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3.27/5 (sur 148 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York , le 02/01/1933
Mort(e) à : Berkeley , le 10/05/2003
Biographie :

Leonard Michaels est né le 2 janvier 1933 à New York, de parents juifs polonais. Il a étudié à l'université de New York puis à celle du Michigan. Après une thèse consacrée à la littérature romantique, il a enseigné l'écriture, la critique littéraire et la poésie romantique à Berkeley de 1969 à 1994.

Il est l'auteur de deux romans : The Men's Club, considéré par certains, lors de sa sortie dans les années quatre-vingt, comme un livre sur l'émergence d'une conscience masculine, et Sylvia (1992), un récit fictionnel s'inspirant de la première femme de l'auteur, Sylvia Bloch, qui se suicida.

Il est surtout connu pour ses recueils de nouvelles. Il est aujourd'hui considéré comme l'un des maîtres du genre.

Il a collaboré régulièrement à Vanity Fair et à la New York Times Book Review. Son oeuvre a été récompensée par le prix de la fondation Guggenheim, le prix de l'American Academy and Institute of Arts and Letters, le Pushcart Prize et le National Endowment for the Arts.

Il est mort le 10 mai 2003 à Berkeley après avoir passé les dernières années de sa vie en Italie avec sa femme.

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Source : www.christianbourgois-editeur.com
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Sylvia pouvait se montrer joyeuse et drôle, mais il est plus facile de se rappeler les moments difficiles. Ils sont plus sensationnels ; il est également moins douloureux de se souvenir d'eux que de se remémorer des choses que j'aimais. Il nous arrivais de nous regarder, assis à quelques mètres l'un de l'autre dans une rame bondée du métro, chacun à un bout de la pièce lors d'une fête où au milieu d'une conversation amortie par la drogue avec d'autres personnes dans notre salon, l'aube grise éclairant petit à petit les fenêtres, et nos yeux se souriaient, comme gênéspar tant de chance, celle d'être ensemble.
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Les mots m'obsedaient, les relations étranges entre leurs sons comme s'ils recelaient une musique, le chant bizarre d'un démiurge duquel émergeant des imagesdes choses virtuelles, rues, arbres, gens. La musique allait crescendo comme si c'était elle l'histoire. Je devais laisser le champ libre, attendre le déclic, mais je n'y parvenais pas. J'étais un mauvais danseur, j''entendais la musique, j'effectuais les pas, mais j'étais incapable de me laisser emporter dans la danse.
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… moi, jeune homme surqualifié de 27 ans, fumeur et qui, pour se présenter, savait seulement dire : “J’aime lire.”
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Malgré les milliers de propositions de travail, aucune ne m'interpellait. Je voulais faire quelque chose, pas juste avoir quelque chose à faire.
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Ce qu'on aime le plus chez les autres, c'est ce qu'ils ne savent pas sur eux-mêmes.
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Sylvia était mince et bronzée. Ses cheveux lui descendaient à mi-dos. de longues mèches lui voilaient les yeux, donnant l'impression qu'elle était timide ou qu'elle se cachait modestement, mais aussi qu'elle était plus petite que la moyenne. Elle mesurait un mètre soixante-sept.
Janvier 1962 : «Je n’ai pas de travail, pas de travail, pas de travail. Je ne suis pas publié. Je n’ai rien à dire. J’ai épousé une folle.»
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Tu croises un vieil ami, vous échangez une poignée de main, tu lui dis : "Quoi de neuf ?" Il répond : "Je me suis marié le mois dernier." Ton cœur chavire. Le pauvre. Non seulement il ne lui arrive rien mais, en plus, il ne va pas tarder à être malheureux. Tu dis : "Merveilleux."
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Écrire une histoire n’était pas aussi simple que de rédiger une lettre, ou de raconter une anecdote à un ami. Pourtant je pensais que cela aurait dû l’être. Tchekhov disait que c’était facile. Mais je produisais rarement une page entière en une journée. Les mots m’obsédaient, les relations étranges entre leurs sons, comme s’ils recélaient une musique, le chant bizarre d’un démiurge duquel émergeaient des images, des choses virtuelles, rues, arbres, gens. La musique allait crescendo comme si c’était elle l’histoire. Je devais laisser le champ libre, attendre le déclic, mais je n’y parvenais pas. J’étais un mauvais danseur, j’entendais la musique, j’effectuais les pas, mais j’étais incapable de me laisser emporter dans la danse.
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Insaisissable est la vie et ce n'est
Que dans le souvenir qu'elle dévoile ses traits,
Une fois dans le non-être.

Adam Zagajewski

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Tout le monde a un rôle à jouer; ou tout le monde, que ça nous chante ou non, doit jouer un rôle. On joue dans sa propre comédie ainsi que dans celle des autres en fonction de la volonté et de l’imagination de chacun.
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