Citations de Katherine Pancol (3679)
La vie avait continué après, la vie continue toujours. Elle te donne des raisons de pleurer et des raisons de rire. C'est une personne, la vie, une personne qu'il faut prendre comme partenaire. Entrer dans sa valse, dans ses tourbillons, parfois elle te fait boire la tasse et tu crois que tu vas mourir et puis elle t'attrape par les cheveux et te dépose plus loin. Parfois elle t'écrase les pieds, parfois elle te fait valser. Il faut entrer dans la vie comme on entre dans une danse. Ne pas arrêter le mouvement en pleurant sur soi, en accusant les autres, en buvant, en prenant des petites pilules pour amortir le choc. Valser, valser, valser. Franchir les épreuves qu'elle t'envoie pour te rendre plus forte, plus déterminée.
Il y a des gens dont le regard vous améliore. C'est très rare, mais quand on les rencontre, in ne faut pas les laisser passer.
Je crois bien que c'est ça le vrai amour : avoir l'impression d'être dans sa vie, pas à côté. Au bon endroit. Ne pas avoir besoin de se forcer, de se tortiller pour plaire à l'autre, rester comme on est.
J'ai compris que le Bonheur, ce n'est pas de vivre une petite Vie sans embrouilles, sans faire d'erreurs ni bouger. Le Bonheur c'est d'accepter la lutte, l'effort, le doute, et d'avancer, d'avancer en franchissant chaque obstacle.
Vouloir oublier quelqu'un, c'est y penser tout le temps.
- C'est quoi, le désir, maman ?
- C'est quand on est amoureux de quelqu'un, qu'on a très envie de l'embrasser mais qu'on attend, on attend et toute cette attente... c'est le désir. C'est quand on ne l'a pas encore embrassé, qu'on en rêve en s'endormant, c'est quand on imagine, qu'on tremble en imaginant et c'est si bon, Zoé, tout ce temps-là où on se dit que peut-être, peut-être on va l'embrasser mais on n'est pas sûre...
- Alors on est triste.
- Non. On attend, le coeur se remplit de cette attente... et le jour où il t'embrasse... Alors là, c'est un feu d'artifice dans tout ton coeur, dans toute ta tête, tu as envie de chanter, de danser et tu deviens amoureuse
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, mais parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles.
On maudit une épreuve, mais on ne sait pas, quand elle nous arrive, qu'elle va nous faire grandir et nous emmener ailleurs. On ne veut pas le savoir. La douleur est trop forte pour qu'on lui reconnaisse une vertu. C'est quand la douleur est passée, qu'on se retourne et qu'on considère, ébahi, le long chemin qu'elle nous a fait parcourir.
Elle trouvait qu'il fallait davantage se préparer au chagrin qu'au grand bonheur. Le grand bonheur, c'est facile, il suffit de se laisser glisser. C'est comme descendre sur la pente d'un toboggan. Le chagrin, c'est remonter à pied un très long toboggan.
C'est vrai quoi ! On n'est pas obligé d'être heureux tout le temps, ni comme tout le monde... On invente son bonheur, on le fait à sa manière, y'a pas un modèle unique. Tu crois que ça les rend forcément heureux, les gens, d'avoir une belle maison, une grosse voiture, dix téléphones, une télé grand écran et les fesses bien au chaud ? Moi, j'ai décidé d'être heureuse à ma façon...
C'est mon homme, c'est ma pâte à aimer, ma pâte à rire, ma pâte à pétrir, ma pâte à souffrir, je sais tout de lui, je peux le raconter en fermant les yeux, je peux dire ses mots avant même qu'il ne les prononce, je peux lire dans sa tête, dans ses petits yeux malins [...] Je le raconterais les yeux fermés cet homme là.
Je n'arrive pas à l'oublier. C'est terrible. J'ai décidé de ne plus le voir, mon coeur ne veut plus, ma tête refuse, mais chaque pore de ma peau hurle au manque. Jo, tu sais quoi? L'amour ça nait dans le coeur mais ça vit sous la peau. Et lui, il est tapi sous ma peau.
Rester toujours fidèle à un ancien amour, c'est parfois le secret de toute une vie.
Je vois tout, je sens tout, mille détails entrent en moi comme de longues échardes et m'écorchent vive. Mille détails que d'autres ne remarquent pas parce qu'ils ont des peaux de crocodile.
Dès qu'on aime quelqu'un, faut-il obligatoirement souffrir? Est-ce la rançon à payer? Elle ne savait qu'aimer. Elle ne savait pas se faire aimer. C'était deux choses bien différentes.
On a souvent tendance à croire que le passé est le passé. Qu'on ne le reverra plus jamais. Comme s'il étais inscrit sur une ardoise magique et que l'on avais effacé. On croit aussi qu'avec les années, on a passé à la trappe ses erreurs de jeunesse, ses amours de pacotille, ses échecs, ses lachetés, ses mensonges, ses petits arrangements, ses forfaitures.
On se dit qu'on a bien tout balayé. Bien fait tout glisser sous le tapis.
On se dit que le passé porte bien son nom:passé
Passé de mode, passé d'actualité, dépassé.
Enterré
On a commencé une nouvelle page. Une nouvelle page qui porte le beau nom d'avenir. une vie qu'on revendique, dont on est fier, une vie qu'on a choisie. Alors que dans le passé, on ne choississait pas toujours. On subissait, on étais influencé, on ne savait pas quoi penser, on se cherchait, on fisait oui, on disait non, on disait le mot chiche sans savoir pourquoi. c'est pourquoi on a inventé le mot "passé": pour y glisser tout ce qui nous gênait, nous faisait rougir ou trembler.
Et puis un jour, il revient.
Il emboutit le présent.S'installe.Pollue.
Et finit même par obscurcir le futur.
C'est presque mieux de vivre un amour en rêve, on ne risque pas d'être déçue...
Retiens ceci : on est seul responsable de sa vie. Il ne faut blâmer personne pour ses erreurs. On est soi-même l'artisan de son bonheur et on en est parfois aussi le principal obstacle.
On se moque des gens qui rêvent, on les gronde, on les fustige, on leur remet le nez dans la réalité, on leur dit que la vie est moche, qu'elle est triste, qu'il n'y a pas d'avenir, pas de place pour l'espérance. Et on leur tape sur la tête pour être sûr qu'ils retiennent la leçon. On leur invente des besoins dont ils n'ont pas besoin et on leur prend tous leurs sous. On les maintient prisonniers. On les enferme à double tour. On leur interdit de rêver. De s'agrandir, de se redresser... Et pourtant... Et pourtant... Si on n'a pas de rêves, on n'est rien que des pauvres humains avec des bras sans force, des jambes qui courent sans but, une bouche qui avale de l'air, des yeux vides. Le rêve, c'est ce qui nous rapproche de Dieu, des étoiles, ce qui nous rend plus grand, plus beau, unique au monde... C'est si petit, un homme sans rêves... Si petit, si inutile... Un homme qui n'a que le quotidien, que la réalité du quotidien, cela fait peine à voir. C'est comme un arbre sans feuilles. Il faut mettre des feuilles sur les arbres. Leur coller plein de feuilles pour que ça fasse un grand et bel arbre. Et tant pis s'il y a des feuilles qui tombent, on en remet d'autres. Encore et encore, sans se décourager... C'est dans le rêve que respirent les âmes. Dans le rêve que se glisse la grandeur de l'homme. Aujourd'hui, on ne respire plus, on suffoque. Le rêve, on l'a supprimé, comme on a supprimé l'âme et le Ciel...
" On ne guérit pas d'une mère qui ne vous aime pas. Ça creuse un grand trou dans le cœur et il en faut de l'amour et de l'amour pour le remplir ! On n'en a jamais assez, on doute toujours de soi, on se dit qu'on n'est pas aimable, qu'on ne vaut tripette. "