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EAN : 9782253114659
416 pages
Le Livre de Poche (12/10/2005)
3.04/5   272 notes
Résumé :

C'est à New York aujourd'hui.
C'est à Rochester dans les années 80.
C'est à Hollywood...
C'est à Paris...
C'est en Tchéquie avant et après la chute du Mur...

Angela est française. Elle est souvent passée à côté de l'amour sans le voir, mais cette fois, elle est face à sa peur viscérale d'aimer...
Louise est américaine, ancienne star de cinéma. Elle dialogue avec Angela, lui raconte sa vie, ses amours, ses éch... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
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Son écriture est juste un délice. Il faut aimer c'est vrai, je le reconnais, mais je me dis que j'ai dû relever une vingtaine de citations et quand ça se déroule comme ça, pour moi, ce n'est pas rien. Cette femme est juste époustouflante dans sa manière d'écrire. Chose rare, elle a presque réussi à me faire pleurer. Peut-être que je suis dans une période triste de ma vie mais j'ai complètement adhérer à cette histoire. Les bonheurs, les malheurs, les joies, les retrouvailles, les confidences, les mensonges, la vérité, les rencontres, ...
Alors c'est vrai, au début, c'est un peu difficile à comprendre. Comme dans sa trilogie, cinq, six personnes sont citées comme ça, sans savoir d'où elles sortent. Je me suis dit, « Aïe aïe, je n'y arrive pas, je comprends rien. » Et puis les pages défilent et tout se mêle, ou plutôt tout se démêle. Les personnages ont tous un lien (fort ou non) entre eux. C'est un trio de personnages, au final, que l'on rencontre. Avec le petit bonus que sont Louise et Candy.
Ses personnages sont relativement bien étoffés, bien épais avec du caractère, un passé qu'ils ont vécus, comme nous. Ses personnages sont vrais, ils sont nous. C'est ça qui me touche toujours chez Katherine Pancol, c'est sa façon qu'elle a de nous décrire des situations pour le moins banales ou presque, d'en faire des paragraphes, que dis-je, un livre à dévorer.
Virgile est parfait, il est attachant, poétique, intelligent. Mathias est craquant, froid mais on a envie de le découvrir. Louise est une femme blessée par son passé qui n'a pas forcément su en apprendre beaucoup, mais qui est touchante. Et la narratrice, Angela est juste comme nous, les femmes. Je ne saurais pas forcément la décrire mais elle est attachante. On a juste envie de l'aider dans sa quête pour qu'elle trouve (enfin) le bonheur.
Je n'en dis pas plus parce que la fin m'a surprise, choquée, déçue peut-être un peu et puis avec du recul c'est le détail qui fait que je me souviendrais de cette histoire.
En bref, une histoire touchante, de tous les jours (ou presque). Peut-être pas un coup de coeur mais un grand plaisir à lire, à découvrir et à conseiller.
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Comme j'ai peu de temps pour lire en ce moment, j'ai essayé de lire une vingtaine de pages par jour.
Si le début est très attirant, je me suis perdue dans tous les personnages par la suite.
Je reprendrai ce livre lorsque je serai en vacances.
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Encore un chef d'oeuvre de la part de Katherine Pancol...
A chacun de ses livres je me dis : "n'espère pas trop, tu as déjà lu le meilleur de cette auteur, ça pourra difficilement être mieux que les livres précédent" et à chaque fois je me félicite de voir que je m'étais complètement trompée.

"Embrassez-moi" est un hommage à la vie, au désir et à ce qui fait de nous ce que nous sommes. Katherine Pancol a ce talent (ce don ?) de faire de ses personnages des êtres humains réels, que l'on pourrait parfaitement croiser au coin de la rue demain. Ils ont ce pouvoir, cette réalité, qui nous entraîne à leurs côtés de la première page à la dernière. On pourrait toutes s'identifier à son héroïne, loin d'être parfaite et pourtant tellement attachante. On pourrait tous connaitre les mêmes peurs, les mêmes envies et les mêmes problèmes que ses personnages. On tombe toutes amoureuses de l'homme convoité, parce qu'on s'identifie une fois encore à la narratrice. Et c'est justement ça qui rend la lecture de ses livres magique et bouleversante.

Après, c'est un style que l'on aime ou que l'on aime pas, mais lorsque l'on est comme moi une amoureuse des mots et de la poésie qui peut s'en dégager, de l'émotion qu'ils peuvent procurer, alors Katherine Pancol reste un trésor que l'on garde dans sa bibliothèque et que l'on ressort lorsque l'envie s'en fait ressentir.

Malgré la tristesse qui s'en dégage, je dirais que ce livre est empli de sentiments positifs et, tout comme ça me l'avait fait avec "Encore une Danse", j'ai bien eu du mal à refermer le livre et à le reposer sur mon étagère.

Vivement le prochain.
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Je suis partagée suite à la lecture de ce livre... C'est une belle histoire de désir que nous dessine Katherine Pancol avec un style fluide mais intense et la galerie de portraits qu'elle nous propose est touchante et profondément humaine... Et pourtant... Je n'ai pas totalement accroché. J'en garde le souvenir d'un bon roman que j'ai pris plaisir à lire mais il lui manque ce petit quelque chose qui l'aurait placé dans mes coups de coeur. Ça tient surement au fait que je n'ai pas vraiment apprécié la narratrice, personnage principal et que ne m'étant pas identifiée à elle, je suis restée un peu à distance, un peu trop loin...
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Katherine Pancol fait partie - avec Justine Lévy - de ces auteurs ont déclenché ma soif de lecture. J'ai adoré le premier tome de sa trilogie, un peu moins le deuxième et ai fais une overdose avec le troisième - troisième tome que j'ai d'ailleurs abandonné - du coup j'avais un peu cet auteur en horreur, le mot est fort mais ses livres ne me disaient plus rien et puis en décembre 2012, j'ai lu Une si belle image qui m'a réconcilié avec l'auteur. J'étais enfin réconcilié et pourtant il m'a fallu attendre ce mois de février pour, qu'enfin, je retrouve la plume de Katherine Pancol.

Embrassez-moi est le 4° roman de Katherine Pancol que je lis. Comme à son habitude, Pancol nous dresse le portrait de personnes, elle le fait avec une telle justesse qu'on a toujours l'impression de connaître ces personnes. Ils sont comme vous et moi, pourraient être votre père, votre tante, une connaissance...
Nous faisons connaissance avec Angela hospitalisée après une dépression. Angela ne vit que dans le passé, espère revoir Mathias. Afin de l'aider à exorciser ce passé douloureux, à parler de ce qui la hante l'infirmière lui suggère d'écrire.

Commence alors un véritable récit dans le récit où se mêle l'histoire d'Angela mais aussi celle de Virgile, de Mathias et de Louise. A travers ce récit et à travers ces personnages nous allons apprendre à connaître Angela, à entrer dans ses pensées, ses désirs et attentes. J'ai quelques fois eu du mal à rentrer dans le récit, à ne pas m'emmêler les pinceaux quand la voix de Louise se mêlait à celle d'Angela mais une fois la distinction faîte ma lecture s'est faite beaucoup plus fluide.

L'histoire est celle d'une amitié, une amitié qui lie Angela à Louise Brooks, star déchue du cinéma muet, à deux elles vont se confier, se découvrir et guérir car elles cachent toutes deux les mêmes secrets. Mais c'est aussi l'histoire de l'amour, l'amour est important dans la vie d'Angela, elle l'attend, le désire, se perd dans ses histoires, surtout dans celle qu'elle entretient avec Mathias, un homme ténébreux, inaccessible. Tout le long du roman on espère qu'ils vont se retrouver malgré les embûches de la vie ou même de l'entourage d'Angela. Angela vit à New York dans l'appartement de l'une de ses amies avec Virgile dont elle est super proche mais on sent dès le départ que Virgile ressent plus que de la simple amitié pour elle.

Raconté comme ça on pourrait croire que c'est une banale histoire d'amour mais c'est tellement plus, Pancol a cette façon de décrire les sentiments humains sans jamais tomber dans le pathos et c'est ce que j'aime chez elle. Elle décrit le vrai, des sentiments que nous ressentons tous, des sentiments qui nous rendent humains, c'est un livre humain tout simplement. Je l'ai lu assez rapidement tant j'ai été emportée dans un tourbillon, ce n'est pas un coup de coeur mais ça reste du Pancol et je ne saurai expliquer ce que je ressens à chaque fois mais c'est un vent de fraicheur, ça ne loupe jamais. Cela n'a rien à voir avec sa trilogie Cortès mais c'est tout aussi bon et je vous le conseille fortement !
Lien : http://accroauxmots.blogspot..
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Citations et extraits (80) Voir plus Ajouter une citation
Un jour, Mathias m'avait demandé mais que t'a-t-on fait quand tu étais petite pour que tu sois si méfiante ? Pour que tu ne puisses jamais faire confiance aux gens, même à ceux qui t'aiment, et que tu voies le mal partout ? Dis-moi, dis-moi...
Je n'avais pas pu parler.
Je m'étais refermée sur mon secret, si secret que j'avais presque réussi à l'oublier. Oublié quand il fallait trouver les mots pour le formuler, mais pas oublié l'empreinte qu'il avait laissée.
Il y a des faits qu'on ne peut jamais raconter, pas seulement parce qu'ils sont terribles, non, non, on finit toujours par s'habituer au pire, par s'endurcir, par vivre à côté de ces choses horribles, si horribles qu'on les soupçonne même parfois de n'avoir jamais existé tellement elles paraissent impossibles, mais parce que chaque fois qu'on les raconte, on les revit si fort qu'on est à nouveau écrasé de chagrin.
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La vie allait redevenir belle puisque j'allais l'inventer ! Le jour, je ferai semblant d'appartenir au monde des vivants et le soir, je partirai dans le monde des rêves... de mes rêves.
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J'avais appris à m'aimer avec Simon. Simon disparu, il fallut que je réapprenne tout, toute seule. Comme une débutante. C'est cela la vraie solitude : se retrouver seule et apprendre à s'estimer, avancer dans la vie sans encouragements, sans autres applaudissements que ceux que l'on s'accorde, dans le silence effroyable du tête-à-tête de l'âme. Quand on a appris à s'aimer à deux, c'est dur de s'aimer toute seule.
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J'ai appris l'amour avec ma mère. Elle donnait tout, toujours... et elle ne demandait jamais rien en échange. Elle se levait tôt le matin, partait au travail quand il faisait nuit encore, rentrait le soir, faisait la queue pour les courses, épluchait les pommes de terre, mettait la table, écoutait les problèmes de mon père, débarrassait, faisait la vaisselle, nous donnait les bains, faisait chauffer nos pyjamas roulés dans le four pour qu'on n'ait pas froid, nous mettait au lit et allait se coucher, sans rien dire, jamais... Ça a été toute sa vie, cette routine... Et plus tard, elle nous a laissés partir à l'autre bout du monde. sans rien demander. Sans jamais se plaindre. Elle nous donnait toute la place, elle nous donnait toute sa force et je me disais, c'est ça aimer, c'est ça... Je croyais que toutes les femmes seraient comme elle! Et je ne suis tombé que sur des comptables ! Sur des filles en embuscade ! Et toi! Toi, tu n'en avais jamais assez! Jamais! Tu réclamais toujours plus! Tu faisais des listes de reproches et tu me détaillais en pointant toutes mes fautes... Il est comment l'autre? Celui qui va attendre toute la nuit que tu veuilles bien rentrer? Il se couche à tes pieds, il obéit?
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P29 : "Elle aurait adoré l'histoire de déodorant Nivéa. Elle aurait poursuivi, cruelle et lucide, ce n'est pas de l'amour çà c'est de la volupté.
P31 : "J'avais refusé de lui laisser voir mes blessures. Assis l'un en face de l'autre à une terrasse de café, on s'était mesurés, tapis dans une prudence enjouée. J'avais fanfaronné un bonheure majestueux avec un homme inventé, rien que pour lui faire mal. Pour l'éloigner. Pour qu'il ne revienne plus jamais. Pour ne jamais vivre cette chasse à l'autre, cette souffrance obsédante que rien ne peut distraire, qu'aucun homme ne peut guérir malgré tout le mal qu'on se donne pour l'oublier. Et je m'en donnais du mal depuis un an ! Je ne faisais que çà. je travaillais à oublier Mathias."
P42 : "On ne choisit pas ! Ce serait trop facile ! Le désir n'est pas un serviteur que l'on commanden les pieds en éventail, armée d'une baguette ! Ce n'est pas un contrat, le désir. On n'échange rien dans l'étreinte voluptueuse, on repart en arrière, toujours, toujours.
P100 : "J'avais deviné tout de suite que cet homme là vivait en permanence la main sur la poignée de la porte. Et je désirais, sans le savoir vraiment, sans me le formuler, je désirais qu'il revienne..."
P103 : "Un jour, dans un émission télévisée, on m'avait demandé quel était le mot le plus érotique de la langue française. Je n'avais pas hésité et avais presque crié : attends ! Attends que je me montre, attends que je te regarde, attends que je m'empare de toi, attends que je te laisse approcher de moi, attends que je te délivre de cette attente"
P109 : "L'amour, ce n'est pas des mots d'amour tous les matins, il répondait, l'amour ne se dit pas, il se vit."
P115 : "J'en disais trop comme les faibles qui veulent convaincre et se rassurent en multipliant les phrases."
P145 : "-La souffrance, la distance, le refus, c'est sûr, exacerbent le désir... j'aurais beaucoup de mal à vivre une passion calme... D'ailleurs les deux mots se repoussent"
P157 : "Une évidence comme un éclair : tu es seule, Simon est parti, Simon aime une autre femme. Des phrases très courtes comme un constat de police. Un constat pour me forcer à voir l'évidence."
P358 : "Il ne lâchait pas. J'étais acculée. Allais-je prendre le risque ? le risque insensé de lui avouer. De ne plus tricher. De mettre un pied justement dans ce qu'il appelait, lui, l'amour. "
P365 : "Et la lune blanche qui apparaît puis disparaît entre deux nuages noirs. La lune, suspendue au-dessus de ma tête, qui me surveille, me fait un clin d'oeil en souriant, la lune qui dit, tu vois, çà s'est arrangé, ne t'en fais pas, je veille sur toi. La lune a toujorus l'air confiante."
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Vidéo de Katherine Pancol
Nouvel horaire pour l'émission "Le coup de coeur des libraires" sur les Ondes de Sud Radio. Valérie Expert et Gérard Collard vous donne rendez-vous chaque dimanche à 13h30 pour vous faire découvrir leurs passions du moment ! • Retrouvez leurs dernières sélections de livres ici ! • • le Géant empêtré de Anne de Tinguy aux éditions Perrin https://www.lagriffenoire.com/le-geant-empetre.html • L'Histoire du monde se fait en Asie : Une autre vision du XXe siècle de Pierre Grosser aux éditions Odile Jacob https://www.lagriffenoire.com/l-histoire-du-monde-se-fait-en-asie-ne-u-ne-autre-vision-du-xxe-siecle.html • Sambre : Radioscopie d'un fait divers de Alice Géraud aux éditions JC Lattès https://www.lagriffenoire.com/sambre-radioscopie-d-un-fait-divers.html • Last exit to Marseille de Guillaume Chérel aux éditions Gaussen https://www.lagriffenoire.com/last-exit-to-marseille.html • L'invitée de Emma Cline et Jean Esch aux éditions de la Table Ronde https://www.lagriffenoire.com/l-invitee-1.html • Un été à l'Islette de Geraldine Jeffroy et Catherine Guillebaud aux éditions Arléa https://www.lagriffenoire.com/un-ete-a-l-islette-2.html • On était des loups de Sandrine Collette aux éditions Audiolib • Entre fauves de Colin Niel, Thierry Blanc aux éditions Audiolib • La mariée portait des bottes jaunes de Katherine Pancol, Caroline Victoria aux éditions Audiolib • le Magicien de Colm Tóibín aux éditions Grasset • Les dernières volontés de Heather McFerguson de Sylvie Wojcik aux éditions Arléa https://www.lagriffenoire.com/les-dernieres-volontes-de-heather-mac-ferguson.html • Les narcisses blancs de Sylvie Wojcik aux éditions Arléa https://lagriffenoire.com/les-narcisses-blancs.html • le Carnet des rancunes de Jacques Expert aux éditions Livre de Poche https://lagriffenoire.com/le-carnet-des-rancunes-1.html • Reine Rouge de Juan Gómez-Jurado et Judith Vernant aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/reine-rouge-1.html • Les Brisants de Vanessa Bamberger aux éditions Liana Levi https://www.lagriffenoire.com/les-brisants-1.html • Alto braco de Vanessa Bamberger aux éditions Liana Levi https://www.lagriffenoire.com/alto-braco-1.html • le Parfum des poires anciennes de Ewald Arenz et Dominique Autrand a
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