Jenny Colgan

Traduit de l'anglais par Laure Motet



J'ai besoin d'un peu de douceur, ces temps-ci. C'est pourquoi je me dirige vers de la littérature plus légère, type feel good.

Hélas, je n'ai pas trouvé ce que je voulais dans cette lecture.

Lissa, infirmière à Londres, est traumatisée après un accident grave.

Cormac, infirmier en Ecosse, est traumatisé par son passé militaire.

Un échange est prévu : Cormac à Londres, ville bouillonnante, Lissa en Ecosse, dans un petit village très calme où tout le monde se connaît.

Les voilà tous les deux propulsés dans un autre monde : la citadine à la campagne, le rural à la ville. C'est un vrai choc des cultures.

Quant à la librairie, raison pour laquelle j'avais emprunté ce livre, elle n'apparaît que de façon anecdotique.

Bien sûr, tout est bien qui finit bien, mais cela ne m'a pas suffit.

Je suis déçue.

Encore un livre qui correspondait très bien à mon attente. J'ai toujours besoin de lectures "faciles" en ce moment. Ce livre entre dans cette catégorie.

Feel-book, Ecosse, romance, voici quelques mots clés pour décrire ce roman. J'avais bien aimé le premier de la série, un peu moins celui-ci. Je ne pense pas continuer avec le 3 et le 4 (si j'ai bien compris). L'Ecosse est un peu moins présente, idem pour les livres. Même s'ils sont quand même là puisque le van-librairie itinérante est toujours un personnage du roman.

C'est mignonnet, un peu irréaliste, tout doux sans prétention. Je mets les étoiles pour l'Ecosse (dire que j'aurais dû y aller en 2020, fichu covid !) et pour le fait que ce livre m'a occupé ma journée.

Fichue chute de vélo..... Là je m'interroge, je réessaye un livre plus costaud ? Plus sombre ? Je ne sais pas....

C'est pour ça que j'admire celles et ceux qui planifient leurs lectures. Moi j'en suis incapable ! Dire que j'ai lu ce livre-ci parce que je me suis cassé la figure en vélo ! A quoi ça tient !!!

Vous aviez laissé Polly en pleine réussite professionnelle : ♫ sa petite boulangerie ne connaissait pas la crise ♫ , elle avait retrouvé l'AAAmour, , profitait pleinement de son animal de compagnie ( un macareux ) et venait d'aménager avec son amoureux dans un phare ....

Eh bien , tremblez pauvres lectrices !

La propriétaire de la petite boulangerie vient de mourir et les héritiers ont d'autres projets pour la petite boutique . Le boy -friend doit repartir aux States. Sa mission : sauver la ferme de son frère (lequel en a rien à faire et préfère parcourir la planète et courir les filles...).

Et le macareux doit vivre sa vie d'oiseau et quitter Polly...

Donc Polly va se retrousser les manches une nouvelle fois et se battre dans ce monde de brutes .



Suite de "la petite boulangerie du bout du monde " , ce roman ne m'aura pas autant charmée pour deux raisons :

Pour le premier tome , j'avais salivé au rythme des pains chauds et croustillants fabriqués par Polly , et tremblé lors des tempêtes décrites par l'auteure .

J'ai lu ce 2° tome en vacances , ♫ " sous le soleil exactement "♫, (ambiance monoï , 40° degrés, les cigales en bruit de fond ) , et j'ai eu beaucoup , beaucoup de mal à visualiser les bourrasques de vent, phare , bateaux échoués , macareux et pains chauds ...

La deuxième raison de ce désenchantement , c'est le coté "je tend l'autre joue" de Polly, ( à qui on fait du mal mais qui n'en veut jamais à personne...) . Cette femme est une sainte mais pas une héroïne moderne et cela m'a profondément agacée ...On a envie de la ♫ libérer , délivrer...♫. ( Trop de bons sentiments , au bout d'un moment , c'est gnan-gnan ...)



Ceci dit ,Jenny Colgan a un style d'écriture très vivant et imagé qui fait que vous "rentrerez " dans ce roman comme si vous habitiez ce petit village .

Conseillé par La reine Kinsella en personne , je m'incline devant cet adoubement et m'en vais de ce pas , aller acheter mon pain multi-céréales ,chez le Poîlane local , dans "The shop around the corner" .

La vie est belle pour Izzy. Son Cupcake Café ne désemplit pas et la période de Noël qui approche est celle qu’elle préfère dans l’année. La seule ombre au tableau est l’absence d’Austin, son petit ami en déplacement à New York où il pourrait bien décrocher un job de rêve. En attendant son retour, elle s’occupe de son frère Darny, un adolescent difficile mais attachant. Pendant que sa meilleure amie Helena profite des joies de la maternité, que Pearl hésite toujours entre le père de son fils et le gentil facteur, que Caroline négocie un divorce long et difficile, Izzy pense à Noël, à ses gâteaux et à Austin. Mais à New York, le jeune banquier est aux anges. Cette ville lui plaît beaucoup et il pourrait envisager de s’y installer…Izzy pourra-t-elle abandonner Londres, ses amis, son magnifique café, tout ce qu’elle a construit, pour suivre l’homme qu’elle aime de l’autre côté de l’Atlantique ?



Petite incohérence de l’auteure qui terminait le tome précédent avec une Izzy euphorique, prête à suivre Austin jusqu’au bout du monde…

Apparemment, elle est redescendue de son nuage et ne veut plus quitter le café pour lequel elle s’est tant battue. Sage réflexion mais qui met son couple en péril. On la retrouve donc fidèle à elle-même : les mains dans la farine et le cœur brisé.

Un tome entre Londres et New York, entre grands sentiments et malentendus, entre petits bonheurs et gros chagrins. Une suite un peu inutile et assez inaboutie. Des questions restent sans réponses, concernant Pearl, par exemple. Les personnages évoluent peu. Helena qui était si forte, si indépendante, n’est plus que l’ombre d’elle-même, ridiculement éblouie par sa fille, Izzy passe son temps à pleurer et Pearl reste stupidement attachée à un homme qui n’en vaut pas la peine. Seule Caroline s’en sort bien et son personnage prend de l’épaisseur et gagne en humanité.

La fin, abrupte, fera frémir la fibre féministe de chaque lectrice. Tout cela manque de modernité et de caractère. Jenny Colgan laisse à penser qu’une femme ne peut pas se réaliser sans un homme auprès d’elle. Même si cet homme est un échalas maladroit, pas très futé, avec un adolescent rebelle à charge ! Dommage !

Traduit de l'anglais par Laure Motet.

J'ai apprécié le dépaysement et la bouffée d'air pur apportés par ce voyage en Ecosse à bord d'un van transformé en librairie.

Quel courage il a fallu à Nina pour effectuer ce virage à 360°, elle, la petite souris effrayée.

Lire des livres "feel good" fait du bien au moral tant l'actualité est grave.

Alors, de temps en temps, je me plonge dans des romans "à l'eau de rose", appellation de ma jeunesse bercée par ce type de romans, à l'époque où l'anglais n'était pas encore de mise à tout bout de champ.

Et j'aime beaucoup ça, les fins heureuses !

A l’approche de Noël, Polly a fort à faire dans sa petite boulangerie de Polbearne. Au grand dam d’Huckle, son fiancé américain qui préfèrerait se lover avec elle au fond de leur lit à parler mariage et bébés. Mais Polly n’est pas prête à officialiser leur relation et à fonder une famille, elle qui n’a jamais connu son père et a connu la tristesse d’un foyer monoparental. Difficile donc de franchir le pas même si cela met à mal son couple. Et les choses vont empirer quand sa meilleure amie, Kerensa, lui confie un terrible secret et qu’elle n’en parle pas à son compagnon. Profondément blessé, Huckle quitte le phare. Polly est-elle condamnée à vivre seule avec son macareux, privée de l’amour de l’homme de sa vie ?



C’est avec plaisir qu’on retrouve Polly, ses amis, son macareux apprivoisé et le charme rustique de son îlot des Cornouailles, malgré le froid glacial qui y sévit en ce mois de décembre.

Pourtant, Jenny Colgan semble avoir manqué d’inspiration pour ce troisième et dernier tome de la série. Le thème de Noël est délaissé au profit d’histoires plus sombres comme l’absence de père ou la trahison amoureuse. Rien de très gai alors que le décor et la petite boulangerie se prêtaient à merveille à une romance de Noël légère et réconfortante.

Entre les hésitations de Polly, les états d’âme d’Huckle, les frasques de Kerensa et la mégalomanie de Reuben, on est un peu loin de la magie de Noël…Heureusement, il reste les tortillons au fromage, le pain qui sort du four et le chocolat chaud.

Un roman-cocon qui développe un petit univers chaleureux et réconfortant.

Si le démarrage est un peu maladroit et prévisible, plusieurs surprises viennent faire rebondir l'intrigue, et le rythme reste soutenu et fluide. Je n'ai pas pu m'empêcher de comparer ce roman au "Colocataire" (précédent livre de l'auteure) dont le style était bien plus direct et fun, mais "La petite boulangerie du bout du monde" est quelque chose de totalement différent.

La force du texte repose surtout sur des personnages attachants et sur l'ambiance du village, qui est lui-même le "personnage" principal, débordant d'un charme unique et dévorant.

Parsemé d'un humour tendre et farfelu qui contribue fortement au côté "feel good", le livre développe surtout de très fortes émotions, et laisse une trace lumineuse dans le cœur, une odeur de sel marin dans les narines et le goût d'un pain chaud sur la langue.

Traduit de l'anglais par Laure Motet



Vous sentez cette odeur d'iode ?

Vous sentez cette odeur de crasse ?

A choisir, que préférez-vous ?

L'Ecosse ou Londres ?

Pour moi, le choix est vite fait.

Mais pour Flora MacKenzie, c'est un peu plus compliqué.

Et pour connaître son choix, et bien... il faut lire le livre !

Malgré l’approche de Noël sur l’île de Mure, les McKenzie n’ont pas le cœur à la fête. Colton, le mari de Fintan, s’éteint, lentement terrassé par le cancer. Flora travaille sans relâche dans sa boutique de douceurs, tout en soutenant son frère, en consolant sa meilleure amie Lorna qui se meurt d’amour pour Saif, le beau médecin syrien et en essayant toujours d’apprivoiser Joel, peu enclin à s’engager, traumatisé par une enfance douloureuse. Toujours occupé à mettre en ordre les affaires de Colton avant la terrible échéance, l’avocat américain passe son temps entre Mure et New York et fait un vrai travail sur lui-même afin de se rapprocher de celle qu’il aime sans être capable de l’exprimer. Mais un fait nouveau va bouleverser le fragile équilibre de leur couple. Joel saura-t-il faire face à cette surprise inattendue ou va-t-il, encore une fois, fuir cette promesse de bonheur ?



Ce troisième tome de la série ‘’Au bord de l’eau’’ est à la hauteur des deux premiers. On y retrouve avec plaisir l’île de Mure et ses habitants, Flora, Joel, Colton, Fintan, Saif et tous les autres.

C’est un livre qui fait du bien parce qu’il parle de bienveillance, d’amitié, de solidarité et, bien sûr, d’amour. La légèreté et l’humour n’éclipsent pas la douleur de la mort, du deuil ou de l’exil, sujets que Jenny Colgan aborde avec délicatesse, sans tomber dans le mélo, mais avec beaucoup d’empathie.

Cette autrice est décidément une valeur sûre pour qui veut rire et s’émouvoir, se sentir bien et se dépayser.

La vie est belle pour Polly, la boulangère de Mount Polbearne. Elle s'est installée avec Huckle dans le phare de l'île et vit de sa passion, pour le plus grand plaisir des habitants qui se régalent de ses pains et viennoiseries. Pourtant ce bonheur simple et tranquille est mis à mal lorsque Mrs Manse, la propriétaire de la boulangerie décède brutalement. Son neveu prend les affaires en main et s'oppose d'emblée à Polly. Il veut faire des bénéfices rapides, quitte à baisser en qualité, déteste Neil, le macareux de Polly et finit par renvoyer la jeune fille qui voit son monde s'effondrer. Sans travail, comment rembourser les traites pour le phare ? Polly n'imagine plus sa vie loin de l'île et pourtant, elle est à deux doigts de tout perdre…



Retour à la petite boulangerie du bout du monde pour un deuxième tome dans la lignée du premier. On y retrouve Polly la boulangère, son petit ami américain, ses amis, ses clients, les pêcheurs et Neil, le macareux gourmand. Tout ce beau monde pourrait couler des jours heureux sans l'arrivée de l'odieux Malcolm, neveu de Mrs Manse. Un personnage détestable que Jenny Colgan a affublé des pires défauts. L'homme est, entre autres, vénal, vulgaire et paresseux.

L'auteure ne fait pas dans la nuance et les sentiments sont aussi bons que le pain qui sort du four de Polly. Cette dernière affronte d'ailleurs le méchant de l'histoire, le sourire aux lèvres et la larme à l'oeil.

Une saison à la petite boulangerie est une lecture estivale, un passe-temps sympathique à lire sur un transat, avec, en prime, les embruns, voire les tempêtes des Cornouailles pour la note de fraîcheur. Il faut aimer le pain, la mer, les héroïnes un peu bécasses, les fins heureuses et ne pas s'offusquer d'un peu de niaiserie pour l'apprécier à sa juste valeur.

La charmante librairie des flots tranquilles m a fait passer un très bon moment. J avais adoré le tome 1 et si celui ci est Pas la suite directe des aventures de Nina, j ai tout de même été ravie.

Zoe une jeune londonienne maman d un petit Harry de 4 ans quitte sa vie de misère pour l Écosse. Elle va devenir jeune fille au pair et devra aussi assumer les ventes du van librairie de Nina qui attend un heureux événement.

Bien sûr rien ne sera facile pour Zoé mais le charme de l Écosse va agir.

Des personnages hyper attachants. Des décors somptueux, une poule inquiétante, des livres…

Un roman feel-good qui nous apporte une bulle de douceur. Idéal avec ses premiers rayons de Soleil quasi printanier.



Nous suivons Nina, jeune anglaise, passionnée de livres, qui suite à une restructuration ne peut plus exercer son emploi de bibliothécaire. Elle entreprend le pari fou de monter sa propre librairie dans un van, dans les Highlands écossais.



Nina est un personnage vis-à-vis duquel on ne peut que s'attacher. Fragile mais déterminée, rêveuse mais empathique, elle apporte un souffle d'air frais dans cette communauté si soudée qui l'accueille malgré tout avec chaleur.

Le titre commence bien, avec une dédicace faite au lecteur lui-même, sur plusieurs pages, dans laquelle l'autrice prend le temps d'énumérer un à un ses habitudes de lecture. On s'y retrouve, c'est incroyable!

Ce roman est une ode à la lecture mais plus encore au charme de l'Ecosse, dont l'autrice est native. Son air pur, ses paysages, ses habitants, ... Tout donne envie d'imiter Nina, de quitter le stress de la vie urbaine et d'aller s'isoler dans les délices de cette vie rurale.



Ce qui m'a le plus posé problème, c'est que très vite on sent l'amorce d'un triangle amoureux. N'étant pas des plus fans de ce trope, je suis malgré tout ravie de la tournure que cela a pris. Cependant, je dois dire que l'épisode Marek aurait tout aussi bien pu être gommé, on aurait eu le même résultat, avec peut-être un chouïa plus d'interactions entre Nina et Lennox



Le roman, malgré ses quelques 400 p. est d'une grande fluidité. On se perd avec délice dans cette bulle de douceur que crée cette histoire au point d'en perdre la notion du temps.

Quelle jolie rencontre! Bien sur je connaissais Jenny Colgan, son nom, les critiques louangeuses .. Première lecture , premier roman, et très agréable surprise.

J'ai passé un moment de lecture fort plaisant avec Polly, obligée de quitter Plymouth suite à une double faillite , celle de son couple avec Chris et celle de leur entreprise.. Polly se console comme elle peut et fait du pain ... Par l'odeur alléchés les habitants de cette île très isolée et peu prospère lui offrent leur amitié et leur solidarité. une nouvelle vie commence ...

Une histoire de pure fiction avec les gentils et les moins gentils mais pas si méchants que cela au fond , des bons sentiments, des joies , des peines, bref la vie comme elle va et vient.

Voilà il ne me reste plus qu'à aller retrouver Polly à Mount Polbearne, et prendre des nouvelles de Neil... son macareux .

J'ai retrouvé avec plaisir Polly et Huckle ainsi que leur petit macareux apprivoisé qui ne les quitte pas. Je suis un peu moins enthousiaste concernant l'excentrique amie de Polly, Kerenza, et le mari de cette dernière, Reuben.



J'ai aimé ce retour dans les Cornouailles en période de Noël, l'ambiance chaleureuse, les secrets de famille qui se dénouent et qui immanquablement alourdissent l'ambiance. Mais ceci n'est pas fait pour me déranger. Cela donne un peu de consistance à l'histoire.



J'ai par contre toujours un peu plus de mal avec les solutions issues de ce que Reuben est milliardaire et peu absolument tout se permettre... et finalement, il suffit que Reuben mette la main au portefeuille et c'est le happy end garanti.



Mais cette lecture est bienfaisante quand on est malade comme moi en ce moment. Pas de prise de tête...

Comme avec "La petite boulangerie du bout du monde", Jenny Colgan nous emmène au milieu de nulle part avec ce roman.



Nous nous trouvons à l'extrémité Nord de l'Ecosse d'où Flora MacKenzie est originaire. Flora n'y est plus retournée depuis la mort de sa mère. La vie là-bas est aux antipodes de la vie londonienne, à laquelle la jeune femme s'est bien acclimatée depuis plusieurs années qu'elle travaille dans un cabinet d'avocat de la capitale du Royaume-Uni.



Du coup, elle se pose la question de savoir si elle est toujours la bienvenue sur sa terre d'origine. N'a-t-elle pas évolué au point de faire tache ? Le lecteur se pose la question de savoir ce qu'il a bien pu se passer là, avant son départ pour Londres... Il semble que des non-dits ont cristallisé les relations et qu'il va falloir que chacun ouvre son cœur et dise ce qu'il ressent.



Outre le personnage de Flora qui est attachant, certains personnages secondaires sont eux aussi très touchants. Cette localité avec ses coutumes, ses légendes également, constitue un élément central de cette histoire. La gastronomie tout comme la nature de cet endroit ont une part belle dans ce très joli roman.



Ce roman est un magnifique moment de dépaysement, même si on peut reprocher à l'auteure qu'il y a miraculeusement toujours une personne aux moyens financiers illimités pour sauver ce qu'il y a à sauver.



Une lecture que je vous recommande.

Le premier volet des aventures de Flora et Joël était plutôt sympa grace notamment à la découverte de l'île de Mure et de ses habitants. J'ai moins adhéré à ce second tome (même si j'ai trouvé intéressant de voir l'évolution des relations entre les différents protagonistes) car j'ai trouvé la plume plus hésitante et certains passages un peu long. A ne lire que si vous avez adoré le premier volume..

Une petite pépite à déguster, une lecture légère à lire sans prise de tête mais savoureuse comme du bon pain frais, tiède et croustillant à souhait ....dont on ressent l'odeur au fil des pages...et face à la mer si possible !

J'ai passé un bon moment avec ce roman. Un moment de détente sans autre ambition. Et cette attente a été comblée.



Quand on restructure la bibliothèque où elle travaille, c'est le monde de Nina qui s'écroule.



Mais entourée de ses amis, Griffin et Surinder, elle se prend à rêver d'ouvrir sa propre librairie.



Il lui faut bien du courage, beaucoup de travail. Mais la chance est au rendez-vous, comme toujours chez Jenny Colgan. Et les petits coups de pouce de la chance contribuent évidemment à la réussite du projet.



Ce roman fait beaucoup de bien avec ses personnages attachants, mais aussi les agaçants auxquels on finit par s'attacher également.

Bienvenue dans le monde des Bisounours !

Dans ce livre, tous les personnages sont beaux, dégoulinants de bons sentiments et ne pensent qu'à être gentils avec les autres, et quand ils ont des problèmes, tout s'arrange grâce au système du Deus ex Machina. Donc quand on rencontre la seule (Mrs Manse) qui ne rentre pas dans ce cadre, on ne peut avoir que de la sympathie pour elle.

Bref, c'est un vrai livre à la guimauve. Et ça marche ! C'est ça qui est surprenant, c'est que j'ai passé un très bon moment de lecture car pas compliqué du tout, une écriture simple et quoi qu'on en dise, ça fait du bien.

Bon, je vous laisse, il faut que j'aille mettre ma boule de pain au four et acheter du poisson.



Pioche de novembre 2017, choisie par Bislys

Voici mon retour de lecture sur La charmante librairie des amours lointaines de Jenny Colgan, roman faisant partie de la série La charmante librairie des jours heureux.

Petite précision, les tomes sont indépendants les uns des autres, on peut très bien lire le trois sans avoir lu les précédents. Il y a des rappels ici et là des deux précédents tomes mais c'est tout à fait compréhensible :)

Tome 1 : La charmante librairie des jours heureux.

Tome 2 : La charmante librairie des flots tranquilles.

Tome 3 : La charmante librairie des amours lointaines.

Tome 4 : Noël à la charmante librairie.

Lissa adore son travail d'infirmière, mais depuis quelque temps, elle s'occupe davantage des autres que d'elle-même.

Après un incident traumatisant au travail qui la laisse accablée, elle accepte d'échanger sa vie pendant trois mois avec un inconnu qui vit dans un village tranquille d'Écosse.

Cormac est impulsif. Tout juste sorti de l'armée, il a désespérément besoin de distraction, et il n'y en a guère à Kirrinfief. Peut-être trois mois à Londres sont-ils exactement ce dont il a besoin ?

Alors que Lissa et Cormac s'habituent à leur nouvelle vie, échangeant des messages sur tout et n'importe quoi, les choses semblent enfin se mettre en place.

Mais chacun d'eux sent qu'il manque encore une pièce à sa vie. De quoi - ou de qui - s'agit-il ?

Et si la pièce du puzzle se trouvait actuellement exactement à 800 km de chacun ?

La charmante librairie des amours lointaines est un joli petit roman se déroulant en partie en Ecosse et en partie à Londres.

Alors que je n'ai pas lu le premier tome, j'ai enchainé les deux suivants car je les avais sous la main et que c'est tout à fait le genre de romans que j'aime lire pendant ma coupure repas au boulot.

J'ai passé un bon moment de lecture même si j'ai préféré le tome précédent à celui ci.

Lissa est une jeune femme ayant vécu un évènement traumatisant. Alors qu'elle aime son travail, cette infirmière piétine et ne se sent plus vraiment à son aise à Londres.

Colgan est un ancien militaire, il vit en Ecosse, sur les bords du Loch Ness. Quand on lui propose un échange de poste, il accepte malgré quelques petites hésitations.

Autant j'ai beaucoup aimé le personnage de Colgan, autant j'ai eu un peu de mal à m'attacher à Lissa. Elle est un peu froide au premier abord. La description type de la londonienne hautaine, à la limite du cliché. A un moment, je vous rassure j'ai réussit à l'apprécier, mais au début c'était pas gagné ;)

Par contre j'ai beaucoup aimé l'histoire, le fait que l'autrice ne crée pas une romance dans les premières pages.

Je suis ravie d'être resté le temps de ce roman sur les bords du Loch Ness.

Et j'ai apprécié les petits clins d'œil aux tomes précédents. On sait ce que sont devenus les héros découverts précédemment et c'est chouette.

La charmante librairie des amours lointaines est un charmant roman, facile à lire et qui mérite trois étoiles et demie. Je vous le recommande :)