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Céline Leroy (Traducteur)
EAN : 9782267021172
164 pages
Christian Bourgois Editeur (04/11/2010)
2.68/5   46 notes
Résumé :

Des gens ont lu ce livre comme une allégorie, comme de la misogynie ou de la propagande. Je voulais seulement décrire ce qui est vrai parmi certains hommes. C'est tout.

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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Il existe des clubs dont on se félicite presque d'être refoulé à l'entrée. Celui de Leonard Michaels en fait partie. La première chose qui saute aux yeux après dix pages, c'est que la moitié de l'humanité non pourvue d'un pénis va en prendre pour son grade et que l'humour ne volera pas très haut.

Même en laissant mon esprit critique au vestiaire et en me faisant greffer le cerveau de Jean-Marie Bigard (pour les prophanes chercher dans Google son sketch"Le lacher de salopes"), je préfèrerais tailler le bout de gras avec Madame Pipi (coucou Lisette tu te reconnaitras...) plutôt que d'aller trinquer au bar avec eux.

Le livre charrie une vision de la femme faisant moins appel au coeur de l'homme qu'à la partie située 50 centimètres plus bas.

Pauvres victimes d'un regime semi-dictatorial sacrifiées sur l'hôtel du mariage et de la famille, les hommes pourrissent sur pied et perdent le contrôle de leur vie. le coupable est tout désigné et ne doit pas s'étonner si... etc .... etc ...

Et au fait pendant que ces messieurs trinquent, qui garde les gosses ?
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Avant de commencer ce billet, je tiens à remercier Libfly et Points pour ce partenariat. Ce roman a été lu et commenté dans le cadre de l'opération « Un livre, un(e) Mordu(e), une critique ! ».

Un groupe d'hommes décide de se réunir chez l'un pour fonder un club ouvert uniquement aux hommes. Ce club a pour objectif tacite de réunir des hommes pour discuter, s'occuper, loin des préoccupations familiales et des femmes. Mais au lieu de parler de tout et de n'importe quoi, ils discutent de femmes et d'amour.

Ce roman court est une sorte de huis clos où sont enfermés plusieurs hommes d'âge différent et de situation différente. Il travaille tous, mais l'un est avocat, l'autre est professeur. Physiquement aussi, ces hommes sont tous différents. du petit chauve un peu frêle au grand gaillard costaud, ancien joueur professionnel, le paysage est posé. Un groupe se réunit assez disparate, pour parler. Mais parler de quoi ? La femme, la femme en général, ou la femme en particulier, l'individu même qui est au centre de leur préoccupation. Ils ont tous des idées sur le sujet, certains les respectent, d'autres s'en moquent, mais personne ne peut s'en passer. A la manière d'une thérapie, ils racontent celles qui les ont marquées. Ils sont là, autour d'une table, en train de se souvenir, de raconter, et de se justifier aussi, mais chaque fois, c'est avec beaucoup de tendresse.

Dans ce roman, on y trouve finalement une sorte d'analyse de l'homme du XXème siècle. Il ne se juge pas par rapport à leur vie professionnelle, ou à combien gagnent-ils, ou que possèdent-ils, mais par rapport aux relations qu'ils ont avec les femmes.

Le club démarre lentement, en devient presque ennuyeux sur les trente premières pages, puis rapidement, il devient indispensable de continuer. L'ambiance un peu lourde du début fait place à un truculent récit. Finalement, le roman est passionnant, les personnages sont forts en caractère et en différences physiques les uns par rapport aux autres, sans faire de caricatures, ils sont vrais. Leonard Michaels mène cette thérapie d'une écriture fluide, avec beaucoup de passion. le club est très bon roman, court et plein d'émotions.

Je remercie Libfly et Points pour ce partenariat.
Lien : http://skritt.over-blog.fr/a..
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En gros, c'est l'équivalent au masculin de la soirée nana !!! Un groupe de mecs se retrouve chez l'un d'entre eux. Ça picole, ça fume des joints, et surtout ça cause beaucoup…. Qui a dit que les femmes étaient bavardes ?

Et quand un groupe de mecs se retrouvent entre eux, à votre avis, de quoi ça cause ? Boulot, caisse à outils, baseball ? Ben voyons…ça cause de sexe, enfin ça déballe surtout leurs histoires avec la gent féminines…leurs petites et grandes cachoteries…

160 pages, c'est grandement suffisant. Tout cela a fini par devenir vraiment rasoir. le New-York Times en faisait un livre « atroce et magnifiquement drôle ». Mouais….
Atroce… je dirais plutôt que ça n'est pas vraiment flatteur pour vous, Messieurs !!
Magnifiquement drôle… personnellement, ça ne m'a pas fait rire du tout.
Les personnages m'ont tous laissée indifférentes, et leurs histoires d'adultère, tout autant.

En 2010, j'étais tombée sous le charme de Sylvia ; Si je le relisais aujourd'hui, je ne suis pas certaine de porter le même jugement. Léonard Michaels est un nouvelliste reconnu…mais, en ce qui me concerne, n'aimant pas les nouvelles, j'en resterai là avec cet auteur.
Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Un livre jubilatoire, tout à tour féroce, émouvant, décalé.

Leonard Michaels raconte dans "Le club", l'histoire d'un groupe d'hommes qui se réunissent un soir chez l'un d'entre eux, sans autre but réel que de se retrouver à l'abri du monde, des femmes, de leur quotidien.
Sans trop savoir s'y prendre jusqu'à ce que l'un d'eux propose que chacun raconte sa vie, libérant une parole qui va charrier échecs, fantasmes, petites désillusions et grands drames.

Impossible de ne pas se laisser embarquer dans ce voyage au coeur des Hommes, au long d'une nuit qui semble ne devoir jamais finir comme dans "After Hours" de Scorsese.
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L'époque : les années 70, le pays : les Etats-Unis, les personnages : des hommes de la classe moyenne.
Le narrateur est convié par un de ses amis à joindre un club. Il raconte sa soirée et les propos des convives.

On fume, on boit, on mange et on raconte ses relations avec les femmes. Ouais et alors!? Pas de quoi susciter un enthousiasme délirant et pas de quoi en faire un livre.

Ce n'est pas trop mal écrit, mais franchement quel ennui!
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Tu croises un vieil ami, vous échangez une poignée de main, tu lui dis : "Quoi de neuf ?" Il répond : "Je me suis marié le mois dernier." Ton cœur chavire. Le pauvre. Non seulement il ne lui arrive rien mais, en plus, il ne va pas tarder à être malheureux. Tu dis : "Merveilleux."
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Ce qu'on aime le plus chez les autres, c'est ce qu'ils ne savent pas sur eux-mêmes.
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L'attente ne dérange pas les masochistes, contrairement à la plupart des gens. Ce sont des instants terribles et avilissants, une torture sociale infligée aux prisonniers et aux chiens.
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La vie est une affaire injuste. Qui a dit le contraire ? La vie est un milliard de spectacles ratés, de coups bas ; celui qui est au sommet est celui qui s'amuse le plus.
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On a besoin de sentir la présence d'une personne pour comprendre ce qu'elle dit, même la chose la plus simple. On n'entend pas les mots ; on s'entend soi, personnellement, prononcer des mots.
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Vidéo de Leonard Michaels
Le Club Marque-page 17-01-2011
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