La vie seule ne peut satisfaire l’imagination.
Pourquoi ne lui dis-tu pas ce que tu ressens vraiment ?
Que c'est toi qui étouffes ?
Que tu voulais être la femme d'un génie, pas d'un banquier ? Que cette vie te tue à petit feu ?
Est-ce toujours le même cycle ?
L'amant devient l'enfant et il faut tout recommencer.
La vie seule ne peut satisfaire l'imagination.
- Mais il y a quand même un truc qui m'échappe : qu'est-ce qu'une fille comme elle faisait avec un déchet comme toi ?
- Bien sûr que ça t'échappe. Comment tu pourrais comprendre ?
-Tu me demandes s'il aurait pu mettre le feu lui même à la maison de ses parents ?
-J'en suis certaine.
-J'ai accompagné les policiers sur place, c'est moi qui l'ai trouvé.
-Il était dans la grange. Des brûlures sur le visage et le corps. Et tu sais ce qu'il faisait ?
-Il triait des allumettes . Les brûlés d'un côté. Les neuves de l'autre.
-Je n'oublierai jamais ce qu'il m'a demandé ....
-Ils sont morts maintenant ?
Je suis à nouveau hantée par l’intuition qu’il existe un érotisme auquel je n’ai pas accès. L’acte me laisse toujours insatisfaite, malgré l’amour et le désir que j’ai pour Hugo. Peut-être est-il trop sensible, trop féminin ? Ou trop pudique pour oser lui-même explorer sa sensualité ? Je suis lasse de son manque d’expérience, mais je me révolte contre les pulsions bestiales que d’autres hommes m’ont témoignées, et j’aime son innocence. J’aime Hugo, cet homme parfait, et je veux lui être fidèle… Et pourtant… Mes désirs sont trop puissants pour être ceux d’une bonne épouse. Si j’avais été un homme…. Parfois, je rêve d’orgies, ou des baisers d’une femme. Je veux un embrasement complet des corps et des esprits. Le feu couve en moi, mais j’ai peur de le laisser affleurer.
Chaque homme à qui j'ai fait lire mes textes a tenté de changer mon écriture. Ecrire comme un homme ne m'intéresse pas. Je veux écrire comme une femme. Je dois plonger loin de la rive pour trouver les mots...sous la mer des mensonges.
Du rituel à la mystique, la frontière est floue.
Serais-tu aussi chaste que la glace et aussi pure que la neige, tu n'échapperais pas à la calomnie.
Si je ne me crée pas un monde par moi-même et pour moi-même, je mourrai étouffée par celui que d'autres définissent pour moi.
Je me sens innocente. Mes mensonges et mes costumes sont ma liberté.
Si je ne me crée pas un monde par moi-même, je mourrai étouffée par celui que d'autres définissent pour moi.
Je suis Julia. L'autre fille des Carlgren. "L'autre fille"... ça veut tout dire.
Regarde bien le nœud que je fais. Il y a beaucoup de pouvoir dans les nœuds.
Un homme n’a pas besoin de la bouteille quand il a un ami comme toi, Simon !
Pourquoi ne puis-je jamais tendre vers une seule direction ?
Avant vous, je n’avais jamais rencontré une femme qui soit à la hauteur de mon imagination. – Anaïs Nin s’adressant à June Miller
June est une vision. Insaisissable. Elle vit du reflet d’elle-même dans le regard des autres. Elle est la création. Le fantasme. Elle semble ne pas avoir de matière propre. Son amour pour Henry lui permet de rester entière. Sans lui, elle s’éparpillerait en mille éclats.
"Non."
Sans excuse, sans mensonge, sans justification.
Jamais, jusqu'à présent, je n'avais réussi à le dire à un homme.
J'ai l'air tranquille et solide mais bien peu savent combien de femmes il y a en moi.