Citations de Joseph Vebret (87)
Sa mère l'attendait, sa mère l'aime tant !...
C'est à moi de souffrir ! c'est à moi de l'attendre
Que sa mère jamais n'accuse mon amour !
Sa vie est à sa mère et moi je n'eus qu'un jour,
Mais ce fut de ses jours le plus beau, le plus tendre !
Assurément, Louise Colet est très belle - et elle le sait ! Elle est surtout fière de ses bras et ne peut s'empêcher de le faire remarquer.
" Vous savez que l'on a retrouvé les bras de la Vénus de Milo ? demande Louise Colet à ses interlocuteurs.
- Où donc ?
- Dans les manches de ma robe. "
Le contre interrogatoire d'O Wilde au cours du premier procès porte déjà en lui les germes de l'issue de l'affaire. Ne manquent plus que les éléments trouvés sur le terrain par les "enquêteurs" plus ou moins honnêtes de Lord Queensburry
Le 29 janvier à 11 heures s'ouvre le procès de Madame Bovary dans une salle comble. Il y a là les amis de l'auteur, des écrivains, des critiques, l'équipe de La Revue de Paris, des curieux. Flaubert est fatigué, il paraît bien plus que ses trente-quatre ans. Il porte un habit venant du meilleur couturier de la capital
Je compris en cette atroce seconde, que la luxure peut atteindre à la plus sombre terreur humaine et donner l'idée véritable de l'enfer, de l'épouvantement de l'enfer.
(Octave Mirabeau (1848-1917), "Le jardin des supplices ", 1899)
Chaque moment me livrait une beauté. Le flambeau de l'amour me l'éclairait pour les yeux de l'âme, et le plus sûr des sens confirmait mon bonheur. Quand la crainte est bannie, les caresses cherchent les caresses ; elles s'appellent plus tendrement. On ne veut plus qu'une faveur soit ravie. Si l'on diffère, c'est raffinement. Le refus est timide et n'est qu'un tendre soin. On désire, on ne voudrait pas : c'est l'hommage qui plaît... le désir flatte... L'âme est exaltée... On adore... On ne cédera point... On a cédé.
("Promenade avec Madame T." , Baron Denon Dominique Vivant, 1747-1825)
Tu ne sauras plus rien de moi, le jour fatal
Où tu t'élanceras dans l’existence rude,
O mon petit miroir qui voit la solitude
Se pencher anxieuse au bord de ton cristal.
« En amour, il n’y a que la conquête et la rupture qui soient intéressantes ; le reste n’est que du remplissage. »
Alfred Capus
« Elle était belle comme la femme d’un autre. »
Paul Morand
« On est plus près du cœur quand la poitrine est plate. »
Louis Bouilhet
Ci-gît Paul Léautaud
Plus connu : Maurice Boissard
Quand on l’enterrera : « C’est bien tôt ! »
Dirent quelques-uns, mais à part,
Beaucoup pensèrent : « C’est bien tard ! »
Paul Léautaud (1872-1956)
« J’ai vécu sans nul pensement
Me laissant aller doucement
A la bonne loi naturelle ;
Et je m’étonne fort pourquoi
La mort daigna penser à moi,
Qui ne m’occupai jamais d’elle. »
Marthurin Régnier (1573-1613)
« La différence entre littérature et journalisme, c’est que le journalisme est illisible et que la littérature n’est pas lue. »
Oscar Wilde, Intentions
« Sans aucun doute, on pourrait écrire mieux telle ou telle phrase d’A la recherche du temps perdu. Mais où trouver ce fou qui voudrait lire un Proust amélioré ? »
Milan Kundera, Les testaments trahis
« Nous écrivons des livres parce que nos enfants se désintéressent de nous. Nous nous adressons au monde anonyme parce que notre femme se bouche les oreilles quand nous lui parlons. »
Milan Kundera, Le livre du rire et de l’oubli
« Il n’y a plus que les bibliophiles qui aient des bibliothèques, et l’on sait que cette espèce d’hommes ne lit jamais. »
Anatole France
« Certes on n’a jamais rien vu de plus grand, majestueux, chaud, murmurant, soupirant, soufflant, fort, gracieux, élégant, érotique, puissant et féminin qu’une locomotive à vapeur. »
Michel Tournier, le Miroir des idées
« Il semble que le goût des livres croisse avec l’intelligence. »
Marcel Proust, Sur la lecture
"C'est là qu'est le souffle de vie , me dis-tu en parlant de Paris.Je trouve qu'il a souvent l'odeur des dents gâtées.Les lauriers qu'on s'y arrache sont un peu couverts de merde, convenons-en."
Pour moi,l'amour n'est pas et ne doit pas être au premier plan de la vie:il doit rester dans l'arrière-boutique.