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(01/01/1900)
4/5   1 notes
Résumé :

A la mort de son mari, Eléanor publie une annonce dans la gazette locale. Elle veut trouver celui qui acceptera de l'épouser, prendra en charge ses deux petits garçons et l'enfant qu'elle attend, et l'aidera à la ferme. En échange, elle offre le gîte et le couvert.
Will sort de prison. Il meurt de faim. Personne ne l'attend nulle part. Dans le bistrot où il a atterri, il feuillette le journal. Et découvre l'offre d'Eléanor.
Après tout, qu'a-t-i... >Voir plus
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C’était un gentil jeune homme. Elle ne savait pas pour quelle raison mais il lui plaisait. Eh bien non, elle ne savait pas pourquoi. Elle se croyait fine mouche pour juger des caractères, particulièrement quand il s’agissait d’esprits curieux. Apparemment, il savait se servir d’un fichier, trouvait facilement ce qu’il cherchait, bref, il savait étudier, sans parler de son vif désir de s’inscrire à la bibliothèque. Et puis il retournait à Rock Creek Road, malgré les ragots colportés par Lula. Gladys en avait suffisamment entendu pour deviner ce que cette courtisane tramait. Comment aurait-elle pu ne pas entendre une conversation qui résonnait dans tout l’édifice ? Et Will Parker avait fait preuve de caractère en tournant le dos à cette traînée. Gladys n’avait jamais réussi à comprendre ce que les gens gagnaient à répandre des ragots. Pauvre Eleanor, personne n’avait été charitable avec elle dans cette ville, pas même sa famille.
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Dieu qu’il était beau ! Et ce chapeau l’émouvait profondément, notamment la façon qu’il avait de le porter, pour abriter ses yeux de la lumière de l’après-midi. Elle était séduite par sa manière de se tenir, un doigt marquant une page, si immobile qu’elle souhaita être une mouche pour se poser sur son nez. Quel nez ! Un beau long nez. Pas comme le pif de quelqu’un qu’elle connaissait bien. Une belle bouche aussi. Oh ! comme elle aimerait y goûter !
Il se pencha pour écrire et elle détailla ses hanches minces, ses bottes de cow-boy sous la table, remontant à son entrejambe. Il déposa son crayon, s’adossa, lui offrant un profil encore plus net.
Lula sentit la vieille démangeaison revenir. Il était là, comme les premiers de la classe lisaient à l’école pendant que Lula ne pensait qu’à se faire belle. N’en pouvant plus, elle prit le livre sur Beethoven et le posa en face de lui.
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C’était la première fois qu’elle lui demandait d’effectuer une tâche peu agréable. Mais ce qui était en général désagréable pour les autres représentait la liberté pour Will Parker. Elle lui avait préparé un petit déjeuner, lui avait prêté le rasoir de son mari, le laissait jouir de la chaleur de son foyer et avait réussi à l’endormir avec un coup de peigne. Il ouvrit la bouche, mais à l’intérieur de lui une voix le fit hésiter : Parker, tu as peur qu’elle pense que tu n’es pas un homme si tu le dis.
Enfin, il articula :
— Cette coupe de cheveux est la meilleure chose qui pouvait m’arriver.
Elle comprenait. Elle aussi avait passé la plus grande partie de sa vie dans un monde sans amour. Cela les rapprochait.
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Il avait appris à ne rien demander. En prison, demander signifiait être hué ou tourmenté comme un animal. Demander, c’était se mettre entre les mains d’un sadique. Une femme qui avait cuit trois miches de pain frais ne pouvait comprendre pareille chose. Il repoussa les mauvais souvenirs et la regarda se dandiner jusqu’à l’armoire et saisir un couteau dans un pot de terre. Elle appuya la miche contre sa hanche, et en coupa une large tranche. Will sentit sa bouche se remplir de salive. Ses narines se dilatèrent. Ses yeux étaient rivés à la tranche de pain blanc.
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On m’a souvent fouetté. Dans tous les endroits où j’ai vécu, sauf un. J’y suis resté six mois, peut-être… c’est difficile de m’en souvenir avec précision. Je n’ai jamais été capable de retenir les noms, mais il y avait une femme qui me lisait des livres. Elle en avait un qui racontait une histoire vraiment triste que j’aimais beaucoup : A Dog of Flanders. Il y avait un dessin d’un garçon et de son chien et je pensais : « Oh ! ça doit être quelque chose d’avoir un chien. » Un chien, ça reste toujours avec soi, tu sais ?
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