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Critiques de Liam McIlvanney (46)
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Retour de flamme



Pour le mois du polar, c’est en terre presque inconnue que je me suis aventurée : celle de l’Écosse, de Glasgow et de Liam McIlvanney, publié par les Éditions Métailié. Un prénom et un nom typiquement écossais pour un auteur qui écrit des romans noirs se déroulant dans son pays d’origine alors qu’il vit et enseigne en Nouvelle-Zélande. Il s’agit ici de son quatrième roman publié en France, et la suite indirecte du roman précédent intitulé Le Quaker, qui narrait les périples d’un tueur en série, poursuivi par l’inspecteur principal Duncan McCormack, que l’on retrouve ici même. On ne trouvera pas plus écossais, en l’occurrence glaswégien, que les romans de Liam McIlvanney, qui a véritablement su transmettre l’âme de sa ville, et de son pays, dans ce roman.



Année 1975. L’inspecteur principal Duncan McCormack est de retour à Glasgow, sa ville, qu’il avait quitté après avoir fait tomber Le Quaker, certes, mais surtout après avoir mis à mal la police de sa ville, en mettant à jour les liens qu’il entretenait avec la mafia locale. Il est mal-aimé de son supérieur hiérarchique direct, mais encore soutenu par ses deux N-1, l’inspectrice Nicol, son bras droit, le lieutenant Derek Goldie . Un incendie se déclare à Glasgow, tuant quatre personnes, dont une mère et sa fille. Quelques jours plus tard, un corps est retrouvé dans le quartier de Blackhill, pas celui de n’importe qui. Afin de détacher Duncan McCormack de son obsession à arrêter le parrain attitré de la ville, Walter Maitland, son supérieur l’inspecteur divisionnaire, Haddow de la brigade de répression du banditisme le missionne sur l’enquête, qui va emprunter d’inattendus tours et détours. L’équipe de policiers étant complétée par le sergent, Iain Shand, dont McCormack se méfie.



Pour comprendre le fonctionnement de la ville plus en profondeur, j’ai tenté une immersion dans les explications techniques, et autant vous dire que je n’ai pas compris grand-chose, du moins je n’ai pas pris le temps pour le faire. Économiquement parlant, Glasgow occupe une grande place en Europe, culturellement, elle se partage entre catholiques et protestants, l’Église d’Écosse représentant tout de même une majorité relative du christianisme. Ce que le Wikipédia ne nous dit pas, ce que le personnage de l’auteur écossais, McCormack, nous révèle en revanche, c’est cette animosité ambiante qui pèse lourd : McCormack est comme il le dit lui-même un Highlander catho. C’est là un autre point fort du roman, on pénètre vraiment aux conflits identitaires qui secouent le pays, les Taigs, catholiques irlandais. Dont les conflits de l’IRA, en plein dedans. Plus globalement, des pans d’histoire du pays, du Glasgow des années 30, aux gars des Highlands, les « cosaques » appelés en renfort pour tabasser du voyou jusqu’à la problématique IRA qui englobait même l’Écosse.



Si j’insiste sur le fait de comprendre l’identité de Glasgow, c’est que tout le roman se base sur les problèmes sociétaux de Glasgow, qui d’ailleurs rayonnent bien largement hors de ses frontières. La diégèse est lente mais dense, l’auteur prend le temps d’étudier, de décrire minutieusement chaque recoin de l’enquêteur et de ses tenants. Comprendre d’abord que la ville et la police sont vérolées jusqu’au moignon, par les mêmes groupes mafieux, et que de jouer les héros solitaires ne sert probablement à rien puisque le corporatisme est de mise et que personne n’aime ceux qui « balancent ». Dans le roman précédent de l’auteur slovaque, il était déjà question de clans mafieux, on la retrouve encore à Glasgow avec ses sbires locaux, aussi laids que les Slovaques, issus quant à eux d’une tradition de gangs violents.





L’ambiance est également rendue par de menus détails, qui ont leur importance, à l’image de tous ces Sir non-traduits, très protocolaires auxquels a droit McCormack : n’étant doté d’aucun titre de noblesse accordé par la reine, il s’agit en fait d’une façon de s’adresser à un supérieur hiérarchique ou à quelqu’un doté d’un grade militaire. Je n’avais encore jamais lu cela avant, ou peut-être était-ce rendu par un chef ou une autre traduction éventuelle ? Un Sir qui est d’ailleurs souvent rendu, aux hommes, par un fiston, très surprenant puisque l’expression est à la fois assez paternaliste et familière en français. De plus, j’ai beaucoup apprécié Duncan McCormack, un Écossais pur jus, un peu rustre mais droit, humain et plein d’autodérision, sa façon de se moquer de son accent, de revendiquer fièrement ses origines catholiques.



Un régal que de lire Liam McIlvanney : j’y ai trouvé plaisir à le lire autant dans le fil narratif, que l’ambiance très typique, la figure du lieutenant McCormack et de la découverte historique et culturelle de Glasgow, et plus globalement d’un pays que je ne connais que très superficiellement, toutes les facettes de son identité, de l’entêtement d’un policier qui apparaît mal dégrossi, mais finalement le plus intègre de tous, au milieu de deux mondes qui s’opposent, mais qui finissent par se mélanger inévitablement lorsque les consciences de ceux trouver les coupables deviennent poreuses.
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Le Quaker

J’ai vraiment passé un bon moment avec ce bouquin. L’auteur décortique la société écossaise des années 69-70, la mafia locale et ses entrées dans la police. L’ambiance est sombre, suffocante. L’affaire du commissariat The Marine piétine, le Quaker rôde toujours. Je me suis posée mille questions quant à son identité. Je n’aurai jamais deviné. ⁣



L’affaire est rudement menée, l’intrigue est bonne. On n’a de cesse d’alterner selon les points de vues : des victimes elles-mêmes, de la police. ⁣



Deux histoires en une, judicieusement ficelées.
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Retour de flamme

Glasgow, 1975. L'Irlande et ses « troubles » n'est pas loin, envoie ses ondes meurtrières et il ne fait pas bon être un policier catholique dans Glasgow la protestante. Et il ne fait pas bon non plus être un policier homosexuel dans Glasgow la puritaine. Mais Glasgow, derrière cette apparence de puritanisme a aussi une partie bien sombre, qui sacrifie ses plus faibles : les enfants abandonnés, les prostituées, les pauvres relégués dans des quartiers poubelles, et même les soldats britanniques revenus traumatisés de ce qui se passe en Ulster ...

C'est tout cela que ce roman policier, très bien conduit, avec une enquête suffisamment complexe pour qu'on s'accroche, sans être trop nébuleuse comme cela peut l'être parfois, nous permet de découvrir, principalement à travers le regard de l'enquêteur Duncan McCormack, catholique homosexuel donc.Pour ces raisons, et aussi à cause de sa précédente enquête, fréquemment rappelée dans ce tome 2, il doit faire face à l'hostilité de son commissariat, mais l'auteur l'a entouré de deux autres autres enquêteurs , personnages très attachants, surtout une jeune femme, l'inspectrice Nicol, qu'on a très envie de retrouver dans d'autres enquêtes à venir. L'amant de McCormack, ancien soldat, est également une figure attachante. Mais c'est surtout à Glasgow, tout en contrastes, à la fois corsetée par des valeurs brandies en étendard mais gangrénée par la corruption, la drogue, l'alcool, la violence envers les plus faibles, que revient le premier rôle.

Merci aux éditions Métailié et à Netgalley de m'avoir fait découvrir cet auteur. J'ai hâte de le retrouver dans des tomes à venir.
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Là où vont les morts

Glasgow,de nos jours, alors que l’Ecosse va d’une part accueillir les jeux du Commonwealth, et de l’autre s’exprimer sur son avenir au sein du Royaume uni.

La presse écossaise est comme ses copines européennes ; elle ne va pas bien ; elle perd inexorablement des lecteurs. Il lui faut donc trouver les moyens d’accrocher ceux qui restent.

Au milieu de tout cela, des journalistes de terrain, qui tentent de faire leur travail au sein d’un journal qui peine, dans une société qui peine tout autant.

L’intrigue, ou plutôt le tableau se construit autour de nos deux personnages, eux même évoluant autour d’autres plus ou moins recommandables, et embarqués dans les avatars des combines politico-journalistico –économiques.



J’ai trouvé l’atmosphère bien amenée sans que l’auteur en fasse ou trop ou pas assez. Ce dernier met l’accent sur nos deux journalistes, sans omettre au passage celles et ceux qui les entourent, pour nous faire un tableau finalement assez désabusé d’une société aux multiples visages aux prises avec ses préoccupations quotidiennes.



La narration à la première personne donne un dynamisme appréciable pour un roman qui paradoxalement prend son temps pour s’installer. Liam McIlvanney s’attachent plus au côté sociétal et à l’ambiance générale qu’à une énigme policière à proprement dite. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si la police est finalement très peu présente dans ce roman.



Peu habituée à la littérature policière écossaise, cet ouvrage fut pour moi une très belle surprise, et un excellent moment de lecture.



Un grand merci aux éditions Métailié (je salue au passage leurs choix originaux en matière de littérature policière) et Babélio dans le cadre la masse critique.




Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Le Quaker

Glasgow, fin des années 60. Une ville glauque dans laquelle les promoteurs immobiliers s’en donnent à coeur joie, dans laquelle tout le monde fume en pat’d’éph’ et où la population a peur car un tueur en série sévit que la police n’arrive pas à attraper. Un roman noir qui prend son temps (un peu trop peut-être), comme la police d’ailleurs qui se perd dans les détails ainsi que l’auteur. Une histoire qui ne m’a pas emballée mais qui plaira sûrement à quelqu’un d’autre.
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Là où vont les morts

Encore un polar de trois cents pages qui peut se résumer en trente, tout le reste est bavardage et remplissage : la vie de famille du personnage principal, sa bonne femme, ses chiares, quand il fait la vaisselle, quand il prend la voiture, description du trajet pas à pas et tout à l’avenant. Gonflant de vacuité. Les auteurs anglo-saxons ne savent plus écrire un livre sans brouiller l’écoute du lecteur. La vie de merde des personnages a-t-elle pour but de rassurer le lecteur et sa propre existence de daube avec marmaille, bonne femme et vie sans intérêt. Donc texte qui devrait se réduire à une nouvelle à lire dans la salle d’attente du dentiste, cela reste tout de même préférable à Closer.
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Là où vont les morts

Après Les couleurs de la ville, Liam McIlvanney nous adresse de Nouvelle-Zélande où il vit, son second opus dont l'action se situe à Glasgow, sa ville natale. Dans le rôle principal, il met à nouveau en scène Gerry Conway, journaliste au Glasgow Tribune, qui rentre au bercail après un intermède de trois ans. En son absence, son collègue et ami Martin Moir a pris de l'envergure professionnelle et fait partie des pointures de la rédaction. L'intrigue démarre au moment de la disparition de Martin, mystérieuse durant quelques jours, avant qu'il soit découvert mort dans sa voiture plongée dans une carrière inondée. le suicide est rapidement établi par la police tandis que ses proches et Gerry doutent. D'une part, comment Martin, tellement respectueux du bon usage des mots et connu pour son langage châtié, a-t-il pu rédiger un sms-charabia en guise de message d'adieu ? D'autre part, est-il possible qu'un homme attache ses mains au volant de son véhicule avant de l'immerger ?





Il s'agit d'un roman dense, aux nombreuses thématiques et ramifications et Liam McIlvanney n'a pas choisi l'année écossaise la plus paisible du siècle pour y planter le décor de son roman ! L'Ecosse s'apprête en effet à vivre un scrutin capital dans son histoire, avec le referendum du 18.09.14 « Should Scotland be an independent country ? », qui enflamme la vie politique et exacerbe les nationalismes. Elle s'apprête aussi à accueillir à Glasgow, en juillet et août, les XXèmes Jeux du Commonwealth. L'odeur des marchés juteux met en ébullition les spéculateurs immobiliers, les hommes politiques véreux, la pègre, la frontière entre leurs activités restant floue, dans une ville qui affiche en outre le plus fort taux d'homicides d'Europe de l'Ouest. Enfin, pour couronner l'ensemble, l'auteur a choisi de faire travailler son héros dans un secteur d'activité moribond, la presse écrite… Ca fait beaucoup.







Là où vont les morts est un très bon roman noir à l'intrigue robustement construite, qui restitue avec soin et véracité l'atmosphère d'une ville frappée par la récession. L'écriture de Liam McIlvanney est souple, empreinte d'humanité, et agréable à lire. J'ai personnellement regretté le trop grand nombre de thèmes abordés, ce qui m'a, dans certains chapitres, procuré la sensation que l'intrigue se disperse. Cet infime reproche n'a cependant pas pollué cette excellente lecture.
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Là où vont les morts

Un roman aux multiples facettes dont l'accrochage dans un contexte politico-mafieux permet une critique en négatif de la classe dirigeante écossaise et, avec elle, de tous les aréopages qui gravitent autour.
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Le Quaker

Franchement j’ai adoré. C’est un bon roman policier. L’ambiance est très sombre. Les bas quartiers de la ville de Glasgow font pas très envie par contre. Imaginer aujourd’hui que l’homosexualité était encore un crime en 1969 ça fait peur. Les mœurs mettent beaucoup de temps à évoluer. Je connaissais pas le père de l’auteur mais j’aime bien le fils, c’est le 2ème auteur écossais ( Val McDermid) que je lis et vraiment ils sont excellents tous les deux. J’aime beaucoup le prénom Duncan et en plus il résout un grand nombre d’affaire dans son roman. Je me demande toujours comment ils font pour ne pas s’embrouiller dans toutes ses pistes ! J’ai particulièrement aimé la fin, il abandonne tout pour servir la justice au détriment de sa personne. J’aimerai bien retrouver ce personnage dans un prochain roman.
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Le Quaker

Livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique.



Elles voulaient sortir, boire un verre, laisser derrière elles, le temps d'une soirée, l'ambiance parfois pesante qui régnait chez elles. En réalité, elles laissèrent derrière elles bien plus que cela : un foyer, certes imparfait, un conjoint, des enfants. Tout cela, elles le laissèrent sur un terrain vague ou dans un immeuble désaffecté, abandonnées, mortes et défigurées, par un tueur que la presse surnomme bientôt le Quaker. Elles sont trois, dont les seuls points communs apparents sont d'avoir passé la soirée dans un établissement appelé le Barrowland et d'avoir des enfants que, le temps d'une soirée, elles ont laissé à la maison. Les premiers témoignages font état d'un homme blond, bien habillé, et qui éructe parfois des versets de la Bible. Des mois d'enquête n'y font rien et les pontes de la police de Glasgow s'inquiètent bientôt de ce que la presse se moque allègrement du manque de résultats.



Pour se protéger, ils envoient Duncan McCormack, jeune inspecteur principal, dans les locaux du service chargé de résoudre l'affaire du Quaker. Le boulot de McCormack est simple : rendre un rapport qui salue le travail des inspecteurs et préconise de clore le dossier, histoire de limiter les dégâts pour l'image de la police. Il faut dire que le Quaker n'a plus frappé depuis des mois, et que les enquêteurs ont interrogé la ville entière. Dans ce rôle délicat, McCormack est peu à l'aise. Dévisagé par des collègues qu'il doit, au final, désavouer, le jeune inspecteur originaire de l'Argyllshire se prend bientôt au jeu de l'enquête. Aidé par l'inspecteur Goldie, McCormack devient bientôt obsédé par cette affaire. Pendant ce temps, une bande de braqueurs fait un casse à Glasgow et les deux affaires - les meurtres du Quaker et l'argent volé de la banque - vont bientôt entrer en collision.



Sous des dehors de récit enlevé, rythmé par une narration où alternent les moments où rien ne bouge et ceux où l'on pense l'enquête sur le point d'être résolue, le roman de Liam McIlvanney se révèle subtil et offre à son lecteur plusieurs niveaux de lecture. Habilement, McIlvanney place son roman à la frontière entre le polar pur et le roman noir. Bien-sûr, il s'agit de la résolution d'une enquête, et l'inspecteur principal McCormack tendra, par son jusqu'au-boutisme, à la résoudre. Mais c'est l'environnement - Glasgow, à la fin des années 1960 - qui donne son ambiance et sa densité au roman. La grande cité ouvrière de l'Ecosse apparaît comme une ville sombre, en pleine mutation. Elle attire, sans cesse, les Ecossais des Highlands et les familles, nombreuses, s'entassent dans des quartiers aux allures de ghettos. Glasgow opère sa mutation : des quartiers entiers sont détruits, et reconstruits. Les logements nouveaux sont chers : ils se monnaient de toutes les façons possibles. C'est la promesse d'une vie meilleure que viennent chercher les nouveaux arrivants. Pour Jacquilyn Keevins, Ann Ogilvie et Marion Mercer, les trois victimes, ce sera une promesse non tenue. Ces trois femmes, d'ailleurs, ont la parole : McIlvanney les humanise, en décrivant leurs derniers instants.



Si la ville semble sous le joug du manichéisme, où les catégories de personnes s'opposent entre elles (les protestants et les catholiques, les riches et les pauvres, les policiers et les gangsters ...), il s'avère que les liens sont parfois plus étroits que cela et que les solidarités et les antagonismes dépassent parfois ces cadres. McCormack, lui, s'il est policier, est aussi catholique et homosexuel, à une époque où l'homosexualité est encore un crime en Ecosse. Les liens entre la police et les milieux criminels sont aussi prégnants ; ces milieux sont symbolisés par John McGlashan, sorte de parrain local auquel aucun revenu d'origine interlope n'échappe. Au final, s'il y a une réelle opposition dans ce livre, c'est entre les trois victimes et la ville elle-même : car McIlvanney se sert de leur mort pour dresser de Glasgow un tableau vivant.
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Là où vont les morts

Le journaliste Gerry Conway est de retour dans son bureau du Glasgow Tribune et va enquêter sur le meurtre de son ancien protégé Martin Moir., bravant l'hostilité des gangsters, des politiciens ambitieux et des propriétaires de son propre journal.
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Là où vont les morts

Malgré un titre racoleur, ce roman n'a pas d'intrigue. Il est d'un ennui mortel à lire. On est noyé entre les descriptions touristiques du journaliste, principal investigateur, et les séances de couches pleines de merde de son gamin. Encore un roman policier et un auteur à fuir.
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Là où vont les morts

McIlvanney mène son récit haletant avec un sens aigu du rythme et des rebondissements alternant avec les évocations très littéraires des bas-fonds et d'une rédaction à l'agonie.


Lien : http://www.lesechos.fr/week-..
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Retour de flamme

1975, le corps d'un homme est retrouvé, méconnaissable et torturé. L'inspecteur Mc Cormack est sur l'enquête et va devoir se frotter à l'univers de la pègre Irlandaise. Une enquête palpitante aux multiples rebondissements.

C'est un bon polar digne qui nous plonge dans les années 1970.

J'ai trouvé cette intrigue bien menée et plaisante à lire. L'univers de la pègre est bien retranscrit pour le peu que j'en connais.

L'issue finale est pour le moins surprenante.

J'ai trouvé quelques longueurs parfois dans les descriptions, j'aurai voulu un poil plus de rythme.

Mais c'est un roman qui fera passer un bon moment aux amateurs de thriller.
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Retour de flamme

Après plusieurs années d’attente, voici enfin le retour de Liam McIlvanney et de son inspecteur Duncan McCormack. Quel plaisir de replonger dans le Glasgow d’il y a cinquante ans!



Retour de flamme (2024) est le quatrième roman du critique littéraire écossais et professeur de littérature à l’Université d’Otago en Nouvelle-Zélande après Les couleurs de la ville (2010), Là où vont les morts (2015) et Le Quaker (2019). Il s’agit du deuxième volet mettant en scène l’inspecteur Duncan McCormack, un policier atypique qui détonne doublement dans le Glasgow des années soixante et septante en raison de son orientation sexuelle qu’il doit à tout prix tenir cachée et de son appartenance à l’Eglise catholique romaine.



Retour de flamme (2024) se déroule six ans après les faits relatés dans Le Quaker (2019) et peut tout à fait se lire de façon indépendante, l’auteur rappelant à plusieurs reprises et de façon très explicite les faits antérieurs.



La suite sur le blog :
Lien : https://livrescapades.com/20..
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Retour de flamme

McCormak ne se fait aucune illusion sur la nature humaine, celle des riches mafieux qui traitent les femmes comme des esclaves, celle des flics qui ferment les yeux pour ne pas perdre leur place.
Lien : https://www.liberation.fr/cu..
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Le Quaker

Deuxième tentative, deuxième chance. Hélas ! Toujours la même farine. De la farine mélangée avec de l’eau, sans sel, sans levure. Résultat : un polar azyme. Ce n’est même pas mauvais, simplement ça n’a aucun goût. Beurk !



















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Le Quaker

Efficace ! Personnages et histoire bien construits, incarnés, ancrés dans un lieu qu’on découvre, suspense inattaquable. Petit bémol pour le fin mot, le coupable et sa psychologie me semblent un peu bâclés, ce qui est dommage au vu de tout ce qui précède. Mérite d’en lire un deuxième.
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Le Quaker

Je dois vous faire une confession: si à l’origine je suis une grande lectrice de polars et de thrillers (je suis tombée dans la marmite très jeune), j’en lis de moins en moins car je suis de plus en plus souvent déçue soit par le fond, soit par la forme, si ce n’est par les deux à la fois. Je garde malgré tout l’oeil ouvert sur les nouvelles parutions et plus particulièrement sur celles en provenance d’auteurs (souvent étrangers) que je ne connais pas encore ou qui publient leur premier roman. Et grand bien m’en a pris puisque j’ai fait cette année quelques excellentes découvertes en procédant de la sorte! La dernière en date? Le Quaker de l’Ecossais Liam McIlvanney.



[...]

Liam McIlvanney est professeur de littérature à l’Université Otargo en Nouvelle-Zélande et critique littéraire à la London Review of Books et ça se ressent. Le Quaker est en effet bien davantage qu’un simple roman policier: c’est un excellent roman d’atmosphère, une plongée très intéressante et immersive dans la Glasgow de la fin des années 1960, dans une ville en pleine mutation sociale et architecturale et sous l’emprise de la mafia locale. L’auteur s’est inspiré ici d’un fait divers ayant défrayé la chronique à l’époque pour raconter de façon fort captivante sa ville et sa police.



[...]

En alternant les deux intrigues et en donnant la parole non pas uniquement aux enquêteurs mais également aux trois victimes du Quaker, Liam McIlvanney signe un polar addictif et parfaitement maîtrisé. L’enquête policière est solide, les personnages -qu’ils soient policiers, victimes ou criminels- sont très bien dépeints, sans parler de l’environnement lugubre à souhait et terriblement réaliste. C’est vraiment avec bonheur que j’ai plongé et replongé dans ce roman!



(Chronique complète sur le blog)


Lien : https://livrescapades.com
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Le Quaker

Un gros coup de coeur ! J'ai adoré le style, l'atmosphère, et le nouveau policier présenté dans, je l'espère, une nouvelle série de l'auteur écossais.

1969 - trois jeunes femmes sont allées au dancing. Elles ont dansé avec un charmant jeune homme. Quelques jours plus tard, on retrouve leurs corps déshabillés et mutilés. Qui est donc ce charmant jeune homme dont le portrait-robot circule sur toutes les chaines d'info ? 5 mois et la cellule de crise n'a toujours aucune piste. La hiérarchie dépêche un policier pour faire un audit et trouver une raison pour mettre fin à l'enquête. C'est sans compter sur sa pugnacité et le hasard qui va le mettre sur la route d'un braqueur revenu pour un casse le même jour qu'un des assassinats.
Lien : http://www.lanuitjemens.com/..
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