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Critiques de Jeanne Bourin (290)
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La chambre des dames

Il n'est pas question dans ce livre de suivre ce cliché qui fait du Moyen-âge une période d'obscurantisme où les gens étaient malheureux ou malades. Il s'agit plutôt de nous faire le tableau d'une époque haute en couleurs, avec ses coutumes, ses fêtes, ses croyances, de nous montrer la solidarité créée par la religion à travers le destin de la famille Brunel.

Le tout est on ne peut plus agréable à lire, et très instructif sur le quotidien de l'époque.
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Le jeu de la tentation

Quel bonheur de retrouver la famille Brunel dans la suite de La Chambre des dames ! 



En cette deuxième moitié du XIIIe siècle, sous le règne finissant de Saint Louis, les enfants de Mathilde et Étienne ont grandi. Tandis qu'Etienne s'enferme dans le souvenir de son épouse disparue, la passion et le destin viennent à nouveau frapper sa famille. Sa fille Marie, dont l'époux a été tué dans des circonstances troubles, fait l'objet d'un mystérieux chantage. Quant à son petit-fils Thomas, le voilà fou amoureux d'Agnès, la fille adoptive de Florie, alors que le mariage entre cousins germains est proscrit par l'Eglise...



Sous couvert d'intrigues palpitantes, sans toutefois atteindre l'intensité de l'ouvrage précédent, Jeanne Bourin explore dans Le Jeu de la tentation d'autres aspects de la vie quotidienne de l'époque. Par les yeux d'Aude, la fille de Marie, on suit la rudesse des travaux des champs et des moeurs paysannes dans la propriété de Maître Leclerc à Gentilly. En accompagnant Agnès et Thomas dans leur fuite, on se prend à frissonner devant la faune étrange et inquiétante du cimetière des Saints-Innocents. Dans l'atelier qu'elle dirige à Paris, Marie nous fait partager l'art de l'enluminure et le secret des couleurs. Et auprès de son ami Côme Perrin, mercier, on évolue avec curiosité parmi les articles de luxe en vogue, les épices et autres tissus importés d'orient. 



Comme dans La Chambre des Dames, il s'avère que le Moyen Age ressuscité au féminin dans ce milieu bourgeois n'est pas dépourvu d'un certain raffinement. Et l'on s'attache aux déchirements maternels de Marie, au drame d'Agnès, à la volonté farouche d'Aude, dans leurs combats pour aimer et affirmer leur liberté. Rien que de très moderne finalement.
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Très sage Héloïse

L'auteur alterne au fil du roman des chapitres dans lesquels Héloïse raconte sa vie, et se confesse, et d'autres qui datés du 15 mai 1164, sont les derniers instants de l'abbesse sur son lit de mort.

Le livre est bien écrit, mais parfois présente des longueurs du fait du combat intérieur de la Très sage Héloïse qui n'a pas la foi et préfère l'amour d'un homme à l'amour divin.

Ce livre une fois de plus me confirme dans l'idée que nos ancêtres n'étaient pas si sages.

Belle incursion dans le Moyen Age des érudits et des religieux de l'époque.

Mais j'ai préféré de beaucoup la lecture de "La chambre des dames" et "Le jeu de la tentation".
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Le grand feu

Un roman historique de l'époque médiéval comme je les aime! Est-il que que Jeanne Bourin nous entraine dans l'univers des femmes de l'époque se servant de deux illustrent jeunes filles qui vont lutter pour faire porter leur voix quant au choix de leur fiancé, allant jusqu'à braver l'autorité pour l'une le père et pour l'autre l'oncle pour s'opposer et protester farouchement contre leurs fiançailles arrangées auxquelles leur cœur n'est pas disposé…
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La chambre des dames

J’ai remonté le temps jusqu’au milieu du XIIIème siècle avec la famille Brunel, famille bourgeoise vivant à Paris dont Etienne le père est un orfèvre de talent et que Mathilde son épouse seconde tout en élevant ses six enfants dont le destin va être irrémédiablement bouleversé avec les terribles drames qui vont survenir aux deux filles ainées.

Si Florie l’ainée tout juste mariée à Philippe un jeune trouvère, a une vie toute tracée, c’est dans l’horreur qu’elle basculera avec les affres d’une passion dévorante qui la poussera dans les bras de Guillaume le cousin de son mari jusqu’au pire des crimes.

Clarence quant à elle ne se remettra jamais de la terrible nuit qu’elle aura passée entre les mains de ses ravisseurs.

Mais Mathilde tiendra la barre pour que sa famille ne sombre pas, alors qu’elle est elle-même soumise à un terrible tourment qui tourne au supplice.

Une superbe saga familiale qui se déroule dans une période bien méconnue et que l’auteure nous ressuscite avec moultes descriptions.

Un livre prenant et bouleversant qui nous transporte bien loin de ces idées reçues sur ce Moyen-Age qui nous parait une période bien sombre alors qu’il n’y faisait pas si mauvais y vivre.

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La Dame de Beauté

Une lecture très mitigée. Dans un premier temps j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce roman qui commence avec beaucoup de répliques prononcées par beaucoup de personnages. C’était confus, mais une fois passé ce début, j’ai trouvé que c’était un excellent moyen de poser le décor, l’ambiance, les personnages. Je me suis ensuite laissée embarquer avec plaisir dans la narration de la première rencontre entre Charles VII et Agnès Sorel. Jeanne Bourin a indéniablement l’art d’insérer dans son récit quantité de petits détails qui le rendent à la fois authentique et vivant, et même parfois l’art de glisser ses sources et références dans sa narration (en mettant en scène la réalisation de la peinture d’Agnès Sorel en Vierge Marie par le peinte Fouquet). Les descriptions des déplacements d’une résidence à une autre sont très intéressante et fourmillent d’informations. Mais au-delà j’ai senti les limites de ce type d’ouvrage. J’aurais mieux aimé une biographie d’Agnès Sorel, quelque chose de moins romancé, avec des références à une documentation, des hypothèses pour ce que l’on ignore, … Finalement cela m’a permis de réaliser que si j’aime les romans dont l’intrigue se déroule à une époque ancienne (Le parfum, Notre-Dame de Paris, etc...), je n’aime pas que l’histoire soit transformée en roman. En plus je n’apprécie pas non plus les romances, donc c’était un peu couru d’avance, je ne peux même pas dire que j’ai été déçue. Que diable suis-je aller faire dans cette galère ? Cette lecture m’a au moins permis de clarifier pour moi ce que j’aime ou non en matière de roman historique.
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Les recettes de Mathilde Brunel : Cuisine m..

Je vais faire bref. Cet ouvrage est un vrai bonheur, une machine à rêver une vie qui n'était pourtant souvent pas un rêve, enfin, pas pour beaucoup.

La cuisine est définitivement un merveilleux outil pour voyager, dans l'espace comme dans le temps.

A vos fourneaux.
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La chambre des dames

J'ai trouvé ce livre dans une 'niche d'échange', ces boîtes dans lesquelles les habitants d'une commune déposent les livres qu'ils ont lus pour en prendre un autre, à lire. Il a finalement atteint le haut d ela pile des bouquins à lire et a été lu. J'y suis allé doucmeent puisqu'il m'a fallu six semaines pour en venir à bout. Cette durée n'est pas due au livre et à son histoire, sois-en rassuré ami lecteur!

J'ai apprécié lire ce livre qui casse le mythe crasseux de la vie au XIIIe s.! Les scènes presque érotiques décrites ont su rajouter une pointe rose à ce roman familial extraordinaire. A part Rutebeuf, personnage dont je sais l'historicité, il me parait avoir visité une vraie famille française, avec ses hauts et ses bas, surveillée de prêt par une église moralisatrice bien qu'ouverte d'esprit.

Très agréable à lire donc, ce genre de romans me rappelle, dans une moindre mesure, les écrits de l'américain James Michener. La prose est simple malgré une poignée de mots désormais perdus, mais fort appétissants (on y découvre des noms de pâtisseries qui ont l'air succulentes). Les personnages sont un peu caricaturaux, mais l'ensemble passe bien. Agréable moment!
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Le grand feu

Je suis une inconditionnelle de Jeanne Bourin !

Pour ceux qui aiment le Moyen-âge et les beaux romans d'amour : allez-y foncez ! Vous ne regretterez pas la lecture de ce merveilleux livre .
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Le jeu de la tentation

Quelques années après les évènements du tome 1, nous suivons Marie, la jeune soeur de l’héroïne de La Chambre des Dames, de ses enfants et de sa famille. Au fil d’un long été, les amours se nouent et se dénouent, avec plus ou moins de drames.



J’avais lu cette duologie à l’adolescence et j’en gardais un bon souvenir, tout comme de ma relecture du tome 1 il y a quelques années. Finalement il semble que j’avais un peu embelli ce souvenir inconsciemment, parce que j’ai trouvé que les romances étaient au mieux convenues, au pire ridicules. Les personnages m’ont paru plus agaçants que sympathiques et je ne me sentais pas spécialement concernée par ce qui pouvait leur arriver, d’autant que certaines de leurs décisions m’ont donné envie de leur filer des baffes 😆



Le roman est divisé en 2 parties très inégales. La première se déroule durant un été très chaud qui s’étire en longueur. C’est lent et assez répétitif. Certaines péripéties, pas vraiment palpitantes, rappellent d’autres romans de l’autrice. La seconde partie se situe quelques années plus tard. Elle résume les évènements qui se sont déroulés pendant l’ellipse du récit et les conséquences qui en résultent, ainsi que celles de ce fameux été. Malheureusement, cette partie de l’intrigue est très brève, alors que c’est celle qui m’a semblé la plus intéressante.



Le gros point fort du livre est qu’on est complètement immergé-e-s dans la vie au Moyen-Âge. D’ailleurs beaucoup de rebondissements ne semblent être insérés au récit que parce qu’ils permettent d’en apprendre plus sur le sujet, c’est le point négatif de cet aspect. On apprend beaucoup de choses sur l’époque, les métiers, la place des femmes, celle de la religion, les vêtements ou les habitudes alimentaires. C’est vraiment très intéressant. Par contre il m’a semblé que la vision de l’autrice était exagérément positive, il y avait quand même beaucoup de bons sentiments et de facilités.



Une lecture pas vraiment déplaisante (il faut juste dépasser le côté kitchissime de la couverture ^^), historiquement intéressante, même si pas forcément toujours réaliste, mais qui manquait de personnages vraiment marquants et qui était beaucoup trop axée sur les romances pour mon goût. Si ces points ne vous dérangent pas et que le sujet vous tente, n’hésitez pas, vous pourriez l’apprécier plus que moi


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Le jeu de la tentation

Jeanne Bourin est toujours aussi délicate et sait nous intéresser pour nous décrire les événements de la vie de Marie, dernière née des Brunel ; orfèvres de paris sous le règne de St Louis.

La suite de la Chambre des Dames s'intéresse à la 2 ième et 3ième génération, c'est à dire aux enfants et petits enfants de Mathilde et Etienne.
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Les Compagnons d'éternité

Nous sommes en 1099, année où va prendre fin la première croisade des Chrétiens d’Occident à Jérusalem. Alors que les rivalités entre les chefs francs, unis seulement pour combattre les Sarrasins, se multiplient, Godefroi de Bouillon fonde le royaume franc de Jérusalem. Trois sœurs participent à cet événement : Brunissen, Flaminia et Alaïs. Venues de Chartres, les trois jeunes filles vont connaître des destins mouvementés en Terre sainte.



« Les Compagnons d’éternité » est la suite des « Pérégrines ». Roman historique, ce livre mêle histoire et fiction et s'attache à décrire le fondement du royaume franc ainsi que le rôle des femmes dans la première croisade. L'auteure sait habilement lier l'Histoire aux aventures sentimentales de ses héroïnes, que l'on suit avec beaucoup de plaisir.
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La chambre des dames

Quelle jolie relecture 💜 Je l’avais découverte une première fois, durant mon adolescence, avec ma petite maman. Nous avions adoré, tout comme la série qui en avait été tirée.



Je crois que c’est avec Jeanne Bourin que j’ai découvert, et aimé les romans historiques.



Je pense que l’histoire de « La chambre des Dames » est désormais connue d’un grand nombre mais la plume de l’autrice reste un régal !
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La Dame de Beauté

Je découvre Jeanne Bourin avec "La dame de beauté" qui n'est autre qu'Agnès Sorel dont la particularité est d'avoir été la première favorite officielle d'un roi de France.

Cette année, je prends goût aux romans historiques du moyen-âge mais je dois dire qu'après l'excellente saga des Rois maudits de Maurice Druon, les amours de Charles VII un siècle plus tard font pâle figure.

Issue de petite noblesse picarde et donc éduquée, Agnès Sorel occupe très jeune la charge enviée de demoiselle de compagnie d'Isabelle de Lorraine et femme du roi René, beau-frère de Charles VII.

Les hommes regardent cette belle jeune fille et elle prend plaisir aux yeux doux que lui fait le beau sénéchal du Poitou Pierre de Brézé et surtout le roi Charles VII. Elle devient sa maîtresse par passion pour cet homme plutôt laid mais qui la respecte et ne la brusque pas. de cet amour naîtra trois filles qu'il reconnaîtra.

En attendant, Jacques Coeur manigance de faire d'Agnès Sorel l'inspiratrice d'un changement pour un pays en paix, une muse source de renouveau. Mais va t'elle se laisser manipuler ? Oui car elle a "un appétit puissant et rieur des biens de ce monde". Bref, elle est vénale. D'ailleurs, il est beaucoup question de luxe, de dépenses et de train de vie avec des déploiements de taffetas, de satin, de gaze perlée, de velours et de brocatelle.

Si la belle Agnès vit d'amour, de félicité et de triomphe elle s'interroge souvent en priant devant Marie-Magdeleine sur ses péchés de luxure, de vanité, de tromperies envers la reine Marie. C'était l'occasion pour Jeanne Bourin d'être moins prude car elle ne raconte même pas que le tableau de Jean Fouquet montre son sein dénudé. Elle aurait pu insister sur ses ébats brûlants et sur les intrigues de cour plutôt que sur la couleur de ses robes. Heureusement que le dauphin est là pour mettre un peu de piquant. Pour autant, j'aime bien les histoires d'amour passionnel et celle-ci est plutôt bien racontée.





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La chambre des dames

Roman historique avec des secrets de famille, des histoires d'amour, tout ce que j'aime. Alors, oui, il leur arrive un peu trop de mésaventures à cette famille mais bon, c'est de la fiction... pas grave !

Côté historique, j'ai appris des tas de choses sur le quotidien d'une famille parisienne au Moyen-Age et sur la vie au moyen-age en général. Comme cela, en vrac, et un tout petit aperçu : d'où vient l'expression "travailler au noir", l'hygiène au moyen-age, les fleurs et végétaux au sol en guise de tapis, les noms des vêtements etc, etc. L'histoire par la vie quotidienne on adore ! Passionnant ! Enfin, voilà un livre qui a changé ma vision de cette époque.



~ Challenge ABC 2017-2018 : B
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Le jeu de la tentation

Ce roman historique médiéval est la suite de La chambre des dames. Cette fois, nous sommes à la deuxième moitié du 13e siècle, sous le règne de Saint Louis. Mathilde et Étienne sont plus vieux, Marie est victime de chantage et Thomas est amoureux de sa cousine. Bref, encore une fois, il y a toute une série d'intrigues captivantes.
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La chambre des dames

Une bonne reconstitution historique, cette histoire romancée des membres d'une famille au moyen-âge, mais j'avoue que je me suis ennuyée ; pas de souffle épique, des histoires sentimentales un peu tirées par les cheveux, des personnages se complaisant dans leurs malheurs sous couvert de religion ...bof . J'ai lu des romans historiques plus entraînants.
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Le sanglier blanc

Oyez, oyez ! Voici un conte à découvrir ou à redécouvrir. Je connaissais les romans de Jeanne Bourin, que m’avait prêtés ma tante, je ne connaissais pas ce conte charmant.

Bertille se retrouve plongée en plein moyen-âge, par la grâce d’une petite fille, Philippa, à qui sa marraine, la fée Sylvia, ne peut rien refuser : une fois par an, elle a le droit de se rendre dans le futur et de ramener, pour une journée, une petite fille du futur. Cette année, elle a jeté son dévolu sur Bertille. Ce jour-là, celle-ci s’ennuyait un peu, à regarder un film de science-fiction auprès de ses frère et soeurs. Elle ne s’attendait pas à ce qui allait survenir.

Elle aurait pu, avec Philippa et Rousset (l’écureuil) arpenter les rues de Paris, voir les préparatifs de la fête de la saint Fiacre. Au lieu de cela, elle devra, soutenu par les animaux de la forêt, dont le sanglier blanc, Sangleron, lutter contre l’homme noir, un magicien cruel. Celui-ci a capturé la fée Sylvia et n’entend la libérer que si Bertille lui amène trois objets qu’il souhaite posséder. L’on comprendra l’importance de ces objets au fur et à mesure du récit.

Le lecteur est entraîné dans le Paris de saint Louis, les recherches des deux enfants l’amèneront à découvrir des lieux importants : l’hôpital, l’atelier d’enluminure, la boutique de l’apothicaire. Il verra un lieu emblématique : Notre-Dame. Il découvrira, sans que jamais le récit ne semble, comment la vie était rythmée à cette époque, comment l’on se déplaçait. La nature n’est jamais loin, les animaux non plus, et ils accompagneront Bertille jusqu’au bout.
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La Dame de Beauté



Je n'ai pas vraiment été passionnée par cette biographie romancée d'Agnès Sorel.

Certes, la plume de Jeanne Bourin est belle et colle bien à l'époque qu'elle exploite. De même, le contexte historique est rendu fidèlement.

Mais j'ai trouvé l'ensemble assez léger, trop léger.



Je ne suis jamais parvenue à m'attacher à la maîtresse de Charles VII. N'ayant pas le bagage de connaissance me permettant de faire de ce roman un rappel de ce que je connaîtrais par ailleurs, il m'a semblé qu'on passait bien vite du coq à l'âne. Finalement, le lecteur n'entre pas vraiment dans l'intimité de la dame et de ce fait, je ne suis pas parvenue à entrer en empathie avec ce personnage. La toile de fond historique elle-même m'a semblé très édulcorée. Je n'ai sans doute pas toujours compris tous les enjeux et je me suis parfois perdue au milieu de tous ces personnages.

Enfin, sans doute à cause de ce qui précède, je n'ai pas non plus trouvé la romance sympathique et je reste sur le sentiment qu'il ne s'est pas passé grand chose dans ce roman.
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La chambre des dames

Une très agréable lecture, mais pas un coup de cœur. La plume est facile à lire, rien de pompeux, ou de complexe. Bourin nous présente un Paris moyenâgeux très réaliste ; on sent bien la maîtrise de l’époque par l’autrice. J’ai aimé vivre au rythme des deux personnages principaux, Florie et Mathilde. Certes, la romance est présente, mais n’empiète pas sur le reste. Rapports complexes à la religion, convenances, devoirs et désir d’émancipation sont au cœur du récit. Une lecture immersive, qui nous déconnecte de notre train-train quotidien… nous amenant, l’espace de quelques jours, dans les codes de l’époque.
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