Louis Frédéric

Cet ouvrage d'Histoire par le spécialiste du Japon Louis Frédéric n'est hélas plus édité. Coup de chance, la médiathèque de ma ville en possède encore un exemplaire.



L'historien traite ici une période cruciale de l'Histoire japonaise : l'ère Meiji. Cette restauration du pouvoir impérial fait suite à trois siècles de domination du shogunat des Tokugawa, établis à Edo. Alors que l'archipel vivait en quasi réclusion tout au long de cette période, l'ouverture forcée du pays avec l'arrivée du Commodore américain Perry et ses noirs vaisseaux conduisit à un renversement de l'autorité shogunal. L'empereur, qui vivait jusque là à Kyoto, sans pouvoir, installe sa capitale à Edo, renommée Tokyo. Il prend en main la gouvernance de l'État qu'il entend moderniser pour traiter d'égal à égal avec les puissances occidentales et ne pas tomber sous la coupe de colonisateurs.



C'est pourquoi l'on parle souvent de révolution Meiji car peu de pays ont su montrer une capacité d'adaptation et de modernisation en si peu de temps. Les changements se font aussi bien sur le plan politique, qu'économique (industrialisation) et social (fin du système de classe instauré par les Tokugawa et notamment interdiction aux familles de samouraïs de porter le katana comme auparavant).

Pour accélérer les modifications, l'État japonais fit appel à divers spécialistes venant d'Amérique, d'Allemagne, de France, du Royaume-Uni, etc.



Cette période, une fois la modernisation bien enclenchée et la situation du pays stabilisée au vu des rapports de force Japon-Occident, marque également le début des velléités militaristes et impérialistes de l'archipel avec à la fin de la fourchette chronologique considérée l'invasion et l'occupation de la péninsule coréenne.



L'ouvrage de Louis Frédéric est aussi instructif qu'agréable à lire. Il est par conséquent dommage que sa disparition des publications prive les amateurs du Japon de ses lumières.

Louis Frédéric est un nom qui revient souvent quand on s'intéresse à l'Histoire japonaise. On lui doit notamment un dictionnaire d'Histoire et de civilisation japonaise toujours très utile.



Ici, guère de suspense au vu du titre, il traite de la vie quotidienne dans l'archipel entre 1868 et 1912. Période charnière s'il en est. 1868 marque l'accession au trône impérial de Mutsuhito qui entame dès lors sa révolution Meiji. Le Japon sort de plus de deux siècles de fermeture sous l'ère de la dynastie des Tokugawa, lignée de shôguns qui exercèrent le pouvoir depuis Edo en lieu et place des empereurs laissés à Kyôto, l'antique capitale.

Plus près de cette date de 1868, l'arrivée de la flotte américaine du Commodore Perry dans les années 1850 força l'ouverture du Japon au reste des puissances occidentales. Cet événement sonna le début d'une époque très troublée entre les tenants du shogunat et les adeptes du Sonno joi visant à remettre sur le trône un empereur dans toute sa puissance.



Ainsi 1868 se présente comme les prémices d'un retour au temps de paix. Et durant le règne de Meiji, le Japon va entreprendre en l'espace de quelques décennies une véritable révolution sociale, économique et industrielle. Ces mesures de modernisation et d'occidentalisation modifient considérablement l'ordre ancien et l'ensemble de la société.

Ce sont tous ces bouleversements et changements que présente Louis Frédéric. Grâce à ses propos, on voit comment les codes des Tokugawa sont irrémédiablement renversés. Les mentalités évoluent, avec plus ou moins d'amertume chez certains, qu'on retrouvera dans nombre d'oeuvres littéraires de premier plan de cette époque.



Louis Frédéric met également en lumière les velléités impérialistes d'un Japon devenu en très peu de temps l'égal des puissances occidentales et qui se tournent désormais vers ses voisins en vue de coloniser de nouveaux territoires. Le règne de Mutsuhito s'achève d'ailleurs deux années après l'assujettissement de la Corée sous le joug nippon.



Un ouvrage fondamental et accessible donc qui retrace les grandes lignes chronologiques et événementielles sans s'y appesantir. Il fait large place au quotidien dans ses évolutions.

Tout d'abord, ce qui est important à savoir c'est que ce Frédéric Louis n'a rien à voir avec le Frédéric Louis spécialiste du Japon et auteur de divers ouvrages.

Non non, celui ci est un sympathique médecin belge, qui travaille dans une petite clinique de Verviers, il est spécialiste de la douleur et est très compétent dans son domaine.



En ce qui concerne l'ouvrage en question, bien qu'il soit très technique, il explique tout de même de façon fort efficace le fonctionnement de la douleur et nous apprend énormément de choses par rapport à notre alimentation.



Ce qu'on pourrait déplorer dans cet ouvrage, c'est que l'auteur ne nous explique pas comment on pourrait palier à nos mauvaises habitudes alimentaires.

Par exemple : l'auteur explique que l'excès de protéines animales, les produits laitiers notamment, sont responsables de divers dysfonctionnements au niveau digestif. Mais il ne nous explique pas comment et par quoi on pourrait remplacer ce qui est nocif pour nous.



Néanmoins, grâce à ce bouquin, ce médecin attire notre attention sur les différents problèmes de santé qui peuvent nous "tomber dessus" et que, trop facilement, on règle à coup d'anti-inflammatoires.

Une référence incontournable pour le amoureux de la civilisation nippone.

Cet ouvrage couvre tout l'espace japonais et toute son histoire, politique, littéraire, religieuse, scientifique, artistique depuis l'aube de sa préhistoire jusqu'à aujourd'hui.

Une précieuse source d'informations qui met à la portée de tous des notions difficilement accessibles autrement.

L'ouvrage comprend même en fin de volume une liste des 1859 kanjis les plus courants avec leur signification et leur prononciation.

Cet ouvrage va nous décrire la plupart des divinités du Bouddhisme, qui ont fait l'objet de représentations en Asie...

Trés bien expliqué, trés clair, avec une multitude de photos, mais surtout beaucoup de dessins "à traits simples" pour nous montrer la complexité de ces statues divines!

Trés beau livre mais à conseiller aux personnes passionnées par le sujet, sinon il peut parraître ardu.

Ce livre nous raconte comment le Japon est passé en cinquante ans du moyen-âge à l'ère moderne.



Après s'être refermé sur lui-même pendant 300 ans le Japon a été contraint en 1868 par les américains à faire du commerce avec les occidentaux. Constatant leur retard technologique et militaire sur l'occident les japonais vont apprendre "à marche forcée" pour nous égaler, leur orgueil s’accommodant mal d'être sous la domination d'une puissance étrangère. Le changement sera total sur tous les plans: politique (fin du Shogunat et restauration de l'empereur), juridique (libéralisation du commerce), social (fin du système de caste et des samouraïs), industriel...



Peu de sociétés et de peuples ont connus de changements aussi radicaux en si peu de temps. Cela explique les contradictions du Japon moderne: une société toujours à la pointe de la technologie alliée à une mentalité traditionnelle et par certains aspects très conservatrice.



Cet ouvrage, malheureusement épuisé, est d'une lecture très aisée pour tous ceux qui s'intéressent au Japon.

Pour les connaisseurs et les amoureux du japon. C'est un livre ressource pour approfondir ses connaissances sur la culture japonaise.

Un must have pour les passionnés du Japon !!

Toujours sous la main.

Incontournable.

Découvrez l’ancêtre du portail Japon de wikipedia qui fonctionne même quand vous êtes hors réseau : Le Japon dictionnaire et civilisation. un ouvrage aux abords un peu austère qui ne contient pas de belles photos donnant envie de voyager mais seulement quelques schémas par ci par là.
Lien : http://jaimelejapon.org/2014..

Une fort intéressante présentation de l'histoire japonaise agrémentée de nombreuses illustrations (plans, croquis, photos) et d'une foule d'informations diverses. Une excellente introduction à la culture japonaise pour tous ceux qui veulent donner un peu de substance à leur regard sur ce pays et dépasser les clichés diverses.

Soyons honnêtes, ce livre n'est pas pour les néophytes : il faut avoir tout de même un certain bagage pour connaître les termes sanskrits (même s'ils sont expliqués, mais ceux qui découvrent le pays pourraient avoir une indigestion) et les explications philosophiques parfois longues.

Mais il n'en demeure pas moins que c'est absolument passionnant, tout ou presque a une explication par les légendes !

Il y a quelques semaines, j'avais lu le livre de Jacques Milley Cité insolite: Bangkok, Singapour, Hong-Kong. Mais aussi le livre de Dominique Lapierre La Cité de la joie tout deux était bon. Alors, lorsque j'ai commencé à lire L'Inde au fil des jours de Louis Frédéric tout comme celui de Milley, il date un peu. Sûrement qu'on XXI siècle les indiens ont changé un peu leurs manières de vivres avec l'arriver des téléphones intelligent, des réseaux internet et j'en passe. Durant ma lecture, je me suis rendu compte qu'il existait une multitude de secte tellement plus qu'au Vietnam pays que j'avais visité en novembre de l'année passée. On sent que l'auteur ou un spécialiste de l'Asie s'y connaît et aime partager ses nombreuse photo afin de nous montrer les particularités de chaques contrée de cet immense pays. Ce fut intéressant et fort instructif, moi qui connaissait que le Taj Mahal.

Voici THE Dictionnaire de la civilisation indienne, pour ne pas dire l'encyclopédie de la civilisation indienne.

Un outil indispensable pour mes recherches, pour assoiffer ma curiosité et étendre mes connaissances de l'Inde mais également des pays apparentés.

Louis Frédéric (1923-1996) n'est pas un sinologue, mais un spécialiste du Japon, de l'Inde et de l'Asie du Sud-Est. Sa biographie 'Kangxi Grand Khan de Chine et Fils du Ciel' parue en 1985, se fonde principalement sur les récits des jésuites présents à la cour de Pékin et sur diverses sources secondaires en langue française et anglaise.

Pierre-Etienne Will, professeur au Collège de France, lui reproche " de multiples erreurs de fait et une tendance à tout ramener à son personnage comme si rien n'avait existé avant lui et comme si sous son règne rien ne s'était fait hors de lui ou malgré lui".

En bref, le livre est agréable à lire mais ne correspond pas vraiment à la dimension historique du personnage. Il apparait plus comme une chronique de la cour s'appuyant sur les récits flatteurs de jésuites soucieux de plaire au souverain qui les protégeait.