AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de John Brunner (208)


Commenter  J’apprécie          31
EXPLOSION DEMOGRAPHIQUE : Evénement unique de l’Histoire humaine. C’est arrivé hier, et tout le monde dit que c’est pour demain.
Commenter  J’apprécie          30
Cela coûte cher d’être pauvre.
Commenter  J’apprécie          30
La fonction que les enfants remplissent auprès de leurs parents : une extension temporelle de l’influence de l’individu sur son environnement. Les enfants sont la conduite, la ligne qui mène au futur posthume. Comme les livres, les œuvres d’art, la gloire et autres entreprises semblables.
Commenter  J’apprécie          30
Extrait de 5ème commandement

"Je ne suis pas vieux", dit Philip Grumman. Dehors, les eaux du lac Kannegawa étincelaient au soleil de juin, dont les rayons s'accrochaient et se brisaient aux rides de la surface. Une demi-douzaine de pédalos et de barques voguaient paresseusement sur les eaux , portant certains des Retraités les plus dynamiques en un voyage vers nulle part. Sur la rive, d'autres rêvassaient étendus au soleil. "Je ne suis pas vieux", répéta Philip Grumman, comme s'il défiait le directeur Mackensie de le contredire, mais il changea aussitôt d'attitude : "Excusez-moi, oui, j'ai soixante-huit ans, n'est-ce pas ? Alors, ce vous devriez dire, c'est : "Je suis désolé, mais vous êtes vieux Monsieur Grumman."
Seulement, vous êtes trop poli pour le faire."
Commenter  J’apprécie          20
Qu’est-ce que ça peut bien te foutre ? Tu es un pauvre zombi exsangue et anonyme, aussi mesuré qu’un double décimètre et aussi froid que l’air liquide. Avec ton détachement de dilettante et ta sempiternelle politesse de cul-blanc, tu n’as pas encore acheté le droit de savoir ce que je vais faire !
Commenter  J’apprécie          20
Les gens se massaient comme des insectes sur les trottoirs considérablement élargis, se pressant aux entrées des passages souterrains et aux bouches de métro. Sur la voie centrale de la rue, réservée aux seules voitures officielles, des voitures de police circulaient ou stationnaient, s’écartant parfois pour laisser passer une ambulance ou des voitures de pompiers. De chaque côté de la voie centrale, de gros autobus bourdonnants – ils n’avaient pas de moteur, mais un volant qui était lancé à fond à chaque terminus – charriaient leurs deux cents passagers, glissant d’arrêt en arrêt à deux blocs d’intervalle, se laissant alors doubler par les taxis à piles. Depuis la pose du dôme, tous les moteurs à combustion étaient interdits par la loi. Le système de ventilation pouvait tout juste évacuer l’oxyde carbonique et les anthropotoxines produits par l’homme, et, les jours de grande chaleur, l’humidité produite par la transpiration humaine excédait la capacité des systèmes de conditionnement. Il tombait alors, sous le dôme, une sorte de bruine.
Comment faisons-nous pour le supporter ?
Commenter  J’apprécie          20
Le regard d’aigle d’un satellite ayant coûté deux milliards de dollars pouvait se poser sur le cadavre d’une personne ayant creusé, pour un salaire minable, la terre pour en extraire le métal nécessaire.
Commenter  J’apprécie          20
« Il y a un proverbe shinka. »
«Lequel ? »
«Il te reste longtemps à vivre: ne fais que ce dont tu seras fier de te souvenir quand tu seras vieux. »
Commenter  J’apprécie          20
"Tant que la course entre les deux groupes se faisait tous freins serrés, l'avantage leur revenait, à cause de leur niveau relativement élevé d'européanisation", dit Gideon, "mais maintenant que l'un d'entre eux a laissé tomber son handicap, il fonce comme un jet-train dans le vide intégral de son tunnel."
Commenter  J’apprécie          20
Où, par exemple, iraient tes confrères Aframéricains (ceux qui dénigrent le style de vie cul-blanc), si la société qu'ils méprisent tant s'effondrait ? Imagine une épidémie qui ne frapperait que les gens de race blanche (soit dit en passant, le germe existe, et les Chinois l'ont essayé sur le terrain, il y a trois ou quatre ans, à Macao, mais la chose a été tranquillement étouffée et je n'en ai entendu parler que par hasard). Se débarrasser de nous et de notre insupportable arrogance ne guérirait pas l'espèce humaine de ses maux héréditaires.
Commenter  J’apprécie          20
- Désolé de vous interrompre, dit Souvorov d'un ton bourru. Mais j'aimerais montrer le cliché numéro quarante-neuf à ces messieurs et à cette dame.
La femme laissa échapper un soupir et fouilla dans la pile de photos qui étaient à sa portée. Elle en choisit une et la tendit au général, qui me la tendit à son tour, sans la regarder ni prononcer un mot.
Le document représentait une créature aux yeux qui ressemblaient à de profondes cavités bleu pâle et au corps massif que prolongeaient un grand nombre de membres articulés.
Le soupçon qui venait de naître dans mon esprit commençait à l'envahir. Le sang me battait aux tempes.
- Mais qu'est-ce qu'une photo de l'un de ces monstres a à voir avec…?
Une expression de pitié passa dans le regard de Souvorov lorsqu'il m'interrompit d'une voix anormalement douce :
- Non, monsieur Drummond. Ce n'est pas un monstre. Il s'agit - pour autant que nous puissions l'établir - de la forme actuelle de Léon Drummond, votre frère.
Commenter  J’apprécie          20
La colonie s'était, tout compte fait, assez bien débrouillée et la petite ville était florissante - si toutefois on pouvait donner ce nom de "ville" à une quinzaine de baraquements de planches, mais enfin !… Au début, ils avaient couché dans le vaisseau mais très vite la promiscuité s'était révélée une source de conflits et Jérode en personne avait insisté pour que tous s'installent, le plus rapidement possible, sur la terre ferme. La boue argileuse des rives du cours d'eau avaient servi à tapisser le sol des baraques faîtes de troncs d'arbres à peine équarris et Lex - qui se révélait à l'usage un as du système "D"- avait prêté a main à Jérode pour sythétiser une sorte d'enduit organique apparemment fort résistant puisqu'il avait résisté à l'hiver.
On avait paré au plus pressé…
Commenter  J’apprécie          20
Pensez-vous qu'il y ait d'autres gens ,là-bas?
-Il doit y en avoir !répondit-il d'un ton plein d'assurance . Et quand nous les rencontrerons , nous pourrons nous sentir fier de ce que nous avons fait!
Commenter  J’apprécie          20
Eh bien , cet organisme vivant que nous appelons notre mère ma terre ne pourra plus supporter longtemps un tel traitement . Ses entrailles sont retournées , ses artères obstruées, ses poumons encrassés...Et quel est le résultat inévitable ? Des soubresauts sociaux tellement violents que toute idée de propager ce ...ce cancer , à quoi nous avons donné naissance a dû être abandonné! oui , il y a de l'espoir! Quand des réfugiés affamés assiègent les frontières , les armées ne peuvent plus être envoyées répandre le cancer ailleurs.
Commenter  J’apprécie          20
Il faut , à tout prix , pour moi, pour n'importe qui , pour la survie de la race humaine , il faut à tout prix que l'exportation par la force du mode de vie inventé par ces hommes stupides ...cesse immédiatement
Commenter  J’apprécie          20
"Ce que les gens veulent avant tout, c'est qu’une autorité valable leur dise que ce qu’ils font est bien. Je ne connais pas de meilleur moyen de devenir impopulaire que de ne pas être d'accord."
Commenter  J’apprécie          20
Pendant l'été, la nourriture était abondante. Le renard évitait les endroits où son monde était envahi : les bruits mystérieux, les odeurs de fumée, les bipèdes glapissants. L'été prit fin. La boue lui succéda quelques temps. La pluie trempa sa fourrure et le vent devint coupant. Aux gelées, la terre durcit et il y eut une succession de grondements nauséabonds et d'éclairs. Le renard s'éloigna, cherchant refuge dans les hautes herbes et les buissons. Les herbes jaunirent et séchèrent, les buissons dénudés se découpèrent aussi nettement qu'une gravure sur le ciel.
La neige amena la disette.
Commenter  J’apprécie          20
À quoi cela sert-il d'etre un homme, si c'est une machine qui doit nous sauver de nous-memes ?
Commenter  J’apprécie          20
Ce dont le pays à besoin ce n'est pas de meilleurs enfants mais de meilleurs adultes qui pourraient mieux élever leurs enfants.
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de John Brunner (1539)Voir plus

Quiz Voir plus

Trois vies par semaine : Michel Bussi (facile - si on suit le conseil)

L’histoire se passe en septembre ?

2021
2022
2023

10 questions
24 lecteurs ont répondu
Thème : Trois vies par semaine de Créer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..