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Critiques de Kentaro Miura (408)
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Berserk, tome 2

Et voilà qu'on retrouve Guts. Face à Vulgus, il trouve un objet important qui lui permettra de retrouver les 5 God Hand. Mais pour cela, il va devoir affronter le Comte, qui n'est plus vraiment humain...



Avec 2 histoire qui se suivent directement, 240 pages de dessins léchés et qui laisse finalement assez peu de place aux dialogues, et des personnages toujours savoureux (l'elfe Puck est toujours trés drôle), ainsi que des doubles pages impressionnante de maitrise, autant en terme de mouvements que d'illustration, autant dire que l'on a là encore un trés beau manga. Beau, mais ultra violent. L'histoire, les personnages, et les dessins ne font pas dans la dentelle et s'adresse à un public amateur du genre. Ce qui est mon cas et j'ai une nouvelle fois été bluffé par ce second tome !
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Berserk, tome 2

A la fin du premier tome, je déclarais être curieuse d'en apprendre plus sur la béhérit. J'ai maintenant quelques infos supplémentaires, mais ça reste encore un grand mystère pour moi (et pour les personnages du manga)...



Dans ce tome, on découvre l'histoire de Vulgus, l'étrange homme mutilé qui est venu en aide à Guts. On assiste également à la confrontation entre notre guerrier noir et le Comte démoniaque (on en prend plein les yeux !). L'histoire est toujours aussi captivante. Je suis bien contente de l'existence de Puck, ce petit elfe adorable aide à supporter le caractère parfois (hum, souvent) imbuvable de Guts !



Ce que j'apprécie particulièrement dans "Berserk", pour l'instant, c'est la démonstration qu'un simple être humain peut faire le poids face à des créatures surnaturelles (ceci dit, je m'interroge toujours sur la source de la force de Guts) et le côté "ni tout noir ni tout blanc" des personnages (eh oui, même le Comte cache un petit reste d'humanité).
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Berserk, tome 2

J'ai eu un peu plus de mal avec ce tome. J'avais l'impression qu'il n'en finissait pas et que l'intrigue n'avançait pas. Après celle-ci est complexe et riche en nuances. On m'a dit que le manga devenait passionnant, après le tome 4. Suite au tome 3 et 4 donc.
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Berserk, tome 2

Je poursuis ma découverte du manga avec les aventures de Guts et Puck. Dans ce tome, qui continue le récit “Les anges gardiens du désir”, on en apprend un peu plus sur les histoires tout aussi tragiques de Vulgus, personnage mutilé venu en aide à notre héros, et du Comte possédé par un démon. Le tout dans un univers toujours aussi glauque et violent.

J’ai apprécié la recherche graphique dans le dessin des démons et parasites, et le soin apporté à certaines mises en scène. On commence à s’attacher aux personnages, et à vouloir en savoir plus sur les éléments qui sont dévoilés au fur et à mesure de l’intrigue (God Hand, béhérit).
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Berserk, tome 2

Ma lecture continue dans le monde du manga (à la loupe – vraiment écrit petit par moment …)

Tome 2 et Tome 3, ceux avant l’enfance et l’adolescence et ceux qui seront mis en animation avec l’animé en trois parties des années 90.

L’histoire avance dans cette obscurité effrayante, sans lumière. Nous sommes bien dans la Dark-fantasy, Un Sauron quelque part à gagné et les personnages deviennent réels et plus profond qu’il n’y paraissait.

Pourquoi représenter, les ténèbres, l’enfer ?

Pourquoi lire ces représentations des ténèbres, de l’enfer, du nihilisme, de cette histoire de quête de pouvoir permanent et absolue juste pour tenter de donner un sens à l’univers ?

En tout cas ces deux tomes m’ont questionné sur cela. Et peut-être même avec plus de profondeur que la compagnie noire de Glen Cook (les livres du Nord), qui déjà m’avait pas mal ébranlé en son temps.



Ici les abysses sont vertigineux, aucune possibilité de rédemption, pourtant sa quête est là.



Je suis pris par le lecture de cette œuvre et que j’avance avec curiosité et hâte


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Berserk, tome 20

Ce vingtième tome, bien que très prenant, est un cran en-dessous du précédent pour moi à cause des nombreuses bastons (je ne suis pas une fan d'action).



On a très peur pour Casca "la sorcière", elle n'a jamais de chance et Guts, qui désire plus que tout la sauver, est sans arrêt retardé par des obstacles divers. Ça sent plutôt mauvais ! Mozguz et sa clique craquent leurs slips, plus fanatiques que jamais. On assiste également à une démonstration de courage de la part de Luka, entièrement dévouée à ses amis. Le dessin est toujours aussi beau mais parfois peu lisible pendant les combats.



On sent que quelque chose d'énorme se prépare, impossible donc de ne pas se jeter sur le tome suivant...
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Berserk, tome 20

Kentaro Miura fait monter la tension d'un niveau. L'obscurité prend plus de place et touche l'ensemble des personnes. Mort, vivant et esprit se mélange pour donner vie à une cruelle folie. Tout cela brouiller les repères et la mort n'est pas très loin. Au bout d'un moment, il est difficile de distinguer ce qui est vraiment en vie. Puis quand ils prennent des postures étranges ou qu'ils possèdes des ailes, on sait que là, on a basculé du côté obscur. Impossible de rester insensible face à tout ça. Plus Guts s'approche de Casca et plus on l'éloigne de lui. Le mangaka rend très palpable la peur, l'angoisse et la frayeur. Surtout que les parties prenantes se dévoilent progressivement et ce n'est pas bon signe. Déjà le cavalier squelette et maintenant voilà le gros balourd qui veut la castagne. Des forces de la nature avec des capacités hors du commun. Même s'ils s'allient, seraient-ils assez fort contre un seul god hands? De nombreux éléments se déploient pour nous interroger. Comme l'enfant de l'héroïne manger par une chose étrange afin de le protéger. Qu'est-ce que c'est? Quel rôle jouera ce duo étrange. Les pages se tournent avec calme et impatience. Jusqu'où tout cela aller? Quelles épreuves Guts devra affronter? Casca redeviendra t'elle une femme et plus une enfant? Serait-elle moins sexualisé aussi à l'avenir? L'héroïc-fantasy doit il répondre à un besoin masturbatoire masculin? On verra par la suite.
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Berserk, tome 20

C'est le chaos à Albion ! Mozguz et ses protégés sont désormais dotés d'ailes et pensent être des anges, des élus de leur Dieu. Ils vont être difficiles à vaincre par Guts, mais il y arrive toujours !! Casca s'éloigne toujours plus de Guts et c'est un déchirement de le voir ne pas arriver à l'atteindre...

Luka est baloté dans un monde au delà du réel. Alors qu'elle était prête à se sacrifier pour sauver ses amis, le Chevalier Squelette la sauve in extrémis. Elle est ensuite confronté à un être en forme de Beherit qui lui confesse toute l'horreur humaine dont il a été témoin.

Casca est sur le point d'être sacrifié par le peuple pour être "sauvé"... Guts se bat contre des... Illusions des God Hand ? Le Chevalier Squelette ré contre une nouvelle fois son terrible ennemi Zodd. L'être en forme de Beherit monte en haut de la tour, accompagné de l'enfant difforme de Guts et Casca, pour voir naître un nouveau monde parfait !
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Berserk, tome 20

Tomes 19 à 21 :



Suite et fin de l'ère des châtiments.

Guts va retrouver la trace de Caska et fera tout pour la sauver. Mission qui s'avérera des plus durs, chaque fois qu'il s'en rapprochera, un évènement extérieur viendra les séparer de nouveau.



Après avoir eu une petite période de moins bien avec les enfants perdus, l'ère des châtiments remonte le niveau et donne envie de lire la suite.
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Berserk, tome 20

Ça monte, ça monte, ça monte, au fur et à mesure qu'on plonge de plus en plus dans cette parodie sinistre d'Occultation. Tremblez !





Guts s'est lancé à la rescousse de Casca, qui a été capturée par Mozguz, qui est lui-même devenu une créature mi-ange mi-démon. L'aventure est de plus en plus dantesque. On se retrouve dans une ambiance de fin du monde à assister à combat entre Guts et les sbires ailés de Mozguz, des bourreaux démoniaques à gueules d'anges qui ne sont ni plus ni moins que des réprouvés qui ont cherché à se faire une place autrement. C'est très éprouvant. Le message les concernant est terrible, ils auront souffert en permanence sur Terre sur avoir pu trouver la rédemption et ce jusqu'au bout juste à cause de leurs difformités. Miura ne nous épargne pas. Le combat que mène Guts est encore une terrible. Il est épuisant et complexe face à tant d'ennemis en même temps, mais notre héros fait montre de toute sa science du combat et c'est magiquement violent à voir. Le chevalier noir exécute sa plus belle danse devant nos yeux ébahis pour sauver sa belle, dans cette Tour de Babel sur le point de s'effondrer. Les autres ne peuvent qu'assister en spectateur passif à cette passe d'arme d'un autre monde.



Au même moment, Luka est miraculeusement sauvé par notre chevalier squelette et elle découvre avec lui la sombre face cachée de la Tour. C'est un univers effrayant qui était caché. Toute cette misère qui était là sous leurs pieds. C'est horrible et pourtant fascinant de voir le parallèle que le mangaka fait avec son histoire et la façon dont nous-mêmes dans la réalité nous faisons tout pour ne pas voir la misère humaine mais également la nôtre en cherchant des pis-allers dans des subterfuges comme la religion. Le message est fort mais terriblement juste. Et le duo Luka-Chevalier Squelette me plait beaucoup. J'ai aussi apprécié de découvrir à quoi ressemblait la créature dont on n'apercevait que les yeux, je ne l'imaginais pas ainsi mais ça fait tellement sens.



Les dernières pages sont en cela vraiment remuantes. Toutes les pièces se mettent à nouveau en place. La créature rencontre une autre créature, tandis que Guts tente de réussir là où il avait échoué autrefois, tandis que la folie s'empare à nouveau de tous ces gens miséreux qui sont là et n'avaient rien demandé. Le destin est bien cruel !



Un nouveau tome apocalyptique où Miura continue à donner une aura vraiment à part à sa saga et ses héros. C'est sombre, violent et douloureux mais comme c'est dramatiquement beau et puissant !
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Berserk, tome 20

Par ce que je lis par cycle et que celui-ci concerne : Berserk, L’ère des châtiments, le cycle de la naissance aller voir la critique complète dans le tome 21
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Berserk, tome 20

Avec ce tome 20 nous sommes toujours dans l’Ère des Châtiments, et nous entrons de plein pied dans le Cycle de la Naissance...

Pour sauver Casca, Guts doit affronter la garde rapprochée du dogmatique sanguinaire Mozguz qui a effectué son power up grâce à l'Apôtre sans nom... Persuadés qu'il s'agit d'un don du ciel et non d'un don de l'enfer, ses protégés sont prêts à donner leur vie pour celui qui naguère les a tous sauvés des chemins de la perdition : il n'y a pas de véritable manichéisme, juste deux camps qui se battent pour leur propre vision du bien et de la justice... Nous avons donc un suite de combats à la "Lone Wolf & Cub" courts et vachement bien faits, à contre courant des shonen mainsteam à rallonge, mais finalement c'est loin d'être le plus intéressant ! Car par un concours de circonstances Luka se sacrifie pour sauver Nina, et elle est sauvée par le Skull Knight avant d'être enlevée par l'Apôtre sans nom : elle entend les divinations du premier avant d'entendre les confessions du deuxième... Les deux entités surnaturelles lui ordonnent de partir pour survivre, mais rien n'y fait et Luka retourne en enfer pour sauver ceux et celles qui lui sont chers ! (Luka je t'aime ^^) Alors que les barrières entre les dimensions s'effondrent, la réalité est rattrapée par le bégaiement de l'Histoire : tous les horribles événements qui se déroulent à Albion ne sont que le reflet et/ou l'écho des horribles événements qui se sont déroulés lors de l’Éclipse et Guts finit par se battre contre des moulins à vent... Alors qu'Albion est prise en étau par les blobs vengeurs de la Tour des Châtiments et par les blobs vengeurs du camp de réfugiés, les autorités sont persuadés qu'en brûlant les impies sur un bûcher tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes... Là tout de suite, je pense à ce bouffon de Donald Trump qui s'acharne sur les Nord-Coréens, les Iraniens, les Syriens, les Palestiniens mais qui laisse à leur triste sort les 40 millions d'Américains victimes de l'extrême pauvreté (80 millions d'Américains étant victimes de la pauvreté tout court : vive le néoconservatime, l'ultralibéralisme, et le darwinisme social ! Monde De Merde, souhaité et validé par les élites ploutocratiques de mes couilles !!!)

Cliffhanger multiple : Zodd l'Immortel retrouve son vieil ami le Skullknight, l'Apôtre sans nom accepte de se sacrifier pour transfigurer le monde, et il tombe sur l'enfant démon de Guts et Casca qu'il absorbe dans l'espoir de lui aussi le transfigurer... To Be Continued !!!
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Berserk, tome 21

Comme prévu, ce tome est riche en émotions !



Guts se démène pour sauver Casca tandis que le monde sombre dans le chaos le plus total avant de donner naissance à une nouvelle ère. L'ordre des choses est complètement renversé, d'anciens ennemis semblent devenir de nouveaux alliés. On ne comprend pas tout mais on se doute que les réponses à nos questions suivront dans les prochains tomes.



Je suis très curieuse de découvrir ce que me réserve la suite de "Berserk" !
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Berserk, tome 21

Ce tome 21 est à la fois un fin et un commencement : si l’Ère des Châtiments s'achève, débute celle du Faucon Millénaire car avec la faille ouverte sur les frontières reculées d'Albion le monde commence à s'écrouler... C'est également une nouvelle ère graphique, car le mangaka Kentaro Miura repousse encore une fois les limites de son talent pour atteindre de nouveaux niveaux de virtuosité : jamais l'horreur n'aura été aussi belle à contempler !!!

Au cœur de la folie, qui sont les héros et qui sont les salauds ? L'Inquisiteur Mozguz transformé en démon mais persuadé d'être un ange propose de brûler un bouc émissaire pour mettre fin à la nuit sans fin (et mine de rien, sur ce coup là il est peut-être dans le vrai ^^), mais Guts le Chevalier Noir affirme haut et fort que tuer 1 être pour en sauver 10000 n'a aucun sens : il faut se bouger les fesses au lieu de prier pour un miracle qui ne viendra pas, car comme dit l'adage « aide-toi et le ciel t'aidera ! » On suit donc en parallèle leur combat acharné, tandis que le gueux Isidro et le noble Jérôme tentent de sauver Casca du bûcher et qu'à la grand-porte Azanne le chevalier honneur personnifié combat de toutes ses forces pour sauver le plus de gens possible.... Le combat des chefs devient le combat des idéologies : la peur et l'ignorance contre la libre pensée ! Mais quand le Chevalier Noir fait chuter l'ange déchu, c'est la curée : les morts rassemblés en blobs vengeurs se bousculent pour dévorer les vivants... Les moutons sans berger pour les guider se précipitent vers la Tour des Châtiments pour y être dévorés avant de la faire s'écrouler, tandis que sur les remparts c'est pour leur survie que les membres de la Team Chevalier Noir combattent pied à pied la longue nuit... Luka est là pour sauver Nina, mais qui est là pour sauver Luka ??? Et quand les cris des morts rejoignent les cris des vivants, l'Apôtre sans nom donne sa vie pour ouvrir une brèche entre les les mondes et permette à un Dieu-Dieu d'effectuer sa descente dans notre monde...

Quand l'aube se lève, les survivants émergent des décombres avec soulagement et culpabilité (les croyants ont cané et les athée ont survécu : l'auteur ne porte vraiment pas la religion dans son cœur ^^). Mais l'armée d'invasion kushan leur tombe dessus à bras raccourcis ! Tous assistent à la naissance d'un dieu, et si l'avatar de Femto prend la poudre d'escampette protégé par Zodd l'Immortel, Guts le Chevalier Noir prend lui la poudre d'escampette en protégeant Casca... L'épilogue doux amer dans lequel la route des uns et des autres se séparent est sublimé par des tirades de haute qualité qui n'ont rien à envier aux plus grands chefs-d’œuvre de l'humanité. Oui mais non, les commissaires culturels de mes couilles et autre prescripteurs d'opinion à la con restent bloqués sur les japaniaiseries pour les teubés décérébrés (no comment sur leurs positionnements élitistes et xénophobes, en plus d'être raciste et suprématistes : bravo le cul-de-basse de-fosse de l’intellectualisme bas du front mais bien-pensant)...

Au final notre antihéros ressort lui aussi transfiguré de cette ordalie : il ne se bat plus pour se venger de celui qui a lui a tout pris, mais pour protéger ceux et celles qui lui sont chers... Il ne peut pas encore se s'avouer mais il est enfin prêt à incarner l'Espoir, et tandis que sa Némésis le messie des ténèbres rassemblent ses apôtres démoniaques lui se transforme lentement mais sûrement en prophète de lumière et ses élèves commencent à faire route vers lui ! Le destin est une fois de plus en marche, mais avec un tel auteur maîtrisant de main de maître son sujet pouvait-il en être autrement ? To Be Continued & rhââ lovely !!!
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Berserk, tome 21

Un tome qui aurait pu me plaire mais j'en ai été déçue, déjà avec la couverture, on nous fait croire qu'il y aura Griffith (enfin c'est pas vraiment Griffith), certe il y est mais pas très longtemps. Et il y a beaucoup trop de combat je trouve ça en devient indigeste à la fin, je l'impression qu'il n'y a plus d'histoire, ça vient à se demander si Guts et Casca vont enfin se parler, c'est ce que j'attends le plus dans cette histoire, je suis peut-être trop romantique pour ce manga. Mais j'aime toujours voir la qualité des dessins dans ce manga, c'est un peu un paradoxe à ce que je viens d'écrire.
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Berserk, tome 21

Quelle tuerie ce tome, bon sang ! Miura atteint encore des sommets comme pendant l'Occultation originelle, c'est dantesque dans tous les sens du terme. On se sent vraiment plonger de plus en plus loin dans l'Enfer de Dante avec cette métaphore du fleuve Styx qui se déverse sur eux et semble tout emporter.



Combats dantesques durant lesquels Guts fait figure de pilier immortels pourtant régulièrement malmené. J'ai été soufflé par la vague épique et dramatique de cet arc. Guts prend encore une nouvelle dimension qui nous laisse sur le carreau. Ses combats sont d'une rare violence, on y sent toute sa colère, sa haine et son désarroi mais aussi sa volonté de protéger et de s'en sortir cette fois. C'est magnifique ! J'ai passé un temps fou à admirer les pages de Miura le mettant en scène dans sa lutte. Il semble tel le nouveau Messie des Ténèbres mais des ténèbres porteuses d'espoir et de lumière.



A côté de lui, ses compagnons figurent des apôtres d'un nouveau genre, qui luttent également sans relâche pour leur survie et tant pis pour leur foi première qui est mise à mal ici. J'ai beaucoup aimé la fougue de chacun. J'ai été soufflé par la mise en scène du mangaka permettant de passer d'un tableau à l'autre et d'un personnage à l'autre. Casca est au centre de tout, sorte de Vierge Marie bafouée et victime de toute cette folie. Autour d'elle tout le monde se bat pour la défendre et on a un très beau trio entre Puck, le petit gars et le compagnon de Luka, une alliance improbable et pourtant efficace et surprenante.



Cela donne un dynamisme incroyable à ce tome où règne une folie ambiante lourde et pesante. Le mangaka se fait conteur macabre le temps d'une Apocalypse qui ne dit pas son nom, mais c'est pour mieux se jouer de nous et des clichés sur le bien et le mal. Tout n'est que prétexte ici pour les mettre à mal. Un anti-héros représentant des ténèbres mais symbole d'espoir qui se bat contre un prêtre transformé en ange mais vraie créature des ténèbres, pendant qu'un ancien ennemi, mal incarné, se réincarne en symbole de la beauté et de l'admiration. C'est époustouflant.



Il y aurait encore plein de choses à dire, notamment sur Guts qui parvient enfin à sauver Casca ce qui signent des retrouvailles d'une émotion ! Sur tous les personnages a priori secondaires mais tellement importants pour leur construction qu'on rencontre ici et que j'espère bien revoir. Sur l'arrivée sur le devant de la scène du peuple des Kushans qui aura certainement un rôle à jouer. Et bien sûr sur le grand retour tant attendu de Griffith, annoncé déjà sur la couverture, et son "alliance" inattendue avec Zodd, qui interroge beaucoup. Tout ça m'a coupé le souffle au point que je ne trouve plus les mots. J'ai juste hâte de poursuivre cette épopée !
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Berserk, tome 21

L'ère des châtiments se termine en apothéose pour Guts et et ses camarades de galère et finissent par mettre fin au agissement de Morguz, mais nous assistons à un nouveau cycle et le retour d'un être Ô combien important qui nous apportera bien des réponses aux questions que l'on se pose depuis la chute des Faucons. Fidèle à lui même le manga conserve son aura héroïque et chaotique dans ce monde sombre, mais j'ai pour ma part trouvé ce tome le plus abouti en ce qui concerne la situation de chaque personnages, ils se rend compte que ceux en quoi ils croyaient être et ce en quoi ils sont, et bien cette épopée leur ont permit de se poser des questions et de donner un sens à leur vie. Voila ce qui fait aussi la force de Berserk : chaque protagonistes ont un rôle important à jouer si bien ceux que l'on détestait, on ressent une certaine empathie pour eux et plus particulièrement pour Dame Farnèze, plus l'histoire avance plus j'ai de l’attachement pour elle, même Guts à changé vis à vis de la jeune fille.



Un cycle se ferme un nouveau s'ouvre et nous promet encore de belles péripéties mais aussi des heures encore plus sombres.
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Berserk, tome 21

Ce que je vis dans cette lecture



Et durant tout le temps du cycle le rejeté des rejetés couve un œuf. Un œuf qui dévore l’enfant monstrueux de Guts et Casca qui donnera renaissance à Griffith. Cet œuf est couvé afin de faire advenir un monde parfait. Le monde parfait qui annonce une frayeur absolue.



Les repères entre Anges et Démons est ténu, peut être inexistante, tout se perd dans cette frontière.

Une question jamais posé dans ce cycle et pourtant permanente, que ce soit par les Hérétiques ou par les Fanatiques, est bien « Mais où est Dieu ? » Sa main, la God’s hand ne produit que des monstres de destruction. Et laisse entrevoir le règne d’un divin d’un Néant, un Rien, un grand diviseur par zéro



Chaque matin, je lis la bible catholique (pas l’orange … private joke) et cette grande transformation de Dieu infiniment tout-puissant de l’ancien Testament inspirant crainte, ordre et respect, du Dieu volontairement infiniment impuissant annoncé pas le Christ et apportant aux humains à tous les humains cette bonne nouvelle que nous sommes libres. Nous sommes libres de choisir notre chemin individuellement et collectivement. Dieu par le Christ à abandonner son pouvoir et sa puissance pour nous éclairer d’amour (agape – je t’aime au point de donner même si je ne reçois rien en retour et je donne Tout, mon pardon, et même ma vie). Cet Amour qu’on est libre de recevoir ou de refuser. Et c’est nous même que nous jugeons par nos choix. La lumière du nouveau testament est là posé.



La force de Berserk est également posé au même endroit, ici ou là. La question est de Savoir où est Dieu. Derrière chaque monstre, nous trouvons finalement une personne humaine qui a fait le choix de sacrifier l’amour pour la puissance et la force et l’imposition de sa volonté. Alors règne une guerre du mal contre le mal des Hérétiques contre des fanatiques.



Et pourtant des rayons de lumière apparaissent qui laisse au lecteur une forme d’espoir.

Luka qui aime au point de se sacrifier pour les autres et son Jérôme.

Guts pour une Casca détruite, amnésique comme absente à tout et a elle-même. Il est prêt a tout sacrifier, à tout donner pour la sauver.

Nina qui a conscience de sa faiblesse et qui pourtant éprouve un sentiment d’amour pour Joachim. Tous deux se trompe ou loupe souvent de cible (qui en langue araméen se traduit par le péché), mais la rédemption est possible pour eux. Superbe fin sur eux deux dans ce cycle.

Farnèse et Serpico sont également des personnage lumineux, partant des ténèbres du Fanatisme, ils vont apprendre beaucoup sur eux et avancerons vers autre chose. Il pose des actes libres.

Berserk est certainement un manga, une BD, une œuvre littéraire et graphique qui va plus loin en matière d’illustration et de mise en scène sur la condition humaine que beaucoup d’œuvre philosophique. En vérité, Je suis conquis.

Sur le site quelques pages choisies
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Berserk, tome 21

L'ère des châtiments s'achève. Guts arrive à achever "l'ange" Muzguz. Casca est sauvé du bûcher. Une longue nuit de survit démarre...

Ce tome est pour moi celui qui sublime le plus l'horreur. On a des pages entière nous montrant ce que la haine humaine peut infliger aux survivants. Certains pour qualifier de gore, je trouve justement que Miura a la capacité le rendre l'horreur beau et l'effet est saisissant : l'horreur est pire de cette manière !
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Berserk, tome 21

Tomes 19 à 21 :



Suite et fin de l'ère des châtiments.

Guts va retrouver la trace de Caska et fera tout pour la sauver. Mission qui s'avérera des plus durs, chaque fois qu'il s'en rapprochera, un évènement extérieur viendra les séparer de nouveau.



Après avoir eu une petite période de moins bien avec les enfants perdus, l'ère des châtiments remonte le niveau et donne envie de lire la suite.
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