Lenia Major

Pas facile de grandir. La vie est faite d'étapes et Pillou doit franchir une sacrée épreuve : celle de l'entrée à l'école!

Seulement voilà, Pillou passait jusqu'à lors toutes ses journées avec sa maman chérie: elle lui donnait à manger, jouait avec lui bref elle était tout à lui.

Son petit monde est par conséquent tout chamboulé: comment faire pour l'aider?



Un album très mignon et surtout qui pourrait bien aider de nombreuses mamans...




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Le tome 2 est vraiment à l’image du premier : passionnant, envoûtant. Lenia Major a vraiment une écriture fantastique, qui vous emmène très loin, que vous soyez grands ou petits. C’est un réel privilège pour moi de lire ses séries, et j’attends avec impatience le tome 3 !



Mais que dire de plus, on a ici un lien qui s’intensifie entre Ascane et Météor, et grâce à eux, on en apprend un peu plus sur L’Union, sur les licornes, mais aussi et surtout sur les intrigues qui découlent des licornes et sur le passé des Licorniers. Ascane va prendre de l’ampleur et grandir. Elle se verra alors l’objet de convoitises et se rendra compte aussi de l’image et de l’espoir qu’elle pourrait véhiculer. Son rôle dans Ampleterre ira en grandissant et j’ai hâte de voir ce que cela donnera à la fin. Vivement la fin d’année ^^


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Ascane a un rêve : celui de devenir licornière. Mais elle va devoir se faire sa place dans ce monde exclusivement masculin...



La fille aux licornes de Lénia Major est une trilogie publiée aux Editions Talents Hauts. Avec ce premier tome, La rencontre, nous abordons un monde en douceur mais avec talent. Dressé dans un genre de fantasy, ce livre nous amène une mythologie que j'ai peu rencontrée en littérature : celle des licornes.



Nous y suivons Ascane, une jeune adolescente qui va devoir se faire sa place dans ce métier exclusivement masculin. Comme les héroïnes de ce genre, elle possède heureusement un fort tempérament. Bien que têtue, elle est fidèle, courageuse et intelligente. Je me suis aussitôt attachée à elle ainsi qu'à ces deux compagnons d'infortune.



Je ne vous cacherais pas que si ce roman m'a hautement conquise, je lui reproche un petit défaut : celui de rester superficiel. Dans ce premier tome, nous allons aborder la formation pour devenir licornier et celle-ci reste très superficielle. Au lieu de tout nous détailler, l'auteur a fait le choix de rester en surface. Par exemple, elle dit "Nous continuâmes notre formation pendant trois mois..." et elle nous passe sous silence ce qui s'est passé pendant ces trois mois.

Mais malgré ce petit défaut, ce roman m'a beaucoup plu. J'y ai notamment beaucoup apprécié cette mythologie licornienne que j'ai jugé intéressante, simple et à la fois complexe avec des idées nouvelles et qui méritent qu’on s’y intéresse. J'ai vraiment hâte de poursuivre cette trilogie. L'histoire demeure assez simple malgré tout mais elle est vraiment très attrayante.



Au niveau du rythme, nous ne sommes pas dans un thriller insoutenable même si une fois que j'ai eu commencé ce livre, j'ai eu du mal à en sortir. On y trouve quand même une petite dose de mystères. La plume et l'écriture fluide de l'auteur m'ont transportée et j'ai beaucoup apprécié ma lecture.



Que conclure de ce roman ?



Un roman petit mais prenant, qui nous transporte dans un univers peu connu en abordant une mythologie licornienne intéressante et travaillée. Le style de l'auteur est simple mais nous emporte rapidement grâce à quelques mystères et des personnages attachants.



Je recommande ce livre à tous ceux voulant s'intéresser aux licornes notamment, et à ceux qui hésitent à se laisser tenter : je pense que ce roman saura vous conquérir vous aussi.


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Le Prince des maudits, une combinaison habile du monde moderne et du Moyen Age.



Nous avons une jeune fille, Eva, du XXI° siècle, en voyage de classe, qui se retrouve d’un coup dans l’univers du Moyen Age. Le ton est donné de suite, nous aurons sans cesse une confrontation et une comparaison entre nos deux mondes. Et Lenia Major réussit là un tour de passe passe assez magistral je dois dire ? Pourquoi ? Parce que j’ai pu découvrir des détails du Moyen Age sur des choses dont j’avouerai ne m’être jamais posée la question. Ce premier tome est une découverte perpétuelle d’un monde ancien, mais aussi des gens, de leurs us et coutumes, tout ceci sous notre œil et notre point de vue puisque nous empruntons celui d’Eva.



Mais ne vous attendez pas à de longues descriptions sans fin sur comment nettoyer ses chausses du Moyen Age… Ce livre est un livre d’action, attention. Vous serez obligés de vous accrocher à vos pages afin de suivre les pérégrinations de notre pauvre Eva qui n’a franchement pas de chance. Et lorsque vous penserez vous reposer, aux détours d’une petite anecdote, vous aurez le rire aux lèvres avec la confrontation des points de vue d’Emil et d’Eva qui sont ont tous deux la gâchette facile en répartie, il faut l’avouer



La fille de l’araignée, un livre que je recommande pour tous !



Ne vous fiez surtout pas à la facture Jeunesse de ce roman, il convient tout à fait aux adultes. La fille de l’araignée, de par son écriture simple mais par la richesse de son environnement peut plaire à toute la famille. Je conseillerai ce roman pour tous ceux qui veulent découvrir le monde de la Fantasy. C’est simple, avec une toute petite touche de surnaturelle, et surtout très bien documenté. Lenia Major a décidé de se constituer une horde de fans en délire et elle y arrive très bien !



Je réfléchis depuis quelques jours déjà et je n’arrive toujours pas à trouver de points négatifs à ce roman. L’héroïne est une raleuse, le héros a un humour acide, l’intrigue est simple en restant riche (car franchement, je n’ai toujours pas la fin de l’énigme, il faudra donc que je m’attaque très vite au tome 2). La taille ne rebutera personne (300 pages environs). Comment vous dire ? Vous voulez vous détendre un week end ? Il ne fait pas beau ? Ou au contraire oui mais vous voulez être au calme dans votre jardin et ou dans un parc ? Prenez la fille de l’araignée dans votre sac. Vous passerez un excellent moment.



ATTENTION, CE LIVRE PEUT CREER UNE FORTE DEPENDANCE !!!!


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Tout d’abord, ce livre fait l’objet d’une belle illustration : graphisme soigné et attrayant.Pour revenir au contenu, Lenia Major nous entraîne dans une saga fantastique avec une héroïne attachante dont l’intrigue ne nous laisse aucun temps mort et une fin qui vous invite à connaître la suite des aventures d’Ascane ...J'ai adoré ce roman et j'attends avec impatience de lire les tomes suivants.Si vous aimez la littérature fantastique jeunesse, ce roman devrait vous plaire.

Voila un bel album pour les enfants, 5-7 ans, et les grands enfants! On retrouve ici les illustrations délicates d'Amélie Thiébaud qui mettent parfaitement en images le texte et illustrent avec malice les mensonges des deux personnages principaux. L'histoire est d'actualité avec l'augmentation des rencontres sur Internet, et les tromperies qui en découlent. Ici nos deux menteurs enjolivent largement leurs situations sans se douter de la réciprocité de la situation. Un vrai bonheur!

Après à l’orée des fées (dont je parlais ici), Cathy Delanssay et Lénia Major ont une fois de plus créé un petit livre magique où l’on va de surprises en surprises à chaques pages.



Comme le titre l’indique,nous découvrons dix petites fées qui ont chacune ...
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La photo de classe est un album jeunesse qui nous rappelle un peu l'école, et notamment un moment dont les enfants se souviennent forcément et les parents certainement aussi : la photo de classe ! Aaah ce moment qu'on adorait, monter sur les bancs, faire ouistiti au photographe... Mais surtout, cette histoire aborde le thème des animaux, des différences et de l'originalité. Une histoire hilarante et riche, qui vaut la lecture !



Dans cette histoire, une classe d'école, pour le moins originale, souhaite réaliser la photo de classe annuelle. Mais tout ne se passe pas comme prévu. Page après page, ce sont autant de situations cocasses que nous allons découvrir, où chaque fois, quelque chose ne va pas, il manque quelqu'un, quelqu'un va faire une blague, ou alors il faudra découvrir ce qui ne va pas (pensez à bien regarder la maîtresse !)



Vous n'êtes pas prêts pour la chute !





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Ce roman pour les jeunes lecteurs ne me laissera pas un grand souvenir. J'ai trouvé l'idée de départ intéressante avec un peuple de petits hommes vivants dans des livres mais j'ai eu du mal à m'attacher à eux et à me passionner pour leurs aventures (même s'ils doivent empêcher un cambriolage).

J'ai particulièrement été gênée par les interventions de l'autrice adressées aux lecteurs. Personnellement, ça a perturbé la fluidité de ma lecture.

Bref, je ne poursuivrai pas le reste de la série.

Un livre écrit par Lenia Major, très amusant et qui, à travers l'histoire de deux bull-terriers aux vies diamétralement opposées, évoque la maltraitance animale.

Deux chiens donc, qui se ressemblent comme deux gouttes d'eau : l'un, King Kardachien, mène une vie de rêve, derrière les murs de la grande propriété de luxe de ses maitres, les Bigmoney, l'autre, Tyson, est un redoutable chien, craint de tous, élevé pour les combats et qui ne connait de l'homme que sa brutalité.

Mais malgré sa vie de chien de riche avec masseuse, maitre-nageur et raconteur d'histoire (!), King s'ennuie et voudrait connaitre la liberté et la vie au delà des murs de sa prison dorée. Par l'intermédiaire de deux perruches, Gigi et Fabiola, les deux chiens vont intervertir leurs vies et vont tous les deux être très étonnés des univers qu'ils vont découvrir et des différences de comportement des humains vis-à-vis des animaux.

Une histoire pleine d'humour et qui va bien se finir pour nos deux sympathiques chiens qui après avoir vécu une journée bien agité et pleine de surprises vont avoir une toute autre vision des hommes.

Mentions aux amusantes et expressives illustrations d'Olivier Pelletier.

King, un bull-terrier, sa vie de luxe, ses majordomes personnels, la vie de rêve pour ce beau chien.

Mais pourtant, à vouloir que tout soit parfait, King s'ennuie… il aimerait une autre vie, il aimerait découvrir ce qu'il se passe derrière ces murs…

Avec son amie Gisela, une perruche, ils élaborent un plan pour le faire sortir de sa prison de luxe, et l'échanger avec un sosie, Tyson, puissant chien de combat.

Ce dernier n'ayant aucunes confiances envers les humains, n'est pas trop enchanté par cette idée, mais se laisse tenter.

Bien sûr, l'évasion de King pour une journée ne se passera pas comme prévu !



C'est un roman jeunesse très agréable, beaucoup d'humour, mais aussi une certaine tristesse, traitant de la cause animale.

On pense toujours qu'ailleurs la vie est meilleure, mais cela est bien souvent à tort…

Je pense que ce livre plaira beaucoup à ma fille.

La fin est bien évidemment totalement prévisible, mais n'oublions pas qu'il est destiné à nos enfants.

Rien que son nom, King Kardachien, m'aura bien fait rire !



Je remercie chaleureusement Babelio pour cette masse critique de Novembre, ainsi qu'aux Éditions Poulpe Fictions pour leur envoi, un bon moment détente.

Saviez-vous que dans les vieux livres abandonnés au fond des librairies vivaient les Papiliers, humains en version miniature ? Mais quand la « chambre » de l’un d’entre eux est achetée par un braqueur bras-cassé, c’est la catastrophe !

J’ai beaucoup aimé découvrir les mille aventures de ces petits êtres. Et en plus, Lenia Major est très drôle, interpellant sans cesse les lecteurices dans des appartés très rigolotes. Une chouette découverte dont j’ai hâte de connaître la suite.

Au fond de la librairie Chez Willy on lit, vit une famille de Papiliers, ces petits êtres insouciants qui ont trouvé refuge à l'intérieur des vieux livres oubliés. Ils mènent une vie plutôt paisible dans leur maison de papier. Jusqu'à ce que le jeune Barnabé soit kidnappé. Enfin, pas tout à fait kidnappé. Un mystérieux monsieur est venu acheté le recueil de contes qui fait office de chambre à Barnabé. Il faut donc retrouver Barnabé avant que les humains ne découvrent l'existence des Papiliers ...



Ce premier tome offre une formidable aventure en compagnie de petits êtres qui vivent cachés et dont le mode de vie est bien chouette à découvrir. On rencontre des petits personnages fort débrouillards et c'est bien utile pour cette quête soudaine. Ils sont peut-être minuscules mais ils font preuve d'une grande ingéniosité qui les sort toujours du pétrin. Un peu de patience, un peu de ruse, un peu de bricolage, une bonne dose d'entraide et le tour est joué !



Pour ne rien gâcher, le récit est vivant, tout amusant. On y retrouve des jeux de mots, des synonymes pour étoffer le vocabulaire du jeune lecteur, mais aussi des petites interventions de l'autrice pour mieux nous impliquer et nous prendre à partie autour de différentes thématiques. C'est peut-être un petit roman jeunesse, mais il a tout d'un grand, comme un Papilier !



" Retiens bien ce que je vais te dire : rien n'est jamais blanc ou noir, dans la vie. Quelle nuance de gris choisis-tu? "

Tout d’abord merci à Babelio Masse critique, Gulf Stream Editeur et Lenia Major pour l’envoi de ce service presse.



Mes premières impressions

Parlons de l’objet livre : le travail éditorial est soigné. La couverture matte avec adjonction de vernis sélectif ainsi que les couleurs et l’illustration de Noëmie Chevalier rendent cet ouvrage très attractif.

Les illustrations intérieures apportent également de la « plus-value » compte-tenu de la thématique du roman.



Résumé

En lisant les premiers chapitres, j’ai eu un moment de nostalgie en pensant aux Minipouss, un dessin animé de mon enfance que les moins de 20 ans (voire 30 !), ne peuvent pas connaître. De petits êtres vivants cachés dans les murs des maisons.

Ici, ce sont dans les livres oubliés d’une librairie que vivent des Petits Êtres Cachés (PEC) mais l’esprit est le même.

Tout se passe tranquillement pour la famille de papiliers jusqu’au jour où un humain, Tony (qui pour couronner le tout est un cambrioleur ! je vous laisse imaginer la suite, ou bien lisez le livre, vous saurez) achète l’un de ces livres. En effet, Barnabé vit dans ce livre. S’en suivent alors des aventures hors du commun pour Barnabé et sa famille. Des rencontres et un saut dans le monde extérieur. Mais pas de révélations ! Ce livre de 193 pages se dévore vite fait bien fait !



Ressenti

Premier élément que j’ai adoré : la présence d’un narrateur omniscient qui s’adresse directement au lecteur. J’adore cela. Il y a comme une sensation de récit ancien, de conte qui fait entrer le lecteur dans l’histoire, dans le livre. Le narrateur se fait plaisir.

Ce livre est bourré d’humour et de jeux de mots. La lecture est fraîche et légère. On ne voit pas passer les pages.

Les valeurs qui ressortent de ce livre sont en parfaite adéquation avec le public cible (9-12 ans), mais il est également très agréable à lire pour l’adulte que je suis. J’ai beaucoup souris et rit. On y retrouve les thématiques suivantes : le fait d’être assidu à l’école, la famille, la fraternité, le courage mais aussi la peur à surmonter et qu’il est normal de ressentir, l’esprit d’équipe, l’entraide. Le fait que la vie n’est pas manichéenne.

« Rien n’est jamais blanc ou noir, dans la vie. Quelle nuance de gris choisis-tu ? »



En conclusion : une lecture fraîche, rigolote et très agréable. Des personnages hauts en couleur. Une intrigue qui met à l’épreuve cette famille de papiliers. Des rencontres durant les épreuves que vont devoir passer ces petits êtres cachés. Si vous voulez lire un petit morceau d’humour, une petite histoire qui va se poursuivre (oui il s’agit d’un livre 1 !), alors n’hésitez pas !

Ascane, une jeune adolescente, a été selectionnée pour faite partie de la garde licornière du roi. Mais évidemment son statue de fille pose problème, la licornerie (= un peu comme la chevalerie) c'est pour les mecs... Elle a donc beaucoup de mal à s'adapter, par exemple elle est obligé de partage sa chambre avec 2 autre apprentis (garçons).



Avant même de donner mon avis, je souhaite préciser que ce n'est pas un livre gnangnan avec des licornes roses et des filles qui sont au bout de leur vie quand elles se sont cassées un ongle.

C'est ma 3ème relecture et il ne me lasse pas. Je me suis beaucoup attachée à Ascane avec son fort caractère, à Erdnaël qui lui aussi a un fort caractère (donc je vous dit pas les deux) et Fergall, un garçon très discret mais qui nous réserve plein de surprises... Si vous le lisez vous verrez que l'on ne s'attache pas qu'aux humains mais aussi aux licornes. 

Je pense que la fin du livre (ou 3ème tome si vous ne lisez pas l'intégral) vous surprendra autant qu'elle m'a surprise la première fois, en tout cas c'est sûr que je ne pensais pas à ça en choisissant ce livre.



Les personnages me manquent déjà, je pense qu'il y aura une 4eme relecture 😊 (pas tout de suite, mais certainement dans 2/3 ans)...

Très jolie histoire qui se conte! Propice aux modulations de voix et aux accents divers, l'auditoire est vite captivé, contenté et rassuré: Une jolie façon de rappeler à son enfant que les mamans aiment leurs enfants au delà de toutes les convenances et autres étiquettes! Les Chichipoilus iront se coucher ragaillardis!

La maîtresse Tam Tam et les mamans se liguent pour obliger les papas à aller chercher leurs enfants à l'école. Évidemment, ces messieurs tentent de trouver des excuses...



C'est un album amusant, même si il stéréotype pas mal la paternité. Disons, qu'il représente les papas récalcitrants et non pas l'intégralité des papas.

Ce qui est sûr c'est que le texte et les illustrations sont expressifs, dynamiques et drôles. La chute finale est machiavéliquement savoureuse.

Je suis très contente d’avoir eu la possibilité de découvrir un très chouette album jeunesse grâce aux éditions Gautier-Languereau et au site Babelio (Masse Critique). Ce livre m’a rappelé la belle expérience de lecture eu avec un titre tout aussi intriguant, Le Machin. C’est un album très agréable à lire, pétillant et plein d’humour que nous proposent les deux créatrices, je le relirais sans aucune hésitation !



L’histoire nous emporte dans une forêt très calme jusqu’au jour où cette pauvre Hulotte se retrouve avec un Truc près de son arbre. Tous les animaux de la forêt vont se précipiter pour découvrir ce Truc et lui donner un sens, une utilité jusqu’au twist final. L’histoire est simple, elle enchaîne une succession de personnages très sympathiques qui y vont tous de leur petit commentaire pour résoudre ce mystère.



Grâce aux illustrations, nous savons d’emblée ce qu’est le Truc et le voir être détourner de son utilisation principale rend l’histoire encore plus drôle et décalée. C’est la magie du texte signée par Lenia Major, un texte simple avec la possibilité de le lire à haute voix afin de le jouer, de faire des voix. Le texte est fluide, très agréable à lire aussi en solo, la personnalité des animaux ressort à travers leurs répliques ou leurs actes, ce qui donne du charme aux animaux rencontrés.



De plus, les illustrations de Caroline Piochon accompagnent merveilleusement le texte en lui donnant davantage de pep’s ! Les couleurs sont vives et pures, c’est peut-être ce que j’ai le moins aimé ; en revanche, les plages de couleurs permettent d’identifier facilement les éléments naturels, les objets, les personnages. Ce qui m’a totalement séduite, ce sont les expressions des animaux, le corps, le dessin des yeux et des bouches sont splendides, les émotions sont hypers lisible et les expressions donnent du dynamisme aux pages.



Pour terminer, le livre-objet est très soigné, la couverture est cartonnée, le texte et les illustrations ne se mangent pas, ce qui fait que le texte est lisible et aéré – avec une jolie police en plus. Quant aux illustrations, elles exploitent très bien les double-pages et ne sont pas surchargées en détails, ce qui les rend claires et très belles.

Un roman épistolaire jeunesse avec un message fort et beaucoup d'émotions : voilà comment je résumerai ce roman.



Charline a envoyé une bouteille à la mer... et c'est Axel, qui a à peu près le même âge, qui va réceptionner son message. C'est alors que démarre un échange de mail pour prendre connaissance avec un humour toujours débordant surtout de la part d'Axel ! Autant vous dire que ce petit gars n'a pas la langue dans sa poche, il le dit lui-même : c'est une pipelette.



Malheureusement, cette relation nouvellement créée se voit bouleverser par les problèmes de santé de Charline... Axel va lui permettre de se changer les idées et de voir les choses avec optimisme. Il va lui relater son quotidien et elle va pouvoir lever la tête et voir autre chose que des blouses blanches et établissements médicaux.



Franchement ce livre est frais, drôle et émouvant. On passe un super moment et on a envie que tout se passe bien pour nos deux protagonistes tout comme leurs entourages (mention spéciale à la grand-mère d'Axel tout de même).



Je le recommande à tout ceux qui veulent un roman émouvant, jeunesse, plein d'espoir, mais avec un format qui change de l'ordinaire.

Une bouteille à la mer, c’est l’histoire de deux ados (Charline et Axel) qui commencent à échanger des mails à la suite de l’arrivée d’une bouteille sur la plage où se trouve Axel. Cette bouteille, elle contient le message de Charline qui propose à la personne recevant cette bouteille d’entamer un échange avec elle, histoire de passer le temps.



C’est donc ainsi que leur conversation débute. Elle est d’abord assez banale: juste deux personnes qui racontent leurs vies respective d’une manière très drôle. Oui oui, je vous préviens d’avance, en achetant ce livre, vous devez vous engager à passer la moitié du lire à pleurer de rire. C’est comme ça.

Mais petit à petit, leur conversation est bien plus triste, puisque Charline apprend qu’elle a une leucémie. Ainsi, leur conversation continue, dans une ambiance à la fois drôle et triste. Axel essaie de remonter le moral de son amie, mais ce n’est pas toujours facile.



J’ai vraiment adoré cette histoire. Peut-être que, si j’avais été plus âgée, je n’aurais pas pensé de cette manière. Mais à l’heure actuelle, j’ai le même âge que les personnages de cette histoire, et cela m’a beaucoup aidé pour m’identifier et m’attacher à eux, même si je suis persuadé.e que n’importe qui pourrait s’attacher à eux.



Avant de le commencer, j’avais peur d’être gêné.e par le format de l’histoire, mais au contraire, il était parfaitement adapté au livre.

De plus, le style d’écriture est très agréable. Il varie avec fluidité entre un langage parfois très soutenu et un langage qui l’est beaucoup moins, ce dont peu de livres peuvent se venter.



Ce fut donc une très agréable découverte.