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3.64/5 (sur 404 notes)

Nationalité : Colombie
Né(e) à : Bogotà , 1973
Biographie :

Juan Gabriel Vásquez est un écrivain colombien.

Élevé dans une famille d'avocats anglophiles, il quitte sa Colombie natale avec son diplôme de droit de l'université du Rosaire de Bogota en poche. De 1996 à 1999, il s'installe à Paris, où il fait des études de lettres à l’université de Paris III jusqu'à l'obtention d'un doctorat en littérature sud-américaine.

Après avoir séjourné en Belgique dans une petite ville des Ardennes, il s'installe à Barcelone et collabore à des suppléments littéraires jusqu'en 2012. Il rentre ensuite en Colombie.

Son premier roman, "Les Dénonciateurs" ("Los informantes", 2004), lui a valu une reconnaissance internationale immédiate.

"Histoire secrète du Costaguana" ("Historia secreta de Costaguana", 2007) a obtenu le prix Qwerty du meilleur roman en langue espagnole et le prix Fundaciôn Libros y Letras de la meilleure œuvre de fiction. Le livre le met parmi les écrivains colombiens les plus importants de ces dernières années.

Il a également traduit en espagnol des œuvres de E. M. Forster, ou de Victor Hugo.

Il écrit régulièrement dans les colonnes du journal colombien El Espectador et son essai "El arte de la distorsión", a remporté le prix du journalisme “Simon Bolívar”.

Il publie en 2011 "Le bruit des choses qui tombent" ("El ruido de las cosas al caer") qui obtient le Prix Roger-Caillois - auteur latino-américain 2012 et le Prix International Dublin Literary.

"Les Réputations" ("Las reputaciones", 2013) obtient le Prix Carbet des lycéens 2016. En 2015, il publie un long roman "Le Corps des ruines" ("La forma de las ruinas"), suivi de "Une rétrospective" ("Volver la vista atrás") en 2021, lauréat du Prix du Meilleur Livre étranger 2022.
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Un périple à travers l'Espagne républicaine, passant par la Chine et la France à travers l'histoire d'un père et son fils. Sergio a été garde rouge, ouvrier en usine, militaire du Parti, Il a aussi connu le Paris de Louis Malle en 1968 et, de retour en Colombie, a combattu au nom de la révolution. Roman politique magnifiquement par Juan Gabriel Vásquez, l'un des écrivains colombiens les plus importants du XXIème siècle. Juan Gabriel Vásquez, "Une rétrospective" (Seuil) Une rencontre animée par Isabel Contreras, le 11 septembre 2022 au palais du Gouvernement.

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Citations et extraits (188) Voir plus Ajouter une citation
Juan Gabriel Vásquez
« Il y a toute une dimension de l’histoire, émotionnelle, morale, qui n’est pas accessible aux journalistes et aux historiens. Seule la littérature et la fiction peuvent atteindre cette zone de notre expérience humaine qui ne laisse pas de trace sur les documents »
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Juan Gabriel Vásquez
« La nouvelle est une machine particulièrement efficace pour capturer une émotion, un mouvement de notre sensibilité trop petit pour que le roman puisse s’en occuper »,
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On m’a rapporté une scène qui s’est déroulée à la station thermale de Paipa, où des notables passent l’été. Une femme à la beauté reconnue s’est approchée du bord de la piscine et a retiré son peignoir, révélant à la grande stupéfaction de l’assistance un bikini noir, comme ceux qui sont à la mode sur les plages d’Europe. Le maire a immédiatement appelé un de ses subalternes et lui a murmuré quelques mots à l’oreille, à la suite de quoi l’employé a contourné le bassin sous les yeux de tous et, une fois près de la dame, lui a dit haut et fort, dans l’intention évidente de l’humilier :
–Mademoiselle, monsieur le maire vous informe qu’ici, seuls les maillots une pièce sont autorisés.
La jeune femme s’est levée et, au bord de la piscine, les mains sur les hanches, dans une posture pleine de défi, elle a crié :
-Quelle partie voulez-vous donc que j’enlève, monsieur le maire ?
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Penser dans le noir n'est pas l'idéal: on voit les choses plus grandes ou plus graves qu'elles ne le sont en réalité, les maladies sont plus nocives, la présence du mal plus proche, le désamour plus intense, la solitude plus profonde.
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Un soir, en attendant le journal télévisé, nous sommes restés toi et moi devant le poste. On diffusait en direct les dernières heures –les plus torrides –du carnaval de Rio. Confortablement installé dans le canapé, tu observais d’un œil avide cette profusion de chair brune qui excitait tous les appétits depuis le sambodrome. Tu avais cinq ans et je n’ai pas pu m’empêcher de te dire, comme si nous étions deux vieux cochons : Alejandro, les femmes sont vraiment spectaculaires. –Oui, papa. Et en plus, elles donnent du lait, as-tu répondu sans détacher ton regard de l’écran, comme si tu étais un grand connaisseur en la matière.”
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Mais j'étais seule, j'étais restée seule, il n'y avait plus personne entre ma mort et moi. Être orphelin, c'est comme ça : on a plus personne devant soi, on est seul dans la file. (Points, p.119)
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De nos querelles avec les autres, nous faisons de la rhétorique. De nos querelles avec nous-mêmes, de la poésie », disait Yeats.
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Mais, en même temps, je pense que nous sommes mauvais juges du moment présent, sans doute parce que, en réalité, le présent n'existe pas : tout est mémoire, la phrase que je viens d'écrire est déjà un souvenir, de même que celle que vous, lecteur, venez de parcourir. (Points, p.24)
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 Imagine comme c’est curieux (disait la lettre) : en espagnol il n’y a pas de mot pour dire ce que je suis. Si ta femme meurt, tu es veuf ; si tu n’as plus de père, tu es orphelin, mais qu’es-tu si ton fils disparaît ? C’est tellement grotesque de perdre un fils que la langue ne possède pas de mots pour désigner ces personnes, même s’il est fréquent que les enfants meurent avant leurs parents et que ces derniers passent leur vie à pleurer leur mort.
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Elle a la forme de mes mains
Elle a la couleur de mes yeux
Elle s’engloutit dans mon ombre
Comme une pierre sur le ciel

Paul Eluard
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