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4.04/5 (sur 68 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Fairmont, Caroline du Nord , le 27/07/1908
Mort(e) à : New York , le 24/05/1996
Biographie :

Joseph Quincy Mitchell est un écrivain.

Né dans une ferme de tabac et de coton en Caroline du Nord, après de brèves études de médecine, il débarque à New York le 25 octobre 1929, lendemain du Jeudi noir. D'abord journaliste et chroniqueur pour le "World" et le "Herald Tribune", il rejoint le mythique "New Yorker", dont il sera l'un des collaborateurs emblématiques.

Dès les années 1930, ses portraits fouillés de gens du peuple le rendent célèbre. Ses chroniques et portraits, œuvre littéraire à part entière mêlant faits et fiction, furent réunis dans plusieurs recueils. En 1932, il épouse Therese Jacobsen, photographe et journaliste, avec laquelle il a eu deux filles.

En 1939, il publie "Le Merveilleux Saloon de McSorley" ("McSoriey's Wondedul Saloon"), comparé à "Gens de Dublin" de Joyce. En 1964 paraît son chef-d’œuvre, "Le Secret de Joe Gould" ("Joe Gould's Secret").

Jusqu'à sa mort en 1996, il continue à se rendre presque chaque jour au "New Yorker", mais ne publie plus une ligne.

Son œuvre est redécouverte peu avant sa mort avec "Au haut du vieil hôtel" ("Up in the Old hotel", 1992) et la réédition du "Secret de Joe Gould".
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Source : 20minutes.fr
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Jour après jour, on m’a envoyé ouvrir les soupes populaires, les caisses de secours, les expulsions ; chaque matin je prenais contact avec des êtres humains serviles et abjects qui restaient assis le regard vide, tandis que je les harcelais de questions. […] Ma foi en la dignité humaine avait presque complétement disparu »
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Puis elles cuisent tout ça jusqu'à obtenir une consistance proche de la boue.Et pendant que ça cuit, ça sent tellement bon.
Si vous en étiez à votre dernier soupir, si vous aviez le râle dans la gorge et que le vent poussait vers vous une vague suggestion de cette odeur, vous vous lèveriez pour marcher.
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Il hérita de la totalité du caractère revêche de son père et très peu de son affabilité. Le père n’était certainement pas un poivrot, mais le fils mena la tempérance à des sommets ; il ne buvait que de l’eau du robinet et du thé, et il s’en vantait.
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"J'ai perdu depuis longtemps le goût pour le bon café. Je préfère de loin le genre de café dont la consommation régulière fait que les mains se mettent tôt ou tard à trembler tandis que le blanc des yeux vire au jaune."
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L'homme de la rue est tellement déprimé de nos jours, que l'histoire de la malchance de quelqu'un d'autre lui remonte le moral.
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Il y a là le patron d'une grosse poissonnerie, , un vieil Italien. Il a l'oeil vif et la tête dure comme du bois, et il doit bien avoir un million de dollars à la banque ; quand on voit comment il s'habille on pourrait croire qu'il vit de l'aide sociale, et il passe son temps à arpenter le quai d'un bout à l'autre, il prend un poisson dans un tonneau, par la queue ou par la tête, il le soupèse entre ses mains et il est capable de vous dire son prix à un centième de cent près. Il crie, il chante et il rigole tout le temps ; il a une de ces têtes, faut voir ; il me rappelle tellement mon père qu'il y a des fois, quand je le croise, ça me met tout de suite de bonne humeur, et à d'autres moments, ça me fend le coeur. (Là-haut dans le vieil hôtel)
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Et certains d'entre eux, ils finissent par devenir des râleurs, le genre de vieillards qui peut mâcher des clous et recracher la rouille.
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Le fait que seuls les meilleurs de féticheurs utilisent des boîtes ectoplasmiques pour communiquer avec les démons est une indication de la profondeur abyssale du caniveau dans lequel le vaudou est tombé en passant du Congo au sud des États-Unis avant d'arriver à Lenox Avenue.
Ces boîtes sont fabriquées dans une petite usine de Chicago à l'intention des spirites paresseux et des magiciens sans humour qui en redemandent. [...]
Il n'est guère utile de se pencher longuement sur le vaudou pour se rendre compte que celui-ci a dégénéré. S'ils veulent continuer à faire leurs merveilles en douce, les rois du gri-gri et les hommes-médecine à deux têtes doivent désormais recourir à des accessoires un peu plus exotiques que les tam-tams de la jungle et à des ingrédients un peu plus puissants que le sang de poulet, l'Essence de domination, la racine de John le Conquérant du Sud, le Vinaigre des Quatre Voleurs ou la poudre de perlimpinpin qui n'est finalement jamais que de la terre prélevée sur la tombe d'un jeune enfant, aux alentours de minuit dans le meilleur des cas. L'école publique a porté un coup aux pouvoirs des sorciers de toutes les obédiences. Le recul de l’illettrisme est le pire ennemi du vaudou ; les sorciers ne peuvent aujourd'hui trouver refuge que dans l'ombre de l'ignorance. (p. 155)
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“I had a dream. In this dream, a great earthquake had shook the world and had upset the sea level, and New York Harbor had been drained as dry as a bathtub when the plug is pulled. I was down on the bottom, poking around, looking things over. There were hundreds of ships of all kinds lying on their sides in the mud, and among them were some wormy old wrecks that went down long years ago, and there were rusty anchors down there and dunnage and driftwood and old hawsers and tugboat bumpers and baling wire and tin cans and bottles and stranded eels and a skeleton standing waist-deep in a barrel of cement that the barrel had rotted off of. The rats had left the piers and were down on the bottom, eating the eels, and the gulls were flopping about, jerking eels away from the rats. I came across an old wooden wreck all grown over with seaweed, an old, old Dutch wreck. She had a hole in her, and I pulled the seaweed away and looked in and I saw some chests in there that had money spilling out of them, and I tried my best to crawl in. The dream was so strong that I crawled up under the headboard of the bed, trying to get my hands on the Dutch money, and I damn near scraped an ear off.”
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Ce que j’aime vraiment faire c’est errer sans but dans la ville. J’aime marcher dans les rues le jour et la nuit. C’est plus qu’aimer ça, de simplement aimer ça – c’est une aberration. De temps à autre, par exemple vers neuf heures le matin, je monte les marches du métro et je prends la direction de l’immeuble de bureaux du centre de Manhattan où je travaille, mais en chemin un changement se fait en moi – je perds effectivement le sens des responsabilités – et quand j’atteins l’entrée de l’immeuble je passe devant comme si je ne l’avais jamais vu auparavant. Je continue à marcher parfois seulement pendant une heure ou deux, mais d’autres fois jusque tard dans l’après-midi, et je me retrouve souvent emporté à une distance considérable du centre de Manhattan – peut-être au nord du Bronx Terminal Market, ou au-delà sur de vieux quais à sucre délabrés des berges de Brooklyn, ou dans la partie la plus herbeuse d’un vieux cimetière envahi par les mauvaises herbes de Queens. Cela ne m’est jamais vraiment difficile de trouver une excuse pour justifier mon comportement...
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