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Critiques de Joseph Farnel (58)
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A l'ombre du carreau

Bonjour ! Aujourd’hui nous allons à la rencontre d’un sympathique nonagénaire, installé à la terrasse du café, en face du Carreau du Temple, et les souvenirs affluent… On s’installe à sa table et on l’écoute ?



Ce vieil homme, c’est David Farman, il va évoquer ses jeunes années, sa famille qui se limite à son père avec qui il vit. Il n’a pas l’intention de reprendre l’atelier de couture de son père, mais il veut devenir commerçant.



David a quelques amis avec lesquels il partage de bons moments ; il ne roule pas sur l’or, mais la vie est belle et c’est l’essentiel ! Bien que bon élève, il arrête ses études pour travailler et aider son père à subvenir à leurs besoins ; d’abord en apprentissage chez un commerçant au Carreau du Temple, il finit par racheter la carte de marchand de son patron qui part à la retraite. Il a 16 ans et des projets plein la tête.



Mais, un jour, l’ombre de la guerre se fait de plus en plus présente ; et les Juifs craignent plus que les autres, beaucoup s’enfuient, David préfère rester, même quand le bruit des bottes devient assourdissant.



David va d’abord aider les Juifs à s’enfuir puis il va s’engager pour aider plus activement…



S’il pourra toujours compter sur ses amis, il devra se méfier des autres ; il ne peut pas prendre le risque d’être démasqué et il aura quelques déboires…



Dans cette période difficile, David aura son lot de déboires, mais il saura toujours se relever, notamment grâce à ses amis.



Voici un très beau roman qui fait la part belle à ce héros qui refuse de plier sous la menace nazie. Attention, il ne s’agit pas d’un roman sur la guerre, mais sur le combat d’un jeune homme qui va faire tout ce qu’il peut pour aider les siens, quitte à mettre sa vie en danger.



Bref, le récit d’un vieil homme qui raconte ses années de résistance face à l’ennemi et son combat pour aider les juifs.



À lire confortablement installé(e) à la terrasse d’un bistrot (face au Carreau du Temple de préférence) en sirotant un Vittel menthe… Bonne lecture !



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A l'ombre du carreau

Aïe aïe aïe !que de larmes versées dans les chaumières à la lecture de ce roman!!

Un destin hors du commun,où l'amitié tient une grande place, que l'histoire de ce jeune juif:David ,qui à l'aube de la guerre 39/45,mettra tout en oeuvre au péril de sa vie,pour sauver ses concitoyens des chambres à gaz.

Une très belle histoire,qui nous rappelle en même temps quelques dates historiques et pour nous qui sommes nés du baby boom de l'après-guerre ,c'est enrichissant.Au delà de l'histoire,une bonne plume ,bien concise,sans excès mais nous faisant souvent venir les larmes aux yeux,tant les mots sont choisis et les phrases bien construites,bref très très bon moment de lecture,À RECOMMANDER CHALEUREUSEMENT. ⭐⭐⭐⭐
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Canou

J'ai rencontré J. Farnel au Salon des Écrivains Combattants de Paris en 2017. Cet auteur m'a paru hâbleur et s'est permis de me tenir la jambe longtemps malgré mes béquilles (et alors que je ne faisais que passer loin de sa table). Donc je ne voulais pas acheter son livre. Puis il a fini par me convaincre. Son roman a passé plus de trois ans dans ma bibliothèque, et tout d'un coup, je me suis dit qu'il avait assez attendu. Je ne suis pas sûre de le percevoir à sa juste valeur à cause de l'attitude de l'auteur. J'ai trouvé que l'histoire était intéressante, mais manquait de consistance. Certaines périodes sont très détaillées, puis on saute quelques années et on reprend l'histoire de Canou sans trop savoir ce qu'il a vécu durant ce laps de temps. Par ailleurs, J. Farnel m'ayant vanté les mérites d'un roman historique sur fond de résistance, j'ai eu la surprise de découvrir que la résistance ne concernait que le dernier tiers du livre. Sans la rencontre avec son créateur, je n'aurais peut-être pas eu cette déception. J. Farnel m'avait confié qu'un producteur avait acheté les droits d'adaptation de son histoire; je ne sais pas si cela a abouti. J'en tire une leçon: si le courant ne passe pas avec un auteur sur un salon, je n'achèterai pas son livre. Il m'est trop difficile de décorréler l'œuvre de son concepteur.
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Chez Julotte

Auvergne, 1944. Pendant la guerre, Juliette va cueillir des mûres. Le lieu de sa cueillette est peu fréquenté, aussi elle est surprise d’y apercevoir un inconnu, blessé à la cheville. En ouvrant la besace du jeune homme, elle découvre qu’il est un Résistant. Elle décide de l’accompagner au camp, afin qu’il puisse s’appuyer sur elle. En ce jour de mai 1944, Juliette tombe amoureuse et accepte de revoir le bel Alain. Lors de leur rendez-vous, la semaine suivante, ils croisent un Allemand et le jeune homme est, à nouveau, blessé. Juliette le conduit auprès de son père, qui est médecin. Or, son amoureux inspire, immédiatement, de la méfiance à ses parents. Hélas, ils ne se trompent pas : Alain n’est pas celui qu’il prétend être. Ils ne le savent pas, mais le devinent : il a rallié la Résistance par opportunisme. Hélas, leur fille n’écoute pas leurs avertissements ; à la Libération, elle fugue et rejoint son amoureux. Seule une lettre indique que son départ est volontaire.





Dans la capitale, Juliette découvre le luxe, elle prend plaisir à dévaliser les boutiques, à dîner dans les bons restaurants, etc. Elle se demande d’où proviennent les liasses de billets qu’Alain dépense sans compter, pourtant, elle ne s’inquiète pas de l’absence de réponse de ce dernier. Elle finit par comprendre que son train de vie aisé est financé par des trafics. Pendant des années, elle pardonne tout à son amant, elle est prête à tous les sacrifices pour lui. Mais un soir, le passé de celui-ci se rappelle à lui, de manière violente ; pourtant, si on la mesure à la lumière de ses actes, elle est encore trop douce. Quelle sera la réaction de Juliette en découvrant le vrai visage de celui qu’elle aime ?





Au début du roman, Juliette et sa famille semblent emplies de candeur. Leurs propos paraissent un peu naïfs, alors que leurs actes sont héroïques. Bien connu de la Résistance, le docteur Le Mercier est un homme valeureux. Perspicace, il souffre de ne pas parvenir à protéger sa fille. Cette dernière, éblouie par ses sentiments et les belles paroles, puis par la vie facile, n’entend pas les signes d’alerte. Ce n’est que lorsque la vérité est énoncée clairement qu’elle comprend qu’elle a été dupée et trahie et que l’homme qu’elle aime est de la pire espèce. J’ai aimé cette jeune fille, candide et ouverte. Naturellement, elle tend la main aux plus démunis, elle a une ouverture d’esprit qui lui permet de rencontrer de belles personnes. Elle fait des erreurs, certaines sont terribles, puisqu’il n’est, parfois, pas possible de revenir en arrière, cependant, elle accepte qu’on lui ouvre les yeux sur son attitude.





J’ai été passionnée par l’intrigue. En effet, des paroles prononcées, involontairement, des pensées troublantes et des comportements indélicats, nous orientent vers des secrets abominables. Nous ressentons l’envie de révéler la vérité, frustrés de ne pouvoir agir. J’ai, été sensible, aux valeurs portées par certains personnages qui m’ont étonnée, en raison de l’écart entre leur paraître et la réalité de leur cœur. J’ai été emportée par le courage de ceux qui se battent pour se reconstruire et dépasser les épreuves qui auraient pu les détruire. Les plus beaux projets naissent souvent de cendres. J’ai adoré Chez Julotte.




Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Chez Julotte

1771
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Chez Julotte

En Auvergne, Juliette, fille du docteur Le Mercier tombe amoureuse d'un jeune résistant.

Bravant l'opinion négative de son père sur ce jeune homme, elle fugue et le rejoint à Paris.

Mais c'est vraiment un mauvais garçon, elle l'apprendra à ses dépens.

Voilà le genre de livre comme on en lisait à la pelle il y a une quarantaine d'années.

J'ai trouvé le début pénible quant au style, plutôt primaire, sans recherche.

M'intéressant quand même un peu au sort de Juliette, j'ai poursuivi ma lecture.

Qu'elles sont grosses les ficelles !

Que de répétitions, comme si on ne comprenait pas tout du premier coup.

Que d'invraisemblances !

Oui, c'est un peu un roman d'une autre époque, pour un public pas trop difficile.

Mais comme il me reste un petit côté midinette, je suis allée jusqu'au bout.
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Crimes sur Cène

Très déçue. Le cliché du flic et l'ancien flic devenu privé, qui clopent et boivent dès qu'ils en ont l'occasion, se tapent tout ce qui bouge, vu, vu et revu. Et ATTENTION SPOILER, l'assassin est dans le titre du livre, aucun suspens. Naze.
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Crimes sur Cène

1590
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Crimes sur Cène

Divertissant. Toutefois, il y a un arrière goût de San Antonio qui passe mal pour moi.
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Enterrement pour VIP

Un polar sympa et facile à lire.

Le détective privé, Georges Lenarf est engagé par un entrepreneur de pompes funèbres organisant des enterrements pour VIP. Deux de ses clients sont morts subitement. Mort accidentelle ou crime ?



L'enquête se déroule à l'ile de LA REUNION. Deux gradés de la police viennent en renfort....



C'est un polar style : Cigarettes, Rhum et petites pépées.



Malboro serait-il un sponsor de ce roman ? un brin agaçant !



Alors, partez sous le soleil de la REUNION.



A lire à la plage ou au bord de la piscine... où vous voulez ! de quoi je me mêle d'ailleurs !



bonne lecture

Mireine
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Escort girls à louer

Bon, bien. Cela remplace 1000 fois la télévision. Mais je reste toujours sur un amer goût de San Antonio non fini.

Un avatar minable du plus grand, un reflet de son image altérée par un auteur dont le seul but est de nous divertir.

Il y est toutefois arrivé.
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F comme flic P comme Privé

De nos jours, un ex flic reconverti dans le privé se voit confier une enquête dans le milieu des œuvres d'art;

plusieurs Etats ainsi que des malfrats se mènent une guerre sans merci dans les rue de Paris afin de mettre la main sur quelques œuvres qui auraient, soi-disant, refait surface.

Se faisant, ils laissent sur leur passages quantité de morts pour un résultat des plus minces.



Ces tableaux tant recherchés appartenaient à La collection Schloss (très connue des amateurs de peinture et des passionnés de la seconde guerre mondiale); elle contenait 333 toiles de maîtres flamands et hollandais ayant disparus dans des circonstances encore inconnues à ce jour, durant la seconde guerre mondiale après avoir été spoliée par les allemands dont le premier n' était autre que Goering.

Pour des raisons politiques et voyant son influence déclinée au sein du gouvernement, il préfère se désister et faire cadeau des 22 toiles qu'il avait préempté à Hitler pour son nouveau musée.



Les dialogues auraient pu être de Michel Audiard, et des citations sont égrenées au fil des pages pour donner de la légèreté et de l'humour à l'ensemble.

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F comme flic P comme Privé



La quatrième ne ment pas en annonçant un roman policier aux dialogues piquants, digne héritier des grands classiques. Les personnages sont assez archétypaux, mais ce n'est pas un inconvénient puisqu'ils s'inscrivent directement dans les codes du genre. Le lecteur se voit entraîné dans ce Paris sans chichi où les commissaires alcooliques déjeunent dans des petites brasseries au charme d'antan et où chaque réplique fait revivre un argot parfois oublié.

L'intrigue de Joseph Farnel est à la fois prenante et bien rythmée. Le lecteur ne sait jamais qui joue un double jeu et qui berne le héros.

Il fait bon vivre dans cette ambiance digne des Tontons flingueurs, où les meurtres ont une légèreté presque comique et où le coup de fourchette des personnages réchauffe les cœurs.

Petit bémol néanmoins sur le dénouement qui n'apporte aucune réponse à l'enquête de Georges Farnel. Le lecteur reste sur sa faim. Une suite est-elle prévue ? Je pense, tout du moins je l'espère...

Je garde néanmoins une très bon souvenir de lecture, et notamment d'ambiance, avec ce roman.
Lien : http://bouquinbourg.canalblo..
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F comme flic P comme Privé

Il y avait longtemps qu'un polar ne m'avait autant accroché. Le pauvre livre de Carl Hiaasen "queue de poisson" ne m'avait, quant à lui, pas convaincu et j'avais abandonné sa lecture. Chacun ses goûts. Revenons à Joseph Farnel, à son flic Emile Dujardin et à son détective privé Georges Lernaf. Ce dernier est l’anagramme de Farnel.

Les tableaux de la collection Schloss ont disparu ! Ce sont de vieilles œuvres originales de grands maîtres, mais d'excellentes copies seraient aussi en circulation ! On se dit, ça y est, l'auteur va nous parler peintures et guerre mondiale. Et bien non. Les dialogues style "brèves de comptoir" amusent et portent le récit. Le suspense aussi, quand les victimes s'accumulent. L'intrigue est bien ficelée, complexe par moment, d'autant que les personnages sont nombreux: Paul Sendor, Lydia, Dédé, Laura, Momone l'ancienne prostituée, le concierge, des membres des services secrets...L'écriture est élégante avec des coquineries. L'auteur évoque "la pute" puis il fait aussitôt dire à son personnage "je ne pipe mot". (page 230). C'est un très bon bouquin ! 16/20.
Lien : http://politiquehumanite.blo..
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F comme flic P comme Privé

F comme Flic, P comme Privé : vernissage au bistrot Le Coin est un polar de Joseph Farnel paru aux éditions Alphée / Jean-Paul Bertrand le 16 avril 2010 (348 pages, 21,90 €, ISBN 978-2-7538-0567-5).





Je remercie Gilles Paris de m'avoir envoyé ce roman avec lequel j'ai passé un bon moment de lecture.





Joseph Farnel est né à Nancy et vit à Paris. Il travaille dans la Couture et est aussi écrivain. Je ne connaissais pas du tout cet auteur, et pourtant il a déjà écrit plusieurs romans dont trois ont reçu des prix littéraires ! Plus d'informations sur son site officiel, http://www.josephfarnel.fr/.





Le privé, c'est Georges Lernaf, un ancien flic, beau gars mais célibataire. Avez-vous remarqué que LERNAF est un anagramme de FARNEL ?



Le flic, c'est Émile Dujardin, le commandant de police du 3e arrondissement de Paris, qui sort des proverbes pas toujours exacts comme « L'avenir appartient à ceux qui boivent tôt. » (page 13) et parfois de son cru comme « Et ne rien faire pour s'élever intellectuellement, c'est pure paresse. » (page 245).



Ils sont « collègues », ils sont amis, ils se retrouvent très souvent Chez Dédé pour boire un coup et manger. C'est pourquoi lorsque le flic propose au privé de travailler pour le riche Paul Sendor, Georges – un peu à sec – accepte volontiers. Et puis suivre la fille du milliardaire pour vérifier si elle n'entre pas dans une secte, c'est facile, vraiment bien payé et la jeune femme est très belle.



[...]
Lien : http://laculturesepartage.ov..
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Il court, il court le privé

Décidément ce policier m'embête. Moment passé, mieux que la télévision. Mais bon, on sent le mauvais San Antonio. Il va même jusqu'à copier son lutin qui lui parle.

J'attends autre chose, du nouveau, et ça m'a l'air du mauvais réchauffé.
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Il court, il court le privé

comment dire? tous les ingrédients du polar classique y sont mais la mayo ne prend pas. C'est poussif et prétentieux et l'humour tombe à plat
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La ballade du petit Joseph

La Ballade du petit Joseph de Joseph Farnel ( Terre de Poche - 306 pages)



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J'ai pensé encore un livre sur la dernière guerre. J'en ai lu énormément.



Joseph Farnel raconte son enfance avec les yeux d'un gamin de huit à 14 ans.



La famille de Samuel et d'Adèle sont venus en France fuyant les pogroms pour construire une vie familiale pleine de labeur en devenant français.



Samuel a un atelier de couture à Paris, trois garçons et une fille. Tout va bien pour eux.



Mais les nouvelles deviennent angoissantes



Hitler envahit la Pologne. La guerre est déclarée.



Les nazis sont à Paris. Les rafles se succèdent. Il faut se cacher et fuir en zone libre.



Démobilisé Samuel mettra sa famille près de Brive dans un petit village.



Le petit Joseph n'arrive pas à comprendre qu'il puisse être différent aux yeux de certains.



Ses ancêtres pour lui sont gaulois et il est fier de chanter à l'église la nuit de Noël.



Une belle histoire romancée pimentée par l'angoisse de la guerre omniprésente.



Même en province ils vivront discrètement.



Le petit Joseph restera un petit titi bien attachant tout le long de ces années.



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Souhaitons ne jamais revivre une période aussi ignoble.





Bonne lecture

Mireine







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La ballade du petit Joseph

Un témoignage simple et sincère de la guerre de 39/45, à travers l'histoire de la famille de Joseph.
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La ballade du petit Joseph

J’ai reçu ce livre de la maison d’éditions DeBorée que je tiens à remercier parce que j’ai passé un merveilleux moment de lecture en compagnie du petit Joseph et de sa famille, même si le contexte historique ne s’y prête pas réellement puisque l’histoire se déroule avant et durant la seconde guerre mondiale.



La famille vit à Paris, Samuel, le papa est tailleur, Adèle la maman fait du repassage pour les familles riches, ils ont 4 enfants, le problème dans ce Paris d’avant guerre c’est qu’ils sont juifs et qu’ils vont subir toutes les lois anti-juives qui tombent un peu chaque jour et qui leur empoisonne la vie, jusqu’au moment où commencent les rafles et que la famille est en danger.



Joseph est un jeune enfant qui ne comprend pas bien ce qu’il se passe, il ne se considère pas juif, d’ailleurs c’est quoi être juif ? sa famille n’est pas pratiquante. Il a bien compris que la guerre arrive mais il est Français, il pense qu’il ne risque rien. Son père, inquiet pense aussi que les juifs de France sont en sécurité, le gouvernement Français protègera sa population juive, il ne se doute pas à quel point il se trompe !



Le 02 septembre 1939, la mobilisation générale commence, c’est le début de la « drôle de guerre » ou rien se se passe et ou tout le monde campe sur ses positions. Samuel est mobilisé, il part dans l’Est, désormais Adèle va devoir, seule, assumer la subsistance de la famille. La guerre s’installe pour de bon cette fois, vient le temps des tickets de rationnement et des lieux interdits aux juifs, puis il y a l’obligation pour les juifs de se faire recenser et de porter l’étoile Jaune.



Samuel a été démobilisé il est inquiet et songe à faire passer sa famille en zone libre afin de les protéger. Il n’ignore rien des trains qui emmènent les juifs vers l’Est, il est loin de s’imaginer l’innommable sort réservé aux personnes de confession juive. L’homme est courageux, il trouve un refuge du côté de Brive La Gaillarde dans le département de la Corrèze et organise le rapatriement de sa famille avec l’aide de passeurs.



L’auteur nous dresse un joli portrait de sa jeunesse, celle du monde des enfants et de leurs rêves, celle des copains du quartier, des premiers émois amoureux et des réunions familiales dans la maison des grands-parents, le temps de l’insouciance où rien ne peut arriver et où on croque la vie à pleines dents, en vivant l’instant présent, sans jamais penser au lendemain. C’est la guerre mais Joseph s’adapte certainement mieux que les adultes, même s’il souffre de la faim et du froid. Il ne connaît pas cette peur qui tenaille quotidiennement ses parents, parce qu’il n’a pas conscience qu’il est en danger du fait de sa judéité.



C’est un récit plein de fraîcheur, on vit le périple de la famille du petit Joseph à travers ses yeux d’enfant et même si il comprend que la situation est grave, il n’a pas vraiment peur et ne pense pas à ce qui pourrait arriver. La guerre fait grandir Joseph plus vite que prévu, elle lui fait aussi prendre conscience de sa religion. Cette famille a une formidable capacité d’adaptation, de citadins ils se fondent parfaitement dans le monde paysan et si certains se doutent qu’ils sont juifs personne ne laisse rien paraître, au contraire, il seront là pour les protéger au cas où le pire arriverait.



Ce n’est pas une lecture triste, elle est au contraire pleine d’espoir et offre de belles leçons de vie dans cette époque chaotique qu’est cette horrible guerre. J’ai passé un agréable moment de lecture avec Joseph qui est un enfant très attachant. Le roman se lit rapidement, l’écriture est fluide, on se laisse guider !






Lien : https://jaimelivresblog.word..
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