AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.42/5 (sur 41 notes)

Nationalité : Argentine
Né(e) à : Buenos Aires , 1973
Biographie :

Leonardo Oyola est né en 1973 à Buenos Aires. Il est l'auteur de plusieurs autres romans, dont Chamamé, prix Dashiell Hammett du meilleur roman noir de l'année 2008. Il collabore actuellement à l'édition argentine du magazine Rolling Stone. Un enfant terrible de la nouvelle scène polar argentine, mise à l'honneur lors de la dernière Semana Negra.

Source : Asphalte
Ajouter des informations
Bibliographie de Leonardo Oyola   (2)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Cette envie que j’ai de lui enlever ses vêtements.
De lui arracher son top et sa minijupe.
Savoir combien de temps encore son string et son soutien-gorge pourront tenir.
Jessica est blonde comme son homonyme, Lange, l’actrice.
La nana pour laquelle King Kong a pété les plombs.
Mon vieux m’a emmené voir ce film, un jour, avec ce singe monstrueux.
Après la projection de ce film où le roi Kong meurt après s’être mangé des rafales de balles tirées par des hélicoptères de combat, mon père m’a dit, et ça je ne l’oublierai jamais : « Manuel, tu comprends maintenant la valeur d’une blonde.
Commenter  J’apprécie          213
Tu ne trahiras pas.
Tu n’abandonneras pas ton partenaire après un coup qui aurait mal tourné.
Tu ne coucheras pas avec sa sœur.
Tu veilleras sur sa famille.
Tu exploseras le ou les flics qui ont causé sa perte.
Tu choperas le fric et tu feras jamais dans ton froc.
Tu baiseras bien profond ceux qui ont du pognon, jamais ceux qui n’en ont pas.
Tu ne feras pas de bruit.
Lorsque tu auras la maille, alors tu pourras te reposer.
Et quand ce sera ton tour de danser avec la plus moche, Guns N’Roses … tu seras aveugle et sourd-muet, comme dans la chanson de Shakira.
Commenter  J’apprécie          197
Ils ne commencent jamais.
Ils explosent.
D’un coup.
Ils sont comme ça, mes rêves.
Je ne sais pas ce que signifie dormir sur ses deux oreilles.
Je n’arrive à fermer l’œil qu’après avoir descendu une bouteille de J&B.
Et depuis que le pasteur Noé m’a arnaqué, chaque fois que je ferme les yeux, c’est la même chose.
Chaque fois.
Grosso modo.
Ils ne commencent jamais.
Ils explosent.
D’un coup.
Ils sont comme ça, mes rêves.
D’abord mes mains jointes.
Comme si je priais.
Ensuite je les écarte pour ouvrir le rideau de perles qui tintent.
J’entre au Mogambo.
Le dernier bouge de Misiones.
Le dernier bordel du pays avant de passer la frontière avec le Brésil.
J’entre dans un enfer, l’Enfer plutôt, et j’adore me vautrer dans ses flammes.
Me mettre le feu pendant que je cajole les doyennes.
Azucena, Samantha et Claudia.
Leur mettre le feu, ma fièvre, même les plus jeunes y ont droit.
Eli, Romina, la blonde Jessica et Monika avec un k.
Ça ne commence jamais.
Ça explose.
D’un coup.
Les « filles ».
Commenter  J’apprécie          160
Parce que ce qu'on garde à jamais, c'est ce qu'on a perdu.
Commenter  J’apprécie          180
Ce qu’on cache dans notre tête révèle qui on est.
C’est ça qu’ils t’enfoncent dans le crâne, tous ces charlatans avec leur blabla, quand tu es au trou. Pendant nos conversations, j’ai compris que, dans ma tête, y’avait comme un circuit avec des virages plus mortels que ceux d’Imola, pas vrai Ayrton ?
Commenter  J’apprécie          160
Noé s’est éloigné de la côte et a pris la direction de Santa Fe, sans réel but. Il filait au volant de son Arche, lorsqu’une pluie de grenouilles s’est abattue sur lui.
Il a écrasé la pédale de frein et a attendu que ça passe. Il n’entendait plus le bruit de l’orage, juste le coassement assourdissant des bestioles. Il a passé la première, bien décidé à les écraser.
Commenter  J’apprécie          130
La veille du Nouvel An, je m’étais levé une minette bien plus jeune que Julia, dans un bal. On s’était bécotés. Après, on s’était un peu chauffés. Je l’avais invitée à glisser sa main jusqu’à mon entrejambe et, une fois que j’avais enfin réussi à la prendre par les épaules, je l’ai fait agenouiller. Elle avait immédiatement compris, descendu ma braguette et sorti ma queue pour me sucer.
Elle m’avait dit un truc, la bouche pleine. Un truc du genre : « Gaffe, tu me préviens… »
« Ouais, ouais… Sois tranquille… »
La bouche de cette gonzesse était un enfer.
Au moment d’éjaculer, je la tenais par les cheveux.
Un « ah Julia ! » m’avait échappé et elle m’avait regardé, consciente que j’en aimai une autre. Elle s’était relevée, les lèvres pleines de sperme. Elle m’avait donné un petit baiser et avait craché par terre avant de se barrer.
Ça, mes amis, c’était un grand moment de solitude.
Tout ce que tu perds avec un petit baiser.
Qui a le goût de ton propre foutre.
Parce que ce qu’on garde à jamais, c’est ce qu’on a perdu.
Commenter  J’apprécie          102
je l’ai regardée entrer dans la maison. Elle avait toujours cette jolie queue de cheval, je lui avais dit un jour près de la rivière que son petit cul ressemblait à une mandarine ouverte en deux parce qu’elle portait un bikini orange. Elle n’avait pas compris que c’était un compliment et m’avait envoyé chier. Lorsque je lui ai dit que c’était parce que j’avais envie de la manger toute entière, comme ces mandarines qui, lorsque j’étais enfant, étaient pour moi le meilleur des desserts, elle m’a lancé un de ces sourires bien à elle…
Innocent, heureux. Ce même sourire qui se chargeait de luxure lorsque je la voyais entrer, nue, dans notre chambre avec son serre-tête noir, ses lèvres maquillées tout spécialement pour me sucer la bite.
Commenter  J’apprécie          100
« Suce-moi doucement, bébé, suce-moi comme il faut… Je te préviendrai quand je serai prêt à balancer la purée, je te laisserai le temps de te retirer… »
Mensonge classique, s’il en est.
Et attention, hein… Plus ou moins accepté.
Quand la gonzesse crache, tu as le droit à la fameuse scène du : « Dégueulasse ! Tu t’es bien foutu de ma gueule ! » Mais elles aiment ça. Elles aiment toutes ça, avaler le foutre.
Mais on pourrait dire que c’est des conneries, cette scène. Parce qu’elles savent que ça nous met dans des états pas possible, de leur gicler à la gueule.
Des mensonges. Les mensonges.
Les mensonges, c’est dangereux.
Parce que parfois on peut finir par y croire.
Tout ce que tu entreprends se construit sur du vide.
Si tes rêves ne reposent que sur des mirages, alors rien n’est réel.
Si tu brandis fièrement le mensonge, tu dois être porter jusqu’au bout.
Et il faut que tu saches.
Quand le mensonge tombe, que la vérité est découverte, il ne te reste plus rien après.
Commenter  J’apprécie          89
Quand tu es au trou, y’a pas beaucoup d’options. Soit tu lis, soit tu fais de l’exercice. Et puis tu dors. Tu dors autant que tu peux.
Frère Noé lisait la Bible. De A à Z. Puis il la relisait. La décortiquait. La mémorisait. La citait. Il ne lâchait les Saintes Écritures que pour soulever de la fonte. Quand il était dehors, c’était une vraie boule de muscles, c’est pour ça qu’il voulait pas s’empâter. Il avait deux obsessions : Dieu et son corps. Il avait des psaumes tatoués sur toute la superficie de sa peau.
Il foutait la trouille.
Commenter  J’apprécie          70

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Leonardo Oyola (51)Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les enquêteurs parlent...

— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

Arsène Lupin
Hercule Poirot
Rouletabille
Sherlock Holmes

13 questions
59 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , humour , enquêteursCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}