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Critiques de Kentaro Miura (408)
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Berserk, tome 16

L’arbre de vie des traditions humaine est devenu ici un arbre de mort.

Guts est entre deux petites filles, pas encore femme.

Il est poursuivit par une femme ayant perdu l’innocence de la petite fille.



L’histoire est sur le sol pour une grande part puis elle s’élève dans les cieux pour retomber dans les profondeurs chtoniennes.



Le héros de ce cycle cette histoire est certainement la petite fille Jill qui va parcourir sont propre chemin initiatique.



Alors comment devient-on adulte ?



En fuyant dans un monde imaginaire ? (Rosine)

En affrontant la réalité et en la changeant dans la mesure de ses moyens ? (Jill)



Ce cycle s’il m’a fait pensé tout au long de sa lecture à Peter Pan, il en st la thèse inverse, à travers le personnage de Jill. Et cela se fait avec l’aide du personnage du guerrier surnaturel; Guts, lui même.
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Berserk, tome 17

Très bon tome, on commencé un peu à tourné en rond je trouve au sujet du chevalier noir, mais Guts a reçu un bon coup de pied aux fesses enfin, on voit un petit peu Casca, mais c'est léger, il y a pas mal de flashback je trouve ça dommage, mais l'ensemble m'a plus.
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Berserk, tome 17

Tome de transition c'est clair. Je me suis pas mal ennuyé car franchement l'impression que ca commence a tourner totalement en rond, avec presque l'impression que Miura improvise. Ca devient presque lassant surtout après les géniaux tomes 12/13/14. Là, plus grand chose n'est passionnant et j'ai l'impression qu'on va beaucoup voir Farnese à l'avenir ce qui est dommage étant donné qu'elle n'a pas l'air très intéressante.... à voir la suite donc.
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Berserk, tome 17

Comme on me l'avait promis, on continue peu à peu à retrouver l'ambiance qui m'avait tant plu avec le récit des jeunes années de Guts au fur et à mesure qu'on voit celui-ci retrouver son humanité. C'est dramatique et émouvant.



Exit, les enfants perdus avec Rosine et son amie, place au cycle des déchainés avec Farnèse et sa troupe. Avec elle, on est un peu retombé dans les affres de l'Occultation, quand la nuit venue, les créatures s'en sont prises à Guts et ont possédé tout ce qui passait alentours, c'était glaçant. On était en plein dans l'Enfer de Dante ! J'ai été très troublée par ce moment et l'écho qu'il faisait avec le passé de Guts et Casca, ce que Miura a superbement mis en scène. On n'en a d'ailleurs pas fini avec cette chère Farnèse.



En effet, le mangaka a la bonne idée de replacer un peu de politique dans ce tome et j'adore ça. On retrouve le Midland pour voir où le roi en est. On retrouve aussi les pays alentours avec ce drôle de rêve du Faucon blanc qui semble avoir envahi les esprits de bien des gens, faisant dramatiquement écho à notre cher Griffith, ce qui fait que je tremble d'avance. Mais j'aime ce mélange de politique, religieux et mystique qu'on voit se mettre en place. Ça fait bien monter la pression.



Surtout que dans tout ça, Guts lui-même va vite se retrouver pris dans le feu de l'action d'après le rêve qu'il a fait et qui le pousse à revenir à ses "racines". C'est un moment dur mais terriblement émouvant. J'ai adoré la mise en page du moment où il retrouve la petite Erika, de même que le moment où il réalise "ses erreurs". Il me fait vraiment de la peine. Je m'étais vraiment trompée sur lui au début et Miura développe son personnage comme rarement dans un seinen de fantasy. Ce n'est pas juste des gros bras et une bête furieuse, c'est un homme blessé qui n'arrive pas à se reconstruire. Ses retrouvailles avec Rickert sont donc importantes et on sent qu'un virage majeur s'annonce. J'ai hâte !
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Berserk, tome 17

Ce tome 17 est un tome de transition, mais encore une fois quel tome de transition ! Et nous sommes toujours dans l’Ère des Châtiments, avec la suite et la fin du Cycle des Enchaînés...

Après avoir été capturé Guts se fait la malle grâce à Puck en prenant Farnèse en otage, et durant leur cavale Farnèse nous met de donc en prenant le Chevalier Noir pour un fou : A qui parle-t-il ? (formatée par l’Église elle ne voit pas Puck l'elfe, mais le libre-penseur Serpico lui le voit) Que fuit-il ? (formatée par l’église elle ne voit pas les créatures de la nuit, mais le libre penseur Serpico lui les voit)) Depuis l'Eclipse, Guts combat les démons jour et nuit, enfin surtout la nuit donc c'est une nuit en enfer qui vit la pauvre Farnèse avec chiens errants anthropomorphes et anthropophages et cheval parlant aussi violent que libidineux... Je le répète il s'agit d'une série pour PUBLIC AVERTI... Juste avant l'aube Farnèse succombe à un démon incube qui lui révèle sa part la plus sombre, celle qui est obnubilée par d'inavouables désirs sado-masochistes. C'est donc faible, pathétique et impuissante que sous le ciel clair de l'aube elle demande à Serpico de tuer le Chevalier Noir séance tenante : ce n'est que la première de leur affrontement ! Farnèse et Serpico on vu, désormais eux aussi ils savent : ainsi début leur voyage au fond d'eux-même qui vont les mener du bon côté de la Force !



Le Cycle de la Naissance commence par un série de saynètes qui ont chacune leur importance :

- les habitants du Midland ont des cauchemars remplis de visions apocalyptiques mais aussi de symboles prophétiques

- Laban le paladin du Midland, survivant de la Guerre de Cent Ans (donc de la partie du manga intitulée « l'Âge d'Or »), se lamente sur ce qu'est devenu son pays et son peuple frappés simultanément par les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse

- la peste se répand sur tous les royaumes d'occident, et l'Archange du Désir Conrad n'y est pas étranger

- ambiance fin de règne à Wyndham avec une cour où tout le monde complote pour obtenir le poste de régent alors que la princesse Charlotte se morfond dans le chagrin et que le roi son père se meurt... Ce dernier comprend comme les souverains des tragédies et des mythes antiques qu'il s'est trompé et donc qu'il s'est damné ou lieu de se libérer, mais c'est beaucoup tard car l'Empire Kushan inspiré de l'Inde et de l'Iran démarre l'invasion et l'occupation du Midland !

- après un énième massacre unilatéral Zodd l'Immortel nous la joue Hamlet : être ou ne pas être... Le Faucon de Lumière lui remet le pendules à l'heure : rêve ou réalité ? Dans tous les cas de maître il devient esclave !



Le reste du tome est consacré au retour de Guts à la forge de Godo, qui entre en introspection et qui se posent de lourdes questions... Si l'Histoire ne se répète pas elle bégaye : en poursuivant sa vengeance contre Femto et les God Hand au risque d'abandonner les siens à leur sort, ne répète-il pas son départ de la troupe du faucon qui avait conduit au drame de l’éclipse ??? Godo mourant confie à Guts sa vision de la vie : un mangaka moins inspiré l'aurait fait trépasser à ce moment-là et en aurait fait des caisses sur la mort et le deuil qui en résulte... Oui mais non, c'est un passage de témoin mais aussi un témoignage sur ce qui fait de nous des humains car Godo qui voit en Guts un autre lui-même lui révèle que nous devons jamais oublier que fait l'humanité c'est les liens qu'on tissent et qui nous unissent... Mais nous découvrons également que si Casca a fait face au traumatisme en régressant mentalement pour ne plus se souvenir donc ne plus souffrir, Guts lui a fait face faisant de la haine et de la colère son principale moteur au risque de nourrir un double psychique qui ne vit que pour la mort et la destruction... En bref nous avons une amnésique et un schizophrénique !



Dans l'immense camp de réfugiés qui à Albion s'étend à au pied de la Tour des Châtiments, Casca ne risque-t-elle pas de croiser la route de l'inquisiteur Mozguz, le dogmatique sanguinaire ? To Be Continued !





Nous sommes en face d'une œuvre d'exception réalisée par un perfectionniste de l'extrême, chaque planche est riche de cases et de phylactères qui s'appuient sur tous ce qui a précédé pour annoncer tout ce qui va suivre, chaque nouveau tome apportant un nouvel éclairage sur l'ensemble de la saga : c'est avec technique aucun faille et un scénario sans défaut que l'auteur nous dévoile les arcanes de l'humanité tout entière... Pour ne rien gâcher les graphismes en amélioration depuis la première page sont ici un pleine maturation : les arrières-plans sont de plus en plus travaillés, pour ne pas dire de toutes beauté, pour un charadesign qui entre réalisme et expressionnisme trouve son expression la plus élevée ! A chaque fois qu'un kikou, un rageux ou un prescripteur d’opinion à la con vient faire son pisse-froid en déclarant que l'histoire dark fantasy ne serait pas intéressante et pas cohérente, ou que les graphismes qui ne respecteraient pas l'académisme des prétendus beaux arts ne seraient pas crédibles vous pouvez directement le classer dans la catégorie « crevard dans sa tour d'ivoire »...
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Berserk, tome 17

Ce tome est le tome de l'introspection. Mais avant Guts arrive à s'enfuir, emmenant avant lui Dame Farnèse. Mais la nuit est tombé et les démons sont déjà là ! Farnèse va vivre une nuit Mé-mo-rable !! On vous l'a dit pourtant, ne restez pas avec Guts la nuit tombée ! Ainsi commence l'introspection !

D'abord Farnèse qui a disont quelques états d'âme et qui semble beaucoup apprécier la vue du sang...

Ensuite c'est au tour de Zodd de réfléchir à sa vie.

Puis vient le tour de Guts lorsqu'il rentre à la forge de Godo, c'est d'ailleurs un beau moment, où Guts est confronté à ses démons, à ses choix, à ses maux ! Et ouais... Il est loin d'être un personnage plat notre Guts et il n'en ai que plus extraordinaire dans nos esprit. Guts part à la recherche de Casca.



Entre temps, Midland est envahi au moment où le roi décède (enfin, vu son état dans les tomes précédants). On part ensuite du côté de Farnèse et sa troupe qui escorte l'inquisiteur Mozguz. Un personnage tout à fait charmant qui nous promet une belle confrontation avec le Guerrier noir !



Enfin le tome se termine par une Casca souriante... Devant une scène... pas réjouissante... Normalement...

Je sais pas ce que j'ai avec ce personnage, mais j'aime beaucoup trop Casca !!
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Berserk, tome 17

Kentaro Miura aime bien confronter deux univers pour sublimer l'horreur et la souffrance. Grâce à Puck, l'humour transparaît à travers les cadavres. Farnèse, la cheffe de la Troupe des Chaînes d'Acier Sacrée, a bien été élevé dans l'obscurantisme. Sa capacité d'analyse est quasiment nulle. Elle ne voit pas le petit elfe. Son lavage de cerveau a été très performant. Par conséquent, elle n'arrive pas à comprendre ce qu'elle voit. Que fait son dieu? Quand Guts lui sauve la vie, elle réagit en gamine capricieuse. Elle veut que l'on tue Guts pour que personne ne sache qu'elle a eu peur et ce qui s'est passé. Le mangaka en profite pour montrer le corps nue d'une mineure. C'est assez limite. Surtout est-ce que le fait qu'elle soit torse nue apporte quelque chose? A part satisfaire des pervers? D'autant plus, plus tard, on va retrouver Casca qui s'est enfui du lieu où elle était abritée. Par conséquent, nous aurons le droit à des réminiscences avec cette ancienne héroïne aussi presque nue et des scènes de sexe violentes.



Sinon un nouveau personnage apparaît qui est un représentant religieux. Et il est toujours entouré de bourreaux à l'aspect très singulier et effrayant. Par chance, tout est prétexte à massacrer le peuple qui n'aurait pas respecté l'église. La pauvreté des travailleurs contrebalance face à l'opulence des religieux qui profitent du système. Si les gens sont assez bêtes pour les servir donc ils acceptent de mourir pour les distraire. Farnèse voit comment ce pontife résout les problèmes avec un flot de cadavre. Que penser? Elle n'a pas élevé pour ça. A un moment, elle devra choisir un camp. En attendant la mort sévira et de plus en plus sévèrement. Et Guts va rechercher sa bien-aimée. On la retrouve dans le village. Quand toutes les étoiles s'assemblent, cela va dire un joli bain de sang s'annonce.
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Berserk, tome 17

Après avoir apprécié l'arc de l'âge d'or, avec la lecture du cycle des enfants perdus j'ai eu un peu de mal, de la à me poser des questions sur la suite de la licence et de savoir si elle serait à mon goût.



Une fois le cycle des enfants perdus passé, le cycle des châtiments nous montre qu'il a également de bonnes choses à offrir.

Nous retrouvons une ambiance proche de celle de l'âge d'or avec l'enfance de Guts et son ascension au sein des faucons.

Cette partie étant ma préférée pour le moment, c'est avec plaisir que je retrouve cette ambiance.
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Berserk, tome 17

Un tome qui commence en beauté, mais je ne vous en dis pas plus ! Même si l'histoire reste noire, j'ai trouvé qu'il y avait un peu plus d'humour que dans les précédents tomes.



Sous ses aspects de sainte nitouche, dame Farnèse cache une âme sombre et tourmentée... Guts et Puck en restent d'ailleurs bouche bée, ces deux-là sont de plus en plus proches. J'ai eu plaisir à revoir certains personnages que Guts avait quitté deux ans auparavant. Par contre, de nouvelles têtes apparaissent aussi et certaines me donnent froid dans le dos : Mozguz l'inquisiteur, par exemple.



J'ai déjà commencé le tome 18, évidemment !
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Berserk, tome 17

Par ce que je lis par cycle et que celui-ci concerne : Berserk, L’ère des châtiments, le cycle de la naissance aller voir la critique complète dans le tome 21
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Berserk, tome 18

Par ce que je lis par cycle et que celui-ci concerne : Berserk, L’ère des châtiments, le cycle de la naissance aller voir la critique complète dans le tome 21
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Berserk, tome 18

Avec ce tome 18 nous sommes toujours dans l’Ère des Châtiments, et nous entrons de plein pied dans le Cycle de la Naissance...

Tout commence par l'introduction du comic relief adolescent Isidro (mais pas que ^^), qui après avoir échappé à une troupe de soudards assiste au massacre d'une troupe d'infiltration kushan par le Chevalier Noir (du véritable bonbon pour les yeux si on n'est pas allergique à la violence ^^) décide de devenir son disciple ! Mais tout s'enchaîne avec la véritable comédie humaine qui se déroule à la Tour des Châtiments d'Albion qui nous est montrée par les yeux de Farnèse en pleine crise d'identité, de la maquerelle Luka qui tente de sauvegarder la lumière de l'humanité dans ce grand merdier, et de la prostituée Nina qui paralysée la peur ne sait plus à quels saints se vouer... (et je passe sur les apparitions du Skull Knight, sur ses déclarations aussi prophétiques que cryptiques, ainsi que sur les allusions à son aura elfique ^^)

L'Inquisiteur Mozguz poursuivi par la haine des proches des centaines de personnes qu'il a fait trépasser dans d'horribles souffrances n'est même pas un religieux fanatique mais carrément un illuminé psychotique, et on prendrait presque en pitié sa garde prétorienne de moines bourreaux freaks qu'il a enlevé aux ténèbres pour les éduquer dans la lumière : un géant microcéphale, un bossu musculeux, des jumeaux difformes, un nains aux réflexes surhumains, et un BG enfant de la lune (oui on t'a reconnu Elric de Melniboné ^^) qui s'avèrent finalement d'autant plus humains qu'ils savent à quelles sales besognes ils sont employés mais qui ne peuvent rien refuser à celui qui les a sauvés et qui leur a donnés une mission à effectuer... (oui bon, tous les épouvantables instruments de torture qui sont mis en scène pour nous épouvanter relèvent historiquement de la justice civile et non religieuse puisque IRL l’Église n'avait le droit de recourir qu'aux supplices du linge mouillé, de la torsade et de la poulie, mais franchement c'était déjà de trop pour une institution se réclamant des enseignements du Christ !)

Le reste nous est montré par l’intermédiaire du bordel ambulant fréquenté par Luka qui est force et courage, et Nina qui est faiblesse et lâcheté, et Casca / Hélène qui folle à lier suscite à la fois curiosité, charité et pitié... Avec tous ses réfugiés, nous sommes face à un microcosme d'humanité pris en étau entre l'enclume de l'hérésie et le marteau de l’Église (ou vice versa : Monde De Merde), et les deux institutions sont traitées comme les anges et les démons sur un strict pied d'égalité ! Du coup il ne faut pas s'étonner qu'au bout du bout on finissent par dérouler le tapis rouge à la Bête Immonde qui depuis toujours veut nous gouverner tous, nous trouver, nous amener tous et dans les ténèbres les lier, au pays de Mordor où s'étendent les ombres (nous sommes dans l'une des phases les plus noires de la saga, ici inspirée par le génocide rwandais)... Qui survivra à tout cela ? Qui vivra verra !



Alors oui nous sommes clairement dans un détournement horrifique du "Nom de la rose", roman d'Umberto Eco immortalisé par Jean-Jacques Annaud, mais pas seulement... On noter la porte de l'enfer inspirée d'un palais italien baroque dont je vous laisse le plaisir de la découverte, la scène du sabbat largement inspirée du film de John Milius intitulé "Conan le barbare" (à réserver à un PUBLIC AVERTI !), ou cette case qui mélange les influences de Vincent Van Gogh et Edvard Munch... Que cela fait du bien à ses méninges un mangaka aussi cultivé !
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Berserk, tome 18

La situation dans le Midland empire de plus en plus : peste, manque de nourriture, civils tués et torturés pour cause d'hérésie, etc. Le peuple sent que quelque chose se prépare, tout le monde a fait ce songe étrange mettant en scène un faucon…



Je commence à vraiment apprécier les petites touches d'humour dans les dialogues entre Puck et Guts. Ca fait du bien ! Mozguz continue à me foutre les jetons, les psychopathes qui commettent leurs crimes au nom de Dieu sont vraiment les pires ! Par contre, j'ai de l'empathie pour son équipe de bourreaux, j'ai compris qu'ils n'avaient pas vraiment choisi leur situation. Encore une fois, de nouveaux personnages font leur apparition, coup de cœur pour Luka qui est si lumineuse !



Comme Guts, je m'inquiète pour Casca, on verra ce qui lui arrive dans les prochains tomes...
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Berserk, tome 18

Même si je ne peux pas nier le talent de Kentaro Miura, ce tome m'a laissé un goût amer. Trop de surenchère sexuelle pour moi malgré une histoire de plus en plus fascinante.



L'auteur s'amuse en effet à décortiquer la notion de culte et de croyance à travers l'exemple de Farnèse qui suit un ponte de l'Inquisition. Ce dernier est juste terrifiant dans son approche de la foi et dans l'expression de celle-ci. Il est la personnification de tout ce qui nous faire peur. On sent bien que Farnèse s'interroge tout de même dessus mais elle n'a pas encore la force de lutter contre, elle est trop fortement embrigadée là-dedans depuis trop longtemps. Le mangaka revient d'ailleurs là-dessus, nous racontant des moments terrifiants de son enfance. Le récit fait vraiment mal et cette représentation fantasmée de la fin du Moyen-Âge et des débuts de l'ère moderne fait froid dans le dos.



Face à eux, on a bien sûr toute la misère du monde qui nous est crument présentée : pauvreté, faim, prostitution, maladie, folie. On ne nous épargne rien et pourtant, c'est au milieu de tout ça qu'on va retrouver Casca/Hélène qui a réussi à se trouver un petit groupe de femmes prenant soin d'elle malgré tout. La force de ces femmes et de leur cheffe surtout est remarquable ! Ça n'empêche qu'on sent lentement un glissement vers une folie générale qui fait froid dans le dos à nouveau et qui rappelle un certain moment terrifiant de l'histoire, notamment à cause de la présence dérangeante de ces yeux qui observent tout depuis un lieu inconnu. Franchement, il me font vraiment peur et me mettent très mal à l'aise, comme tout ce qui se passe.



Je n'ai donc pas été surprise qu'à la fin du tome, on nous lâche la petite bombe de l'Occultation qui serait sur le point de se reproduire. C'est une nouvelle motivation pour ce cher Guts, qu'on a peu vu mais qui a passé son temps à courir pour tenter de rejoindre Casca et empêcher que le pire se produise. J'ai aimé la rencontre surréaliste qu'il a encore fait avec ce jeune garçon qui nous rappelle tellement notre héros tout jeune, le tout en recroisant un ancien ennemis. Et c'est sans parler de cette rencontre avec son sauveur au détour d'un chemin, le hasard fait vraiment bien les choses. C'est encore un moment décisif, parfaitement mis en scène et qui est détenteur de bien des sous-entendus qui seront j'en suis sûre bien importants plus tard quant à l'identité du premier et leur relation.



N'y aurait-il eu toute cette surenchère dérangeante pour moi autour de la chair (sexe, violence, torture...), ce tome aurait continué à m'emporter comme le précédent. Mais il y a trop peu de Guts et trop d'insistance sur le côté sombre de l'histoire. Je sais qu'on est dans de la Dark Fantasy mais ici, j'ai trouvé ça un peu inutile et voyeuriste parfois, ce qui m'a vraiment mis mal à l'aise et je n'avais pas ressenti ça avant. Dommage parce que j'aime beaucoup, la façon dont est peu à peu amené le retour d'un certain personnage.
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Berserk, tome 18

Le manga redémarre avec l'apparition d'Izidro (j'ai envie de l'appeler Izisdor, désolé si je me trompe pour les prochaine fois ^^), ce qui est l'occasion pour Guts d'essayer sa lame toute neuve !! Que c'est beau quand il tranche !! On voit ensuite toute la misère humaine et le détail du mangaka là dedans !

Je confirme aussi ma dernière critique, Mozguz est charmant ! Sa salle de torture est juste effroyable !

On retrouve notre Casca qui est sous la protection de la prostitué Luka, recouverte de bandage pour la faire passer pour une femme atteinte de syphilis (pour la protéger évidemment !) . D'ailleurs, assez intéressant le fait que les ecclésiastiques sont capable d'horreur innommable alors que la prostituée essaye désespérément d'apporter un peu de lumière, de protéger ceux qui l'entourent.

On voit aussi l'antre de ces fameux hérétiques... J'en dis pas plus... Mais c'est ici que Casca se dévoilent, sa marque saigne et une horde démon débarque ! Guts rencontre le Chevalier Squelette qui n'a pas vraiment une bonne nouvelle à lui annoncer... Et qui va raviver des souvenirs...

Enfin, on termine sur Farnèse qui est un personnage tellement plus complexe que la jeune vierge qu'on nous a présenté.

Pour moi ce tome, c'est la présentation des personnages qui vont nous suivre quelques temps. J'en ai loupé quelques uns, notamment Serpico ou encore l'albinos. Je remarque que Miura est beaucoup dans la référence ou dans l'hommage depuis le premier tome. Sachez que si vous rencontrer un albinos classe dans une œuvre de fantasy, c'est obligatoirement un hommage à Élric de Melniboné écrit par Michael Moorcock. On peut citer les lieux qu'on a déjà rencontrer qui sont des lieux qui existent. Et même des peintres : Van Gogh, Moreau, Boch, Bacon, et j'en loupe certainement plein !

Bref, Berserk à jamais dans mon cœur !!
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Berserk, tome 18

Une joie de retrouver Casca. On ne la voit pas longtemps mais je pense que Guts l'a retrouvera dans le prochain tome du moins je l'espère, la séparation je la trouve très longue, mais il se bouge les fesses pour la retrouver c'est déjà pas mal. Le fait de voir d'autres personnages ne m'a pas dérangé, le gosse donnera je pense une touche d'humour, c'est plutôt pas mal dans l'ensemble. J'ai adoré le passage avec les prostituées une toute petite touche féminine qui se fait rare. Hâte de voir la suite.
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Berserk, tome 18

Kentaro Miura monte en niveau dans l'horreur. Cela nous manquait les corps découpés en mille morceaux et les cadavres qui s'empilaient. Il renoue aussi avec plus de corps nues de femmes et des gros plans sur des parties de sexes multipartenaires. Sans oublier la scène masturbatoire de fin qui va ravir plus d'un lecteur. Surtout que la mise en page et la représentation se rapprochent d'une scène de porno et de hentaï. Il y a tout de même un coté dérangeant car cette cheffe des armées prend du plaisir solitaire en se remémorant des corps qui crament sur des buchers qu'elle allume. C'est un regard assez vicieux car on nous donne à voir une adolescente, mineure, vierge, nue avec des fantasmes morbides.



Puis deux systèmes s'exposent pour mieux souligner leur contradiction. D'un côté, nous trouvons les ultrareligieux qui sont des adeptes de la torture en tout genre. Ecartelage, brûlage de pied, arrachage de peau.. et tout ce qui passe par l'esprit des tortionnaires. Nous allons avoir jusque des doubles pages pour que nous comprenions bien l'horreur qui règne. D'ailleurs, le mangaka insiste beaucoup avec le dessin où l'on arrache lentement les seins des femmes. On le retrouve plusieurs fois. Et de l'autre, des adorateurs d'un bouc qui prônent le sexe à outrance. Les inquisiteurs cherchent, entre autre chose, ces hérétiques pour les massacrer. Le tout bien entendu pour la gloire de dieu. Tout est permis quand on vend une cause et que l'on est un bon orateur.



D'autres personnages font leur entrée. L'ouvrage débute avec un gamin Izidro. Malgré son jeune âge, il est téméraire, manipulateur et provocateur. Aucun doute qu'il jouera un autre rôle plus important pour la suite. On rencontre Luka, la cheffe des prostitués qui tente de créer une zone sécurisée. Tout ce qu'elles gagnent, elles doivent le partager entre elles équitablement. Une position qui n'est pas toujours facile à défendre. La peur règne et cela incite les gens à l'individualisme. Ils n'hésitent pas à dénoncer n'importe qui pour se faire bien voir. Tout comme jeter des pierres sur ceux incriminer. La tension est palpable et montre la faiblesse de l'humain. Casca pointe le bout de son nez et montre qu'elle est toujours dans sa tête en état d'enfant. Par contre, son corps est celui d'une femme. Impossible de ne pas le voir tellement il est mis en avant et sublimé. Une forme de déesse érotique qui mérite d'être idolâtrer. Est-ce une sorcière pour autant? Le lecteur est emporté dès la première page dans ce tourment d'horreur, de cruauté et d'injustice. Espérons que cet angle voyeuriste s'atténuera pour laisser plus au récit plus concret.
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Berserk, tome 18

Après avoir apprécié l'arc de l'âge d'or, avec la lecture du cycle des enfants perdus j'ai eu un peu de mal, de la à me poser des questions sur la suite de la licence et de savoir si elle serait à mon goût.



Une fois le cycle des enfants perdus passé, le cycle des châtiments nous montre qu'il a également de bonnes choses à offrir.

Nous retrouvons une ambiance proche de celle de l'âge d'or avec l'enfance de Guts et son ascension au sein des faucons.

Cette partie étant ma préférée pour le moment, c'est avec plaisir que je retrouve cette ambiance.
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Berserk, tome 19

Guts arrive et ne fait pas dans la dentelle. Lui il veut retrouver Casca qu'il aime sincèrement même si elle a perdu la tête. Et comme il y a une nouvelle épée, des armes et une armure, il est prêt à butter tous ceux qui s'oppose à lui sur le chemin. Par chance, il a l'armée religieuse qui s'amuse de son pouvoir pour insulter et manipuler ceux dans la grande pauvreté. Mais face au chevalier noir, ils ne sont pas le poids. Un coup d'épée et quatre bonhommes sur des chevaux disparaissent. Le ton est donné. A partir de là, les choses vont empirer progressivement. A l'intérieur du château de l'inquisiteur, voilà les fantômes et les monstres qui débarquent et veulent manger de la viande humaine. La prière va t'elle aider à contrer tout ça? On se bien que non. Le folklore n'a rien de concret à part manipuler les masses et se faire de l'argent.



Kentaro Miura y met toute sa folie dans le combat qui suit. On retrouve le héros du début qui tue sans vergogne et sans peur. Il a un objectif très clair. Que ne ferions-nous pas par amour? La tension ne cesse d'augmenter. Pas de pitié pour l'ennemi qui a des formes multiples plus horrible les unes des autres. Les objets de tortures sont encore mis en avant. On constate un petit focus sur la boîte de torture où l'on enferme une personne qui est exsangue. N'oublions pas que sur la couverture c'est écrit "pour lecteurs avertis". On ne prend pas de gants. Le suspens est maintenu jusqu'au bout. Le mangaka a le sens de la mise en récit et du rythme. Rien n'est laissé au hasard même les très longues scènes de lutte. Impossible de s'arrêter ici. En plus, Casca est enlevé. Le chevalier squelette fait un passage. Par conséquent, on sait que les choses vont empirer.
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Berserk, tome 19

Après un tome 18 qui avait été un peu trop dans la surenchère pour moi (trop de violence, trop de sexe malsain, trop d'horreurs), je retrouve espoir ici. Et pourtant, l'histoire est de plus en plus sombre au fur et à mesure qu'on se dirige vers une seconde Occultation. Mais que de souffle et que d'émotions !



L'auteur joue avec nos nerfs pendant tout le tome. Il a une scène du tyming et de la mise en scène de dingue, tout ça pour maintenir la tension de bout en bout. Il varie les scènes, les lieux, les intentions et on sent que tout est orchestré de main de maître pour le grand retour qu'on attend. C'est un grand conteur.



Casca a malheureusement attiré l'attention de certains dans le camp avec les "pouvoirs" qu'elle a révélés. Ses amies font tout pour la cacher mais c'est un vrai combat contre la montre. C'est à ce moment-là que surgit Guts, aidant l'une d'entre elles qui s'était fait capturer. Sauf qu'entre temps Casca est emmené par Nina. Il part donc à sa recherche mais c'est là que tout dégénère. Monstres qui surgissent, course-poursuite, bataille sanglante et duel de haut vol, mission de sauvetage. On ne s'ennuie pas.



J'adore la façon dont tout se goupille, mais surtout je suis sous le charme du développement des personnages. Voir Guts tout donner encore et encore pour sauver sa chère Casca, que c'est beau. Quant à celle-ci, c'est dramatique de la voir ainsi quand on l'a connue chefe de la Troupe du Faucon. L'auteur joue vraiment à fond la corde sensible et tragique, le tout en lien avec son traumatisme et sa perte peu après.



C'est tout aussi terrible à voir graphiquement. Les combats de Guts sont d'une sombre poésie rarement vue, son épée et sa cape virevolte tout comme ses sentiments dans l'urgence du moment. C'est brutal et sanglant comme la souffrance qu'il ressent. Les horreurs auxquelles on assiste glacent encore plus le sang sous le crayon de Miura, c'est d'un gore ! Et je sens que ce n'est pas fini.



Berserk est vraiment un grand manga et un grand titre de Fantasy.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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