AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Kentaro Miura (408)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Berserk - Intégrale (1-6)

Dans un univers médiéval fantastique, Guts, combattant hors pair reconnaissable à sa gigantesque lame et à ses multiples blessures, se bat contre des créatures monstrueuses tout droit sorties des enfers qui ne cessent de le traquer. D'où tient-il son acharnement à vivre et quel but poursuit-il ? Que signifie cette étrange marque qu'il porte à la nuque ?



Une saga très sombre et ultra-violente, qui ne manque ni d'action, ni de suspense ! Guts, héros solitaire, taciturne et colérique nimbé d'une aura de mystère, ne laisse pas indifférent. On souhaite rapidement en savoir plus sur ses motivations, qui se dessinent progressivement à mesure que le voile se lève sur son passé trouble. Les personnages dont il s'entoure malgré lui, Puck, Griffiths, Casca... ont également une réelle profondeur que l'on a envie d'explorer.

Le dessin, bien qu'inégal dans les premiers tomes, retranscrit très bien la dynamique des combats et l'atmosphère apocalyptique de cette épopée. Et il s'améliore beaucoup par la suite !
Commenter  J’apprécie          00
Berserk - Le chevalier du dragon des flammes

Les Japonais autant sinon plus que les Américains sont les rois des produits dérivés. Pourtant la légendaire franchise "Berserk" n’a jamais abusé voire usé des forces obscures du marketing : des figurines, quelques jeux vidéos, 1 ou 2 artbooks et les inévitables animes / films dont je me ferais une joie de vous parler en temps utile… Pour la première fois on assiste à une novélisation de la saga, avec un roman écrit par Makoto Fukami, consacré à l’Apôtre Grunbeld, intitulé "Le Chevalier du dragon des flammes", et accompagné d’une dizaine d’illustrations inédites de Kentaro Miura. Ce n’est pas le choix que j’aurais fait car les autres lieutenants du messie des ténèbres sont plus ambigus et plus mystérieux que Grunbeld qui est grosso modo Guts tel qu’il serait devenu si ce dernier était passé du Côté Obscur de la Force au lieu de partir en croisade contre ce dernier…





Entre le feu et la glace, le grand-duché de Grant partagé entre indigènes vikings et païens et nouveaux arrivants continentaux et chrétiens n’est pas sans rappeler l’Islande IRL, et ses ports libérés de la banquise grâce au volcanisme actif de l’île ont toujours attiré les convoitises de l’Empire Tudor (salauds d’Anglo-saxons impérialistes, on vous a tout de suite reconnu !). Tout commence avec le Général Kirsten enquêtant sur un serial killer qui aime torturer, mutiler et tuer les femmes pour satisfaire ses plus bas instincts. On aurait pu avoir la version médiévale-fantastique du film "La Nuit des généraux" : oui mais non, mais de toutes les façons on sait par avance que le monstre à visage humain est un énième membre de l’élite autoproclamée persuadé d’appartenir à la ploutocratie mondialisée (donc le seul suspens est de savoir son rang dans la hiérarchie des homines crevarices). S’il appartient à l’élite, Grunbeld Arqvist reste un indigène à la haute taille et aux cheveux roux qui serait resté solitaire s’il n’avait sympathisé avec la prêtresse aveugle Bénédicte et son loup blanc Ludovic. Tout bascule le jour où le chaos et la désolation s’abat sur sa communauté : les forces Tudor tuent les hommes, violent les femmes et envoient les mineurs dans des camps de rééducation pour servir de chair à canon (toute critique à charge des pratiques dégueulasses du Japon Impérial totalitariste et suprématiste ne sont absolument pas fortuites du tout). Désormais chaque instant de sa vie est dédié à la survie, et si Grunbeld persiste et signe là où tant d’autres meurent c’est qu’il peut compter sur le soutien de Sigur Johannsen la belle aux cheveux d’argent et d’Edvard Halvorsen le bâtard du roi… Pour s’amuser on les confronte à une bête étrange venue de l’Empire Kushan, un tigre mangeur d’hommes : les 3 adolescents font front commun, et si Edvard perd son visage Grunbeld gagne lui un « béhérit »… Le destin de chacun est d’ors et déjà tracé et scellé !



Après une sacrée ellipse (et non une éclipse impie), nous retrouvons le trio à la tête de la résistance à l’Empire Tudor : Grunbeld est devenu un géant (qui ne tremble que devant la faible et fragile Bénédicte, petite-fille du Général Kirsten), Sigur est devenue sa garde du corps experte en espionnage, Edvard est devenu son stratège expert en ravitaillement et les 3000 hommes du fort surnommé l’Antre du Dragon les suivent aveuglément pour mener la vie dure aux soldats de l’Empire Tudor ! Mais nous sommes dans la guerre d’usure : si les forces de l’Empire Tudor ne sont pas assez fortes pour envahir le pays, les forces du Grand-Duché de Grant ne sont pas assez nombreuses pour bouter les forces d’invasion hors de chez eux… Dans ces cas là vous savez comment cela se passe, n’est-ce pas ? La puissance la plus riche fait un gros chèque aux élites autoproclamées du pays le plus faible qui sont ravies de l’encaisser pour intéger la ploutocratie mondialisée du moment que leurs privilèges soient confirmés voire augmentés : Vendre leur pays ? Ils en ont rien à faire ! Trahir leur peuple ? Ils en ont rien à faire ? Ce ne sont pas pas des êtres humains, ce sont des insectes se faisant passer pour des mammifères… La phase complot et intrigue est donc assez rapide, dans laquelle on explore au pas de course tous les bons et tous les mauvais côtés de l’humanité, et cerné de tous les côtés notre antihéros n’a d’autre choix que de passer un pacte faustien avec les membres de la God Hand pour avoir une chance d’exercer sa vengeance : tout est mal qui finit mal (mais ça, on le savait déjà) ! Pleurs…





La franchise "Berserk" n’est pas galvaudée et la mention « pour public averti » n’est pas falsifiée : c’est de la Dark Fantasy pure et dure, non parce qu’on suit la mode grimdark de GRR Martin mais parce qu’on ne sait que trop bien que toutes les horreurs qu’on nous balance à la figure se sont déjà déroulées et se déroulent encore quelque part dans le monde actuellement… Mais cela reste un light-novel donc il y a un problème de ton et/ou de format (contrairement aux bobos-hipsters vophiles habituels, qui ici langues orientales obligent ne doivent pas être trop nombreux, je suis trop respectueux du travail effectué pour accuser de quoi que se soit la traductrice Anne-Sophie Thévenon) : l’ensemble fait 165 pages plutôt aérées et tout va trop vite alors qu’on aurait pu se poser pour tout développer ce qui aurait pu donner un roman déchirant. Les light novels sont des romans de gare conçus pour se lire dans l’aller et le retour des transports quotidiens, mais j’ai déjà lus des light novel plus abouti que celui-ci. Je pousse la comparaison avec les pulps conçus sur le même modèle pour le même public : plusieurs auteurs de pulps ont été nobélisés alors que de la même manière plusieurs auteurs de light novels ont été primés...
Lien : http://www.portesdumultivers..
Commenter  J’apprécie          370
Berserk - Le chevalier du dragon des flammes

Commenter  J’apprécie          00
Berserk - Le chevalier du dragon des flammes

Nous voilà donc avec un spin-off de Berserk narrant l'histoire de Grunbeld, le chevalier du dragon des flammes, membre de la nouvelle troupe du faucon.



Déjà un premier point, je n'aurai pas choisi cet Apôtre en premier pour un spin-off. Dès le manga, on capte très bien les similitudes et les diffences entre Guts et lui et avant d'attaquer la lecture, on sait que son histoire sera plus ou moins la même. Et donc c'est plus ou moins le cas !

Cependant, l'histoire est quand même sympa. J'ai passé un bon moment. On a le droit à la jeunesse de Grunbeld, captif de l'empire Tudor puis l'histoire principale se déroule 14 ans après et se termine par sa transformation en Apôtre. J'ai trouvé ça cool tout de même.



Ensuite, on a me droit à des dessins !!! Et ça c'est génial. Même s'ils ne sont pas fait pour un manga, on a quand même le droit à un joli coup de crayon de Miura qui nous aide à rentrer dans l'histoire !



Enfin le dernier point... C'est pas très bien écrit et c'est dommage. Ça perd toute sa saveur. Alors je ne sais pas si ça vient des auteurs originaux qui n'ont peut être pas l'habitude d'écrire des romans (d'ailleurs je pense que c'est plus une novella vu la taille de ce dernier) ou si ça vient de la traductrice qui à l'habitude de traduire des mangas, mais c'est un point négatif.



Mais voilà, si vous aimez Berserk, vous allez passer un bon moment. C'est pas très long à lire et c'est quand même cool de connaître l'origine de ce personnage. L'avenir de Berserk étant incertain, je ne sais pas trop si on va avoir le droit à d'autre spin-off (j'ai un peu peur que non), mais je trouverai ça génial une petite série de spin-off avec l'origine de ces Apôtres.
Commenter  J’apprécie          10
Berserk - Le chevalier du dragon des flammes

Fan du manga Berserk, j’ai été intéressée par ce roman qui apporte sa pierre à l’édifice. Oeuvre créée par Kentaro Miura et culte dans les domaines du manga et de la Dark Fantasy, Berserk a été adapté en anime (autant en série d’épisodes courts qu’en longs-métrages), en jeux, en artbook et enfin sous format roman.



Le Chevalier du Dragon des Flammes, écrit par Makoto Fukami, s’intéresse à Grunbeld, un Apôtre au service du Faucon de Lumière. Il se passe tellement de choses dans le manga que je ne pas m’étais pas intéressée à Grunbeld. À vrai dire, je déteste tellement le fameux Faucon que je n’ai pas prêté particulièrement attention à ses partisans. Je préfère de loin suivre la quête de Guts.



Cependant, le passé de Grunbeld n’était pas dénué d’intérêt, ce qui a rendu la lecture agréable. J’ai quand même repéré des coquilles et j’ai trouvé les personnages moins approfondis que ceux du manga. Quelque part, celui-ci date des années 80, ça a laissé le temps de travailler tout l’univers et les protagonistes, mais c’était dommage que le roman ne soit pas un peu plus long pour que les personnages soient plus complexes.



À vrai dire, le roman sort des facilités scénaristiques pour coller au manga -violence, nudité, viol et même une femme guerrière qui ne parvient pas à égaler Casca- mais avec moins de subtilité. Et ce problème d’approfondissement des personnages fait que je n’ai pas autant compati pour Grunbeld, qui en a bavé, que pour Guts. J’avais aussi ce problème avec Jorg Ancrath de la trilogie de L’Empire Brisé : bien que son passé soit sombre et tragique, je n’ai pas réussi à m’y attacher autant que Guts.



Le roman a donc du potentiel, mais il est un peu trop survolé. Après, il s’agit d’une histoire annexe, le récit principal étant le manga, ce qui explique qu’il ne s’agisse pas d’un pavé de 1000 pages. Il vaut tout de même le coup d’être lu et cela permet de voir que les sbires du Faucon ont eux aussi un background.



Petit bonus appréciable : le livre possède quelques illustrations de Kentaro Miura, et elles sont toujours aussi magnifiques.
Commenter  J’apprécie          10
Berserk - Official Guide Book

Un ouvrage très utile qui présente quasiment tous les personnages jusqu'au tome 38, ainsi que les événements qui se sont déroulé dans le manga. Il y a aussi des explications sur la sorcellerie, ainsi qu'un peu de géographie. Bref, un ouvrage bien pensé, rien d'exceptionnel pour ce genre de livre réservé aux meilleurs manga. À la fin, une longue interview de Kentaro Miura.

J'ai beaucoup aimé !
Commenter  J’apprécie          10
Berserk - Official Guide Book

Berserk, une légende du manga, une légende de la fantasy épique et sombre, peu importe le support choisi. Une légende qui tourne cela dit au ralenti depuis quelques années, dans tous les sens du terme.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
Commenter  J’apprécie          00
Berserk Illustrations file

Un indispensable pour tous les amateurs du monument Berserk !
Commenter  J’apprécie          10
Berserk Illustrations file

Un ouvrage sympa. Tout d'abord une série d'illustrations en couleur des premiers tomes. Puis une sorte de résumé graphique où l'on présente les personnages et l'univers de Berserk. Et enfin une interview de Kentaro Miura.

C'est un petit plus de la série, mais un peu vieux. Il serait peut être temps d'en faire un autre plus étoffé vu qu'il y a desormais 40 tomes de sortie.
Commenter  J’apprécie          10
Berserk Illustrations file

A artiste artbook, à artiste d'exception artbook pas comme les autres ici surnommé « Illustrations Files » !

- la 1ère partie est un recueil d'illustrations, essentiellement en couleurs, qui recouvrent les 13 premiers tomes du manga (ben oui, on est dans la traduction d'un ouvrage publié en 1997)

- la 2e partie qui présente l'univers et les personnages est presque un résumé illustré du manga jusqu'à l'Eclipse / l'Occultation (les vrais savent et sont déjà dans un bunker avec un arsenal et une capsule de cyanure, quand aux autres fuyez pauvres fous si vous le pouvez encore…)

Pour finir une interview de 6 pages, un biographie et les mots de l'auteur.



La France est l'autre pays du manga, et on se demandera bien pourquoi un tel chef-d'oeuvre ne dispose pas comme ses grands frères d'une édition en grand format : la qualité et la précision des dessins de Kentaro Miura ne peut s'apprécier que dans ce cadre là (et je ne vais pas mentir dans la situation contraire, les dessins moches de "L'Attaque des titans" en grand format c'est encore plus moche hein) ! Et puis c'est pas comme si le manga ne disposait pas d'un lectorat fidèle prend à sacrifier financièrement pour une édition deluxe...

Après un passionné comme moi aura remarqué que l'artiste dessin toujours, et que tout ce qu'il a réalisé avant de travailler pour Tetsuo Hara (quand est-ce qu'un éditeur français va sortir son magnifique manga sur Oda Nobunaga ???), voire tout ce qu'il a réalisé avant son entrée aux Beaux Arts de l'Université Nihon est inspiré par les plus grandes mangakas des années 1980 : Jirō Taniguchi, Katsuhiro Ōtomo, Masamune Shirow, Takumi Nagayasu, Yukinobu Hoshino...



Un bel et bon ouvrage certes, indispensable pour les fans, mais qui accuse sont âge maintenant que la saga a dépassé 40 tomes, 3 films, 2 adaptations télévisée, et une flopée de produits dérivés : j'avoue ma hâte d'avoir entre les mains "Berserk : À l'encre des ténèbres" de Quentin « Alt236 » Boëton qui parle de « savante alchimie entre le Cycle d'Elric, les tableaux de Jérôme Bosch et les gravures de Gustave Doré », là où les inquisiteurs culturels habituels parlent de « japaniaiseries dégueulasses » (encore une fois il y a les populares qui essayent de reste calmes et polis et les optimates que se croient tout permis et qu'on peut légitimement vouer aux gémonies)...
Commenter  J’apprécie          300
Berserk Illustrations file

Très violent, lugubre presque par moments, voilà un manga qui, comme son “héros”, ne fait pas dans la demi-mesure, mais peut se prévaloir d’être sans concession.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
Commenter  J’apprécie          00
Berserk, tome 1

Emprunté à ma fillotte.

(On n'est jamais en phase. Quand je lisais beaucoup de mangas, elle n'en lisait plus, maintenant que je n'en lis quasiment plus (manque de temps), elle s'y est remis, mdr !).



J'ai bien aimé ce tome 1, sans le trouver transcendant toutefois, sans doute parce qu'on ne comprends pas trop ce qu'il se passe ni qui est ce guerrier noir, ce qui fera sans doute l'objet d'éclaircissement dans les tomes suivants.



Par contre j'aime beaucoup le graphisme, et Puck met un peu de légèreté dans le toutim ce qui n'est pas du luxe.



Elle m'a prêté aussi les tomes 2 et 3, donc affaire à suivre.
Commenter  J’apprécie          200
Berserk, tome 1

Manga trés violent où on suit un personnage dans son voyage à travers un pays en guerre, je lu ce manga à une période où j'avais besoin de décompresser.



J'ai bien aimé l'évolution du personnage et l'histoire en général même si j'ai eu un peu de mal à suivre. Il y a aussi une partie magie qui m'intéresse.



Il faudrait que je me replonge dans ce livre.
Commenter  J’apprécie          50
Berserk, tome 1

Permettez moi d'ouvrir une parenthèse qui explique ma relation avec Berserk.

J'ai longtemps laissé les mangas de côtés, ça ne me plaisait plus, je préférais les "vrais livres". Quel con j'ai été...

Il y a 2 3 ans mon frère m'a offert le coffret DVD de la série Berserk (la première), et je ne savais rien dessus, seulement que c'était de la fantasy très noir. Les premiers épisodes passent, ça va c'est sympa. Et l'histoire s'enchaîne et petit à petit je ne peux plus m'arrêter, je veux savoir la suite. J'abandonne ma posture désinvolte et me redresse sur mon canapé, je suis complètement concentré ! Et vient la fin de la série... J'ai la gorge nouée, j'ai envie de pleurer... Les seuls mots qui sont sorti de ma bouche c'était "ça fini comme ça ?!" J'ai tellement aimé ! Et c'est ce jour là que l'étincelle que j'avais pour les mangas s'est rallumé. Sans avoir lu, je sais que ça allait devenir ma série de manga préféré. J'ai donc attendu d'avoir la série complète pour commencer (les mangas qui me manquent arrive dans une semaine) et c'est avec beaucoup d'émotions que j'ai appris que Kentaro Miura est mort au début du mois, sans que je n'ai lu une seule page... Je m'en suis voulu et c'est pourquoi je la commence maintenant !!



Évidemment donc, Berserk est une référence dans le milieu manga que ça soit pour le dessin, pour l'écriture mais aussi une référence à ce que l'on nomme la Dark Fantasy. Il met en scène le terrible guerrier noir, Guts (un petit peu de Conan, un petit peu de Cobra) dans un monde rempli de démons et d'hommes qui sont tout aussi peu fréquentable ; accompagnés de Puck le petit elfe. Sa marque fait de lui la cible des démons et sa vie sera rempli de combats, de boucherie. Car oui, c'est de la boucherie et Miura a le talent de sublimer l'horreur. Dans tout ça, Guts a un caractère fort, impitoyable à l'extérieur. Mais on sent à l'intérieur sa souffrance (évidemment, vu que j'ai vu l'animé je sais ce qui lui ai arrivé, mais j'essaie de faire comme si je découvrais), qui lui ai arrivé un truc pas cool du tout... Dans ce premier tome on sent aussi qu'on accompagne Guts en plein milieu de son "aventure". Il a vécu des trucs avant, il n'est pas à son premier démon. On s'incruste donc dans sa vie, comme Puck en faite. Enfin, dès le premier tome, l'intrigue se lance tout de suite et la fin résonne à ceux qui ont vu l'anime.



Bref, c'est un plaisir d'enfin lire cette série.
Commenter  J’apprécie          48
Berserk, tome 1

J'ai commencé par regarder l'animé donc mon avis est un peu biaisé.



Ce qui commence comme une saga médiévale assez violente se transforme petit à petit en une sorte d'Héroic fantasy sombre, ce qui en fait son originalité. Le gore et la violence sont de rigueur donc cette histoire est pour un public averti. L'univers mis en place, les créatures ne sont pas très simple à appréhender, ca ne ressemble à pas grand chose de notre culture et le monde décrit est malsain et très violent, le genre ou les gentils meurent en premier, si tu veux survivre il faut juste être fort.



J'ai pour ma part beaucoup apprécié, bien que je n'ai lu que les 33 premiers tomes (le reste n'était pas encore sorti quand je me suis arrêté).

Commenter  J’apprécie          60
Berserk, tome 1

Le pitch. Guts est un guerrier solitaire, borgne, manchot et armé d'une épée gigantesque. Il parcourt un monde dévasté en massacrant les démons et monstres qu'il y croise, poursuivant une soif de vengeance qui le ronge et l'empli de haine. Il cherche l'homme responsable de son sort et de celui de sa compagne.



Bah ouais quoi, comment? C'est basique? Ah mais non! L'histoire débute dans un monde cataclysmique dominé par les monstres où erre notre héros. S'ensuit probablement l'une des histoires les plus tragiques du monde du manga sous forme d'un flash back sur son enfance et le début de sa vie, qui couvre plusieurs volumes. Puis, retour au présent et à la suite de sa quête.

Les personnages sont prenants, attachants dans leur vie quotidienne de mercenaires et de soldats. Le manga en lui même est gore, très gore, au point d'avoir été vendu sous blister. Tout gicle, vole, est découpé en morceaux. Le genre change au fur à mesure (graphiquement aussi, au début il est même moche, oui... mais passez donc les 3 ou 4 volumes!), au point que les derniers volumes partent bien plus sur l'héroic fantasy "standard" voir cliché sur certains points, mais toujours en restant dans la logique du monde.



Un must, une légende, couvrant plus de 35 volumes. Autant sanglant que prenant aux tripes, Berserk est LE manga qui vous fera vibrer aux destins de ses personnages!



PS : L'auteur étant malheureusement décédé avant la fin du manga, nous n'aurons sans doute jamais la conclusion...
Commenter  J’apprécie          00
Berserk, tome 1

Attention, œuvre culte pour un public averti. Résumer 36 volumes d’une série en cours est un exercice difficile, surtout lorsqu’il s’agit d’une œuvre aussi dense et riche en émotions, tutoyant le sublime dans tous les domaines, dessin et scénario en premier lieu.

Berserk c’est une œuvre de Sword and Sorcery noire comme vous n’en avez jamais lu, ou Guts, le personnage central, n’est pas soumis aux affres d’un manichéisme habituellement utilisé dans le genre Fantasy, mais bien un homme dont le libre arbitre sera sans cesse mis à l’épreuve, le poussant dans ses derniers retranchements, et des abîmes de souffrance. Vous découvrirez en outre la capacité de l’auteur à vous faire vivre cette fresque monumentale en compagnie de personnages secondaires tous charismatiques et au moins aussi profonds et fouillés que Guts.

Berserk, c’est la fulgurance des émotions humaines, des plus viles et abyssales aux plus éclatantes et nobles, c’est la peinture d’une humanité offerte en sacrifice à des forces dépassant l’entendement, c’est un voyage total dans une œuvre absolue, entière, sans concessions, aux personnages écorchés vifs (au sens figuré comme au sens propre) et si saisissants qu’un déchirement nous étreint en refermant un tome.
Lien : http://www.reseau-colibris.fr
Commenter  J’apprécie          20
Berserk, tome 1

Le manga débute sur les chapeaux de roue. On voit le héros faire l'amour à une femme. Et cette dernière se transforme en horrible monstre prêt à le dévorer. "Je t'ai bien niqué, mon mignon!". Sauf qu'il s'y attendait. "Tel est niqué qui croyait niquer!". Voilà le cadre posé et on sait à quoi on va avoir affaire. La couverture nous a prévenue : "Pour un public averti". Ame sensible s'abstenir. Les fans des bd du pays du soleil levant savent que c'est une série culte dont il ne faut pas passer à côté. Le premier tome nous dévoile un homme blessé qui souffre mais qui est prêt à se battre pour sa liberté. Il a l'âme d'un justicier toutefois il ne va pas pleurer quand des innocents perdent la vie. "Un être mourant dans un combat qui n'est pas le sien n'est qu'un rebut. Mieux vaut mourir que de ne pas savoir se battre pour soi". Son boulot est de tuer tous ces êtres profitant de la misère du monde pour s'enrichir. Après tout, c'est un berserk. Qu'est-ce que c'est au final? Aucune idée pour l'instant. Tout comme la beherit. Pas de doute que nous en saurons plus à l'avenir. La violence est bien là, aussi bien physique que psychologique. Le fardeau est bien lourd. Pour la peine, nous verrons un monstre serpent, des squelettes de soldats habités, des corps d'hommes se faire écrabouiller... Sa traverse les corps, ça les coupe et ça tranche bien net en deux... c'est fou ce que l'on peut faire avec une arbalète, des bombes et une épée géante. Kentaro Miura construit un univers très dense avec un lexique autour de la démonologie. Guts n'est pas seul. Un elfe, Puck (référence à Shakespeare?), lui tient compagnie et commence à comprendre la complexité du quotidien de son nouvel ami. On découvre le héros à travers ces yeux. Il contribue aussi à détendre l'atmosphère pesante. Ceux qui sont habitués à des graphismes léchés et précis comme "Naruto" vont avoir mal aux yeux.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
Commenter  J’apprécie          50
Berserk, tome 1

Un mot, un seul : wouahou !



C'est le manga le plus incroyable que j'ai lu. C'est énorme, c'est horrible, c'est magnifique !



Pour commencer, le dessin. Ah, le dessin...! Chaque planche est minutieusement détaillée, chaque forme parfaitement proportionnée. Même la scène la plus hideuse, la plus angoissante, la plus traumatisante (et tout fan incontesté de Berserk saura de quoi je parle...), on ne se lasse pas de l'admirer, tant le dessin fascine.



Ensuite, l'histoire. Je vais tenter un bref topo, je m'excuse par avance s'il est faible et sans intérêt. Dans un monde inspiré de l'aire médiévale, ravagé par les guerres, Guts est un guerrier solitaire, ancien mercenaire, à la recherche de ce que l'on appelle des Apôtres, des démons surpuissants masqués par une apparence humaine qui fut jadis la leur (et ce jusqu'au jour où ils conclurent un pacte avec les cinq God Hands afin d'obtenir l'immortalité et le pouvoir d'obtenir ce qu'ils voulaient). Guts est affublé d'une marque maudite sur la nuque, qui fait de lui la proie de tous les démons et autres esprits qui peuplent la terre. Au début de l'histoire, on ignore tout de son passé et des ses motivations ; toutefois il est vite désigné sous le nom de "berserker", autrement dit, dans l'ancienne langue nordique, "qui entre dans une fureur sacrée". C'est en effet un guerrier à la force surhumaine, connu sous le sombre surnom de "guerrier noir", et combattant avec une épée aussi grande que lui (et il n'est pas petit !). Il faut attendre la fin du tome trois - qui marque aussi la fin de l' "exposition", si je puis dire - pour remonter à la naissance de Guts, et enfin entrer dans l'histoire. Et pour reprendre une expression courante, ça envoie du pâté !

Berserk est un manga qui marque à cause de l'abondance d'horreurs, mais ce qu'il y a de génial, à mon sens, c'est que, mis à part l'atrocité des démons, leur aspect plus que répugnant et leurs actes cauchemardesques, c'est la peinture de la folie humaine, et de sa profonde malveillance, qui en fait le succès. On a droit à toutes les noirceurs de l'âme ici ; et sans vouloir verser dans la surinterprétation, j'aurais même envie de dire que le fait même de pactiser avec des rois démons pour devenir des monstres dénués d'âme, c'est à la fois ce qu'il y a de plus humain et de plus inhumain (mais je vais m'égarer si je vais plus loin, alors ne comptez ça que pour un avis mineur).



Et enfin, le meilleur pour la fin... Guts. Le héros. Ou plutôt, anti-héros. Car Guts n'est pas un fier combattant de la justice, il ne se bat pas pour la vie : il se bat pour survivre, et son unique but tend à l'anéantissement des démons, mais c'est une quête vengeresse et meurtrière plus qu'une noble cause. C'est un personnage passionnant à découvrir, à mi-chemin entre la folie furieuse et la bienveillance incarnée.



A découvrir absolument !!!!

Commenter  J’apprécie          63
Berserk, tome 1

Je découvre Berserk après tout le monde. Et je découvre une œuvre de Dark Fantasy hallucinante.

On suit le personnage de Guts, un guerrier mystérieux dont le job est de traquer les démons.

L’action est au rendez-vous, c’est gore et irrévérencieux et on en redemande. Les dessins de Kentarō Miura sont vraiment très bons et j’ai beaucoup aimé les quelques doubles pages.

Une série que je vais lire avec assiduité.
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Kentaro Miura Voir plus

Quiz Voir plus

Tristan et Iseut

Qui est le père de Tristan?

le roi Marc
Le roi Rivalen
Le duc Morgan
le roi Arthur

30 questions
1366 lecteurs ont répondu
Thème : Tristan et Iseult de AnonymeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}