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Citations de Jean Sévillia (94)


Les nations sont peut-être mortelles, mais les idéologies plus encore…
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Signé en 2004 par les vingt-cinq États alors membres de l’Union européenne, le traité établissant une Constitution pour l’Europe doit être ratifié dans chaque pays. En France, la question est soumise à référendum. Mais alors que la quasi-totalité des médias et des forces politiques, à l’exception de groupes dissidents à droite comme à gauche, ainsi que du Front national, appelle à approuver ce traité, la victoire du non, le 29 mai 2005, avec 54,68 % des suffrages exprimés, fait l’effet d’une bombe. Ce choc politique, comme en 1992, illustre le fort décalage entre l’opinion publique et les cercles dirigeants du pays.
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Si tous les hommes sont égaux en dignité devant Dieu, l'harmonie sociale naît du respect des différences, provient l'accomplissement du caractère particulier de chacun, individu ou communauté.
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Le terrorisme intellectuel est une mécanique totalitaire. Pratiquant l'injure, l'anathème, le mensonge, l'amalgame, le procès d'intention et la chasse aux sorcières, il fait obstacle a tout vrai débat sur les questions essentielles qui engagent l'avenir. Quand on se sera enfin débarrassé de telles méthodes, la France redeviendra le pays de la liberté.
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Vienne, 1er avril 1989.
Devant l'église des Capucins, le cocher a tiré les rênes. Tenus en bride, les six chevaux noirs ont fait halte. A main droite, leurs écuyers en uniforme portent brassard de deuil. Le monumental corbillard est sommé d'une volée d'aigles à deux têtes. Et de la couronne impériale.
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"... Ils auront épousé toutes les idéologies. En 1945, ils professaient que l'URSS était un paradis, et rédigeaient des poèmes à la gloire de Staline. En 1960, ils prétendaient que la décolonisation résoudrait miraculeusement les problèmes des peuples d'outre-mer. En 1965, ils saluaient la juste lutte de Fidel Castro, Hô Chi Minh et Mao. En 1968, ils proclamaient que le bonheur naîtrait de la suppression de toute contrainte. En 1975, ils se réjouissaient de la prise du pouvoir par Pol Pot au Cambodge. En 1981, ils croyaient quitter la nuit pour entrer dans la lumière. En 1985, ils soutenaient que la France se devait d'abaisser ses frontières afin d'accueillir les malheureux de la terre entière. En 1992, ils assuraient que l'Etat-nation était fini, et que l'Europe du traité de Maastricht ouvrait une ère nouvelle dans l'histoire de l'Humanité. En 1999, ils affirmaient que la famille et la morale étaient des concepts dépassés. ..."
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La France a [...] cette particularité d'être une nation qui doit son existence à l'action volontaire de l'Etat. Elle n'est pas une communauté linguistique, elle n'est pas une race au sens ethnique du terme : son identité repose sur une architecture politique, une souveraineté. "Le peuple français est un composé. C'est mieux qu'une race. C'est une nation ". [p.340-341]
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Partis à la conquête du monde pour répandre la foi de Mahomet, les Arabes prennent la Palestine en 638. Les Chrétiens de Palestine sont tolérés. Cependant, ils sont réduits à la condition de dhimmi : moyennant le port de signes distinctifs et le paiement d’un impôt spécial, la djizya, ils sont autorisés à pratiquer leur culte. Mais il leur est interdit de construire de nouvelles églises, ce qui, à terme, les condamne.
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Chaque jour, des spécialistes qui ont consacré des années à tel ou tel sujet subissent l’épreuve de découvrir, au hasard d’un article de journal, d’une émission de radio ou de télévision des contrevérités flagrantes.
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En histoire, le politiquement correct se traduit par trois symptômes principaux. En premier lieu l'anachronisme, le passé‚ étant jugé‚ selon les critères politiques, moraux, mentaux et culturels d'aujourd'hui. En deuxième lieu le manichéisme, l'histoire ‚ étant conçue comme la lutte du bien et du mal, mais un bien et un mal définis selon les normes actuellement dominantes. En troisième lieu l'esprit réducteur, la complexité du passé étant gommée au profit d'un ou deux facteurs explicatifs qui, en occupant tout le champ de la connaissance, faussent l'interprétation de la réalité.
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(sur Cléopâtre) Antoine, tout proche de mourir, l'interrompit : qu'importe ce retournement de la Fortune, puisqu'elle lui a tout donné - amour, gloire, puissance, richesse et même une mort enviable, puisque c'est celle d'un Romain vaincu par un Romain. A la reine, il conseilla de négocier au mieux de ses intérêts, mais sans déshonneur. C'est bien ce qu'elle comptait faire.
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On ne construit rien de durable si on méconnaît les leçons du passé.
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Face au laminoir de l'historiquement correct, l'incorrection s'impose donc. Elle est à la fois un réflexe de salubrité publique et une nécessité intime, celle de la liberté d'esprit.
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Dépeindre l’Espagne musulmane comme un modèle de coexistence pacifique relève de la fable, mais le mythe fonctionne précisément parce que, aujourd’hui, on en a besoin.

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Cela fait cinquante ans que ça dure. A Paris quelques dizaines d’hommes donnent le ton. Ils discourent à l'antenne. Ils publient des articles. Ils écrivent des livres. Ils enseignent en chaire. Ils interviennent dans les colloques. Ils signent des pétitions. Ils déjeunent ensemble. Ce n'est pas comme dans la chanson de Brel : chez ces gens là, monsieur, on pense. On pense pour les autres.
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Je me rappelle une visite sur le front du Karst, une puanteur effroyable, indescriptible. Jusqu’au loin que je regardais, je voyais des cadavres de soldats tombés, et des rats, des rats, des rats horribles et énormes partout. Ils vinrent jusqu’à nos voitures et grimpaient aux roues. Un cauchemar.
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[...] la libre circulation des biens, des capitaux et des hommes et le" matérialisme mercantile" (Jean-Paul II) tendent à considérer l'être humain comme un consommateur, et la planète comme un marché sans frontières. [p.370]
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"Sans la justice, que sont les royaumes, sinon de grands brigandages."

(formule de saint Augustin, que Charlemagne aurait aussi fait sienne)
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Ce n'est pas toujours les grandes victoires totales qui conduisent à la meilleure paix.
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L’ historiquement correct réduit tout à l’affrontement du Bien et du Mal. Mais un Bien et un Mal réinterprétés selon la morale d’aujourd’hui.
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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