Citations de Katherine Pancol (3680)
Un amour commence à exister quand chacun offre à l’autre le fond de ses pensées, les secrets les plus verrouillés. (P.75)
Ma vie est finie! Mais non..., assurait Josephine. Elle n'est pas finie, elle est en train de changer. La vie n'est jamais figée, elle change tout le temps, tu dois t adapter si tu ne veux pas ressembler à une grosse vache qui rumine toujours le même herbage!
Ce n'était pas la première querelle qui opposait Juliette et ses parents. Il en est des ruptures comme des exceptions aux règles de grammaire. Une, ça va. Plus, c'est mauvais signe. C'est que la règle est caduque.
On finit toujours par ressembler à l'idée que les autres ont de vous. Si on ne fait rien pour les faire changer d'avis...
C'est ce que vous croyez ! Vous avez des milliers d'histoires dans la tête et vous ne le savez pas. Les gens timides, les pauvres, les méconnus ont toujours des milliers d'histoires dans la tête parce qu'ils sont sensibles. que tout les froisse, tout les blesse, et de ces froissements, de ces blessures, ils font des émotions, des per sonnages, des situations...
Ça m’a fait grandir cette histoire. Ça m’a donné de l’altitude… Je ne suis plus la même depuis, je suis sereine, je n’ai plus peur. Avant j’avais toujours peur que le ciel me tombe sur la tête et maintenant je me balade en montgolfière au-dessus des nuages…
Elle avait du mal avec sa mère. Son amour pesait des tonnes. Le désir de vouloir tout donner à l’enfant qu’on aime empoisonne l’amour. Enferme l’enfant dans une gratitude obligée, une reconnaissance mièvre. Ce n’était pas la faute de sa mère, mais c’était lourd à porter.
C’est le problème avec les émotions, elles vous torpillent. Vous éparpillent en mille morceaux. Vous tombez amoureuse et, tout à coup, vous vous trouvez trop grosse, trop maigre, trop petits seins, trop gros seins, trop basse sur pattes, trop haute sur pattes, trop grand nez, trop petite bouche, dents jaunes, cheveux gras, stupide, ricanante, collante, ignare, moulin à paroles, muette. Vous n’êtes plus votre meilleur amie.
L’amour s’était évaporé. […] on se détourne un instant, on saisit un détail et le zazazou disparaît.
Moi aussi je suis responsable. […] Mon éblouissement devant sa beauté que je veux parer afin de maquiller les blessures de la vie. C’est plus facile de faire naître ce mirage-là que de donner le conseil, la présence, l’assistance de l’âme que je ne sais pas offrir, empêtrée dans mes maladresses.
Elle n’allait pas se laisser tuer par le chagrin, elle allait tuer son chagrin.
Joséphine est comme une brume bienfaisante qui vous enveloppe et vous donne envie de déplier vos poumons.
C'est comme ça qu'on se fait une idée des gens, avec des petits riens.
« Maman ! Regarde ! » et ensuite, « Maman, t’as vu? ». Sa vie se joue entre ces deux interrogations. C'est l'endroit exact où doit se tenir le père ou la mère pour que l'enfant se construise. Un regard au bon moment.
- Je ne veux pas de but, je veux vagabonder.
«Quand vous avez un souci, parlez aux arbres. Ils garderont le secret et vous serez délivrés. »
Ils n’ont fait qu’une bouchée de toi. Pas seulement les reptiles immergés dans les marécages. Tous les crocodiles de la vie qui ouvrent leur mâchoire pour nous dévorer. Le monde est rempli de ces sales bêtes.
Si c'est pas malheureus cette brouille qui dure et qui dure... Ça va faire doue ans. Douze ans sans voir ta mère! Douze ans sans voir ta fille! Comme si elles avaient l'éternité devant elles!
Comme si y avait pas le grand trou au bout. Madame Aliénor pourrait être raisonnable et faire le premier pas...
Elle le suivait, balançant au bord de la joie, étirant le plaisir jusqu'à ce qu'il éclate, encore, encore, elle disait. Je veux bien mourir tout de suite. Jamais je ne pourrai aller plus haut.
Qu'était-il arrivé pour que cet amour si grand finisse en sinistre farce? Pour que l'homme au sabre étincelant devienne cette ombre qui s'accrochait à la boule de l'escalier pour monter à l'étage ?
Sa stupeur quand elle a vu Louis ce matin n'est qu'une pâle émotion comparée à ce qu'elle ressent en ce moment.
Le tourment est revenu, la honte, le dégoût, l'envie de tuer ou de se tuer.
- Gwendoline, s'il te plaît, ne parle pas ainsi à ta mère, proteste Ambroise.
- Ma mère? Elle prétend que j'ai niqué sa carrière, ignore en quelle classe je suis, croit que le bac est une marque de maquillage et oublie mes anniversaires! Vous parlez d'une mère ! Mauvaise pioche.