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Citations de John Knittel (283)


Pendant des années, son vieil ami avait été comme une lumière éclairant son chemin. À présent le chemin était sombre et seuls les souvenirs la hantaient.

Livre premier
Chapitre 26
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Dans la petite pièce attenante à la cuisine, tout était propre et bien rangé. Il y avait même, au milieu de la table, un vase de porcelaine avec des fleurs sauvages toutes fraîches. Au-dessus de la porte, pendait un grand morceau de carton dans un cadre de bois, scié, taillé et sculpté par Niclaus. Le carton venait de Sylvelie. Elle avait trouvé dans un vieux livre de la bibliothèque de maître Lauters, quelques phrases écrites par le Père Placidus a Specha, abbé de Disentis, A.D. 1772, un prêtre de montagne délicieux et vaillant. Elle les avait copiées au crayon et orné certaines lettres de petites fleurs peintes avec les couleurs à l’aquarelle de M. Lauters. C’étaient de sages paroles pour rester en bonne santé :
" Pour rester en bonne santé, il faut agir avec droiture de façon à n’avoir peur de personne. Il faut prendre garde de n’offenser personne ; il faut être indulgent envers l’ignorance et la vilenie des créatures raisonnables et déraisonnables. "

Livre premier
Chapitre 20
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On ne savait rien des parents de Pauline.. Son origine restait mystérieuse. On ignorait jusqu'au nom de sa mère. Mais voilà Pauline qui avait tout juste dix-sept ans et déjà la tournure et la manière d'être une femme -et du premier coup d'oeil on s'apercevait qu'elle n'était pas un fruit de l'arbre généalogique des Inwald.

Première partie
Chapitre deux
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Il nous faut, maintenant, nous rendre dans une vallée de la Suisse orientale, perdue au cœur des Alpes grisonnes et restée à l’écart des explorations des touristes. Là, dans un repli de terrain, haut perché entre les pattes de deux géants rocheux, niche un village : quelques maisons aux murs épais, aux toits de bois noir brûlés du soleil et lestés avec de grosses pierres prises dans le torrent. Vers le printemps, le föhn, le furieux vent du sud se précipite sur ces habitations des hommes. Il amène les averses et fond les glaces de l’hiver. À l’automne, alors que les beaux jours, avec leur paix transparente et leurs orgies de couleurs n’ont duré que quelques semaines, les vents sautent soudain au nord-ouest. Peu à peu, ils s’enflent en puissantes tempêtes et voici, enfin, les grandes chutes de neige, d’une blancheur sans limites. Le ciel est d’un bleu glacial et violent. Les grands massifs montagneux s’y détachent en traits étincelants, comme taillés au couteau dans l’immense univers indigo.

Epilogue
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— Thérèsli ! dit-il. Où que j’aille, j’emporterai avec moi une consolation qui est infiniment plus grande que tout amour terrestre : un amour qui est du ciel. Et je prierai pour que cet amour vienne te visiter aussi. Il leva les yeux vers elle : j’ai trouvé Dieu, reprit-il, et Dieu pardonne. Désormais, je ne désire plus rien que d’être seul avec Lui…

Chapitre 62
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Souvent je prie Dieu de m’envoyer quelque horrible accident qui détruirait complètement en moi la virilité animale, afin que je ne vive plus que de la vie de l’âme et de l’esprit. Je retournerais alors à la théologie et deviendrais un prêtre idéal.

Chapitre 62
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Nous avons vu que, pour s’arracher à son amour terrestre, il avait même tourné les yeux vers le ciel. Et tout le temps il se répétait : « Je sais qu’elle m’aime ; je sais que Dieu nous a créés l’un pour l’autre ; mais nous ne pouvons nous appartenir ! Cet amour doit être étouffé. »

Chapitre 62
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Mais nous avons regardé dans leurs âmes, et nous y avons vu un horrible mélange de grandeur et d’infamie, de nobles passions et de profonde méchanceté. Oui, l’infamie et la méchanceté resteront, à jamais, les caractères dominants des accusés.

Chapitre 62
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Jamais une femme n’avait fouetté les sens et les pensées des hommes comme Thérèse, et si la beauté avait pu racheter un crime, Thérèse eût été remise en liberté sur-le-champ.

Chapitre 62
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Von Breitenwyl jeta sur Thérèse un regard presque effrayé. Il comprenait, pour la première fois de sa vie, qu’il n’avait jamais aimé vraiment une femme. Thérèse le bouleversait. Elle le faisait rêver à une tendresse surnaturelle, à une chasteté presque idéale, baignant dans une atmosphère mystérieuse. Ses lèvres appelaient le baiser ; ses mains, les étreintes amoureuses ; sa chair blanche et élastique, ronde et ferme, portant les signes évidents des souffrances endurées dans la réclusion, criait après la liberté et la force salvatrice d’un mâle.

Chapitre 61
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De plus en plus, il paraissait évident que l’on se trouvait en présence d’un drame de la jalousie, et pourtant… Gottfried avait gardé cet arsenic trois ans dans son portefeuille.

Chapitre 59
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Elle tira de sa sacoche un petit album relié en maroquin rouge, et l'ouvrit. C'était le cadeau qu'une de ses tantes lui avait donné, des années auparavant, à la Noel. Tout ce qu'une riche tante trouvait à offrir à une fillette de treize ans : un petit cahier pour écrire ses mémoires. Mais grâce à ce cadeau, la tante avait, à son insu, donné à Pauline une grave leçon. Pauline lut sur la première page : " Voici le livre de mon coeur. Quiconque écrit ce livre, écrit dans mon coeur."

Chapitre 1
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Elle marchait vite, balançant les hanches à chaque pas. Ses traits rigides semblaient un masque taillé dans le marbre. Un petit chien noir, qui appartenait à un des tireurs et qui avait perdu son maître, sautillait sur trois pattes derrière elle, le museau collé contre le sol. Thérèse ne lui accordait aucune attention. Elle ignorait même sa présence.

Chapitre 35
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(...) depuis quelque temps. Il avait peur d’elle, se sentait complètement désemparé. Mais quelle bouche faite pour le baiser ! Quel corps miraculeux ! Oh ! Reposer dans ces bras ! Quelle passion ! Quel feu ! Il prit le portrait posé sur son bureau.

Chapitre 35
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Elle s’apercevait que ses pensées, constamment dominées par sa passion, s’égaraient dans d’inquiétants abîmes. Un monde secret, qui jusqu’alors était demeuré caché au plus profond d’elle-même, émergeait peu à peu.

Chapitre 30
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Lorsque Thérèse s’éveilla tard, dans sa chambre, le lendemain, elle eut brutalement conscience que sa vie prenait un cours tout différent à partir de ce jour, et un sentiment indéfinissable l’envahit : comme d’une sorte de renaissance.

Chapitre 27
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C’était le printemps ! Les sucs vitaux suintaient de la terre. Partout la nature était au travail. En Thérèse aussi la voix de la nature s’élevait, impérieuse.

Chapitre 23
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Tu ne peux embrasser d’un coup d’œil tout ce qu’il y a en nous. Il y faut explorer plus d’un recoin avant de découvrir ce que nous sommes.

Chapitre 19
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— Thérèse, lui demanda-t-il un jour brusquement, as-tu renoncé à tes études ? (...)
— Non ! répondit-elle. Je lis dès que j’ai une minute à moi.

Chapitre 16
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Thérèse se promenait souvent dans ces bois et passait de longs moments à rêver sous leur pénombre. Enveloppée d’un merveilleux silence, elle réfléchissait au mystère de sa vie. Elle souffrait de deux nostalgies contradictoires. D’abord d’un étrange mal du pays. Souvent ses pensées s’envolaient par-dessus la barrière des montagnes vers son Valais natal, ce pays extraordinaire qui pesait sur son existence comme une malédiction. Oui, cette bicoque décrépite, avec son étable à porcs, où le forçat libéré avait terminé ses jours, l’attirait si puissamment que parfois son cœur lui faisait mal.

Chapitre 16
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