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Critiques de Karine Tuil (1758)
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L'invention de nos vies

Karine Tuil – L'invention de nos vies :



L'invention de nos vies est un romans écrit par Karine Tuil paru en 2013 et publié par le maison d'édition Grasset.



Un roman qui pose la question de l'identité, de l'appartenance à une communauté, du racisme. Un livre sur la réussite, le succès, la richesse et la performance.



« On est immuablement victime de ses origines, de son histoire, de son éducation. C'est faux. Tout, dans la vie, n'est qu'une question de détermination et de désir. Tout n'est qu'une question d'opportunités, de rencontres et de chances à saisir. »



Un romans qui parle d'imposture, de faux semblant et de manipulation, un romans qui nous montre comment on peut se faire rejeter en cause de nos croyances et de notre appartenance religieuse, qui nous montre que certaine personne sont prêtent à tout pour atteindre leur but quitte a se créer une autre personnalité, une autre histoire et renier tout ce qui avait de l'importance pour nous auparavant. Un romans qui nous emmène aux sommets de la gloire pour ensuite nous montrer la déchéance provoquée par la chute de ces personnages prisonniers de leurs propres mensonges, de leurs ambitions et de leurs rêves de prospérité.



Samir Tahar, se voyait déjà comme un célèbre avocat, après plusieurs années de brillante études, mais chaque CV envoyé lui était systématiquement renvoyé, un ami lui trouva la solution de changer d'une lettre son prénom ainsi se nommait-il désormais Sam Tahar,Il fut ainsi engagé dans un grand cabinet Parisien qui, vu ses capacités, lui proposa de poursuivre son ascension professionnelle à New York où il commença une nouvelle vie. Ce brillant avocat, charismatique et séducteur, se maria avec une richissime héritière de la communauté juive américaine. Cependant sa nouvelle condition sociale nécessite qu'il parle d'un brillant passé qu'il n'a pas, il décide donc de s'en créer un en prenant ainsi non plus la simple identité mais désormais l'histoire de Samuel son ami d'enfance, écrivain raté, qui lui ayant dans le passé enlevé Nina la femme de sa vie était devenu son ennemi.

Une nouvelle vie, la réussite, la gloire, Samir a tout réussi.

Mais Samuel suspecte Nina d'avoir toujours des sentiments pour leur ancien ami. La jalousie le ronge. Il veut en avoir le coeur net et supplie Nina de reprendre contact avec Samir, ce qu'elle finit par accepter, poussée par la curiosité.

Avec l'intrusion de ses vieux amis dans sa vie bien réglée, son passé va lui revenir en pleine face



Karine Tuil réussie d'un façons remarquable à nous plonger avec ses personnages dans une spirale de mensonges et de dissimulation, a nous montrer des personnages forts, même dans leur faiblesse. Complexes alors qu'ils cherchent et revendiquent la simplicité. Attachants malgré leurs défauts.

Le tout ouvre à une réflexion argumentée sur l'identité, le sectarisme, le racisme social, sur la déshumanisation due a la notoriété.

De très belles pages sur la magie d'aimer et d'être aimé et l'extrême douleur de ne pas l'être.



Jusqu'à quel point peut-on se faire passer pour ce que l'on n'est pas ?
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L'invention de nos vies

J'ai commencé la lecture de ce roman devant l'école, en attendant la sortie des classes, et je suis sortie de la voiture en ayant l'impression d'être à bout de souffle, d'être restée en apnée pendant de trop longues minutes. Pas en raison de l'histoire, non, mais de l'écriture. Le rythme rapide, parfois haché, l'absence de paragraphes, les phrases longues et enchâssées, pleines de parenthèses, d'explications, de précisions, de digressions parfois, la succession de termes tendant à cerner au mieux le sentiment du personnage, tout cela nous laisserait à coup sûr à bout de souffle si nous devions le lire à haute voix, et l'effet n'en a pas été très éloigné, pour moi, en lecture silencieuse. Par la suite, l'auteur entre davantage dans l'action et les dialogues, et on respire. Mais tout au long de son roman, elle poursuit ce travail sur le rythme, sur les mots. Ces mots qu'elle accole, séparés par des slashs, comme pour nous donner la possibilité de choisir celui qui nous conviendra le mieux ou, plus vraisemblablement, parce qu'ils participent tous à construire ce qu'elle veut nous dire et nous montrer -une seule et même action pouvant avoir de multiples détonateurs, une seule parole pouvant faire naître plusieurs sentiments chez celui qui la reçoit. Il en ressort une impression d'urgence, un rythme soutenu, et les pages se tournent inlassablement.

J'ai quand même marqué un léger fléchissement en cours de lecture, j'ai eu peur que le roman tourne en rond, mais l'apparition du demi-frère de Samir relance la machine dans une toute autre direction et l'histoire devient de nouveau hyper prenante.

Ses personnages, quant à eux, sont fort bien construits, tout en forces, en faiblesses et en défauts. Parfois agaçants, parfois incompréhensibles (pourquoi diable Samuel prend-il le risque de perdre Nina?!), parfois tristement pathétiques, mais toujours très complexes. Étrangement, alors que Samir n'est pas loin d'avoir tous les défauts, c'est la personnalité de Samuel que j'ai le moins appréciée.

A travers cette histoire de mystification et de triangle amoureux, Karine Tuil aborde une multiplicité de thèmes très ancrés dans notre époque et nous pose tout autant de questions : le racisme et la ségrégation à l'embauche, l'ambition et le pouvoir, le succès, le culte de l'apparence, le terrorisme, l'identité, la soumission ou les raisons -bonnes ou mauvaises?- pour lesquelles on reste ou pas un couple, les attentes vis-à-vis des autres et de la vie, et surtout jusqu'où sommes-nous prêts à aller pour vivre la vie que nous rêvons?
Lien : http://margueritelit.canalbl..
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L'invention de nos vies

force inouïe dans ce livre qui confirme ma première rencontre avec cette auteure.

exigence de l'écriture dans ce livre à plusieurs voix.
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L'invention de nos vies

WOW! Quel livre
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L'invention de nos vies

comment s'inventer une vie peut être fatal... Bonne histoire, bien écrite, suspense et rebondissements... bon moment de lecture je re-tenterai de lire Karine Tuil !
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L'invention de nos vies

comment s'inventer une vie peut être fatal... Bonne histoire, bien écrite, suspense et rebondissements... bon moment de lecture je re-tenterai de lire Karine Tuil !
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L'invention de nos vies

Superbe !
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L'invention de nos vies

Samuel, Samir et Nina se sont rencontrés à l'Université. Leur trio s'est désagrégé par l'attirance des garçons pour la très belle Nina, qui s'est trouvée dans l'obligation de faire un choix... 20 ans plus tard, leurs routes se croisent à nouveau. Sam/ir est devenu un richissime avocat à New York, mais a bâti sa vie entière sur un faux semblant, tandis que Samuel et Nina vivotent à Paris. Et si tout s'écroulait ? et si c'était à refaire ?

En temps normal, je fuis les pavés. En temps normal, je ne me fie guère aux critiques dithyrambiques, surtout en période de Rentrée Littéraire. J'ai donc ouvert l'ouvrage de Karine Tuil en étant sur mes gardes... et je n'ai plus pu le refermer, une fois passées les quelques premières pages qui m'ont un peu refroidie, que j'ai trouvé "rapides" (je pense en particulier à la description de l'univers doré de l'un des héros, un peu trop outrée à mon sens). Mais l'écriture est aussi dynamique et fluide que le livre est épais, et je me suis retrouvée sans même m'en rendre compte captivée par ces existences qui se croisent, s'entrechoquent, l'une dans sa chute, l'autre dans son ascension, victimes de manipulation et d'imposture. J'ai adoré le procédé des notes en bas de page qui résument en deux lignes lapidaires l'ambition de chacun des personnages croisés au cours du récit (et pas seulement des personnages : "Rêve" est un mot qui a brillamment réussi"). L'histoire ferait un scénario idéal, auréolé d'une salutaire réflexion sur les préjugés liés aux origines sociales, sur la construction de son identité et l'impossibilité de vivre une vie reposant sur un mensonge.
Lien : http://anyuka.canalblog.com/..
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L'invention de nos vies

Karine Tuil montre un style littéraire particulièrement marquant et

personnel, qui détache son roman des autres en cette rentrée 2013!

Ses forces résident dans l'histoire très forte qu'elle raconte, les sujets traités qui pourraient paraître bateaux (le racisme, l'amour, le mensonge, la religion...) mais qu'elle réussit à réinventer et à rendre passionnant, en les imbriquant dans les destins croisés de ses personnages fascinants et terriblement humains.



L'écriture est rythmée par ses particularités de style comme les suites de 3 à 5 synonymes de mot séparées par une barre transversale "/", donnant un effet de flashs comme inspirés par certains clips (difficile d'expliquer le principe mais c'est très réussi!), ou alors les multiples notes de bas de page donnant des éléments biographiques sur le moindre des personnages croisé par les héros, que ce soit la mère ou simplement une fille croisée dans le métro. Etrange au premier abord mais curieusement addictif, comme une multitude de débuts d'histoires qui fourmillent à chaque page...



Pour parler franchement, L'invention de nos vies est vraiment un roman bien foutu! Le lien entre les personnages et leurs histoires qui se font constamment écho est super intéressant, bien mené, bien vu, et le mécanisme de vase communiquant entre le destin des deux personnages masculins du roman est une réussite! Bref, Bravo Karine Tuil et merci pour ce grand roman!
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L'invention de nos vies

Il faut saluer l’enthousiasme, la fougue, le tempérament, l’ambition, de Karine Tuil qui, sur près de 500 pages, fait se lever un maelström de sujets : le cynisme de l’époque, la quête d’identité, l’ambition et ses perversions, le succès et son envers, la frénésie sexuelle, le terrorisme, la corruption, Wall Street – on en passe...
Lien : http://www.lesechos.fr/cultu..
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L'invention de nos vies

Romanesque ! Puissamment romanesque. Un plongeon violent dans le temps présent en évitant le manichéisme : tout le monde a quelque chose à se reprocher.

Les personnages existent vraiment à commencer par Sam Tahar le héros : origine immigrée, issu de banlieue mais c'est un individu au cheminement très personnel dont il aura d'ailleurs à payer le prix.



Karine Tuil tisse une langue propre, une narration cinématographique : ellipses, cut, portraits, gros plan sur un personnage, un détail, à l'aide de notes de bas de page (je me les réserve pour une deuxième lecture).



On pourra reprocher des redites, des affirmations

lourdes sur l'érotisation (l'adonisation !) de l'un ou de l'autre ; certains mots précieux qui paraissent "clignoter" plutôt que servir le propos. Mais c'est peu de choses face à la joie procurée par ce roman d'aujourd'hui qui travaille à l'épiderme et à l'estomac, le beau motif de l'identité.
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L'invention de nos vies

Ce roman va bien au-delà de la question identitaire: il embrasse le monde, l'interroge, l'explique, le décortique.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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L'invention de nos vies

On pourrait dire de L'invention de nos vies qu'il raconte un triangle amoureux. On pourrait dire qu'il est un roman social, magnifiquement contemporain dans sa façon de sonder les rapports de classe au XXIe siècle, terrible dans sa description d'un monde de prostitution généralisée.
Lien : http://www.lepoint.fr/livres..
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Six mois, six jours

Ce roman raconte le type d'histoire qui me dérange parce qu'il traite d'un fait réel et que comme toujours, ne pas réussir à faire la différence entre le réel et la fiction me gêne.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Six mois, six jours

Trois étoiles qui en valent 2 et demi !
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Six mois, six jours

Trois étoiles qui en valent 2 et demi !
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Six mois, six jours

Je n'ai pas suivi l'auteur là où probablement elle voulait m'emmener.

Le style un peu brouillon de plusieurs personnes qui parlent à la 1ere personne m'a dérangé, la construction du roman m'a parfois ennuyée...

Le thème est vu et revu, alors en effet elle s'efforce de traduire la beauté des sentiments et surtout ceux d'une pauvre petite fille riche qui s'ennuie dans sa vie et s'envoie en l'air avec le premier venu...

L'incontournable culpabilite/culpabilisation du monde industriel à l'époque nazie, le dossier 'guerre' ressorti pour faire scandale etc...

On mélange un peu tout ça et hop on en fait un livre !

C'aurait pu faire un bon roman, mais la fin m'a déçue... Un dernier chapitre dont on ne sait ce qu'il fait là...

Bref, un grand BOF et certainement pas un Goncourt j'espère

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La domination

Rentrée littéraire 2008 - envie de lire

Rien lu de cet auteur... et pourtant, un peu étonnant puisqu'il s'agit d'un auteur juif... et qu'en général, j'aime bien. Donc, rajouté sur ma liste.





Longtemps j’ai pensé que le jour où je parviendrais à publier un livre sur mon père, je cesserais définitivement d’écrire »



Ecrire sur son père : tel est le contrat signé par la narratrice avec un grand éditeur.

Comment aborder cet homme-caméléon, juif engagé auprès de la cause palestinienne,



époux en apparence convenable qui installa sous le toit familial une russe énigmatique, chirurgien humaniste aux pulsions suicidaires ?



Pour venir à bout de cet ouvrage impossible, la narratrice va se glisser dans la peau d’un personnage fictif, le fils qu’elle a toujours rêvé d’être : Adam.

Lui apparaissent alors les secrets d’une vie baignant dans les mensonges et l’illusion, la manipulation des êtres et des mots.



Entre répulsion et domination, érotisme et cruauté, chimère et réalité, masculin et féminin, lumière et ombres, c’est un ballet des sentiments troubles que Karine Tuil chorégraphie dans ce roman vitruose.





biographie



Karine Tuil est née le 3 mai 1972 à Paris.

Diplômée de l'Université Paris II-Assas (DEA de droit de la communication/Sciences de l'information), elle prépare une thèse de doctorat portant sur la réglementation des campagnes électorales dans les médias en écrivant parallèlement des romans.



En 1998, elle participe à un concours sur manuscrit organisé par la fondation Simone et Cino Del Duca. Son roman Pour le Pire y est remarqué par Jean-Marie Rouart, alors directeur du Figaro littéraire.



Quelques mois plus tard, son texte est accepté par les éditions Plon qui inaugurent une collection "jeunes auteurs".



'Pour le pire', qui relate la lente décomposition d'un couple paraît en septembre 2000 et est plébiscité par les libraires mais c'est son second roman, 'Interdit', (Plon 2001) - récit burlesque de la crise identitaire d'un vieux juif - qui connaît un succès critique et public. Sélectionné pour plusieurs prix dont le prix Goncourt, Interdit obtient le prix Wizo et est traduit en plusieurs langues.



Le sens de l'ironie et de la tragi-comédie, l'humour juif se retrouvent encore dans 'Du sexe féminin' en 2002 - une comédie acerbe sur les relations mère-fille, ce troisième roman concluant sa trilogie sur la famille juive.



En 2003, Karine Tuil rejoint les Editions Grasset où elle publie

'Tout sur mon frère' qui explore les effets pervers de l'autofiction (nommé pour les Prix des libraires et finaliste du prix France Télévision).



En 2005, Karine Tuil renoue avec la veine tragi-comique en publiant

'Quand j'étais drôle' qui raconte les déboires d'un comique français à New-York. Hommage aux grands humoristes, Quand j'étais drôle est en cours d'adaptation pour le cinéma et obtient le prix TPS Star du meilleur roman adaptable au cinéma.



En 2007, Karine Tuil quitte le burlesque pour la gravité en signant

'Douce France', un roman qui dévoile le fonctionnement des centres de rétention administrative.



Karine Tuil a aussi écrit une pièce de théâtre "Un père juif", le scénario de Quand j'étais drôle (en collaboration avec le réalisateur Manuel Boursinhac), des nouvelles pour Le Monde 2, l'Express, l'Unicef et collaboré à divers magazines parmi lesquels L'Officiel, Elle, Marianne, Madame Figaro, Psychologies, Transfuge, Le Monde 2, Livres Hebdo.



Passionnée de cinéma, elle est membre du jury du festival L'encre et l'écran en avril 2004 et du festival du cinéma italien d'Annecy en septembre 2005.



En juin 2007, elle organise en collaboration avec Medbridge, (présidée par François Zimeray), l'Ambassade de France en Israël et Le Monde 2 un voyage d'écrivains français en Israël et dans les territoires palestiniens (Manuel Carcassonne, Michèle Fitoussi, David Foenkinos, Elise Fontenaille, Véronique Olmi, François Reynaert, Florian Zeller) afin de mieux faire connaître les enjeux de cette région à travers la rencontre d'écrivains (David Grossman, A.B Yehoshua, Sami Michaël, Sayed Kashua, Etgar Keret, Zeruya Shalev...).





site de l'auteur : http://www.karinetuil.com/accueil_010.htm
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