Joe R. Lansdale

Ce livre qui m’a été offert pour l’achat de 2 autres est le premier que je lis de cet auteur, sachant je souhaitais le découvrir depuis un moment, j’avais d’ailleurs inscrit « Les marécages » dans ma liste. Ce fût une belle découverte, le style est agréable, direct sans fioritures et l’on est très vite prit pas l’intrigue. L’auteur la « découpe » en 3 parties qui rythmes la lecture. On est surpris par la tournure que prends l’histoire et l’on se demande où tout cela va nous mener. La description des personnages fait que l’on s’y attache, bons ou méchants, l’auteur donne une touche de sympathie à tous. Il joue avec les mots qui caricaturent les personnages, très machos, mais avec une note d’humour qui nous saisit.



Il n’y a pas de rebondissement tiré par les cheveux et la fin n’est pas celle que le déroulement du départ peut nous faire espérer. En tout cas c’est un bon roman, qui m’a rappelé ma découverte d’Harlan Coben à l’époque de ses premiers romans. Une belle incitation à lire d’autres de ses romans, ceux qui sont jugés encore meilleurs.



Mon petit point positif:



On s’attache très vite aux personnages et malgré des descriptions légères (je ne vais pas me plaindre) on arrive facilement à « voir » l’univers où se déroule l’action.
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Bourrin, décomplexé, parfois drôle et souvent très juste. Y'a pas que Walker Texas Ranger dans le Sud des États-Unis !

Un sordide jubilatoire!
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je ne souhaite pas

Si ce n'était la découverte assez rapide du cadavre par les enfants du constable, Harry et Tom, j'aurais eu le sentiment de lire le script d'un épisode de "La petite maison dans la prairie", Carrie qui se ramasse en moins.











Si ce n'était les anecdotes qui deviennent légendes, les mystères qui rôdent dans les marécages et le fantastique "homme-chèvre", j'aurais bien pu croire que je regardais un épisode de Tom Sawyer.



Oui, si ce n'était certains éléments, j'aurais cru lire un roman initiatique d'un jeune adolescent dans les années 30. Mais il y a trop de cadavres. Noirs. Et puis blancs. Des femmes. Mutilées pire q'un écureuil déchiqueté par une balle. Retrouvées toujours dans ou non loin des marécages. La première, une "négresse", à peine humaine, une prostituée, à peine une âme. "C'est un nègre qui a fait ça, un qui pouvait pas payer...", ou alors "c'est un sanglier, c'est dingue les dégâts que ça peut faire". Un sanglier, ça sait attacher un corps avec des barbelés, c'est bien connu.



Le Klan rôde, défile, presque ridicule, mais terriblement présent, enraciné plus profond que ces arbres dans les marais. Les Ambulants, des "non-blancs", sont suspectés aussi. Tout ce qui est impur est concerné. Noir. Animal. Qui des deux est le plus inhumain...



Donc, si ce n'était ces atrocités, j'aurais pris ce thriller pour un simple récit, celui d'un village enclavé dans son ignorance, sa haine, qu'il ne s'explique même plus, ses préjugés, combattus par la guerre de Sécession quelques décennies auparavant, mais vous savez comme moi comment l'information circulait à l'époque.. Aussi rapidement que les idées.



L'histoire, enfin devrais-je dire l'intrigue, puisqu'il y en a bien une, progresse lentement, comme les mentalités. J'ai cru parfois que l'auteur digressait, se désintéressait de ces femmes assassinées. Mais non, il n'a rien fait au hasard. Il ne s'est pas arrêté dans la bicoque de Miss Maggie, vieille Noire ridée d'une centaine d'années simplement pour le plaisir d'écouter ces histoires à dormir debout. Bah non.



Harry, du haut de ses 12 ans, bientôt un homme, selon son père, découvre trois justices. Celle des Blancs, celle entre les Noirs, et celle de la mort, la plus impartiale. et ça n'est pas parce que c'est lui qui nous raconte l'histoire, qu'elle en paraît moins horrible. Au contraire, peut-être...



(nov 2006)
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Le début d'une grande Saga. Si vous ne connaissez pas encore ces personnes , précipitez-vous et lisez ce livre qui vous introduira au sud des États-Unis remplit d'aventures. Ce n'est pas un pays rose qui est montré ici mais bien un endroit dure à vivre pour un homme noir et homosexuel. Mais rassurez-vous, il n'a pas la langue ou les poings dans sa poche et le fera voir à tous ceux qui se mettent à travers de son chemin. Une introduction merveilleuse qui vous fera lire la série complète. Rires assurés

Le retour de Leonard Pine, qui va nettoyer le quartier des dealers de crack. Et c'est reparti pour un tour: crise de fou rire, personnages toujours un peu "border line" et ce sempiternel Texas qui, à lui seul, vaut le voyage. Je ne me lasse pas de ce tandem. J'en veux encore !!!!

Roman qui laisse une drole d'impression...

C'était mon premier Lansdale après moult hésitations sur un autre de ces romans "Du sang dans la sciure", j'ai opté pour celui ci à cause de la couverture...OK c'est nul mais c'est la magie du marketing.



L'histoire n'est pas transcendante en soi, mais le ton donné est plutot pas mal. On a l'impression de lire un vieux polar des années 50 avec son jargon spécial et l'humour qui va avec. Le héros, ou plutot l'anti héros est absolument nul et pathétique mais on s'attache à lui. C'est facile à lire, et on rigole de temps en temps.



Point positif, l'ambiance dégagée par le contexte de l'histoire, dans un cirque itinérant roulant au fin fond du Texas.



La fin réserve un twist plutot sympa, relevant l'impression globale de ce roman.



Bien, mais pas top...
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L'histoire se passe dans les années 30, dans l'East Texas, une petite ville rurale où le Klan fait un peu la loi. La vie est suffisamment tranquille pour que seul un constable soit chargé de règler les petits conflits, jusqu'au jour où Harry, le narrateur et fils du constable, trouve un cadavre de femme torturée dans la forêt. La femme est noire. Personne ne s'en soucie. Puis un autre corps est retrouvé...



Sur fond de vie quotidienne d'une petite bourgade, de racisme...l'enquête avance tout doucement. Personne n'est très qualifié pour mener une enquête et Harry, qui n'a que 13 ans raconte les faits bruts, lui-même ne saisit pas toutes les conséquences de son témoignage. Le lecteur se trouve donc plus avancé que le narrateur dans l'enquête et soupçonne le meurtrier avant les protagonistes (mais on est déjà aux 3/4 du livre).



L'écriture est simple, fluide. L'intrigue vraiment captivante. Le suspens va crescendo. Le personnage du père est très réussi: la vision que son fils a de lui évolue au fil du roman, au fur et à mesure qu'il passe de l'enfance à l'âge adulte.
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