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Critiques de Louis Garneray (26)
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Corsaire de la République

Au départ je voulais lire l’autobiographie complète de Louis Garneray, premier peintre officiel de la Marine, un POM dans le jargon. Mais le pavé que représente Moi, Garneray, artiste et corsaire ne me motivait pas, ceux qui lisent régulièrement mes billets savent que je déteste les pavés.

Alors, découvrant qu’il existait également en version deux tomes, je me suis rabattu sur le premier, Corsaire de la République.



Le récit est très moderne, sur le plan historique et maritime, j’ai appris plein de chose que je ne connaissais pas. On suit Garneray sur les vaisseaux de la Royale, devenue républicaine alors (1796), qui sillonnent l’Océan Indien, ou mers des Indes, pour gêner le trafic commercial anglais. Ce sont des chasses incessantes entre les navires de la Perfide Albion et ceux de notre pays. On va de batailles à l’abordage ou aux tirs de bordées de canons, à la prise de navires. Il y a du Master and command dans ce roman.



Si vous êtes au fait des choses de la mer et de l’histoire maritime, vous serez ravi, comme moi, de cette lecture, sinon, je vous conseille de passer votre tour. En tous les cas, j'y reviendrai avec le tome 2, le négrier de Zanzibar.
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Corsaire de la République

Salut les Babelionautes

Voila une histoire vrai, écrite comme un roman Maritime, ou pour une fois ce sont les Français qui mettent la pâtée aux Anglais.

Louis Garneray embarque à l’âge de treize ans sur un Navire de la Royale dont le Capitaine est son cousin.

Pourtant rien, ni dans sa naissance ni dans son apprentissage du dessin auprès de son père François-Jean Garneray, lui même peintre et graveur, ne le prédisposait a la vie d'Aventure qui fut la sienne.

Il naviguera, tantôt dans la Royale tantôt sur des bâtiments Corsaires, avec le plus célèbre enfant de la cité de Saint-Malo, Surcouf.

La Marine Française donnait des lettres de marques a des capitaines assez audacieux pour faire la guerre de courses aux riches navires marchand de la Compagnie Anglaise des Indes Orientales.

Sans ces lettres toutes prises étaient considérées comme de la Piraterie.

Pour ceux qui ne sont pas amarinés comme moi, les termes de Marine employés nécessitent de se reporter au petit lexique a la fin de l'ouvrage.

C'est moins romancé que d'autres oeuvres telles celles de Patrick O'Brian ou d'Alexander kent mais le récit y prend une coloration de véritable témoignage de ce que fut les combats Naval au XVII siècle.

Sur ce je continu avec le Négrier de Zanzibar tome deux de cette trilogie.

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Un corsaire au bagne - Mes pontons

Salut les Babelionautes

Ce troisième tome de la vie romancée de Louis Garneray nous relate les dix ans de captivité qu'il a subi sur les pontons Anglais.

Dans ce récit point de combat Naval, mais une description des sévices subies par les Marins Français a bord de ces prisons flottantes.

Le devoir d'un prisonnier est de tout faire pour s'évader, Louis Garneray tentera plusieurs fois de le faire sans toutefois y parvenir.

C'est pendant cette période qu'il reprendra ses pinceaux pour réaliser ses plus belles compositions de bataille navale.

Sa vie fut une suite de bon et de mauvais moments, tant et si bien que quand il écrit ses mémoires, elle ne seront publiées que quand 1860 mais réécrites par des écrivains a la solde des éditeurs.

Pour avoir un aperçus de son oeuvre de peintres (il fut le précurseur des peintres de la Marine) qu'il avait le droit de signer en rajoutant une Ancre a sa signature vous pouvez aller sur la toile en faisant une recherche.
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Le négrier de Zanzibar

Salut les Babelionautes

Avec ce tome deux des mémoires romancées de Louis Garneray je continue ma navigation a bord des différents bâtiments sur lesquels il a embarqué.

Tout d'abord conseillé par Surcouf il va resté dans l'océan Indien, embarqué sur le Brick "la petite Caroline", y mettant toutes ses parts de prise en espérant les augmenter.

Mais la Fortune de Mer est souvent aléatoire et c'est sans un sous en poche après son naufrage et le miraculeux sauvetage, par "the Victoire", une Corvette Anglaise sous le commandement du Capitaine Colliers, qu'il se retrouve a terre.

Ensuite, le traité d'Amiens ayant mis provisoirement fin a la guerre entre Français et Anglais, c'est sur un Négrier qu'il embarquera, pourtant la traite des Noirs n'a pas sa faveur.

C'est donc contre mauvaise fortune bon cœur qu'il se joint a l'équipage du Brick "la Doris", mais la malchance va encore le poursuivre.

Après bien des desiderata, ou il lui arrivera plein d'Aventures, le conflit entre Anglais et Français reprend de plus belle, et après bien des mésaventures que vous découvrirez si vous lisez cette trilogie, il est fait prisonnier après une bataille navale opposant l'escadre de l'Amiral Linois a une division Anglaise composée de sept Vaisseaux de Ligne, deux frégates et un Brick face au trois Vaisseaux Français.

Le troisième tome raconte les dix ans qu'il a passé en captivité sur les Pontons de Portsmouth, que je vais commencé tout de suite.
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Corsaire de la République

Lire Louis Garneray, c'est embarquer dans une folle vie de marin.



Embarqué à 13 ans, au terme du dix-huitième siècle, le jeune Ambroise Louis Garneray doit tout apprendre de la marine. Il n'y a pas meilleur patronage que celui de Surcouf et les mers du sud sont très agitées. L'océan indien est riche et regorge d'aventures. Le morceau de bravoure décrit par Garneray dans "Corsaire de la république"est la prise du Kent aux Anglais. Ça canonne dur avant l'abordage, avant la lutte au corps à corps dans la poudre et les éclats de sabres.



Quand la paix est conclue avec les Anglais, le commerce reprend. Devenu marin aguerri, Garneray s'embarque sur la Petite-Caroline, navire marchand, puis après une mutinerie suivie d'une attaque de pirates (!!!), il rejoint l'équipage d'un négrier ("Le Négrier de Zanzibar"). Retrouvant du service pour la Marine, il tombe dans les mains des Anglais et passe neuf années sur les pontons de Portsmouth, prisons flottantes où il commencera à peindre (il sera le premier Peintre Officiel de la Marine). Là, guet-apens, assassinats, épidémies, révoltes et sévices sont heureusement compensées par le bonheur de la peinture, des amitiés, quelques personnes de bien et de justice.



Vingt années d'une existence bien remplie, avec son lot d'exaltation, de trahisons, de découvertes et de combats. Vingt années qui s'achèvent au terme du dernier récit "Un Corsaire au bagne" avec une nouvelle fois la paix conclue avec la Perfide Albion.



Brick, cartahu, embelli, mantelets de sabord et palangre; timonerie, rambarde, lof, baille de combat et allures sonnent aux oreilles du terrien comme autant de perles marines, vocabulaire ésotérique dont la magie opère quand l'ignorance passe le relais à l'imagination.



Les frégates de Garneray filent sur un océan à l'air pur, les focs à plein vent, les gabiers postés au mât de hune.



Gagnez la mer. Vous ne le regretterez pas.
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Corsaire de la République

En 1796, le jeune Louis Garneray, âgé de 13 ans et demi, fils d’un peintre et graveur parisien, quitte sa famille pour aller embarquer à Rochefort sur la frégate « La Flotte ». Sa vocation maritime lui est venue de son admiration envers son cousin Beaulieu-Leloup qui le présente au capitaine du navire. Pour faire son apprentissage, il sera confié à Kernau, solide matelot breton qui le quittera pour des raisons sentimentales quand ils feront escale à l’île de France alors que l’escadre fait route vers les Indes. Mais à l’époque, la maîtrise des mers est de plus en plus difficile du fait de l’omniprésence de la marine britannique. Très rapidement, Louis se retrouve au cœur de combats navals aussi violents que terrifiants. Les équipages, composés en majorité de « frères la Côte », se battent comme des lions, parfois à un contre trois, et font preuve d’un courage extraordinaire. Il faut dire qu’ils sont menés par des chefs prestigieux comme L’Hermite, de Sercey et Surcouf. Parallèlement, comme il est doté d’un très bon coup de crayon, Louis commence une carrière de peintre de marine en dessinant sur tout ce qu’il trouve, bouts de bois ou morceaux de voiles. Ce n’est que longtemps après toutes ses aventures en mer et à terre, lors de son retour définitif en France, qu’il prendra la plume pour en faire ce récit.

« Corsaire de la République » est un témoignage vivant et très agréable à lire sur les conditions de vie dans la marine à voile de la fin du XVIIIè siècle. La réalité y dépasse très largement la fiction. Que d’aventures arrivent à ce jeune garçon ! Que d’épreuves doivent subir les matelots ! Les combats navals avec canonnades, explosions, incendies et abordages tournant en terribles boucheries, sans oublier le scorbut, les fièvres et le manque d’eau douce lors des épisodes de calme plat. On ne s’ennuie pas un instant en lisant ce récit plein d’anecdotes authentiques toutes croquées sur le vif d’une plume alerte. Les épisodes en compagnie Surcouf, ses coups de génie et l’équipée au nord de Madagascar à titre d’ambassade auprès de la reine de Bombetoc méritent à eux seuls le détour. Sans parler de la description de personnages hauts en couleur, de capitaines courageux, fiers et loyaux, mais aussi de marins comme on n’en fait plus, gens de sac et de cordes, corsaires prêts à tous les sacrifices pour une part de butin, sortes de pirates légalisés qui vont oublier leur souffrance dans chaque port en la noyant dans l’alcool et en cherchant un peu de tendresse dans les bras de filles faciles. On quitte cet ouvrage passionnant également d’un point de vue historique, pressé de dévorer la suite de ses aventures avec « Le négrier de Zanzibar » et « Un corsaire au bagne ». Louis Garneray mériterait d’être aussi connu et autant lu que Dumas.
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Un corsaire au bagne - Mes pontons

Lire Louis Garneray, c'est embarquer dans une folle vie de marin.



Embarqué à 13 ans, au terme du dix-huitième siècle, le jeune Ambroise Louis Garneray doit tout apprendre de la marine. Il n'y a pas meilleur patronage que celui de Surcouf et les mers du sud sont très agitées. L'océan indien est riche et regorge d'aventures. Le morceau de bravoure décrit par Garneray dans "Corsaire de la république"est la prise du Kent aux Anglais. Ça canonne dur avant l'abordage, avant la lutte au corps à corps dans la poudre et les éclats de sabres.



51nhmzkdp2l-_sx327_bo1204203200_Quand la paix est conclue avec les Anglais, le commerce reprend. Devenu marin aguerri, Garneray s'embarque sur la Petite-Caroline, navire marchand, puis après une mutinerie suivie d'une attaque de pirates (!!!), il rejoint l'équipage d'un négrier ("Le Négrier de Zanzibar"). Retrouvant du service pour la Marine, il tombe dans les mains des Anglais et passe neuf années sur les pontons de Portsmouth, prisons flottantes où il commencera à peindre (il sera le premier Peintre Officiel de la Marine). Là, guet-apens, assassinats, épidémies, révoltes et sévices sont heureusement compensées par le bonheur de la peinture, des amitiés, quelques personnes de bien et de justice.



"Capitaine, demande Combaleau qui a déjà rechargé sa pièce, voulez-vous me permettre de tirer un peu plus bas ?"

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Vingt années d'une existence bien remplie, avec son lot d'exaltation, de trahisons, de découvertes et de combats. Vingt années qui s'achèvent au terme du dernier récit "Un Corsaire au bagne" avec une nouvelle fois la paix conclue avec la Perfide Albion.











Brick, cartahu, embelli, mantelets de sabord et palangre; timonerie, rambarde, lof, baille de combat et allures sonnent aux oreilles du terrien comme autant de perles marines, vocabulaire ésotérique dont la magie opère quand l'ignorance passe le relais à l'imagination.



Les frégates de Garneray filent sur un océan à l'air pur, les focs à plein vent, les gabiers postés au mât de hune.



Gagnez la mer. Vous ne le regretterez pas.
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Un corsaire au bagne - Mes pontons

La paix avec les Anglais n'ayant été que de courte durée, Louis Garneray et ses compagnons d’infortune se retrouvent prisonniers de guerre suite à un combat naval qui a fort mal tourné. Le voilà ramené en Grande-Bretagne et bientôt incarcéré avec des centaines d’autres marins français sur des pontons, vieux vaisseaux démâtés, ancrés dans des vasières non loin de la ville de Portsmouth. Ce sont de véritables bagnes flottant où les conditions de vie des malheureux sont absolument épouvantables. La nourriture est aussi infecte qu’insuffisante au point de rendre les hommes aussi maigres que des squelettes en quelques semaines. La promiscuité est telle qu’ils se voient entassés entre deux ponts, dès le soir, sans lumière ni aérations sur des châlits ou des hamacs étagés sur deux niveaux. Tout se monnaie pour tenter d’améliorer un peu ces abominables conditions de vie. Ainsi Louis doit-il verser deux louis d’or pour pouvoir obtenir une un peu moins mauvaise place. Cette petite fortune ayant été immédiatement volée à son vendeur, le coupable est aussitôt démasqué et jugés par ses co-détenus. Il sera condamné à recevoir une volée de coups de fouets qui le laisseront inconscient et le dos ensanglanté. Certains détenus en arrivent même à toutes sortes d’extrémités comme les « rafalés » qui, ayant dû vendre jusqu’à leur dernier lambeau de vêtement, vivent complètement nus été comme hiver et dorment à même le sol, serrés les uns contre les autres comme sardines en boite. Pour échapper à pareil enfer, Louis n’aura plus qu’une idée fixe qui tournera à l’obsession : s’évader par n’importe quel moyen…

« Un corsaire au bagne » est le troisième et dernier tome des aventures maritimes de Louis Garneray qui voit d’ailleurs ses talents de peintre de marine confirmés définitivement. Cette fois plus de combats navals, plus de tempêtes, plus de naufrages, plus d’attaques de pirates, mais une longue et lente descente aux enfers, orchestrée par des geôliers britanniques particulièrement vicieux et sadiques (à l’exception d’un jeune commandant qui ne restera d’ailleurs pas bien longtemps aux commandes). Cet opus reste le plus émouvant et le plus tragique des trois. Comment rester indifférent devant tant de cruauté et tant de perfidie ? Après tout, ces hommes n’étaient que des prisonniers de guerre. Ils sont pourtant plus mal traités que des bagnards ou même que des animaux en batterie. Louis accumulera en vain plusieurs tentatives d’évasion et ne devra sa survie et une faible amélioration à ses talents de peintre qui lui permettent de vendre ses premières toiles à un marchand d’art juif qui les lui prend pour une bouchée de pain et aussi à sa connaissance de la langue qui lui offre une place d’interprète, ce qui le mettra parfois en porte à faux dans plusieurs affaires. Le style est toujours aussi excellent et donc toujours aussi agréable à lire. Le récit de ces nouvelles tribulations reste passionnant en dépit de toutes les horreurs que l’on découvre. Ces pontons de la mort lente n’avaient rien à envier aux camps de concentration nazis, ni au « lao gaï » maoïste ni ou au « goulag » soviétique…
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Corsaire de la République

Dans une écriture d'aventures et d'abordages, nous suivons l'évolution d'un adolescent du dix huitième siècle s'embarquant pour la rudesse d'une vie de trésors et de morts.



Ancien compagnon de Surcouf nous faisant découvrir dans toute la réalité du langage de ses coreligionnaires l'âpreté des découvertes et des luttes intestines d'un monde de rêves et de désillusions.



Ecriture simple, fluide abordable par tous dans sa simplicité et son aventure.
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Corsaire de la République

Assurément, la plume de Louis Garneray est d’albatros trempée à l’encre de l’écume des sept mers. Les mots qu’elle trace ont le goût salé des houles océanes.

Corsaire, il navigua entre autre avec Robert Surcouf et participera ainsi à la geste aventureuse de ce grand capitaine français, terreur de la perfide Albion. Marin mais aussi dessinateur et peintre de cette marine qu’il chérissait tant, Garneray, devenu chroniqueur sur le tard, est l’assurance d’un profond dépaysement.

Ses pages sont de véritables tableaux vivants de la guerre de course : abordages, canonnades, naufrages… mais aussi l’ennui et les vicissitudes de la vie à bord. Garneray est un témoin qui ne nous épargne pas. Son style n’est pas fait pour les salons et a d’ailleurs fait scandale à l’époque. Reportage sur le vif ou roman maritime ? A vous de choisir.

Toujours est-il que lorsque l’on repose ce livre, ce n’est pas sans émotion que l’on voit poindre, au loin sous l’horizon, le carré blanc d’une voile inconnue. Le sabre n’est jamais loin.

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Le négrier de Zanzibar

Très intéressant. L’auteur a la plume aussi facile que l’épée pour trucider les autres pirates, les mutins et autres compagnons de voyages malfaisants. Une fresque réaliste de la navigation en ce siècle. Il fallait du courage ou de l’inconscience, ou les deux. Dans un français élégant, voici un beau récit d’aventures que l’auteur n’éprouve pas le besoin d’édulcorer ou d’en rajouter pour faire “hérosˮ.
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Corsaire de la République

Je suis fan des bateaux, ce n’est pas un secret, qu’ils soient petits ou grands mais le temps est venu pour moi de m’intéresser à ceux qui pilotent ces bâtiments prestigieux. J’ai beaucoup appris en terme nautique, en cargaison, on y suit les aventures d’un jeune embarqué à treize ans, Louis Garneray, compagnon de Surcouf, qui aura presque tout fait et tout vu, sauf la piraterie. L’auteur y dresse le portrait des grands noms de corsaires de la République, alors en pleine essor. C’est vraiment passionnant à lire pour peu que vous vous intéressiez au sujet, autrement vous y trouverez longueurs et ennui.

Le style d’écriture n’est pas dingue en revanche, heureusement qu’il y avait de nombreux exploits à décrire.

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Le négrier de Zanzibar

Lire Louis Garneray, c'est embarquer dans une folle vie de marin.



Embarqué à 13 ans, au terme du dix-huitième siècle, le jeune Ambroise Louis Garneray doit tout apprendre de la marine. Il n'y a pas meilleur patronage que celui de Surcouf et les mers du sud sont très agitées. L'océan indien est riche et regorge d'aventures. Le morceau de bravoure décrit par Garneray dans "Corsaire de la république"est la prise du Kent aux Anglais. Ça canonne dur avant l'abordage, avant la lutte au corps à corps dans la poudre et les éclats de sabres.



Quand la paix est conclue avec les Anglais, le commerce reprend. Devenu marin aguerri, Garneray s'embarque sur la Petite-Caroline, navire marchand, puis après une mutinerie suivie d'une attaque de pirates (!!!), il rejoint l'équipage d'un négrier ("Le Négrier de Zanzibar"). Retrouvant du service pour la Marine, il tombe dans les mains des Anglais et passe neuf années sur les pontons de Portsmouth, prisons flottantes où il commencera à peindre (il sera le premier Peintre Officiel de la Marine). Là, guet-apens, assassinats, épidémies, révoltes et sévices sont heureusement compensées par le bonheur de la peinture, des amitiés, quelques personnes de bien et de justice.



Vingt années d'une existence bien remplie, avec son lot d'exaltation, de trahisons, de découvertes et de combats. Vingt années qui s'achèvent au terme du dernier récit "Un Corsaire au bagne" avec une nouvelle fois la paix conclue avec la Perfide Albion.



Brick, cartahu, embelli, mantelets de sabord et palangre; timonerie, rambarde, lof, baille de combat et allures sonnent aux oreilles du terrien comme autant de perles marines, vocabulaire ésotérique dont la magie opère quand l'ignorance passe le relais à l'imagination.



Les frégates de Garneray filent sur un océan à l'air pur, les focs à plein vent, les gabiers postés au mât de hune.



Gagnez la mer. Vous ne le regretterez pas.
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Le négrier de Zanzibar

Un étonnant témoignage -vécu- sur le "commerce triangulaire" vu par un jeune officier de marine encore plein d'illusions et de naïveté, qui peut à peu se dessille- jusqu'à l'horreur, devant la barbarie cynique de l'esclavage. Un récit haletant, traversé par un souffle humaniste sincère. Quelques pages inoubliables sur une mutinerie...A lire aussi Tamango de Mérimée, et Le Nègre du Paradis de Unsworth. Et, bien sûr, Racines...Mais Garneray lui ne fait pas de littérature!
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Corsaire de la République

Les vraies aventures d'un apprenti-marin, corsaire dans l'océan Indien. Prenant de bout en bout, on embarque avec plaisir à côté de Surcouf et confrères. Le style est assez moderne et ne s'embarrasse pas de fioritures pour nous raconter la vraie vie de bateau, ces privations, la folie lors des abordage, la vie des marins à terre.
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Le négrier de Zanzibar

Lecture facile et agréable de ce roman d'aventures qui s'apparente à une bande dessinée du genre Mickey avec ses rebondissements et la victoire des bons sur les méchants.
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Moi, Garneray, artiste et corsaire...

Des mémoires qui tiennent bien plus du roman d'aventure que du récit véridique et impartial...
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Le négrier de Zanzibar

Enfin, l'auteur a bien déguisé la vérité pour faire croire qu'il et la victime des négriers. Mais je ne le crois pas, il a sans doute participé activement au trafic d'esclaves.
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Le négrier de Zanzibar

En 1802, Napoléon ayant signé un traité de paix à Amiens avec l’Angleterre, c’en est fini de la vie de corsaire pour le jeune Louis Garneray, 20 ans. Comme il ne souhaite pas rentrer en France, il s’engage en qualité de lieutenant sous les ordres du capitaine Lafitte sur le brick « La petite Caroline », navire de commerce qui opère sur les côtes de l’Inde. Ils embarquent à leur bord une famille de Portugais qui voyagent avec une très grosse somme d’argent. Mais bientôt les voilà attaqués par un praw de pirates indiens. La bataille navale qui s’engage est des plus rudes et des plus sauvages. Les Français se battent avec l’énergie du désespoir, car ils savent que s’ils sont pris, aucune torture ne leur sera épargnée avant leur exécution. Les pirates tentent de monter à l’abordage. L’équipage parvient à les repousser au prix de très lourdes pertes. Le praw finit par couler. Mais « La petite Caroline » a tellement été endommagée qu’elle tarde pas à l’imiter. Les survivants doivent se réfugier sur une île et même s’y retrancher, car ils se retrouvent très vite aux prises avec d’autres pirates. Ils ne devront leur salut qu’à l'intervention d’un brick britannique qui leur prêtera main forte en y perdant d’ailleurs une partie de son équipage avant de les amener en Inde. Ruiné dans cette affaire, Louis devra s’enrôler comme simple matelot sur un cargo qui lui permettra de rentrer à l’île Bourbon où bien d’autres aventures l’attendront…

« Le négrier de Zanzibar » est le second tome d’une trilogie de récits d’aventures vécues dans les mers du sud. Tout aussi passionnant et agréable à lire que « Corsaire de la République », ce second opus ne se lit pas. Il se dévore, tant les combats, péripéties et rebondissements sont nombreux. Cette fois encore, la réalité dépasse la fiction. Aucun auteur de romans n’aurait pu imaginer pareille succession de naufrages, batailles, et catastrophes en tous genres. En plus de l’agrément apporté par ce récit d’aventures incroyables, le lecteur trouvera un intérêt plus historique sur la vie des équipages au tout début du XIXè siècle et surtout sur la réalité de la traite négrière du côté de Zanzibar. Celle-ci n’a pas grand-chose à voir avec ce que l’on peut s’imaginer aujourd’hui et même à l’époque (Garneray le souligne lui-même). Et comme son témoignage est de première main, il est difficile de ne pas lui faire confiance quand il explique que cette pratique faisait partie intégrante des us et coutumes africains et ne concernait pas que les prisonniers de guerres tribales. N’importe qui, s’il perdait un procès, pouvait se retrouver du jour au lendemain esclave d’un roitelet africain. Les marchands juifs et arabes n’étaient que des intermédiaires profitant de l’aubaine. Et les Européens ne s’y greffèrent qu’en dernier, en trafiquant avec les « revendeurs » principalement pour peupler leurs nouvelles colonies et les fournir en main d’œuvre. Les chapitres sur la traite du « bois d’ébène » sont les plus émouvants, les plus dramatiques et les plus tragiques quand le navire négrier marqué par une poisse incroyable doit essuyer une révolte des esclaves qui s’imaginent que les Blancs vont les tuer pour boire leur sang ! Ouvrage tellement passionnant que le lecteur se demande pourquoi ces aventures n’ont toujours pas été adaptées au cinéma.
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Corsaire de la République

Louis Garneray nous fait voyager dans le temps. Nous découvrons une époque propice à l'aventure. Un style d'écriture de son époque que je trouve particulièrement rafraîchissant et qui aide le lecteur à s'immerger dans l'histoire.
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