Citations de Jörg Kastner (21)
Les livres pouvaient certes être très utiles pour édifier mon âme.
L'amour ne rend pas seulement aveugle, il vous prive aussi de la raison.
Cette clarté bleue semblait rayonner sur toute la peinture, comme s’il fallait qu’elle en sorte pour envelopper et ensorceler celui qui l’observer
Ce sont les hommes qui se plongent ds le malheur, eux-meme ou leurs prochains, à cause de leur avidité, de leur haine, ou simplement de leur betise.
Quand elle ne cesse jamais, la méfiance peut dévorer un homme de l'interieur.
l'amour peut transformer un homme en n'importe quoi : le héros le plus courageux ou le bouffon le plus délirant.
mais un tableau ce n'est qu'une chose. Ca ne vit pas, ne pense pas, ne ressent rien, n'agit pas.
en l'espace d'une minute les flammes dévorèrent les autoportraits auxquels il avait travaillé avec tant de cœur pendant de longs mois.
s'il existait vraiment une puissance maléfique, un démon qui jouait avec la souffrance des hommes, je venait de le regarder en face.
on aurait dit que la tempête avait décidé de vous mettre en morceaux. les humains croient tout dominer, mais il arrive que la nature emprunte de drôles de chemins.
Chaque fois que je levais la tête vers le ciel, je croyais y voir un démon qui commandait aux vents et voulait épancher sur tout Amsterdam la fureur que lui inspirait l'échec de ses projets.
en entrant dans la boutique j'étais un jeune peintre plein d'espoir - devais je la quitter en apprenti loup de mer?
Pourquoi croire aux Démons si l'homme à en lui une dose de mal suffisante pour plonger dans le malheur son prochain et lui-même ?
Ce mal en nous n'est-il pas le vrai Démon ?
Les Flots et le ciel encerclent notre petit monde,
Le protègent, et face à ce bleu clair et lumineux qui m'entoure je commence à me demander comment cette couleur à pu me paraître aussi menaçante, à moi et à d'autres.
C’était en outre un lundi, dit “lundi bleu” dans le milieu des teinturiers spécialisés dans le pastel. Les dimanches chômés, on laissait les draps baigner plus longtemps que d’habitude dans la teinture, et le lundi on les suspendait pour les faire sécher à l’air. Comme c’était en séchant que la marchandise prenait sa teinte, on parlait de “lundi bleu”. Ce jour-là, en général, les compagnons teinturiers n’avaient pas grand-chose à faire, le calme régnait donc aussi le long du Färbergracht
Je me tournai de nouveau vers le tableau et observai les habits de la famille du teinturier-pastelier, où s’exprimaient différents nuances d’un bleu pénétrant. Le fond, le mur de la salle commune, était bleu lui aussi, plus sombre que les vêtements et pourtant d’une étonnante luminosité. Cette clarté bleue semblait rayonner sur toute la peinture, comme s’il fallait qu’elle en sorte pour envelopper et ensorceler celui qui l’observer.”
Il y avait toujours des dupes pour se laisser entraîner par des convictions erronées vers des objectifs démentiels.
Chacun ne faisait-il pas, à sa manière, tout ce qu'il pouvait pour atteindre ses objectifs ?
Le regard désespéré que je lançais autour de moi resta accroché à une lumière inhabituelle.
Etait-ce vraiment une lumière ?
Je courais dans une forêt sombre dont les grands arbres étrangement déformés tendaient vers moi leurs branches courbées comme des serres.