que parfois une femme infidèle trompait son mari, ou qu 'un mari volage allait voir ailleurs.

Extraordinaire non ?



Et attendez c'est pas fini...

On apprend aussi que certaines familles étaient amies. Et que certaines familles ne pouvaient pas se voir.

Quelle claque !



Ah oui j' oubliais... Certains habitants avaient des surnoms et d'autres pas.

Et puis même que certains allaient danser au bal.



Un livre vous l 'aurez compris qui n' à pour moi aucun intérêt et qui fut pour moi une grande source d'ennui.



Je reste même fort étonné que cet ouvrage ait pu être autant primé tant il est insipide.



Ce n'est qu'un avis personnel bien sur et tant mieux si certains ont aimé remonter le temps avec l'auteur.

Je pense que cet ouvrage à ravi ou ravira les vrais habitants qui ont passé leur enfance dans le village.



Pour les autres comme moi malheureusement la magie n 'à pas opéré.



La documentation est en tout cas très forte et l' auteur à réalisé un travail titanesque en recueillant des années d'archives et de témoignages.



C'est le seul point fort du livre pour moi car l'ensemble est sans charme et d'une rare banalité.



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La fin du village

Jean-Pierre le Goff est sociologue au CNRS. Depuis une vingtaine d'années, il axe ses travaux sur la transformation de la société française intervenue en deux générations, des années 60 à aujourd'hui.

Son livre « La fin du village » écrit en 2012 vient d'être réédité en format de poche. le village évoqué est celui de Cadenet situé dans le Lubéron où le Goff a passé de très nombreux séjours pendant 25 ans. Au fil des années, au gré des rencontres, des discussions, des témoignages, des visites, des lectures de documents de toutes sortes, l'auteur dresse l'extraordinaire évolution de ce village intervenue entre la fin des années 50 et le début de ce XXI° siècle. En fait, plus qu'une évolution, il s'agit d'un bouleversement considérable, d'une rupture violente.



Des années 60 où les 2000 habitants de Cadenet vivaient essentiellement de l'agriculture, de l'arboriculture et des ateliers de vannerie, aux années 2010 où le village de 4000 habitants est devenu résidence secondaire et banlieue d'Avignon, d'Aix-en-Provence, voire de Marseille, tous les pans de la micro société de Cadenet sont analysés.

Les années d'avant 68 voient l'arrivée de la télévision et de l'automobile et ses conséquences sur les relations entre villageois.

Les années 80 voient le village perdre ses activités traditionnelles et une partie de sa population. En contrepartie, les municipalités de l'époque font tout pour attirer des gens des villes avoisinantes en offrant un certain nombre de services (crèches, écoles, associations …). A partir de là, les transformations s'accélèrent. Les citadins « importés » habitent le village mais travaillent à la ville, partent tôt le matin, rentrent tard le soir en s'enfermant chez eux.



Impossible de lister ici l'ensemble des transformations constatées au cours de ces 50 dernières années. Ce considérable travail d'inventaire est étonnamment bien exprimé par l'auteur. Facile à lire, le récit est brillant. On a tous en tête plus ou moins consciemment des bribes de ces transformations. Le mérite du livre est d'en faire un inventaire quasi exhaustif. Passionnant !



Et quel travail ! 700 pages. A cela, s'ajoute en fin de livre une centaine de pages reprenant les différentes sources utilisées par l'auteur pour réaliser son étude : des comptes rendus d'interviews et de témoignages, des enquêtes publiques, des archives municipales, des bulletins d'associations locales, des rapports annuels, des ouvrages portant sur Cadenet et sa région, des sites internet, des prospectus, des journaux locaux (La Provence, le Courrier du Lubéron…), des communiqués de presse… Bref, certainement des milliers de documents ayant servi à l'écriture de cet essai. J'imagine l'écrivain au travail dans son bureau entouré de cette masse de documents, preuves indispensables de ce qu'il avance dans ses écrits.



Au final, une lecture passionnante !
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La fin du village

Un livre foisonnant, à la fois plaisant à lire et modeste dans ses conclusions, sans prétentions généralisatrices, mais qui font au contraire réfléchir à la société que nous construisons sans toujours la penser consciemment
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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La fin du village

Les chiffres sont précis, les analyses implacables, et les paroles recueil­lies par Le Goff incarnent ­fortement [les habitants].
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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La fin du village

Ce livre m'intéresse, j'ai voulu lire les critiques, au nombre de deux. Mais entre censeur et encenseur, la pensée de Le Goff a du mal à se déployer. Simple remarque, ma propre critique à suivre quand j'aurai lu le bouquin.
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La fin du village

Sociologue, J P Le Goff radiographie le village de Cadenet, dans le Vaucluse, sous tous les angles: mœurs, sociabilités, immigration, éducation, administration... Il le fait en chiffres mais aussi sur la base de témoignages (certains sont très émouvants..). Habitué des lieux , il a pu constater l'évolution du village, faire parler les gens et être présent dans certaines scènes qu'il décrit, c'est peut-être la faiblesse du dispositif sociologique.

Oui, il y a bien la fin d'un mode de vie communautaire et solidaire remplacé par l'individualisme consumériste, ce n'est pas nouveau, mais la démonstration est plaisante quoique implacable.
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La fin du village

J.P.Le Goff, sur la base de l'exemple d'une petite ville du Vaucluse - Cadenet - montre comment lors des 50 dernières années, ce qui faisait la vie d'une commune, ses liens de voisinage, l'unité culturelle locale, ont volé en éclat: individualisme, consumérisme, préférence pour les achats en grandes surfaces, migrations, fermeture des activités commerciales, industrielles et artisanales, inflation des prix de l'immobilier due à l'attraction de la région pour les touristes, tous ces phénomènes ont contribué à la déshumanisation des petites villes de France. S'ajoutent à cela des élus désemparés, impuissants, maladroits ou démagogues, et des fonctionnaires dont les actions sont davantage poussées par des idéologies personnelles ou à la mode, parfois éphémères, et qui, aidées par des rapports et des statistiques tronquées, conduisent à l'échec, au néant; et ensuite, les constats étant faits, d'autres recommencent sur le même mode. Le risque de livrer une telle étude est de donner l'impression de ne verser que dans la nostalgie, d'idéaliser un passé qui avait pourtant ses failles, et de refuser toute évolution. Mais la vérité est pourtant là: tant de nos contemporains ont naïvement cru que toute évolution était progrès, et ont accompagné aveuglément au nom de ce principe des démarches vaines et parfois mortifères. On a l'impression que toute la construction sociale et humaine de notre pays, portée par la volonté des politiques de la III° République d'une part, et par l'humanisme chrétien d'autre part, s'est décomposée lors des 50 dernières années, pour ne laisser en place qu'une société désespérante et vide de sens. Qui réagira, quand, et comment ? Peut-être, en fait, est-il trop tard. Et encore J.P.Le Goff se situait-il, en livrant ce document, dans un pays d'avant les attentats qui ont visé les enfants de l'Europe, en 2015, en 2016, en 2017. Il reste vraiment des optimistes?
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La fin du village

Ce livre, pour celui qui habite en milieu périurbain, relate avec justesse et prémonition l'évolution d'une société rurale vers un nouveau modèle de sociabilité qui a du mal à émerger.
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La fin du village

tres bon.

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La fin du village

Si ce livre était un roman, on pourrait dire : "Ce qu'il raconte est truffé d'erreurs, d'approximations, de médisances, mais c'est de la littérature. Dans les histoires, tout a l'air vrai et rien n'est vrai."

Seulement voilà : ce livre n'est pas un roman. L'auteur nous livre la parole d'un expert, censée faire avancer le débat.

Or il ne fait qu'enfoncer des portes ouvertes: la France villageoise n'est plus ce qu'elle était. Le milieu agricole a subi une mutation profonde, etc.

Il accumule des idées toutes faites que tout le monde a envie d'entendre: autrefois, on s'entraidait. Les enfants respectaient l'autorité de leurs aînés, on était heureux de travailler.

Il oppose artificiellement deux façons de penser et de se comporter, attribuant les unes aux "anciens", les autres aux "nouveaux", alors que l'éducation des enfants, le rapport à la nature, à la culture, sont depuis longtemps des sujets sur lesquels les avis sont partagés pour des raisons qui n'ont rien à voir avec l'appartenance ou non à l'ancienne communauté villageoise.

Il décrit de manière caricaturale et tronquée la vie scolaire, la vie associative, la vie agricole, au mépris de toute chronologie...

Que dire de plus ?

Au mieux, l'auteur porte un regard moqueur sur la plupart de ses personnages, et fera sourire le lecteur parisien. Au pire il ravive les braises de la peur de l'autre, de l'étranger (du dedans ou du dehors).

Mais l'impression générale est une grande déception devant un tel gâchis. Il y avait tant à dire sur ce village et ses habitants, sur les déceptions des uns, les espérances des autres, sur les aspirations des anciens étrangers, des nouveaux paysans, des "agricultureux" de toutes origines qui ont choisi ou non de vivre là.

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La France d'hier

L'intellectuel Jean-Pierre Le Goff publie un livre sur les années pré-Mai 68, prémices de révolutions sociologiques récentes. Notamment le déni du tragique, qui nous conduit à répéter en boucle: "Y'a pas de problème"...
Lien : https://www.lexpress.fr/cult..
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La France d'hier

A la manière de Zweig qui fit le récit de l'Europe d'avant 1914 dans "le monde d'hier", J.P le Goff nous livre un récit d'un monde d'avant 1968. L'auteur est né en 1949 en Normandie et appartient à une génération d'entre-deux, qui a vécu dans un monde traditionnel, empreint de catholicisme (surtout dans le Cotentin où il vivait )et une époque de bouleversements, de modernité, les prémisses de la société de consommation et de loisirs. Comme tant d'autres, il prit part au mouvement de 1968 qu'il analyse comme une période charnière qui ébranle la société tout en catalysant tout ce qui travaillait la société des années 1960. Mai 68 n'est ni un mythe fondateur, ni la cause de tous les maux.

J.P le Goff écrit pour renouer le fil entre les générations en racontant l'ancien monde, l'école, le village, la vie quotidienne. Lui-même quitte ce monde fait de traditions lorsqu'il intègre le lycée et plus encore l'université, lorsqu'il quitte le milieu de petits commerçants de ses parents pour celui du milieu intellectuel.

Une partie de l'essai évoque la construction de l'usine de traitement de déchets nucléaires de la Hague au début des années 1960 avec des extraits incroyables de la presse de l'époque qui louait cette usine, cathédrale des temps modernes, la maîtrise de l'homme sur la Nature ( en pleine guerre froide et alors qu'Hiroshima avait montré les dangers du nucléaire).

A travers le portrait de cette génération " de Marx et du Coca Cola", l'auteur évoque ses distances prises avec ses idéaux de jeunesse, le gauchisme social devenu gauchisme sociétal, l'anti-conformisme devenu conformisme. Il analyse aussi Mai 1968 comme l'irruption de la jeunesse, de l'adolescence comme force dans la société, comme un nouveau rapport à l'information qui annihile le recul au profit de l'émotion.
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La France d'hier

Je m'attendais à une lecture assez critique et complexe d'un lent processus d'évènements sociaux et politiques conduisant à l'éclatement de certains pans sociétaux et aux évènements de mai 68. La surprise est bonne pour moi car ce livre est un condensé de références, de micro-évènements, d'anecdotes recensés par l'auteur et donnant à voir la France des années 1950/1960 vue par la lorgnette d'un philosophe d'aujourd'hui mais d'un gamin et d'un ado d'hier. L'auteur, a eu la bonne idée (elle n'est pas forcément la sienne car il avoue ne pas avoir eu envie d'écrire ce livre) de nous faire vivre son histoire personnelle et intime ; l'histoire d'un jeune homme ordinaire qui, après des années de vie simple mais heureuse dans le Cotentin, a pris part aux manifestations de mai 68. Il est donc légitime de recevoir l'avis éclairant de l'auteur sur ces faits qui ont bouleversé et figé le pays pendant plusieurs mois.

Ce livre est enrichissant dans le sens où il draine de nombreuses questions et donne envie de se tourner vers les acteurs de mai 68. Cette année 2018, qui marque le cinquantième anniversaire, est l'occasion de repréciser tous les tenants et aboutissants et d'entendre les nombreux témoignages. Le récit de Jean-Pierre Le Goff s'inscrit complètement dans cette optique de compréhension du phénomène.



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La France d'hier

Malgré de nombreux passages analytiques, ce livre est plus un recueil de souvenirs personnels dont certains recoupent souvent la mémoire collective d'ailleurs.

Dès la première phrase, l'auteur annonce qu'il ne voulait pas écrire ce livre ! Heureusement pour nous, il s'est fait violence et a finalement décidé de coucher par écrit ses souvenirs. En effet, la lecture de l'ouvrage est très plaisante.

Malgré tout, je regrette la surabondance de notes de bas de page. Elles ne sont pas toutes justifiées et je ne pense pas que beaucoup ignorent la signification d'une Extrême-onction ou d'un prie-Dieu !

J'ai trouvé aussi que la religion prenne une trop grande place mais il est vrai que celle-ci était omniprésente dans la vie des français et avait une influence primordiale dans les années 50 et 60.

Autrement, l'écrivain évoque pêle-mêle la généralisation de l'électrification , les premières tours d'habitation, les premiers flippers, l'arrivée du transistor, l'adoption massive des tracteurs par la paysannerie, etc.

Mais c'est aussi l'époque de la découverte de la société de consommation, de ses bienfaits mais aussi de ses mauvais côtés : délinquance juvénile, excès de tout genre, perte des valeurs spirituelles, course aux profits, besoin irrépressible d'immédiateté, tout ce qui va finir par devenir des problèmes majeurs dans notre temps.

Jean-Pierre Le Goff nous raconte aussi ses lectures adolescentes, d'OSS117 aux pensées de Pascal en passant par Ronsard, Pagnol, Cesbron, Mauriac, Camus bien sûr et même les petits guides pratiques « Marabout Flash » tellement à la mode en ces années là. J'y ai retrouvé mes propres découvertes littéraires. Ensuite, Boris Vian et Bob Dylan seront des incontournables, parmi tant d'autres qui accompagneront sa jeunesse jusqu'au bac réussi de justesse.

Et puis enfin, la vie étudiante, si différente du collège et ce fameux Mai 1968 qui est comme une forme d'apothéose pour la jeunesse de ce temps.

Ce livre est d'une lecture très plaisante et je me suis remémoré bien des épisodes de ma propre enfance et de mon adolescence.

Une petite description personnelle d'une époque pas très lointaine mais déjà tellement différente des années actuelles.
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La France d'hier

J'ai bien aimé ce voyage au coeur de l'après-guerre et du début de la société de consommation et de loisir où la culture classique cotoie la modernisation rapide. C'était une vraie initiation pour moi qui suis née au milieu des années 80. Revoir la crise étudiante m'a permis de comprendre pas mal de chose par rapport aux crises qui ont suivi et de m'y interesser davantage. Je pense que je lirais d'autres écrits de JP Le Goff. C'était vraiment un plaisir avec les nombreuses références musicales et littéraires. J'ai découvert de nouvelles oeuvres et surtout un nouveau regard sur la philo et la socio. Je recommande.
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La France d'hier

Un roman essai qui permet de mieux comprendre l'évolution de la société qui a conduit à mai 68. Vraiment un très bon livre à conseiller à tous ceux qui souhaitent en apprendre davantage sur cette époque et sur la jeunesse de ses parents !
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La France d'hier

Ouvrage remarquable et important pour comprendre l’avènement de mai 68.

Ce livre raconte la vie d’un jeune dans les années 50 - 60.

Le style est plus proche de celui d’un roman que d’un ouvrage intellectuel complexe.



À conseiller vivement aux jeunes et aux moins jeunes!
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La France d'hier

ean Pierre Le Goff est issu de la tradition catholique alors que j’ai fréquenté les écoles laïques. Mais nous avons été pris dans le même maelstrom en mai 1968. Le sous-titre de son essai est important et résume la thèse de son livre



Récit d’un monde adolescent, des années 1950 à Mai 1968



Le début est passionnant, il décrit le creuset à la fois catholique et rural de la pointe de la Hague dans lequel l’enfant a été élevé, dans le souvenir très présent de la guerre qui venait de s’achever. Souvenirs matériels avec les nombreux blockhaus, souvenirs du mur de l’Atlantique mais aussi, certainement psychologiques à travers l’éducation de ceux qui avaient subi ou fait cette guerre. Cette génération du « baby-boom » que le père de l’auteur appelle « la génération des enfants gâtés », il la décrit très bien, élevée dans un confort qui arrive dans les maisons et qui profite de la « société de consommation et des loisirs » , elle s’inscrira à jamais dans la révolte adolescente. Elle«jouera » à la révolution, Jean-Pierre Le Goff s’amuse à comparer les chiffres des morts des événements de Mai de 68 et du Weekend de pentecôte où les pompes à essence avaient été remplies. Évidemment les 6 ou 8 morts des événements semblent ridicules au regard de la centaine de gens qui se tuaient sur les routes tous les Weekend à l’époque. (en 1968 plus 16 000 morts sur les routes et plus de 300 000 blessés).



Dans son essai, le sociologue Jean-Pierre Le Goff sait très bien faire revivre tout ce qui définit une époque aussi bien sur un plan général comme celui de la nation que pour les individus qui la composent. Alors, les années 60, verront soutenues par ce nouveau média, la télévision, les chansons yéyé pour les jeunes et la politique de la France, menée par le Général de Gaulle. Tous les changements qui conduisent à l’affirmation de cette génération adolescente de Mai 68, l’auteur les décrit avec minutie et ses contemporains s’y retrouvent avec bonheur mais aussi réalise – s’ils ne l’avaient pas déjà fait– l’aspect quelque peu dérisoire de leurs engagements divers et variés..
Lien : http://luocine.fr/?p=9955
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