Karl-Herbert Scheer

-Ne me torturez pas Ernst. Vous êtes un éléments capital, dans le destin des hommes. Votre sort est étroitement lié, dans un lointain avenir, à celui de l'Empire galactique. Si vous doutiez de ce qui vous attend, peut être seriez-vous tenté de vous y soustraire. Cela ne doit pas être. Suivez la route qui vous est prescrite, Ernst, et Perry Rhodan atteindra son but. Quant à nous, Ernst, nous ne nous reverrons jamais...

Pendant cinq secondes, Sammy Derring ne fut plus qu’un mort-vivant. Son intelligence – ou son âme – avait quitté son corps.

Non point de bon gré. Quelque chose d’impitoyable, d’irrésistiblement fort, avait pris possession de son cerveau, et s’y logeait, chassant son légitime propriétaire.

Pendant ces cinq secondes, le jeune homme se vit lui-même sur la rive ; il lui semblait planer à quelques mètres de hauteur, observant la scène, sans comprendre. Son corps n’était plus qu’un cadavre ; il aurait dû s’effondrer, d’ailleurs, mais restait assis, serrant d’une main inerte le bambou maintenant agité de soubresauts.

Or, quoi de plus incroyable qu’un homme seul et sa volonté parviennent à tenir en échec une planète entière, dont toutes les puissances se sont liguées pour l’abattre ?

— Présentez… armes !

Cent robots de combat obéirent d’un seul mouvement ; leurs lance-rayons brillaient, fluorescents, sous l’implacable soleil du Gobi.

— Rendons à César les honneurs qui reviennent à César, murmura le colonel Freyt, en jetant un coup d’œil ironique à l’officier qui commandait la garde des robots.

Celui-ci, le capitaine Klein, se permit une toux discrète. Les paupières mi-closes, il observait l’atterrissage d’un puissant bombardier, dont le fuselage portait l’insigne des Forces Spatiales Américaines.

La Terre et la Lune semblaient en mouvement. Elles avaient conservé entre elles la même distance qui les séparait depuis des millénaires. Le couple céleste évoluait dans un flux énergétique puissant.

La complaisante Arkonide fut très déçue de voir le Prébonien la quitter brusquement, sans un mot de politesse.
Fellmer Lloyd avait maintenant d’autres chats à fouetter que de jouer au galant homme.

La violence appelle la violence. Et les condamnés de la veille, vous le savez, ne deviennent que trop facilement les martyrs du lendemain. Recourir à des mesures radicales ne ferait que nous susciter de nouveaux adversaires… Non, si ces mécontents n’approuvent plus notre société, je m’en voudrais de les retenir : qu’ils aillent se créer ailleurs leur propre paradis, s’ils en sont capables ! La place de tels fauteurs de troubles, qui refusent de s’intégrer à une humanité enfin unie, n’est plus sur la Terre !

Comme venu du néant, le bras-fouet de l'arbre-pieuvre surgit au-dessus du chemin et jeta Bully, qui marchait en tête, à terre. Le Terrien poussa un appel au secours étouffé puis roula sur le dos et resta étendu. Instantanément, son corps fut enlacé par des vrilles vertes.
Avec fracas, l'arbre-pieuvre sortit sur le chemin. La pénombre régnait toujours à l'intérieur de la jungle car le soleil double ne pouvait percer le drap épais de la forêt. Seuls les arbres-pieuvres émergeaient au-dessus de cette forêt, ainsi que des plantes plus petites ayant la chance de s'installer en parasites dans les branches supérieures des arbres géants

Ce n'étaient pas tant les douleurs physiques qui le dérangeaient mais la déception et l'amertume.

Un plan désespéré commença à germer dans son esprit, un plan comme seul pouvait en concevoir le cerveau d'un homme n'ayant plus rien à perdre.

La créature ne pouvait ni sourire, ni montrer l'expression d'un sentiment quelconque.C'était pour cette raison qu'elle ne pouvait qu'inspirer de la répugnance à un être humain.La créature était un Bleu.

Une personne malveillante pourrait mettre un scientifique dans l'embarras en exigeant de lui qu'il prouve l'existence d'un astronef pendant un vol linéaire. Le scientifique se trouverait alors devant une tâche insoluble à moins qu'il ne soit
lui-même à bord du navire.

Mon premier regard fut pour les chasseurs qui avaient presque atteint l'horizon, à l'est. Je ne pus m'empêcher d'admirer l'organisation, l'esprit d'équipe et la rapidité de réaction des jeunes pilotes assis là-bas dans les cockpits.
Deux ou trois secondes s'étaient écoulées depuis la panne du système antidétection, à peine le temps suffisant à l'œil humain pour enregistrer une image et au cerveau pour digérer l'impression optique... mais là-bas les propulseurs s'allumèrent. Des flots de lumière éclatants jaillirent des chasseurs. Comme guidés par une seule main, les appareils foncèrent presque à la verticale dans le ciel, freinant leur avance par des impulsions successives fournies par les fusées-verniers.
p.11

Je regardai le chronographe. Les fantômes crachant des flammes avaient disparu des écrans. Nous nous trouvions dans la grande salle de réunion de la station lunaire Luna-Port.
Au-dehors, au-dessus des énormes dômes pressurisés en plastique armé et transparent, le vide mortel de l'espace faisait planer sa menace.

p.14

Dans ce tome 9, après un passage sur Tuglan où une rebellion est déjouée et qui n'apporte rien à la quête de la planète de jouvence, Perry arrive enfin à l'ultime étape de son odyssée et parvient à franchir la dernière épreuve, ce qui lui permet de recevoir un bonus vie de 62 ans qu'il faudra renouveller (trop drôle). A noter un nouveau compagnon qui prend de l'importance, "Les mirettes" qui devient rapidement "L'émir", un loire/castor qui adore jouer (on pense immédiatement aux "gardiens de la galaxie!).

erreur dans le titre... Pas Perry Rhodan mais cycle Département Anti-espionnage Scientifique - DAS

Seul le présent compte, et éventuellement l’avenir.

— Trahir ? Mais je ne suis pas un traître !
— La Fraternité a les moyens de faire parler même le plus loyal.

— Il existe des moyens de briser une volonté bornée.
— Tu comptes recourir à la torture ?

— ... Personne ne peut nous venir en aide, à moins de pouvoir faire des miracles.
— Rien ne vaut une saine dose d’optimisme...