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Citations de Karin Fossum (75)


Le mensonge est comme une boule de neige : le premier est tout petit mais, tôt ou tard, on doit le rouler un peu plus, en ajouter un autre pour cacher le premier, et il devient plus grand, et grandit encore et encore. A la fin, il devient si lourd qu'on ne peut plus le porter.
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Et je me rappelle cette sensation, une douce pression, comme de l'huile chaude coulant dans tout mon corps. La certitude que c'est mal. Mon visage dans le verre bleuté. Cet être hideux et mauvais que l'on devient, quand le Diable tient la chandelle.
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Le village était blotti au pied de la montagne, au fond de la vallée, tout au bout du fjord qui ressemblait à un étang aux eaux trop calmes. Tant il est vrai qu'on doit toujours se méfier de l'eau qui dort, le bourg passait pour le laissé-pour-compte de la commune.
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Il y a tellement de choses… Tellement de hasards qui préparent la route au mal.
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- C'est quelqu'un que tu connais? demande Sejer, l'air de rien.
Elle penche la tête sur le côté [...]
- Je ne connais pas de gorilles
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A présente encore, elle prêtait main forte, endossant sons rôle sans barguigner. Elle parvenait à mettre en échec sa propre inquiétude en rassurant sa soeur
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Pense un peu à tout ce que les flics savent, et qu’ils n’ont pas dit. Quand il s’agit de le mettre à l’ombre, ils en savent un sacré paquet.
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Je ne comprends pas pourquoi les filles n’assument pas ce qu’elles font au lit. Elles peuvent être excitées, elles aussi. C’est juste qu’elles ne veulent pas l’admettre.
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Il y a toujours quelqu’un qui sait. Et c’est notre boulot de le découvrir.
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Le calme est déchiré par des aboiements. La mère lève les yeux de l'évier et observe ce qui se passe à l'extérieur. Le chien pousse des jappements qui montent des profondeurs de sa gorge. Tout son corps noir et musculeux vibre d'enthousiasme.
Le fils apparaît. Il s'extrait de la Golf rouge et lâche un sac bleu sur le sol. Il jette un œil vers la fenêtre, où il aperçoit la silhouette de sa mère. Il s'approche du chien et le détache. L'animal se jette sur lui et le fait basculer, ils se mettent à chahuter dans le sable qui voltige. Le chien grogne, et le fils lui crie des doux noms d'oiseau à l'oreille. De temps à autre, il pousse un cri et donne une bonne gifle sur la truffe du rottweiler. Celui-ci finit par rester couché. Le fils se relève lentement. Il tape son pantalon pour en chasser la terre et la poussière, et jette un nouveau coup d’œil vers la fenêtre. En hésitant, le chien relève et s'immobilise devant lui, tête baissée. Il peut finalement venir lui lécher avec soumission le coin de la bouche. Le fils va ensuite jusqu'à la maison et entre dans la cuisine.
- Doux Jésus, regarde de quoi tu as l'air !
Sa mère regarde le t-shirt bleu. Il est taché de sang. Ses mains sont couvertes d'égratignures. Le chien l'a également griffé au visage.
- Makan ! S'écrie-t-elle avec un renâclement coléreux. Laisse le sac. Je nettoierai plus tard.
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Mr. Jomann est grand, fort et beau. C’est vrai qu’il n’a pas beaucoup de cheveux, et il n’est pas très preste, ni quand il agit ni quand il pense. Mais chaque pas est réfléchi, chaque pensée est pondérée. Il a une maison et un travail dans le pays dans lequel il vit. Avec un jardin, des arbres fruitiers, toutes sortes de choses. Il y fait froid, dit-il, mais je n’ai pas peur. Il a une aura de lumière et de chaleur autour de lui. Je veux y rester, toujours. Je n’ai pas non plus peur de ce que tu penses, cher frère, car je souhaite ceci plus que toute autre chose. Je vais partir pour son pays et habiter dans sa maison. Pour tout le reste de ma vie. Il n’y a pas de meilleur homme au monde que Gunder Jomann. Ses mains sont grandes et ouvertes. Ses yeux sont bleus comme le ciel. Une force paisible rayonne de ce corps fort et large. Je le sais, je l’ai vu, senti. La vie sera bonne avec lui. Sois heureux avec moi !
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En son for intérieur, Linda savait que Jacob était inaccessible. Ce postulat était comme une épine dans le pied, qui la lançait à chaque pas. En même temps, elle portait dans le cœur le sentiment qu’il lui appartenait. Il était venu à sa porte, s’était arrêté sur la marche supérieure, la lumière du réverbère luisant comme de l’or dans ses boucles. Il l’avait regardée de ses yeux bleus. Elle avait été traversée comme par un rayon. Il s’était fixé en elle et avait formé une corde entre eux. Elle avait le droit de le ramasser et de l’emmener avec elle, dans son chemisier. Il était complètement impossible de se le figurer avec une autre fille. C’était une image qu’elle était incapable de faire naître en elle. Elle finissait par comprendre merveilleusement bien ceux qui tuaient par amour.
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Être amoureux, ça finit par passer.
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Une bonne amie, ça doit bien signifier un peu plus que des rapports sexuels.
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Nous vivons dans l’un des pays les plus riches au monde. Shiraz travaille dans une filature de coton, ils ne gagnent sûrement pas des mille et des cents.
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"Est-ce que tu as déjà vu un mort ?"
Jamais. Il n'avait pas voulu voir son père, il y avait longtemps de ça. Il ne répondit pas.
"La première fois, ça fait pas mal d'effet. C'est à couper le souffle. Qu'on va mourir pour de vrai."
Il écouta. La gravité de la situation le terrifiait (...)
"Si le mort est une personne que tu connaissais bien, l'effet est double. Il est là, mais il n'est pas là. Un mur s'effondre." (p. 233)
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"Votre mari est malade, et vous vous inquiétez pour lui. Est-ce qu'il est vieux ?"
C'était une question inconvenante. Une vie est une vie tant qu'elle dure et qu'elle représente quelque chose pour quelqu'un. Peut-être tout. (p.7)
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La société réagit de façon stupide vis à vis des crimes, les journaux en font des scoops et le criminel obtient précisément ce qu'il cherche : qu'on parle de lui.
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Le fait que tu n’aies jamais rencontré l’amour ne veut pas dire que ça n’existe pas.
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C’est rafraîchissant, la confiance que ces jeunes gens peuvent avoir en eux.
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