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Critiques de Julien Campredon (37)
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Boris le Babylonien Contre l'Aligot Littera..

Une petite nouvelle, vraiment curieuse, fort bien écrite (avec de l'occitan aussi -traduit). Boris monte à Paris pour les salon du livre, et là ça dézingue dur.

Le glossaire mérite aussi le détour.
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Boris le Babylonien Contre l'Aligot Littera..

Un jeu auteur occitan monte à Paris pour trouver Boris, un exilé et lui présenter un projet fou. Un Oulipo occitan : l'Aligot Littéraire.



Un occitan perdu dans la jungle littéraire parisienne, entre vodka lituanienne, poitrines rebondies, des refondateurs de la Gaule Narbonaise et un exilé qui a oublié d'où il venait, qui passe à la télé et que tout le monde trouve très beau.



Ce livre est une critique très drôle du monde littéraire en France. Une critique faite depuis l'Occitanie. Avec une occitanité sans complexe. Un livre qui est certainement de l'aligot littéraire et peut-être un peu autobiographique.



Ma critique entière en occitan (avec réponse de l'auteur) sur le lien ci-dessous.
Lien : http://ieumaitot.nireblog.co..
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Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes

Un titre qui réflète parfaitement le contenu de ce livre.

Je m'attendais à du loufoque, un esprit lunaire et j'ai été servie ! Un peu trop d'ailleurs.

Le style parfois trop "perché" a rendue la lecture de certains textes incompréhensible et inintéressant (Pas envie de lire à nouveau pour comprendre)



Malgré ça 2-3 textes m'ont plu, leurs point commun la poésie de ce qui aurait pu être purement cru et vulgaire. C'est pour moi une qualité rare que Julien Campredon maîtrise, apparemment, assez bien.



En bref, à lire si vous aimez les choses absurdes et l'extrême.
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Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes

Un recueil de nouvelles placé sous la figure tutélaire de Borges si on en croit le premier texte (euh… préface de l'éditeur ou première nouvelle du recueil ? quoi qu'il en soit, c'est peut-être bien le texte que j'ai préféré !). La barre est haute.

Lu parce que j'étais assez curieux de savoir ce qui se cachait derrière un titre aussi tordu… Et là, pas d'entourloupe, les textes sont bien à l'image du titre choisi pour le recueil. Des nouvelles pleines d'imagination et de fantaisie, dans lesquelles on sentirait plutôt l'influence de Roland Topor.

Je les ai donc lues avec un certain plaisir, mais bon, quand même, n'est pas Borges qui veut !
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Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes

Recueil de nouvelles complétement déjanté ! Une bonne dose d’absurde, quelques étrangetés, le tout saupoudré de burlesque et d’ironie et vous plongez dans un univers splendide ; sans oublié la merveilleuse préface
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Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes

Un OVNI littéraire !

On aime, ou on n'aime pas, mais on ne reste pas indifférent.

Je n'ai pas aimé... ce n'est pas ma came.

J'aime pourtant l’absurde, le déjanté, le surréalisme. Mais ici c'est une surenchère. Et comme ce recueil aborde beaucoup de thèmes, beaucoup de styles, beaucoup de ...choses, le résultat en devient lourd.

La plume est belle, j’essaierai un autre ouvrage.

Au final, mon passage préféré reste la note de l'éditeur et celle de l'auteur.
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Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes

Déjanté mais pas gratuit, ce recueil de nouvelles « Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes » ne contient pas un gramme de dejà-vu.



Julien Campredon opère dans ses nouvelles des rapprochements inattendus, étire les situations jusqu'à leur extrême pour nous montrer l'absurdité du monde.

Et ces nouvelles en forme de contes trash sont souvent très drôles, tel « De l'homme idéal de ma femme » dans laquelle le mari part à la recherche de l'amant de sa femme, avec - comme elle le souhaite - de gros pectoraux, tel le biker docker qui vole un canot à moteur pour suivre une sirène, les gardiens de musée qui repoussent les assaillants punks à la sulfateuse, le chômeur qui tombe en léthargie devant son conseiller Pôle Emploi et sombre dans un rêve d'insurrection et de guerre entre générations, ou bien le maire piégé par un vendeur de rond-points.



« On avait bien rigolé de la fin tragique du dernier maire, celui qui avait été lynché par la population pour avoir endetté son village de quatre cent vingt-trois habitants en faisant construire un parking aérien à côté de l'église dont, désormais, on ne devinait même plus le clocher. Ses administrés, fous de colère, avaient fini par le noyer dans un baquet d'huile de vidange, après avoir découvert le nouveau montant de leur taxe foncière. »



J'ai particulièrement apprécié la savoureuse "Les secrets de ma cuisine", d'une simplissime férocité. Un homme méchant, dont l'unique talent est de s'approprier les talents des autres, est rejeté de la société et devient un ermite méchant, qui va engager un combat sans merci contre un ... arbre. Je vous laisse découvrir le reste de l'histoire.



Ne pas oublier de lire la note de l'éditeur, la note de l'auteur et celle de la troisième de couverture. Du ravissement à chaque page.

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Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes

Je crains d'être un peu hermétique à l'humour absurde. Ou alors hermétique à l'humour, allez savoir, sauf chez Bertie & Jeeves... Bref, ce petit recueil m'a parfois amusée, mais sans plus, et je crains que son contenu sorte assez rapidement de ma mémoire.

J'ai souvent trouvé que l'inconvénient des recueils de nouvelles était l'impossibilité où ils se trouvent toujours d'être d'égale qualité tout au long des textes et celui ci ne déroge pas à la règle. Je confesse ceci dit avoir tout à fait apprécié certains textes, comme surtout « Le lièvre, l'olivier et le représentant en ronds-points », mais cela n'entrera pas dans mes coups de coeur de l'année, plus je lis et plus je découvre de merveilles, plus je deviens difficile.D'autres lecteurs y trouveront certainement plus de plaisir que moi, je vais pour ma part retourner à P.G.Wodehouse.
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Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes

Onze nouvelles déjantées, où l'on défendra son musée des Beaux-Arts à la mitrailleuse contre les assauts des vandales !



Publié en 2006 chez le toujours étonnant éditeur Monsieur Toussaint Louverture, ce recueil de 9 nouvelles (plus une "note de l'éditeur" et une "note de l'auteur" qui valent bien des nouvelles !) s'approche désormais, dans mon panthéon personnel, des trésors d'un Jean-Marc Agrati.



Languedocien militant, Julien Campredon nous fait rencontrer non pas des sous-préfets aux champs, mais des maires écartelés en place publique par leurs électeurs pour avoir trop cédé aux sirènes de représentants de commerce en rond-points ou en bretelles de sortie ("Le lièvre, l'olivier et le représentant en ronds-points"), des hommes politiques spécialistes en discours assommants, statufiés de leur vivant ("Jean-François Cérious ne répond plus"), d'énigmatiques fantômes revenus s'installer frugalement "au pays" au cœur des Cévennes ("Tornar a l'ostal ou Les mémoires d'un revenant"), de sentencieux employés de Pôle Emploi endormant de jeunes chômeurs désabusés de leur litanie administrative, jeunes chômeurs qui du coup se laissent aller à des rêves aussi bizarres que séditieux ("Avant Cuba !"), de bien curieuses manières de découvrir le sexe des femmes ("Heureux comme un Samoyède"), ou encore de jeunes auteurs de fiction tentant de démontrer en vain à de redoutables bibliothécaires borgésiens que l'écrit ne se limite pas à l'autobiographie ("Note de l'éditeur").



Le sommet du recueil est atteint avec la nouvelle qui lui donne son titre, "Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes", toute en jubilation tressautante, qui constitue peut-être, dans sa brutalité gouailleuse aussi, l'une des plus efficaces analyses de la réalité du salariat et du mercenariat qui va avec que j'aie rencontrées.



"Putain, Benji ! A la porte et tu arroses tout ça à la grenade. Toi le bourgeois, tu me saques cette merde à la sulfateuse. Moi con, j'appelle le Vieux au talkie et en fonction je fais une sortie. Bourge, quoi qu'il arrive con, tu ne les laisses pas mettre de la lessive dans la fontaine devant le musée, après c'est chiant à enlever. Déjà qu'ils nous ont arraché les fleurs du parterre l'autre jour. Et ces flics qui ne font rien !"

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Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes

J'adore lire des nouvelles et en voyant le nombre d'éloges pour ce recueil, je me suis laissé tenter...ou berner.

Des histoires trop barrées pour moi, où la recherche du plus insolent que l'insolence semble être le seul but poursuivit par l'auteur.

J'ai eu du mal à terminer ce bouquin.

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Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes

Je ne sais pas ce que prend Julien Campredon mais ça a plutôt l'air de faire de l'effet. Difficile de suivre l'auteur dans ses délires hallucinés ! C'est bien écrit, c'est plein d'humour, à prendre au ixième degré. Une lecture lacher-prise. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde même si parfois, il m'a fallu faire preuve de persévérance pour arriver à suivre l'histoire.

La première nouvelle est excellente, très bonne critique de la société actuelle. J'ai également beaucoup apprécié celle avec les punks.

Bref un titre qui colle très bien aux sujets du recueil : aussi hallucinés que l'écriture de l'auteur.

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Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes

J’avais ce titre dans ma wishlist depuis un petit moment déjà, et quand l’occasion de le lire s’est présentée j’ai évidemment sauté dessus. J’avais lu pas mal de bonnes critiques à son sujet et j’étais curieuse de pouvoir enfin découvrir ce qui se cache derrière ce titre énigmatique.

J’ai malheureusement été déçue.



« Brûlons tous ces punks pour l’amour des elfes » est un recueil de nouvelles, 9 en tout ( plus une note d’éditeur en début d’ouvrage qui compte pour une dixième ), qui fait la part belle à l’imagination débridée et déjantée de son auteur. Le style et le ton varient d’un texte à l’autre – il y a même un récit avec accent du Sud intégré – et des thèmes variés sont abordés, tous sous un angle différent et très personnel: le gaspillage de l’argent public, l’attachement aux racines familiales, la tentation amoureuse/sexuelle, les défaillances de Pôle emploi et le difficile accès au travail pour les jeunes, l’adultère, la course à la célébrité…

J’ai moi-même le sens de l’humour et j’aime bien délirer quand l’envie me prend, je suis même la reine du second degré et j’aime l’absurde, mais je dois avouer que malgré ça je n’ai absolument pas réussi à me sentir proche de l’univers de Julien Campredon et je suis restée en marge de son écriture. J’ai souvent eu l’impression qu’il était allé trop loin et qu’il m’avait perdue quelque part en chemin. Seules quelques nouvelles m’ont parlé, dont « La branleuse espagnole » et « Tornar a l’ostal ou les mémoires d’un revenant », et je suis bien malgré moi restée complètement hermétique à d’autres, notamment celle qui a donné son titre au livre ( j’en cherche encore le pourquoi du comment… ).

J’ai bien compris le sens de l’ensemble, la volonté affirmée de pointer du doigt tout ce qui déraille dans notre monde, mais je n’ai pas été sensible à la forme. Je n’étais sans doute pas le bon public…




Lien : https://mllejuin.wordpress.c..
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Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes

"Vous chantiez ? j'en suis fort aise :

Et bien ! dansez maintenant."



ou bien encore



"Apprenez que tout flatteur

Vit aux dépens de celui qui l'écoute."



Nous contais La FONTAINE il y a quelques siècles.



Aujourd'hui c'est l'auteur Julien CAMPREDON qui nous propose quelques morales de ce genre, revisitées dans un monde où tout parait démesuré et fou.



Nous aurons par exemple dans la première nouvelle l'histoire d'un maire qui fait confiance à un représentant en ronds points qui l'a un peu trop flatté ("Enchanté, j'adore les maires, et tous les maires sont mes amis. Vous exercez une fonction admirable monsieur, bravo. [...] Très bien, bon goût, formidable. Incroyable même."). Ce qui engendre évidement le mécontentement de la population, et notamment un lièvre qui tourne en rond et un olivier qui a été rasé...

Évidement, pour arriver à ses fins le représentant ne fait pas que flatter le maire. Il le fait aussi picoler. Et pas qu'un peu. A tel point que le maire oublie tout.



L'auteur nous propose aussi des nouvelles plus chantantes, comme la seconde où on a l'impression d'entendre Renaud chantonner "La mer c'est pas propre les poissons baisent dedans" à tue-tête. Renaud est d'ailleurs directement cité en tête de nouvelle, l'écriture est loubarde et l'histoire nous parle d'un biker fou de sa moto mais plus encore des femmes. A moins que... ? "J'lui ai dit j'ai même traverser la méditerranée pour toi, j'ai même croisé les Grecs".



Il y a aussi une nouvelle sur un mari, sa femme, et l'amant de celle-ci. Pour le coup je resterai assez évasif parce qu'elle fait partie de celles qui proposent le plus de surprises à n'en pas douter. Elle fait aussi partie de celles qui font certainement le plus rire. Et pourtant... Je ne pense pas que le but de l'ouvrage soit l'humour. Nous ne pouvons cependant nous empêcher d'esquisser plusieurs rictus amusés.



Je vous laisserai découvrir la suite des nouvelles par vous-même, mais je vous fait quand même part de celle qui, pour moi, dépasse les autres. Par sa poésie, par ses jeux de mots, par ses métaphores constantes et magnifiques entre les jupes d'une femme et une yourte, une habitation en peau tendue.

Il s'agit évidement de la nouvelle Heureux comme un Samoyède; une nouvelle sur un homme qui se dit érotomane, pervers, artiste quoi. Il passe sa vie a chercher à découvrir ce qu'il y a sous les jupes des femmes, derrière ce petit morceau de coton, il recherche le cocon habitable et le coquelicot perdu.

"Ce qu'il y avait sous les jupes des filles, je l'imaginais à peu prés : non pas un bouquet de violettes, mais une vulve velue que l'on caressait comme une chatte."



L'écriture de l'auteur vous séduira, le monde dans lequel il vit aussi, certainement. Monde peuplé de créatures bizarres que sont les hommes. Monde peuplé de punks qui dégueulent partout alors que les Elfes, hommes mondains, sont plus raffinés mais prêts tout de même à mener une mission commando pour sauver le musée qu'ils surveillent des malfaiteurs.

Les nouvelles sont courtes et rocambolesques, il y a des surprises à chaque mots. Mots par ailleurs choisi avec soin, on imagine.

Il y a beaucoup de références, conscientes ou non. J'ai pour ma part décelé Jean de La FONTAINE, Renaud, Roland TOPOR ("C'est ainsi que, d'aiguilles en fil chirurgical, je me suis fait poser en dessous des aisselles une fermeture éclair"). Cette unique phrase pourrait être illustrée par un Roland TOPOR merveilleux.



Vous trouverez au delà de l'humour, de la vulgarité et de la folie de l'auteur, des thèmes très actuels avec en pôle position l'ANPE. Nous avons des conseillers complétement fous se rapportant au rêve, une conseillère qui emménage chez un chômeur, et une critique acerbe de notre monde du travail contemporain.

Une critique du monde contemporain tout court même, avec un rejet de la technologie par certains personnages dans les dernières nouvelles.



La ligne conductrice des personnages semble être le retour aux sources, la perte d'identité. Et Julien CAMPREDON manipule très bien la poésie et le vocabulaire pour nous faire passer un moment plein de non sens dont on ne peut se lasser.







En bonus vous avez une belle note d'éditeur en début de livre, qui nous explique un peu comment l'auteur en est arrivé à écrire, qui nous donne l'odeur de ses slips sales et le goût de ses repas. Un éditeur très encombrant, en somme, qui s'approprie pleinement une petite nouvelle de l'auteur sous forme de lettre.

Nous apprenons donc qu'après avoir lu BORGES, l'auteur a cherché la bibliothèque universelle et éviement le livre absolu (non, non, pas celui de Bernard WERBER. Quelle référence...). Il va alors longer les routes à la quête de cette mystérieuse bibliothèque et tombera sur des employés très étranges. Ils ne connaissent pas la fiction et ne jurent que par l'autobiographie et le nombrilisme français. La fiction est réservée aux anarchistes.



Je ne sais plus m'arrêter de parler de ce livre, je ne sais pas si j'en dis trop ou pas assez, je ne sais même pas si je vous ai donné envie de le lire. Tout ce que je peux vous dire pour clore mon avis enthousiaste, c'est que si vous ne le lisez pas, vous raterez quelque chose.



En même temps, des punks et des clodos on en croise tous les jours. Alors pourquoi se faire chier à acheter un livre ? Et bien même là vous serez épaté. L'auteur nous promet le remboursement ou le cassage de gueule de votre libraire si le livre ne vous plait pas. Imaginez donc comme je suis sûr de moi !
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Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes

Une très belle édition (de luxe il parait, mais à un prix accessible) illustrée par des images qui rappellent la patte onirique du dessinateur Fred, épiques et rigolotes. Comme le texte d'ailleurs, où l'on blague de la préface à la postface. Bizarrement, le style d'écriture et les thèmes évoqués semblent ancrés dans la tradition fabuliste la plus ancienne, là où les chênes sont millénaires, les bibliothécaires ont de longues barbes et cherchent des livres dans des amas de papier, les forêts sont peuplées de créatures étranges... mais Campredon modernise tout cela, à grand renfort d'ANPE gentiment dingue et absurde, de petites culottes moites aux puits sans fond et à la verve de l'Occitanie qui chante à nos oreilles juste derrière ces mots de papier. C'était très bien, mais ce n'est pas sérieux, m. Campredon.
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Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes

Julien Campredon ne cherche pas vraiment à faire rire mais l'absurdité naturelle du temps présent l'inspire et l'aide à voyager du coin de la rue au bout du monde. L'écriture fantasque et les associations de mots glissent doucement vers le conte sans en avoir l'air.
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Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes

Loufoque à souhait !



Avec ces nouvelles, Julien Campredon nous balade dans le monde réel et doucement nous bascule vers le conte. Entre Borges et Tolkien, il use de l’humour absurde.
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Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes

Parfois, on tombe sur un OVNI au titre improbable et poétique, donc on a envie d'en savoir davantage. Surtout quand ce titre est publié par une maison d'éditions merveilleuse. Et que l'éditeur vous annonce tout de go, dès les premières pages, que l'auteur n'existe pas.

Oui, Julien Campredon est Personne. Comme Ulysse ou Terence Hill, mais en plus occitan. Et il raconte drôlement bien des histoires de n'importe qui, de presque-rien et de je-ne-sais-quoi. Des histoires de bibliothécaires rétifs, de chômeurs ulcérés, de vigiles catholiques, de représentants de commerce moustachus et de chênes retors. Des fables et fariboles de notre époque qui exercent un étrange pouvoir d'envoûtement, qui témoignent d'une culture sans faille et d'un sens de l'humour débridé.

Je vous ai parlé du style ? Oui, en plus d'avoir toutes ces qualités, l'inexistant Julien Campredon est doté d'une plume ailée (oui, je sais, d'habitude c'est l'inverse mais moi je préfère dans ce sens) , il maîtrise l'accord du participe et les mots les plus rares, sans compter qu'il rédige parfois en Occitan.

Et là , forcément, je fonds.

Parce qu'en définitive, il réalise la synthèse de tout ce que j'apprécie en littérature, de tous mes totems; la bibliothèque absolue de Borges, c'est lui. Julien Campredon, c'est l'homme idéal.

Et l'homme idéal n'existe pas. CQFD.
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Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes

Des maires exécutés par leurs concitoyens parce qu'ils ont, sous l'emprise de l'alcool, endetté leur village en se faisant escroquer par un singulier représentant de commerce...

Un docker de Sète qui, pour les beaux yeux d'une "pachole", affronte de fantasmagoriques tempêtes...

Un jeune homme qui s'installe, au sens propre du terme, sous la jupe d'une veuve éplorée attendant jour et nuit sur une jetée le retour de son naufragé de mari...



... et ceci n'est qu'un échantillon des personnages loufoques et des situations abracadabrantesques que la lecture de "Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes" vous permettra de découvrir et de savourer.



Deuxième recueil de l'écrivain Julien Campredon, originaire de la région toulousaine, publié pour la première fois en 2006, il a fait l'objet d'une nouvelle parution en 2011, sous la forme d'une "édition véloce", c'est-à-dire amputée de certains de ses textes...

J'aurais bien sûr préféré lire la version complète, mais je n'ai su que les deux parutions étaient différentes qu'une fois ma lecture achevée, et la première mouture est de plus malheureusement introuvable en librairie.

Ce regret ne m'a empêchée d'éprouver beaucoup de plaisir à la découverte de cet auteur qui fait rimer burlesque et grivoiserie, absurde et ironie.



Les nouvelles qui composent le recueil évoquent des contes, mais des contes politiquement incorrectes, dans lesquels Julien Campredon n'hésite pas à faire intervenir sexe, alcool et baston...

Le ton n'y est donc pas si léger qu'il y paraît de prime abord, chaque texte recelant sa part de violence, de cruauté, de déchéance, mais l'ensemble est relaté avec une telle truculence, enrichi de tant de trouvailles langagières ou fictionnelles que l'auteur semble sortir de son imagination fertile comme un magicien les lapins de son chapeau, que l'on ne peut s'empêcher de sourire, voire de rire, des tribulations de ses héros, même lorsqu'ils sont pathétiques ou détestables.



Julien Campredon utilise son sens de la dérision pour transporter notre quotidien ordinaire dans un univers à la fois féroce et hilarant, qui sait aussi, dans certains textes, se faire particulièrement poétique... c'est complètement déjanté, mais véritablement réjouissant !
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes

Le titre, fort bien choisi,dit assez quel partie de rigolade ce recueil offre au lecteur. Et plus encore quand on a lu la nouvelle éponyme dans laquelle des punks attaquent un musée protégé par des bidasses qui rejouent la guerre du Vietnam. Toutes les nouvelles sont du même tonneau : débiles et géniales. Et pour ne rien gâcher, le style est à la hauteur d'une si débridée l'imagination. On en redemande ! Miam !
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Brûlons tous ces punks pour l'amour des elfes

Oh que ce titre est accrocheur ! Eric Reinhardt est bien gentil avec son « L’amour et les forêts », Emmanuel Carrère est certes mystérieux quand il mise sur « Le royaume », et Olivier Adam se simplifie avec son « Peine perdue » (ne parlons pas des choix de titres du duo Musso-Lévy), au moins Julien Campredon cherche un peu de nouveauté dans son propos, en commençant par le titre.



Tout d’abord, merci à Vil Faquin pour m’avoir fait découvrir ce petit livre de poche paru chez Pocket ; nous le devons à un certain Julien Campredon que l’avant-propos se plaît à entourer d’un certain mystère venant justifier l’aspect fortement décalé de ses nouvelles. « Avant Cuba ! », « Brûlons tous ces punks pour l’amour des elfes », « Heureux comme un Samoyède », « Le lièvre, l’olivier et le représentant en ronds-points », « Les secrets de ma cuisine », « La branleuse espagnole », « De l’homme idéal de ma femme, d’elle et de ma maîtresse », « Diablerie diabolique au club-house » et « Jean-François Cérious ne répond plus » sont autant de petits récits sur des aspects futiles et quotidiens de nos vies (le travail ou le chômage, la bêtise, l’appât du gain, l’amour qui s’étiole, la jeunesse mise de côté, etc.) révélant un aspect diabolique.



Sachez dès le départ que les notes de l’éditeur et de l’auteur sont également à compter au nombre des nouvelles tant elles participent à faire de ce court recueil un volume cohérent sur l’incohérence de nos vies. À méditer.



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