AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Jón Kalman Stefánsson (2632)


Celui qui meurt se transforme immédiatement en passé. Peu importe combien il était important, combien il était bon, combien sa volonté de vivre était forte et combien l'existence était impensable sans lui : touché ! dit la mort, alors, la vie s'évanouit en une fraction de seconde et la personne se transforme en passé. Tout ce qui lui était attaché devient un souvenir que vous luttez pour conserver et c'est une trahison que d'oublier. Oublier la manière dont elle buvait son café. La manière dont elle riait. Cette façon qu'elle avait de lever les yeux. Et pourtant, pourtant, vous oubliez. C'est la vie qui l'exige. Vous oubliez lentement, mais sûrement, et la douleur peut être telle qu'elle vous transperce le coeur.
Commenter  J’apprécie          1274
sa mère se tenait debout, les yeux perdus dans un vague lointain, les bras le long du corps, comme morts, quel enfer que d'avoir des bras et personne à étreindre.
Commenter  J’apprécie          942
Il est peu de choses aussi belles que la mer par une magnifique journée ou par une nuit limpide, quand elle rêve et que le clair de lune est la somme de ses rêves.
Commenter  J’apprécie          812
Jón Kalman Stefánsson
L'idée d'étreindre un arbre me plait.....parce que nous étreignons non seulement "un être vivant", mais quelque chose de vital qui fait partie de la nature, de la terre. Quand on touche le tronc d'un arbre on effleure en même temps ses racines qui s'allongent en profondeur. En conséquence notre caresse monte à la cime des arbres, se dirige vers le ciel, et redescend vers la terre où nous irons tous en fin de Vie. Étreigner un arbre signifie étreindre le monde entier.
La Lettura 3/05/2020
Commenter  J’apprécie          729
Jón Kalman Stefánsson
Les rêves nous libèrent parfois des amarres de la vie.
Ils sont tel un soleil dans les coulisses du monde ...
Commenter  J’apprécie          710
Il est facile de se bercer d'illusions lorsqu'on est seul, on peut presque se fabriquer une personnalité, se montrer plein de sagesse, de mesure, avoir réponse à tout, mais il en va autrement parmi les gens, la chose nécessite un effort, là, tu n'es plus aussi mesuré, absolument pas aussi sage, parfois, tu n'es même qu'un fichu crétin qui débite toutes sortes d'âneries.
Commenter  J’apprécie          700
Jón Kalman Stefánsson
Certains poèmes nous conduisent en des lieux que nuls mots n'atteignent,
nulle pensée ; ils vous guident jusqu'à l'essence même.
La vie s'immobilise l'espace d'un instant et devient belle, limpide de regrets ou de bonheur...
Commenter  J’apprécie          695
L'enfer, c'est d'être mort et de prendre conscience que vous n'avez pas accordé assez d'attention à la vie à l'époque où vous en aviez la possiblité.
Commenter  J’apprécie          630
Jón Kalman Stefánsson
La fuite exige moins d’efforts pour l’homme que la confrontation avec la vérité en ce monde où règne l’imperfection.

Commenter  J’apprécie          623
Jón Kalman Stefánsson
Certains mots sont des balles de fusil, d'autres des notes de violon. certains sont capables de faire fondre la glace qui nous enserre le cœur et il est même possible de les dépêcher comme des cohortes de sauveteurs quand les jours sont contraires.
in "Entre ciel et terre"
Commenter  J’apprécie          573
Le cimetière est manifestement plus vieux que l'église car les tombes les plus anciennes ne sont plus que de grosses mottes d'herbes anonymes sous lesquelles reposent des gens oubliés depuis longtemps, cette herbe verte attrape les rayons du soleil et les leur envoie au fond des ténèbres. Peut-être est-ce quelque part une consolation.
Commenter  J’apprécie          557
Les lecteurs assidus, surtout quand ce sont des lectrices, sont plus ouverts que d'autres aux souffrances de la vie. La poésie et la littérature les rendent plus sensibles. La lecture ouvre tant d'espaces à l'intérieur des gens.
Commenter  J’apprécie          530
Jón Kalman Stefánsson
Nous avons tous, à un moment ou à l'autre de notre vie, et parfois terriblement, besoin que quelqu'un nous prenne dans ses bras, besoin d'une étreinte à même de nous consoler, de libérer nos larmes ou de nous procurer un refuge quand quelque chose s'est brisé.
Nous désirons qu’on nous étreigne simplement car nous sommes des hommes et parce que le cœur est un muscle fragile.
Commenter  J’apprécie          5114
Jón Kalman Stefánsson
Où résident le bonheur et la plénitude si ce n’est dans les livres, la poésie et la connaissance ?
Commenter  J’apprécie          4911
Ceux qui courbent l’échine ne voient pas l’horizon.
Commenter  J’apprécie          491
La vie a tendance à ralentir en l'absence totale de vent, elle tient à profiter du moment, à s'en imbiber. A se gorger de ce fjord où la surface de la mer est si lisse qu'elle se change en miroir et que les ceintures rocheuses des montagnes s'adoucissent comme si leur fureur n'était plus qu'un songe lointain. Les montagnes réfléchissent en siècles et c'est quand il n'y pas un souffle d'air ou lorsque la tempête se déchaîne qu'on perçoit le mieux la manière dont elles pensent.
Commenter  J’apprécie          485
Certains se rappellent avec précision le jour, l’heure, la minute voire l’instant où leur enfance a pris fin, et c’est rarement de bon augure. Ceux pour qui l’enfance s’éloigne si lentement qu’elle ne disparaît jamais tout à fait sont nettement plus chanceux, ils continuent d’abriter au fond d’eux l’enfant qu’ils ont été.
Commenter  J’apprécie          483
Deux matelots s’étaient noyés, leurs corps n’avaient jamais été retrouvés et ils étaient allés rejoindre la foule des marins qui errent au fond de la mer, se plaignant entre eux de la lenteur du temps, attendant l’appel suprême que quelqu’un leur avait promis en des temps immémoriaux, attendant que Dieu les hisse vers la surface et les attrape dans son épuisette d’étoiles, qu’il les sèche de son souffle tiède et les laisse entrer à pied sec au royaume des cieux, là, il n’y a jamais de poisson aux repas, disent les noyés qui, toujours aussi optimistes, s’occupent en regardant la quille des bateaux, s’étonnent du nouveau matériel de pêche, maudissent les saloperies que l’homme laisse dans son sillage, mais parfois aussi, pleurent à cause de la vie qui leur manque, pleurent comme pleurent les noyés et voilà pourquoi la mer est salée. 
Commenter  J’apprécie          480
... celui qui ne ressent aucune souffrance et n'est pas bouleversé face à la vie a le cœur froid et n'a jamais vécu — voilà pourquoi vous devez être reconnaissant de verser ces larmes.
Commenter  J’apprécie          480
Il est sain pour un être humain de se tenir, seul, au creux de la nuit, il s'unit alors au silence et ressent comme une connivence pourtant susceptible de se changer instantanément en une douloureuse solitude.
Commenter  J’apprécie          480



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jón Kalman Stefánsson Voir plus

Quiz Voir plus

Quizz harry potter ( 1 à 7)

Quelle est le patronus de Ombrage ?

Un serpent
Un lapin
Un chat
Un tigre

10 questions
76 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..