Kathleen Duey

Une belle et assez triste histoire d'une jeune orpheline, Katie, qui se retrouve dans une famille d'accueille qui la maltraite et la force à travailler dur. Elle ne fait que des corvées pour sa famille d'accueille, les Stevens.

Quand un jour M. Stevens ramène un étalon sauvage indomptable à la vieille ferme, acheté sous dopage.

L'étalon va bien causer des souci aux Stevens, pour essayer de les régler, M. utilise la force et le fouet ce qui agit de façon contraire sur l'étalon.

Kati va donc tout essayer pour calmer l'étalon sans être vu et tout en continuant ces corvées. Quand un jour une bonne nouvelle l'attend, elle et les Stevens vont peut-être partir dans l'ouest, là où vit l'oncle adoré de Katie



Une très belle histoire, mais qui manque de chevaux ;) Je m'attendais à une histoire plus basé sur le cheval, alors que celui-ci est plus un fond dans l'histoire. Je ne suis donc pas vraiment rentré dans l'histoire, et n'a pas vraiment prit de plaisirs à le lire.

Malheureusement, ça ne l'a vraiment pas fait avec moi pour ce premier tome. La plupart des avis que j'ai pu lire sont du miens comme quoi, il n'y a aucune identité dans le style d'écriture, c'est plat, le scénario est vu et revu et je ne me suis absolument pas attaché aux personnages. Nous suivons ici deux intrigues racontées par deux points de vue différents. D'un côté il y a la découverte de Sadima du monde de la magie, un art pour lequel elle se découvre de grande facilité d'apprentissage et apprendra à canaliser son don. De l'autre Hahp qui intègre une école de magie dans un univers où il est très difficile de l'exercer et où si lui et ses camarades ne parviennent pas à la maîtriser, il y a peu de chance pour qu'ils puissent ressortir de cette académie un jour. Déjà, la façon dont les élèves sont obligés à apprendre leurs leçons est tout simplement horrible et morbide. Quand on est horrifié lorsque l'on voit dans les faits divers que certains enseignants abuses de leurs autorités sur leurs élèves mais là c'est décuplé fois 1000 ! J'ai eu beaucoup de mal avec cette maltraitance dont tous le corps professionnel semble s'y plier et personne ne fait rien pour aider ces élèves. Malgré tout, la fin du tome 1 qui annonce une révolution de la part de deux des élèves me donne quand même envie de découvrir la suite, juste pour voir l'effondrement de cette horrible école quitte à lire le tome 2 en diagonal... Parce que vraiment, je ne sais pas si c'est à cause de la traduction mais le style d'écriture laisse à désirer.

À tout juste 15 ans, je découvrais dans la bibliothèque de mon école une série de livre que j'allais dévorer en deux jours. Cette série, c'est Le prix de la Magie de Kathleen Duey.



C'est l'une des premières séries "medieval fantastic" que j'ai eu l'occasion de lire, et l'histoire m'avait tout simplement captivé.



Une alternance de chapitres entre deux personnages (dans le même monde, mais à deux époques différentes) rendait la lecture si fluide et si prenante qu'il était impossible de poser le roman avant d'en savoir plus.



L'histoire de Hahp, notamment, m'avait fasciné et c'est l'un des premiers héros auquel je m'étais identifié en tant que lecteur.



Je me souviens avoir écrit personnellement à Kathleen Duey, pour la remercier de ces deux premiers romans, et pour lui demander quand la suite était prévue. Elle m'avait aimablement répondu que l'écriture était en cours et j'ai toujours conservé ce mail.



J'ai vu des avis mitigé sur cette série. Mais j'ai surtout vu que je n'étais pas le seul que l'aventure n'avait pas laissé indifférent...

Je ne sais pas si c'est l'histoire en elle-même, le style d'écriture, ou autre chose, mais cette lecture a vraiment trouvé une résonance en moi. A tel point que je me souviens avoir emprunté souvent ces deux romans à la bibliothèque. Cette série a créé une sorte de référence dans mon genre littéraire préféré, et j'avais encore l'espoir de poser enfin mes yeux sur le dernier tome de la trilogie, qui apporterait enfin les réponses à toutes les questions restantes...



C'est donc avec une grande peine que j'ai appris aujourd'hui que Kathleen Duey nous a quitté en été 2020, laissant son oeuvre pour toujours inachevée.



Je voulais simplement par ce message rendre hommage à une grande auteure, qui m'aura fait voyager et rêver durant mon adolescence, et qui aura certainement développé en moi ce goût pour l'aventure, les rêves, et les histoires fantastiques.



Merci pour les bons moments que cette série m'a apportés...

J'écris cette critique pour vous prévenir qu'il n'y aura pas de fin à cette saga les 2 premiers tomes ne sont déjà pas exceptionnel je conseille de passer votre chemin pour ne pas finir frustré...

Une pauvre orpheline exploitée par les Stevens des Thénardier américain.

Katie trouve du réconfort auprès des animaux de la ferme principalement la vache, les deux chevaux et le chat.

Puis Mr Stevens va acheter un jeune mustang assez sauvage et ne trouvera comme solution que de le brutaliser pour le dompter, de la cruauté pure.

Katie va l'approcher petit à petit et ils vont finir par se faire confiance et s'apprivoiser , une très belle histoire d'amour entre le cheval et l'enfant.

Mais il est aussi question de la fameuse ruée vers l'Ouest, un exode massif de milliers d' Américains dans la première moitié du XIXème siècle.

Un livre très étrange au début mais qu'on apprend à apprécier avec sa fraîcheur et sa noirceur

Je ne sais pas combien d'étoiles sur cinq je pourrais bien mettre... Ce livre est loin d'être l'un de mes préférés. Il est pertubant par ces changements de personnage à un autre, c'est-à-dire de Sadima à Hahp mais j'ai fini par m'y habituer et apprécier. Aussi il est répétitif avec l'histoire de Hahp dans son "école" mais permet de cette manière de faire resentir ce qu'il ressent, l'impression que ça ne va jamais s'arrêter, que des jours et des jours passent. Ce roman manque un peu d'action, il est un peu monotone. Cependant je le reconnais à l'auteur, son roman est attrayant, on ne peut pas s'empêcher de vouloir savoir la suite, d'espérer que la triste situation de nos héros s'améliore.

je n'ai pas trop aimé la facon d'écrire de l'auteur

Katie est une petite fille orpheline qui, depuis la mort de ses parents, a été recueillie par les Stevens, mais elle n'y est pas aimée. Elle doit, tout au long de la journée, aider aux travaux de la ferme. Katie rêve d'une autre vie. Elle se sent seule et en souffre. Mais un jour, elle voit Monsieur Stevens rentrer avec un cheval sauvage. Les Stevens veulent l'apprivoiser, mais Katie est la seule à pouvoir l'approcher. Elle sent alors un espoir se former dedans son coeur...

J'ai pris ce livre en espérant que cela changerait du 1er tome dont le rythme extrêmement lent m'avait un peu exaspérée.

Que nenni!



Pendant la moitié du tome, on a encore la même intrigue que dans le tome un: le très lent et très laborieux apprentissage de la magie par Hahp et ses camarades survivants et parallèlement, la survie misérable de Sadima, Franklin et les jeunes garçons prisonniers de Somiss.

Sadima veut partir mais Franklin la retient; et ainsi de suite...



On a bien compris que dans cette série, la magie se recherche en tâtonnant, en expérimentant sans cesse; elle se mérite et s'acquiert au bout de longues années et de cruels sacrifices.

De ce fait, j'ai eu du mal à lire car je me demandais quand il y aurait enfin quelque chose de vraiment trépidant.

J'ai même regardé plus en avant dans le livre (j'ai triché!) pour voir si cela allait changer.



L'aspect que j'ai trouvé particulièrement intéressant, c'est la réécriture de l'Histoire par Somiss, si le Fondateur des textes de Hahp et lui-même ne sont qu'une et une personne.

C'est cette déformation des faits (et des textes de magie eux-mêmes) par le plus puissant des protagonistes qui a retenu mon attention. Les vainqueurs réécrivent toujours l'histoire à leur avantage. Ceci en est un bel exemple.

On sait enfin que l'histoire de Sadima (au moins au début du 2ème tome) se déroule des générations avant celle de Hahp mais on ne voit pas encore le lien entre les deux.



Il faut attendre le milieu du livre pour que l'intrigue avance de façon décisive. Les événements s'accélèrent alors et le temps passe plus vite, surtout pour Sadima.



Cependant, c'était trop tard pour moi.

Mon plaisir de lire avait atteint ses limites; je m'obligeais à avancer dans ma lecture pour finir le roman par acquis de conscience.

Je n'ai donc pas réussi à être "accrochée" par l'intrigue, ni par les personnages, trop passifs à mon goût.



En bref, quand lire un bouquin devient une corvée, je peux difficilement mettre plus de deux étoiles : en fait, c'est plutôt une étoile et demie.

En définitive, je résumerais en disant que je suis complètement passée à côté de cette série et je ne lirais donc pas le dernier tome.

Dommage, je ne connaîtrai pas le fin mot de l'histoire : à savoir quand les récits de Sadima et de Hahp se rejoignent (ou pas).



A partir de 15 ans

Je sors mitigée de ce roman.

C'est le premier tome d'une série médiévale fantastique dans un monde où la magie existe.



Le roman comporte deux récits entrelacés, celui de Hahp et celui de Sadima, sans que le lecteur ne sache à quel moment ils se rejoignent dans le temps, ou l'espace, car deux protagonistes, deux magiciens se retrouvent dans les deux récits.

Apparemment, d'après ma déduction, un des récits se déroule bien après l'autre. Ce qui serait intéressant de savoir c'est ce qui s'est passé pour en arriver là.



Le récit de Sadima, à la 3ème personne, s'étend sur un laps de temps plus important puisqu'il commence le jour de sa naissance, aborde des épisodes de son enfance avant de se concentrer sur sa rencontre avec un magicien à 14ans puis son voyage à la ville à 17ans et son séjour avec les magiciens.

Au contraire, le récit de Hahp est la 1ère personne et se concentre sur une année de son dur apprentissage à l'académie de magie. Il y entre à 11ans et tente comme il le peut d'y survivre.



J'avoue que ces récits ne m'ont pas emballée; je n'ai pas réussi à entrer vraiment dans l'histoire et à m'attacher aux personnages, même si évidemment, je me suis plus intéressée à Sadima qu'à Hahp.

Cependant, le monde est plutôt intrigant et m'a donné envie d'en lire plus.

J'attends de voir si la suite sera plus prenante.



A partir de 14-15 ans

Je ne sais toujours pas, à la lecture du 2ème tome, si j'aime ce livre. Il est bien écrit (vraiment bien écrit), passionnant et à chaque fin de chapitre on veut connaitre la suite, il est impossible de poser ce livre : la perfection en lecture. Sauf que le sujet est si terrible et difficile que le malaise ressenti dans le premier tome ne m'a pas lâché dans le second.

Pourtant, j'attends toujours le troisième, quelque part je dois aimée être maltraitée, c'est pas possible. Il faut dire que l'auteur est douée, il y a encore plus de questions sans réponse et c'est bien dur de rester ainsi sans savoir. J'attends la suite depuis maintenant 3 ans, ces livres ne m'ont pas quitté. J'attends.

Sur une note plus sensible, Flammarion retrace l’histoire de Katie, une jeune orpheline qui se lie d’amitié avec un mustang.

Ce dernier vient de mettre la main sur des indices cruciaux pouvant mener notre jeune espion sur les traces de la statuette de l’Esprit du Vent. Quel est donc le secret de cette mystérieuse statuette de plus de 500 ans ? Et, pourquoi la tribu indienne locale la surnomme-t-elle ainsi ?
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

On découvre deux histoires en parallèle celle de Hahp et celle de Sadima.

Au début, on se demande quelle histoire est arrivée avant l’autre si un décalage dans le temps existe. On a également peu d’information sur qui sont les personnages, quel est le lien entre eux, comment font-ils pour maitriser la magie pour certains facilement. On a une ébauche de réponse au fil de la lecture mais tout est très succinct. J’aimerai bien savoir pourquoi un tel traitement est infligé aux enfants.

Ces deux histoires, suivies en alternance dans les chapitres, rythment le livre. Je préfère le récit concernant Sadima. Hahp ne m’a pas touché pour le moment. Ça changera peut-être dans les tomes suivant.

La couverture est jolie. Je trouve qu’elle correspond assez bien au livre.

J’ai apprécié ma lecture, l’auteur a un style simple et fluide. J’ai vraiment envie de savoir ce qu’il va arriver à Sadima et Franklin.
Lien : http://lesephemeresgourmandi..

ce livre fait froid dans le dos. Je viens à peine de le refermer, mais j’en reste vraiment traumatisée. Je crois qu’il n’y a aucun passage heureux dans cette histoire, aucun moment réjouissant, les personnages passent leur temps à souffrir sans qu’on ait vraiment d’explication. C’est terrible. Et j’ai tout simplement adoré même si ça rend dépressif.

Le livre est coupé en deux histoires. Ma préférence est allée pour l’histoire d’Hahp, peut-être parce que c’était à la première personne, parce que je me suis beaucoup attachée à Hahp et que j’avais toujours plus envie de savoir ce qui allait se passer dans l’Académie de magie. Hahp en bave à fond, mais j’ai apprécié son évolution. Au début de l’histoire il est faible et lâche, même lui se dit qu’il sera le premier à dépérir, et pourtant contre toute attente, il ne va pas si mal s’en sortir. J’ai aimé la relation qui se nouait avec Gerrard, le garçon qui va partager sa chambre. Gerrard est hyper froid, hyper silencieux, il ne partage pas, la raison pour laquelle il est à l’Académie est un mystère, mais il a bien l’air décidé à être celui qui sera élu, et tant pis s’il voit mourir les autres. Il est le plus motivé, celui qui bosse le plus, et surtout il donne l’impression de savoir ce qu’il se passe dans cette Académie, bien avant tous les autres. Pourtant malgré tous ses mauvais côtés, on sent qu’il y a quelque chose de bon en lui, pour la simple raison qu’il va laisser Hahp le suivre dans les labyrinthes de couloir où il se perd. Leur relation est compliqué, Gerrard ne se laisse pas approcher, il ne veut pas nouer de lien, et pourtant Hahp va l’aider et j’ai beaucoup apprécié la manière dont il le faisait. On ne peut pas vraiment parler d’amitié mais on sent quand même quelque chose naître entre ces deux là et je dois dire que de tout le livre, leur relation est sans doute la chose la plus douce de toute l’histoire. Ils vont tous en baver, ils ne savent même pas pourquoi, à part que c’est pour devenir magicien. Les cours semblent ne servir à rien, ils apprennent à bien respirer avec un magicien, et c’est tout. A côté ils ne mangent rien, ils sont enfermés sous terre, ils perdent la notion du temps. Chaque fois que l’histoire d’Hahp reprenait je me sentais enfermée et engloutie entre ses murs et ses longs couloirs qui ne mènent nul part.

La deuxième histoire qui est raconté (à chaque chapitre on alterne entre les deux), est celle de Sadima. Sadima est une enfant dont la mère est morte à sa naissance, à cause d’une « magicienne » qui a berné son père (depuis celui-ci déteste le monde entier). Elle a un frère très protecteur envers elle mais qui refuse de la croire quand elle dit qu’elle parle avec les animaux et ressent ce qu’ils ressentent. Sadima va finir par partir pour la ville, à cause d’une rencontre qu’elle va faire. Là bas elle va vivre avec Franklin et Somiss. Si Franklin est ultra gentil et doux, Somiss est froid et méchant. J’ai assez peu apprécié ces trois personnages je dois dire. Sadima parce que je l’ai trouvé trop plate, ses décisions dépendent toutes de Franklin et j’ai fini par trouvé ça saoulant. Franklin dépend de Somiss, ne fait que parler de lui, et c’était pour moi le personnage le plus agréable du trio. Il est prisonnier de cette histoire, mais il ne veut pas s’échapper de sa prison, et sa relation avec Somiss est assez spécial. J’ai bien aimé leur relation, super compliqué. Franklin ne jure que par Somiss, ce qui a le don d’agacer Sadima qui déteste Somiss (et on peut la comprendre).

Somiss est horrible, il ne pense qu’à lui, il est complètement cinglé, il manipule Franklin et Sadima, juste pour avoir ce qu’il désire, la magie. Je ne crois pas qu’il soit possible d’aimer un type aussi égoïste et cruel que lui. La seule parcelle d’humanité qu’il a, on la voit quand il est avec Franklin. Il fait vraiment froid dans le dos.

Si l’histoire de Sadima nous permet de mieux comprendre ce qu’il se passe à l’Académie et pourquoi, j’avoue que parfois ça me paraissait un peu lent et je préférais nettement quand on revenait sur Hahp. L’histoire d’amour de Sadima et Franklin est inintéressante au possible, niaise et pas du tout crédible j’ai trouvé. Elle ne m’a pas franchement plu. Le reste est assez bien, les recherches de Somiss, les mystères qui pèsent, les secrets des deux hommes envers Sadima. J’ai quand même hâte d’en savoir plus sur ce qui a pu se passer par la suite.

La fin est un GROS cliffhanger. Je dirais même un double cliffhanger, puisque pour les deux histoires on est laissé en plan. Je veux trop trop la suite, tout de suite, maintenant. Et tant pis si ça continue d’être horrible.

Parce que c’est génial, bourré de mystères, entraînant, prenant. Très noir mais terrible quand même. Le tire « le prix de la magie » prend tout son sens dans cette histoire. A ne pas lire quand on est déprimé, mais sinon je recommande.
Lien : http://jetulis.wordpress.com..

L'histoire est super longue à démarrer et n'est pas passionnante comme certains livres que j'ai pu lire vers la fin ça commence à s'accélérer je vais quand même lire le tome deux en espérant qu'elle soit plus passionnante. Sinon les personnages sont plutôt attachants et j'ai quand même réussi à m'immerger dans "l'école de magie". En conclusion le livre est pas mal si les histoires longues a démarré ne vous dérange pas trop

Ce livre est le premier tome d’une trilogie, et ça se ressent car l’auteur plante le décor et les bases de son histoire. Il n’y a pas énormément d’actions et du coup on se retrouve un peu dans l’attente. Heureusement la fin apporte quelques révélations donnant envie de voir où cela va mener.

Les chapitres sont courts, permettant de passer d'un personnage à un autre : Halp un jeune noble qui se voit amener dans une école de magicien des plus mystérieuse et Sadima qui se découvre un don pour parler aux animaux.

Ces deux héros vont être reliés par deux personnages tout aussi étranges que sombres.

Un roman avec une atmosphère oppressante, qui se lit très bien et qui promet des choses intéressantes pour la suite.

Deux destins s'entrecroisent dans la narration, mais ne se croisent jamais scénaristiquement (du moins pas dans ce 1er tome). Bon, pourquoi pas. Le principe est systématique : un chapitre sur l'un des personnages, le chapitre suivant sur le second personnage, puis retour au chapitre suivant sur le 1er et ainsi de suite... C'est lourd, mais admettons. Le problème principal réside dans le fait que ces personnages, autour desquels tourne la totalité de "l'intrigue" (si on peut vraiment parler d'intrigue), ont une psychologie de poisson rouge et que les chapitres se succèdent sans qu'il se passe quoi que ce soit (en tout cas, rien d'intéressant). Et d'un coup, d'un seul, le livre se termine, au milieu de rien. Bien sûr, c'est à suivre. Mais j'ai bien peur d'être comme l'un de ces jeunes garçons dont il est question : perdu dans un dédale obscur, confus et vide de sens.

À la fin du 1er tome, on se disait que, forcément, nécessairement, il allait enfin se passer quelque chose d'un tout petit peu intéressant dans la suite. Eh bien non. Et non seulement il ne se passe rien d'intéressant, mais il ne se passe même rien du tout, on est à la limite du copié-collé du 1er tome. Et il n'y a bien sûr pas de fin non plus à cet ouvrage : on en déduit que l'auteure va pouvoir pondre encore quelques kilomètres de rayonnages de néant avant de se lasser. Pour ma part, j'arrête là.

On a laissé nos héros à la fin du tome 1 dans une situation très précaire. Sadima, Somiss et Franklin ont dû quitter précipitamment leur appartement suite à un incendie, n’emportant avec eux que les précieux manuscrits de Somiss. Ils trouvent refuge dans une caverne où Somiss a enfermé des orphelins pour tester sa magie sur eux, enfermés dans une cage 24 heures sur 24 au pain sec et à l’eau. Il va obliger Sadima à leur apprendre à retranscrire les caractères composant les manuscrits. Les conditions de vie sont épouvantables, Somiss, fidèle à lui-même, exige pour lui le luxe et pour les autres la pire des précarités. Pour subvenir à leurs besoins, Franklin part la nuit cambrioler dans les quartiers moins miséreux du pain, du fromage et de luxueux objets et des fruits pour Somiss. Sadima lui dit régulièrement qu’il faut qu’ils s’enfuient avec les enfants, Franklin promet toujours plus tard, plus tard, jusqu’au jour où, n’y tenant plus, Sadima s’enfuit au péril de sa vie. Si Somiss la retrouve, il la tuera ou pire encore.



A l’école de magie, tout va mal également, les élèves dont Haph sont soumis aux pires tortures pour apprendre les manuscrits magiques. Rien ne leur est épargné, ni les épreuves terribles où ils se retrouvent au bord d’un gouffre tirés par un cerf-volant, ou entourés de guêpes tueuses, ni le fait de ne plus pouvoir produire leur nourriture sous peine de brulures atroces. Tous maigrissent à vue d’œil. Somiss les dresse les uns contre les autres si bien qu’ils n’osent plus ni se parler ni s’aider. Leur haine va les conduire à commettre l’irréparable, ils vont se venger sur l’un des leurs.



C’est avec une grande impatience que j’ai commencé ce second tome tant le premier m’avait envoutée. Et je n’ai pas été déçue, j’y ai retrouvé tous mes chers personnages, intègres ou machiavéliques. Leurs aventures dans ce tome m’ont conduite au-delà de mes espérances, quelle imagination, quelle finesse ! Tous les petits détails sont importants et on va de surprise en surprise, étonnée à chaque fois des rebondissements que vivent nos héros. Sadima a scellé son destin en s’enfuyant mais ce qu’elle va vivre est un régal. Elle continue d’être ce personnage plein de bonté et de dévouement envers les autres, comme elle l’a été envers Franklin. J’ai particulièrement aimé son histoire dans ce tome. Elle va découvrir que la magie existe puisqu’elle va en faire les frais, mais comment ? A quelle occasion ? Quels chemins va-t-elle encore croiser et qui ? Je la trouve de plus en plus attachante, elle prend vraiment de l’ampleur dans ce tome, et je pense que dans le 3ème, c’est elle qui fera la différence. J’attends sur des charbons ardents puisqu’il n’est toujours pas paru et que l’on n’a pas de date. Ah si j’étais magicienne ………………………
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