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Critiques de Joseph Farnel (59)
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Le retour de Fanny

Merci à Virginie des Editions De Borée pour ce SP. J’ai été attiré par la couverture au regard très expressif et poignant, avant de me rendre compte que c’était un roman de Joseph Farnel que j’ai découvert avec « Les amants du dernier jour ». Depuis peu, je redécouvre les romans du terroir sous un autre jour notamment ceux sur la Seconde Guerre mondiale. Personnellement, j’ai préféré « Les amants du dernier jour » même si je dois reconnaître que l’histoire de Fanny était touchante.



1942.



Fanny Goldberg trouve une famille de coeur chez les Madur, un couple de résistants. Dans un village corrézien, Fanny espère un peu de répit après sa cavale dans Paris pour échapper aux rafles de la police française qui ont arrêté sa famille, l’aide de sa gardienne d’immeuble et de son mari résistant et son passage en zone libre via un passeur. Nouvelle identité, nouvelle vie.



Munie de faux-papiers, Fannie devient la nièce de Simone et Pierre Madur et se fait passer pour une catholique mais elle n’est pas à l’abri avec Alexandre Le Bounaix, un collabo de Pétain qui tourne autour de Simone Madur. Amoureuse de David, un étudiant juif qui rejoint le maquis, Fannie garde espoir en la fin de la guerre mais un drame viendra perturber sa vie. La vengeance approche et avec elle les massacres ainsi que les règlements de compte. Sans jamais renier qui elle est, Fanny soutiendra la Résistance et se battra pour ceux qui l’ont accueilli telle une famille de coeur.



Styliste renommée, Fanny a refait sa vie à Paris mais est nostalgique de sa vie en Corrèze.



Sa vie trépidante parisienne résistera-t-elle à la nostalgie de ses amies ?



Malgré un attachement aux différents personnages et à l’humanité qui transparaît dans ce récit, je n’ai pas accroché comme ce fut le cas pour un autre roman de cet auteur. Il me manquait quelque chose, ce truc qui fait la différence.



La revanche sur la vie d’une couturière juive dans les tourments de la Seconde Guerre mondiale !



Un récit avec tous les ingrédients d’un roman du terroir !
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A l'ombre du carreau

Bonjour ! Aujourd’hui nous allons à la rencontre d’un sympathique nonagénaire, installé à la terrasse du café, en face du Carreau du Temple, et les souvenirs affluent… On s’installe à sa table et on l’écoute ?



Ce vieil homme, c’est David Farman, il va évoquer ses jeunes années, sa famille qui se limite à son père avec qui il vit. Il n’a pas l’intention de reprendre l’atelier de couture de son père, mais il veut devenir commerçant.



David a quelques amis avec lesquels il partage de bons moments ; il ne roule pas sur l’or, mais la vie est belle et c’est l’essentiel ! Bien que bon élève, il arrête ses études pour travailler et aider son père à subvenir à leurs besoins ; d’abord en apprentissage chez un commerçant au Carreau du Temple, il finit par racheter la carte de marchand de son patron qui part à la retraite. Il a 16 ans et des projets plein la tête.



Mais, un jour, l’ombre de la guerre se fait de plus en plus présente ; et les Juifs craignent plus que les autres, beaucoup s’enfuient, David préfère rester, même quand le bruit des bottes devient assourdissant.



David va d’abord aider les Juifs à s’enfuir puis il va s’engager pour aider plus activement…



S’il pourra toujours compter sur ses amis, il devra se méfier des autres ; il ne peut pas prendre le risque d’être démasqué et il aura quelques déboires…



Dans cette période difficile, David aura son lot de déboires, mais il saura toujours se relever, notamment grâce à ses amis.



Voici un très beau roman qui fait la part belle à ce héros qui refuse de plier sous la menace nazie. Attention, il ne s’agit pas d’un roman sur la guerre, mais sur le combat d’un jeune homme qui va faire tout ce qu’il peut pour aider les siens, quitte à mettre sa vie en danger.



Bref, le récit d’un vieil homme qui raconte ses années de résistance face à l’ennemi et son combat pour aider les juifs.



À lire confortablement installé(e) à la terrasse d’un bistrot (face au Carreau du Temple de préférence) en sirotant un Vittel menthe… Bonne lecture !



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Le retour de Fanny

Le 16 juillet 1942, Fanny Goldberg, une jeune Juive, parvient à se dissimuler alors que ses parents et son petit frère sont raflés. La concierge de son immeuble l’emmène, ensuite, en lieu sûr. Elle est cachée avant d’être accompagnée en zone libre. En Corrèze, elle est accueillie par une famille de résistants. Son identité est modifiée : elle est maintenant Fannie Madur, la nièce de Pierre, l’homme de la maison. Auprès de lui, de son épouse Simone et de la mémé, elle s’initie à la religion catholique, pour passer inaperçue. Tout un réseau s’active pour lui créer une existence crédible : le maire du village lui fabrique des faux papiers, le coiffeur la prend en photo, le curé lui apprend les textes liturgiques, Pioupiou, l’employé de la ferme veille sur chacun. Elle est ainsi prête à affronter les commères du village, à la sortie de la messe dominicale. Fille d’un tailleur et d’une couturière, elle devient aussi une paysanne accomplie.



Elle sait qu’elle doit surveiller ses gestes et ses paroles. Le danger est encore plus prégnant, lorsque la ligne de démarcation est effacée. Les Allemands envahissent alors la région et des milices françaises sèment la terreur. Les Madur savent qu’ils encourent des risques immenses, pourtant, courageusement, ils soutiennent la Résistance. Leur humanité est bouleversante. Non seulement ils se battent pour la liberté de la France, mais ils offrent aussi leur amitié aux réfugiés qui croisent leur chemin. J’ai été très touchée par les liens qui unissent Fanny à ses nouveaux amis. Malgré la douleur de la perte de sa famille, elle est entourée d’amour et de bienveillance. Pour la mère de Pierre, elle est la petite-fille qu’elle n’a pas eue. Pour Simone, elle est une amie. Même si l’Occupation l’oblige à effacer sa judéité, j’ai aimé que, dans l’intimité, ses hôtes lui rappellent qu’elle ne renie pas qui elle est, que les apparences sont nécessaires à sa survie. J’ai, également, été très touchée par Fanny. J’ai aimé partager ses émois, ses angoisses, suivre son évolution et découvrir sa personnalité généreuse, douce et attentionnée.



Hélas, la période est mortifère et les malheurs n’épargnent pas les membres de cette famille de cœur. J’ai été émue par leurs épreuves et leur dignité face au chagrin. Ensemble, ils les affrontent et se réconfortent. Leur attachement les uns aux autres est sincère. J’ai, aussi, apprécié que Joseph Farnel mêle la peur de la guerre au quotidien des campagnes. Ce roman est un mélange de peines et de joies, de labeur et de moments partagés, d’inquiétude et d‘espoir. Il est d’une grande justesse. Nous ressentons que l’auteur a grandi sous l’Occupation, ainsi qu’il le décrit dans son livre La Ballade du Petit Joseph. J’ai adoré Le Retour de Fanny.


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Le retour de Fanny

le retour de Fanny de Joseph Farnel sort dans la collection Terre de poche des éditions De Borée, l'occasion pour nous d'aller faire un petit tour en Corrèze.



Nous sommes à l'automne 1942, une jeune fille descend d'un train. Nous sommes à Burg une carriole l'attend, direction la ferme des Madur.. Nous sommes encore en zone libre , Fanny vient de passer la ligne de démarcation. Elle a échappé de peu à la rafle du Vel'd'Hiv , ses parents et son jeune frère ont été embarqués..

Pas facile de passer incognito dans une bourgade où les yeux de tout un chacun sont braqués sur soi. pas facile pour les résistants d'échapper aux dénonciations des collabos.; la vie n'est pas facile, seuls l'éclairent la gentillesse et l'affection des Mazur et de leurs proches.



Joseph Farnel immerge son lecteur dans le quotidien de Burg. La plume se fait souvent mélodramatique et la larme perle au coin de l'oeil. Les personnages sont taillés à coups de serpe, héros ou salauds, tous seront prêts à tenir leur rôle quand la guerre sera finie . Et Fanny dans tout cela ? je vous laisse faire sa connaissance .



Merci à Virginie des éditions De Borée pour ce partage.

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Le retour de Fanny

Mon avis



Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse non rémunéré, « Le Retour de Fanny », roman de Joseph FARNEL.



L'auteur nous transporte en 1942 et nous conte le destin de Fanny, jeune femme de confession juive dont les parents et le petit frère ont été embarqués lors de la Rafle du Vel'd'Hiv dont elle réussit à s'échapper et est accueillie, à la campagne, par Pierre et Simone un couple de résistants.



L'auteur décrit à merveille les événements et l'engagement des résistants pendant cette période ô combien tragique de notre Histoire.

Au fil de ses mots nous percevons le climat de peur et de méfiance qui régnait au sein de la population et l'espoir de liberté toujours présent dans le cœur des Français.



J'ai beaucoup aimé ce roman très bien écrit et documenté qui rend hommage aux résistants qui ont oeuvré dans l'ombre, souvent au péril de leurs vies, pour sauver celles de nos compatriotes.



Un très bon moment de lecture que je recommande aux amateurs du genre.



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Le retour de Fanny

L’écriture est conventionnelle, très linéaire, bref « à l’ancienne ». On trouve dans ce roman une sorte de manichéisme, les personnages sont très gentils ou très méchants, sans nuances. Et qu’est-ce qu’on boit dans cette histoire !

Je me demande comment j’ai réussi à lire ce livre jusqu’au bout ; sans doute me suis-je malgré tout attachée à certains des personnages…
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Le retour de Fanny

J'ai été entièrement plongé dans la campagne de mes grands-parents. Les paysages ainsi que le patois m'ont fait chaud au cœur car ce sont mes racines ! On est à l'époque de la Seconde Guerre mondiale. Fanny arrive à réchapper de la rafle du vél' d’hiv grâce à la gentillesse et l'humanité de sa concierge. S'ensuit un long périple pour atteindre la zone libre. L’écriture est juste, l'auteur nous livre l'histoire telle qu'elle, pas de broderie et j'ai apprécié ! Dans ce contexte historique, il aurait été malvenu que tout le monde survive même si , je l'aurais tant souhaité à Fanny !
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Les amants du dernier jour

Un livre qui se déroule durant les années de la seconde guerre mondiale, dont la fluidité d'écriture permet de se laisser entrainer dans l'histoire. Une belle histoire d'amour au sens large, l'amour que l'on porte à un homme, mais aussi à sa famille et à ses origines. Je ne connaissais pas cet auteur, qui m'a dédicacé ce livre et que j'ai eu plaisir à lire.

Une belle histoire qui permet de faire une pause romanesque, avant d'attaquer d'autres livres plutôt de style thriller qui reste en bonne place dans mes choix.

Ce livre a activé mon intérêt pour la cause des femmes qui me tient à coeur, ces femmes si courageuses et dont on peine à reconnaitre leur valeur.

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Le retour de Fanny

Le retour de Fanny de Joseph Farnel est un roman sur une jeune fille qui réussit à échapper à la rafle du vel d'hiv, contrairement au reste de sa famille.

Elle parvient à s'échapper aidée par la résistance, et se retrouve en zone libre, en Corrèze, chez une famille de paysan, Pierre et Simone, qui l'accueillent avec bienveillance. Comme elle a appris la couture avec ses parents, elle va utiliser son talent pour les aider.

Pour elle une nouvelle vie commence en attendant la fin de la guerre.

C'est un roman très bien écrit, on a tout de suite de l'empathie pour cette jeune fille et son histoire est passionnante.

Merci aux éditions de Borée pour leur confiance.
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La ballade du petit Joseph

Dans le Paris de l'avant-guerre, le petit Joseph n'a pas assez de ses deux yeux pour engranger tous les bonheurs qui s'offrent à lui. Mais ses parents refusent de s'épingler une étoile sur le coeur et se réfugient avec leurs quatre enfants dans le Limousin. Le jeune Parisien se mue vite en un petit paysan qui vit au rythme des saisons en compagnie des autres gosses de son âge, dont Solange, son premier émoi amoureux.



Ce livre a le charme des mémoires d'un petit garçon aimé et protégé par ses parents.

Avec l'innocence et l'émerveillement de l'enfance, Joseph observe l'angoisse des adultes confrontés à l'antisémitisme, aux mesures discriminatoires, à la délation,  à la spoliation, aux raffles et à la déportation. Du haut de ses jeunes années, il ressent la faim, le froid, la peur, la perte de son foyer, la disparition de ses amis, et la fin de ses repères. Petit parisien déraciné, il s'adapte et grandit dans un environnement de tendresse et de dévouement frappé violemment par des vagues de terreur et d'injustice.

Ce livre est l'histoire d'une enfance saupoudrée de bonheurs et de drames.

Joseph écrit "le pain à changé de couleur. Sali par la guerre, il est devenu noir". L'auteur ravive avec talent la mémoire d'une période de l'histoire française tachée de ce noir indélébile.

Ce roman situé dans un monde cruel, dangereux et arbitraire distille de l'amour et de la bienveillance.
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Les amants du dernier jour

Alors de l'antisémitisme monte en Europe et que le régime nazi se met en place, Judith, fille d'immigrés Russes, décide de servir la France en devenant interprète au Ministère de l'Intérieur. Peu à peu, ses fonctions et ses connaissances seront mises à profit pour devenir "espionne" et aider son pays d'accueil.

C'est au cours d'une de ses missions qu'elle fait la connaissance de Reinar, officier allemand. Deux êtres que tout oppose a priori. Pourtant un amour passionnel émerge entre eux.

Au coeur des horreurs de la guerre, Judith sera alors déchirée entre deux camps...



Même si la chronologie a parfois été difficile à suivre (les sauts dans le temps ne sont pas toujours bien identifiés), j'ai apprécié ma lecture.

Bien plus qu'une simple histoire d'amour, ce roman offre une description des évènements qui jalonnent cette période troublée. Outre les évènements politiques, le récit est ponctué de nombreuses références à la culture populaire de l'époque.

L'auteur donne la voix aux combattants de l'ombre (la Résistance) mais aussi à ces allemands qui se sont battus contre la direction que prenait leur pays (point de vue que j'ai rarement eu l'occasion de lire).

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La ballade du petit Joseph

J’ai reçu ce livre de la maison d’éditions DeBorée que je tiens à remercier parce que j’ai passé un merveilleux moment de lecture en compagnie du petit Joseph et de sa famille, même si le contexte historique ne s’y prête pas réellement puisque l’histoire se déroule avant et durant la seconde guerre mondiale.



La famille vit à Paris, Samuel, le papa est tailleur, Adèle la maman fait du repassage pour les familles riches, ils ont 4 enfants, le problème dans ce Paris d’avant guerre c’est qu’ils sont juifs et qu’ils vont subir toutes les lois anti-juives qui tombent un peu chaque jour et qui leur empoisonne la vie, jusqu’au moment où commencent les rafles et que la famille est en danger.



Joseph est un jeune enfant qui ne comprend pas bien ce qu’il se passe, il ne se considère pas juif, d’ailleurs c’est quoi être juif ? sa famille n’est pas pratiquante. Il a bien compris que la guerre arrive mais il est Français, il pense qu’il ne risque rien. Son père, inquiet pense aussi que les juifs de France sont en sécurité, le gouvernement Français protègera sa population juive, il ne se doute pas à quel point il se trompe !



Le 02 septembre 1939, la mobilisation générale commence, c’est le début de la « drôle de guerre » ou rien se se passe et ou tout le monde campe sur ses positions. Samuel est mobilisé, il part dans l’Est, désormais Adèle va devoir, seule, assumer la subsistance de la famille. La guerre s’installe pour de bon cette fois, vient le temps des tickets de rationnement et des lieux interdits aux juifs, puis il y a l’obligation pour les juifs de se faire recenser et de porter l’étoile Jaune.



Samuel a été démobilisé il est inquiet et songe à faire passer sa famille en zone libre afin de les protéger. Il n’ignore rien des trains qui emmènent les juifs vers l’Est, il est loin de s’imaginer l’innommable sort réservé aux personnes de confession juive. L’homme est courageux, il trouve un refuge du côté de Brive La Gaillarde dans le département de la Corrèze et organise le rapatriement de sa famille avec l’aide de passeurs.



L’auteur nous dresse un joli portrait de sa jeunesse, celle du monde des enfants et de leurs rêves, celle des copains du quartier, des premiers émois amoureux et des réunions familiales dans la maison des grands-parents, le temps de l’insouciance où rien ne peut arriver et où on croque la vie à pleines dents, en vivant l’instant présent, sans jamais penser au lendemain. C’est la guerre mais Joseph s’adapte certainement mieux que les adultes, même s’il souffre de la faim et du froid. Il ne connaît pas cette peur qui tenaille quotidiennement ses parents, parce qu’il n’a pas conscience qu’il est en danger du fait de sa judéité.



C’est un récit plein de fraîcheur, on vit le périple de la famille du petit Joseph à travers ses yeux d’enfant et même si il comprend que la situation est grave, il n’a pas vraiment peur et ne pense pas à ce qui pourrait arriver. La guerre fait grandir Joseph plus vite que prévu, elle lui fait aussi prendre conscience de sa religion. Cette famille a une formidable capacité d’adaptation, de citadins ils se fondent parfaitement dans le monde paysan et si certains se doutent qu’ils sont juifs personne ne laisse rien paraître, au contraire, il seront là pour les protéger au cas où le pire arriverait.



Ce n’est pas une lecture triste, elle est au contraire pleine d’espoir et offre de belles leçons de vie dans cette époque chaotique qu’est cette horrible guerre. J’ai passé un agréable moment de lecture avec Joseph qui est un enfant très attachant. Le roman se lit rapidement, l’écriture est fluide, on se laisse guider !






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La ballade du petit Joseph

J’ai adoré ce livre bien écrit - je dirais « simplement » -

les descriptions de la vie d’alors sont pour les gens de ma génération des retours dans les rues des années 1945/1950. L’histoire , même si nous la connaissons bien, nous met le cœur en miettes.

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La ballade du petit Joseph

Joseph a huit ans quand il apprend qu’il est juif. C’est un ouvrier de son père qui le lui révèle. Le petit affirme que c’est faux, qu’il est français. Son contradicteur confirme : il est français et juif. Joseph pleure. Il a entendu des propos antisémites, il a vu des caricatures : il ne peut pas être juif. « A l’école, pendant la récréation, on joue maintenant aux Français contre les Juifs, et pas un qui veuille faire le Juif, il faut tirer au sort, comme naguère le voleur contre les gendarmes. » (p. 14)



La Ballade du Petit Joseph retrace la vie de l’auteur de ses quatre ans à ses quatorze ans, à travers le regard de l’enfant. Les premières années sont celles de l’émerveillement : la manifestation de juin 1936, l’Exposition Universelle de 1937, à Paris, le déménagement de la famille dans un appartement, équipé d’une baignoire, le 13 mars 1938, le jour même de la proclamation de l’Anschluss. Même s’il commence à ressentir l’inquiétude des adultes, il ne comprend pas leur peur. Il a confiance en la France, ce pays qui a offert la liberté à ses parents. Mais le 2 septembre 1939, la mobilisation générale est déclarée. Son père est envoyé dans l’Est.



Joseph Farnel décrit, avec des mots d’enfant, les années d’occupation : les rafles, le parc interdit aux Juifs, le rationnement, les menaces à peine voilées de la concierge de leur immeuble, le passage en zone libre, etc. Il ressent les dangers et l’oppression, il a peur, mais s’exprime avec son vécu et sa conscience juvénile. Il est terriblement touchant. Au Livre sur La Place, j’ai rencontré deux fois l’auteur. En lisant son témoignage romancé, j’ai été frappée de reconnaître dans les propos du petit Joseph, l’attitude malicieuse et coquine de l’adulte. Les années dramatiques de la guerre ne semblent pas avoir écorné la personnalité de ce gamin attachant.



La Ballade du Petit Joseph est le récit émouvant d’un petit garçon, plongé dans les affres de l’horreur, sans jamais perdre son insouciance et sa capacité d’émerveillement. C’est un devoir de mémoire attendrissant.


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Le retour de Fanny

Juillet 1942, Rafle du Vel’ d’Hiv, la famille de Fanny Goldberg est embarquée. Elle parvient à échapper à cela en se cachant et en passant en zone libre grâce à la Résistance. Elle sera accueillie par un couple de résistants en Corrèze, Pierre et Simone Madur. Une parisienne se retrouvant en campagne, là où elle ne connaît personne, avec une douleur qui lui serre le cœur, celle de revoir un jour ses parents et son petit frère. Elle va devenir Fannie Madur, nièce de Pierre et Simone, couturière. Et c’est ainsi que sa nouvelle vie va commencer.



Quelle lecture ! Encore une fois, vous savez l’engouement que j’ai pour les livres sur la Seconde Guerre Mondiale et ce dernier n’échappe pas à la règle. Dans cette histoire, Joseph Farnel nous dépeint la vie durant cette période mais du côté des Résistants.



J’ai beaucoup aimé l’histoire et je me suis énormément attachée à Fanny, Pierre, Simone, Gertrude et bien d’autres encore qui se battent pour la liberté, pour la paix. Heureusement qu’il y avait des gens comme eux, ces héros à mes yeux, qui ont pris tous les risques afin de sauver des vies.



L’écriture est fluide, les descriptions sont telles que j’ai eu l’impression de vivre avec cette famille durant cette période si tragique. Se méfier de tout le monde, avoir la peur au ventre, faire du mieux que l’on peut pour rendre la vie plus facile… Cela devait être tellement difficile !



On ne peut pas s’imaginer ce que ces gens ont pu vivre, mais encore une fois, on se doit d’en parler, parce que cette période s’éloigne, les survivants quittent ce monde petit à petit, mais nous ne devons pas oublier, pour que jamais cela ne se reproduise…



En bref, Le retour de Fanny, c’est de la peur, des larmes, de l’espoir, de l’amour, un livre et une histoire que je ne suis pas prête d’oublier !
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Canou

J'ai rencontré J. Farnel au Salon des Écrivains Combattants de Paris en 2017. Cet auteur m'a paru hâbleur et s'est permis de me tenir la jambe longtemps malgré mes béquilles (et alors que je ne faisais que passer loin de sa table). Donc je ne voulais pas acheter son livre. Puis il a fini par me convaincre. Son roman a passé plus de trois ans dans ma bibliothèque, et tout d'un coup, je me suis dit qu'il avait assez attendu. Je ne suis pas sûre de le percevoir à sa juste valeur à cause de l'attitude de l'auteur. J'ai trouvé que l'histoire était intéressante, mais manquait de consistance. Certaines périodes sont très détaillées, puis on saute quelques années et on reprend l'histoire de Canou sans trop savoir ce qu'il a vécu durant ce laps de temps. Par ailleurs, J. Farnel m'ayant vanté les mérites d'un roman historique sur fond de résistance, j'ai eu la surprise de découvrir que la résistance ne concernait que le dernier tiers du livre. Sans la rencontre avec son créateur, je n'aurais peut-être pas eu cette déception. J. Farnel m'avait confié qu'un producteur avait acheté les droits d'adaptation de son histoire; je ne sais pas si cela a abouti. J'en tire une leçon: si le courant ne passe pas avec un auteur sur un salon, je n'achèterai pas son livre. Il m'est trop difficile de décorréler l'œuvre de son concepteur.
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Le retour de Fanny

Une énième histoire mais il en faut encore et toujours pour ne pas oublier cette sombre période de notre histoire. Fanny, jeune fille juive, qui doit quitter Paris après l'arrestation de sa famille et se réfugier en Aveyron lieu d'accueil en cette funeste période. Il faut saluer ces Justes qui risquent leur vie en accueillant des familles. Fanny va trouver dans sa famille d'accueil une 2ème famille. Ce livre est triste et beau à la fois car cette jeune fille va se reconstruire grâce à ses nouveaux amis.
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Chez Julotte

En Auvergne, Juliette, fille du docteur Le Mercier tombe amoureuse d'un jeune résistant.

Bravant l'opinion négative de son père sur ce jeune homme, elle fugue et le rejoint à Paris.

Mais c'est vraiment un mauvais garçon, elle l'apprendra à ses dépens.

Voilà le genre de livre comme on en lisait à la pelle il y a une quarantaine d'années.

J'ai trouvé le début pénible quant au style, plutôt primaire, sans recherche.

M'intéressant quand même un peu au sort de Juliette, j'ai poursuivi ma lecture.

Qu'elles sont grosses les ficelles !

Que de répétitions, comme si on ne comprenait pas tout du premier coup.

Que d'invraisemblances !

Oui, c'est un peu un roman d'une autre époque, pour un public pas trop difficile.

Mais comme il me reste un petit côté midinette, je suis allée jusqu'au bout.
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Chez Julotte

Auvergne, 1944. Pendant la guerre, Juliette va cueillir des mûres. Le lieu de sa cueillette est peu fréquenté, aussi elle est surprise d’y apercevoir un inconnu, blessé à la cheville. En ouvrant la besace du jeune homme, elle découvre qu’il est un Résistant. Elle décide de l’accompagner au camp, afin qu’il puisse s’appuyer sur elle. En ce jour de mai 1944, Juliette tombe amoureuse et accepte de revoir le bel Alain. Lors de leur rendez-vous, la semaine suivante, ils croisent un Allemand et le jeune homme est, à nouveau, blessé. Juliette le conduit auprès de son père, qui est médecin. Or, son amoureux inspire, immédiatement, de la méfiance à ses parents. Hélas, ils ne se trompent pas : Alain n’est pas celui qu’il prétend être. Ils ne le savent pas, mais le devinent : il a rallié la Résistance par opportunisme. Hélas, leur fille n’écoute pas leurs avertissements ; à la Libération, elle fugue et rejoint son amoureux. Seule une lettre indique que son départ est volontaire.





Dans la capitale, Juliette découvre le luxe, elle prend plaisir à dévaliser les boutiques, à dîner dans les bons restaurants, etc. Elle se demande d’où proviennent les liasses de billets qu’Alain dépense sans compter, pourtant, elle ne s’inquiète pas de l’absence de réponse de ce dernier. Elle finit par comprendre que son train de vie aisé est financé par des trafics. Pendant des années, elle pardonne tout à son amant, elle est prête à tous les sacrifices pour lui. Mais un soir, le passé de celui-ci se rappelle à lui, de manière violente ; pourtant, si on la mesure à la lumière de ses actes, elle est encore trop douce. Quelle sera la réaction de Juliette en découvrant le vrai visage de celui qu’elle aime ?





Au début du roman, Juliette et sa famille semblent emplies de candeur. Leurs propos paraissent un peu naïfs, alors que leurs actes sont héroïques. Bien connu de la Résistance, le docteur Le Mercier est un homme valeureux. Perspicace, il souffre de ne pas parvenir à protéger sa fille. Cette dernière, éblouie par ses sentiments et les belles paroles, puis par la vie facile, n’entend pas les signes d’alerte. Ce n’est que lorsque la vérité est énoncée clairement qu’elle comprend qu’elle a été dupée et trahie et que l’homme qu’elle aime est de la pire espèce. J’ai aimé cette jeune fille, candide et ouverte. Naturellement, elle tend la main aux plus démunis, elle a une ouverture d’esprit qui lui permet de rencontrer de belles personnes. Elle fait des erreurs, certaines sont terribles, puisqu’il n’est, parfois, pas possible de revenir en arrière, cependant, elle accepte qu’on lui ouvre les yeux sur son attitude.





J’ai été passionnée par l’intrigue. En effet, des paroles prononcées, involontairement, des pensées troublantes et des comportements indélicats, nous orientent vers des secrets abominables. Nous ressentons l’envie de révéler la vérité, frustrés de ne pouvoir agir. J’ai, été sensible, aux valeurs portées par certains personnages qui m’ont étonnée, en raison de l’écart entre leur paraître et la réalité de leur cœur. J’ai été emportée par le courage de ceux qui se battent pour se reconstruire et dépasser les épreuves qui auraient pu les détruire. Les plus beaux projets naissent souvent de cendres. J’ai adoré Chez Julotte.




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Enterrement pour VIP

Un polar sympa et facile à lire.

Le détective privé, Georges Lenarf est engagé par un entrepreneur de pompes funèbres organisant des enterrements pour VIP. Deux de ses clients sont morts subitement. Mort accidentelle ou crime ?



L'enquête se déroule à l'ile de LA REUNION. Deux gradés de la police viennent en renfort....



C'est un polar style : Cigarettes, Rhum et petites pépées.



Malboro serait-il un sponsor de ce roman ? un brin agaçant !



Alors, partez sous le soleil de la REUNION.



A lire à la plage ou au bord de la piscine... où vous voulez ! de quoi je me mêle d'ailleurs !



bonne lecture

Mireine
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