Citations de Katherine Pancol (3679)
Et je n'ai plus jamais menti. On gagne du temps, tu n'as pas idée ! On va plus vite en allant droit. On devient un homme, une femme pour de vrai.
C'est toujours ce qui arrive quand on fait semblant : on n'a pas l'air convaincu et ça se sent.
Sache que celui qui n'est pas concentré sur lui-même ne fait rien de sa vie.
On n'en peut plus de la norme ! Elle fabrique des petits ânes bâtés qui ânonnent et ne savent plus penser. Faut lui trousser le cul à la norme, la faire péter, la renverser !
Je hais les femmes. Ce sont des coquettes stupides et vaniteuses qui ne pensent qu'à leur plaisir et se servent des hommes ! Quand je serai grand, je serai homosexuel...
Il y a soudain des urgences qui n'auraient pas dû être des urgences. Des questions qu'on ne se serait jamais posées et que l'on se pose. Des questions qui, soudain, ébranlent les fondements mêmes de notre existence.
Il ne s'agit plus de savoir combien d'argent on va perdre, mais il s'agit de survivre. On est passé de l'euphorie totale à la crise totale.
Il ne sert à rien de renier son passé, de repousser à plus tard, il vaut mieux l'affronter. Sinon le passé insiste, insiste et alourdit à chaque fois la note à payer jusqu'à ce qu'on plie les genoux et qu'on dise OK, je me rends, je dis tout...
C'est pour cela qu'on a inventé le mot "passé" : pour y glisser tout ce qui nous gênait, nous faisait rougir ou trembler.
On a souvent tendance à croire que le passé est passé. Qu'on ne le reverra plus jamais. Comme s'il était inscrit sur une ardoise magique et qu'on l'avait effacé. On croit aussi qu'avec les années, on a passé à la trappe ses erreurs de jeunesse, ses amours de pacotille, ses échecs, ses lâchetés, ses mensonges, ses petits arrangements, ses forfaitures. On se dit qu'on a bien tout balayé. Bien tout fait glisser sur le tapis. On se dit que le passé porte bien son nom : passé. Passé de mode, passé d'actualité, dépassé. Enterré. [...] Et puis un jour, il revient. Il endormit le présent. S'installe. Pollue. Et finit même par obscurcir le futur.
On dit même que ça guérit, que l'écriture, c'est une thérapie...
Ceux qui ne rangent jamais s’exposer à de dangereuses rencontres quand ils se décident enfin à faire de l’ordre. Un vieux pull, un flacon de parfum éventé, une lettre froissée, et le passé revient frapper comme un esprit malin.
Pour le moment, j’ai échappé aux fantômes dangereux. Ceux qui vous terrassent quand vous mettez la main sur eux. J’ai soulevé quelques voiles de revenants malicieux qui soulignent le temps qui passe sans vous fracasser le cœur, mais j’ai peur des autres et remets toujours au lendemain le tri des étagères que je sais dangereuses, celles du haut dans le placard de gauche, chargées d’un vieux carton qui déborde de papiers et de lettres. Je sens que je vais me cogner aux souvenirs douloureux.
Les mots qu’on va écrire, il ne faut pas les dire, il faut qu’ils restent neufs.
… J’ai compris que mes parents n’étaient pas responsables, qu’ils étaient le résultat de leur éducation, des erreurs de leurs parents, et j’ai décidé de ne garder d’eux que le meilleur.
Comme si le bonheur ne devait pas durer. Comme si ce n’était qu’une étape, un moment de rêpit, avant d’affronter une nouvelle épreuve.
Elle regardait sa vie lui échapper et hésitait à la comparer à un champ de décombres ou à une aube nouvelle.
On est seul responsable de sa vie. Il ne faut blâmer personne pour ses erreurs. On est soi-même l’artisan de son bonheur et on en est parfois aussi le principal obstacle.
Je ne suis pas de ceux qui pensent que la souffrance est la première marche du bonheur.
Je ne survivrais pas. Inutile de faire la fanfaronne, je perdrais le goût et la parole, le goût de la vie et la force de protester.
On a souvent tendance à croire que le passé est passé. Qu’on ne le reverra plus jamais. Comme s’il était inscrit sur une ardoise magique et qu’on l’avait effacé. On croit aussi qu’avec les années, on a passé à la trappe ses erreurs de jeunesse, ses amours de pacotille, ses échecs, ses lâchetés, ses mensonges, ses petits arrangements, ses forfaitures. On se dit qu’on a bien tout balayé. Bien tout fait glisser sous le tapis. On se dit que le passé porte bien son nom : passé. Passé de mode, passé d’actualité, dépassé. En terré. On a commencé une nouvelle page. Une nouvelle page qui porte le beau nom d’avenir. Une vie qu’on revendique, dont on est fier, une vie qu’on a choisie. Alors que, dans le passé, on ne choisissait pas toujours… C’est pour cela qu’on a inventé le mot passé : pour y glisser tout ce qui nous gênait, nous faisait rougir ou trembler. Et puis un jour, il revient. Il emboutit le présent. S’installe. Pollue. Et finit même par obscurcir le futur.