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Critiques de Luca Di Fulvio (1375)
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Le Gang des rêves

Coup de coeur !



Voilà. En six petits jours je viens de terminer les quelques 700 pages de ce monument. Je tourne la dernière page en me posant une question : que lire après ça ? J’ai passé six jours à me répéter que je lisais un roman génial, à mettre mon réveil une heure plus tôt pour lire un petit peu et c’est déjà fini. J’ai connu des personnages fantastiques, détestables, touchants, ils sont devenus mes compagnons de lecture, je m’y suis attachée, je les ai adorés, détestés, j’ai pleuré, ri, bref j’ai lu. Je pense que je n’aurai pas de mots assez forts pour dire à quel point ce livre m’a plu.



Oui, mais de quoi ça parle ? Je vais essayer de vous le dire en peu de phrases car un pavé pareil ne se raconte pas, IL SE LIT !



Nous sommes en 1909, Cetta, jeune italienne de 15 ans arrive à New York avec un enfant sur les bras, né d’un viol. Mais, le rêve américain n’est pas au rendez-vous et la jeune femme finira sur le trottoir pour survivre et élever son fils.



Chrismas grandit comme il peut dans les rues de Manathan. Il apprend à se construire et devient un jeune homme courageux qui n’hésite pas à venir au secours de Ruth, une jeune fille sauvagement agressée.

De là naîtra une passion dévorante, qui hantera le jeune homme toue sa vie, car bien sûr le destin va se charger de les séparer !



Cette histoire est loin d’être seulement une histoire d’amour, c’est aussi une plongée dans les années 20, époque du cinéma parlant et de la radio. Mais également celle du règne des gangsters et des mafieux qui font la loi dans les quartiers pauvres. Les gens de couleur subissent la ségrégation.



L’auteur se livre aussi à une réflexion sur la violence faite aux femmes, le racisme, la solitude, les rêves brisés.



C’est un roman violent, tendre, cruel, passionnant, foisonnant. Un grand, un TRES grand roman.



J’en ressors à regret étourdie et bouleversée.

S’il vous plait, ne le ratez pas ! LISEZ-LE !!!







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Le Gang des rêves

Si ce roman est un coup de coeur, c’est sans doute parce qu’il porte tout ce que j’attends de la lecture :



- voyager dans le temps et l’espace : l’histoire commence en Italie au début du siècle dernier, et emporte rapidement la jeune Cetta et son enfant vers les Etats-Unis, pour fuir ce court passé de violence ordinaire.

- suivre l’évolution d’une noyau de personnages riches, (pas d’un point de vue économique, bien au contraire, et l’on pourra vérifié que l’argent ne fait pas le bonheur)), denses, animés d’une flamme telle que jamais ils ne renoncent. Cetta, et son bébé issu d’un viol, condamnée à vendre son corps, faute de pouvoir nourrir son enfant, Christmas, le gosse des rues qui se la raconte, l’outsider des paris du destin, Ruth, la gamine riche dont l’imprudence brise la voie dorée qui lui était promise, lorsqu’elle a le malheur de croiser sur sa route le pestiféré de l’histoire, le démoniaque Bill.

- revivre le passé d’une société en pleine évolution (mais ne l’est-elle pas en permanence?), ici New-York avec ses bas-fonds du Lower East side, aux lois imposées par la mafia.



La construction fait alterner les époques, les retours en arrière apportant un éclairage sur les situations plus récentes, et les personnages, qui se croisent ou se perdent pour leur malheur ou leur bonheur. Pas question de s’ennuyer un instant, car on redoute ou on espère ces rendez-vous capitaux.



C’est un pavé, mais rien n’est de trop. La précision avec laquelle l’auteur décrit les personnages, à travers leurs actions, leurs doutes et leur sentiments rend l’ensemble vivant. Les dialogues sont réalistes, et le décor bien planté (l’histoire fourmille de détails qui témoignent de la qualité de la documentation (les marques de voiture à la mode, les noms des acteurs qui faisait le buzz à Hollywood -gloire éphémère : la plupart sont tombés dans l’oubli-, la marque d’un whisky frelaté….)





Un bandeau mentionne « coup de coeur des lecteurs 2016 » dont je n’ai pas identifié l’origine.

Peu importe , j’approuve totalement le choix de ce panel obscur.




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Le Gang des rêves

Dans les années 20, Cetta une jeune Italienne quitte son pays natal après avoir été violée et être devenue mère d'un petit garçon. Ils se dirigent vers les Etats Unis . Mais la vie n'est pas facile pour cette belle jeune fille qui vit son destin avec résignation. Par contre elle a de plus grandes ambitions pour son fils Christmas. Mais quel avenir est réservé a cet enfant qui vit au milieu de la mafia ?

Parfois certaines rencontres font que notre vie est boulversée pour toujours. C'est ce qui va arriver a Christmas lorsqu'il va sauver Ruth, une jeune fille riche et juive.



Ce roman tient franchement le lecteur en haleine. L'écriture est agréable, fluide et très scénarisée. D'ailleurs , moi, qui ne suis pas du tout pour les adaptations cinématographiques je pense réellement que ce roman pourrait faire un merveilleux film.



Les personnages sont sympathiques, et deviennent au fils des pages des amis. On se prend a aimer et a vivre dans ces quartiers de new york. En fait l'auteur a réussi a utiliser une merveilleuse machine a remonter le temps pour nous immerger dans son monde, dans son temps, dans son imagination.



Ce roman est un vrai pavé (ceux qui me connaissent savent que j'aime ça), mais, quand même, j'ai trouvé certaines longueurs. Ce qui a malheureusment déséquilibré un peu la narration. En effet, j'ai dévoré certains passage puis le rythme de lecture est devenu beaucoup plus lent, voir même trop lent à mon goût. C'est le seul petit bémol que j'aurais a faire a ce livre.



En tout cas je sors ravie de cette lecture que je conseille fortement.
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Mamma Roma

Parmi les gamins alignés dans la cour de l’orphelinat, c’est Pietro, 16 ans, qui vient d’être choisi par la Comtesse pour échapper à sa condition sans perspectives. Dans une roulotte du cirque Callari, Marta, recueillie par Melo lorsqu’elle était petite, s’interroge sur ses origines…



Comme d’habitude, l’ingrédient principal de la recette concoctée par l’auteur italien sont des personnages hauts en couleur qui, dès la première page, nous prennent par la main avant de conquérir notre cœur. De la flamboyante comtesse Nella Beltrami à son fils adoptif Pietro, en passant par la bouillonnante Marta, Luca di Fulvio invite à suivre les destinées de ces trois orphelins qui s’entremêlent au fil des pages. Du dresseur de chevaux Melo à l’impitoyable truand Albanese, en passant l’irrésistible Mamma Lucia ou ce prince photographe, les personnages secondaires ne sont évidemment pas en reste.



Comme le titre laisse deviner, en cette année 1870, la ville de Rome devient également un personnage à part entière. A la fois grandiose et débordante de misère, elle réunit non seulement tous les personnages, mais est également celle qui doit tomber afin d’unir l’Italie. Mêlant les destins des uns et des autres à la grande Histoire, Luca di Fulvio nous invite à vivre les derniers jours de la Rome des papes. Protégé par les troupes françaises, l’état pontifical s’apprête à tomber face aux partisans italiens proclamant l’unité du pays.



Parsemé d’amour, de complots et de patriotisme, « Mamma Roma » raconte la naissance d’une nation. Même si ce n’est pas mon roman préféré de l’auteur, en narrateur hors pair, Luca di Fulvio (« Le Gang des rêves », « Les enfants de Venise », « Les prisonniers de la liberté », « Le Soleil des rebelles ») parvient une nouvelle fois à nous faire vivre son histoire, nous incitant à dévorer cette brique de 680 pages en seulement quelques jours et à la refermer avec le regret de devoir quitter ses personnages.



Lisez Luca di Fulvio !
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Le Paradis caché

Luca di Fulvio n’est plus. L’auteur est malheureusement décédé à l’âge de 66 ans le 31 mai 2023 à Rome, des suites de la maladie de Charcot. Pour ceux qui, comme moi, le suivaient sur les réseaux sociaux et souffraient de le voir tellement affaibli lors de ses dernières vidéos, c’est un véritable plaisir de pouvoir se jeter sur cet ultime roman, de retrouver la prose de ce narrateur hors pair qui avait tant de mal à articuler lors de ses derniers messages…



J’invite donc tout le monde à découvrir ses merveilleux romans, de « Mamma Roma » à mon préféré de tous : « Le Gang des rêves », en passant par « Le Soleil des rebelles » ou « Les enfants de Venise ». Mais vous pouvez également commencer par celui-ci, qui invite à suivre la destinée de deux enfants dans l’Italie du XVIIe siècle, au temps de la chasse aux sorcières.



Le premier est un petit garçon de cinq ans prénommé Daniele, dont la maman décède le 3 novembre 1610. Le même jour, Berna, la putain du Ponte dell’Orso, est retrouvée gelée, enceinte et inconsciente sous un tas d’immondices près du mur d’enceinte d’un monastère. Morte en couches, elle donnera néanmoins naissance au second personnage principal de cette saga, la petite Susanna, que l’on retrouve vingt ans plus tard, en 1633, jugée pour sorcellerie et soupçonnée d’avoir tué son époux et leur servante…



« Le paradis caché » alterne plusieurs temporalités, invitant d’une part à suivre l’évolution de Daniele et de Susanna, qui sont tous les deux confiés au frère Thevet, le prieur du couvent, mais dont les chemins se séparent progressivement au fil des pages. D’autre part, le lecteur est invité à suivre le procès couru d’avance de Susanna, mené par l’infâme Constantin Tron, l’Inquisiteur, assisté par son impitoyable secrétaire, Paolo Tahler. À l’instar de « La Sorcière de Limbricht » de Susan Smit, « Le paradis caché » invite en effet à suivre un procès totalement inéquitable, dévoilant tous les moyens que l’Inquisition mettait à disposition afin de ne donner aucune chance à ces femmes fortes, féministes avant l’heure, que la société cherchait à éliminer.



Pour son dernier roman, Luca di Fulvio nous offre une magnifique fresque historique, à l’époque de l’Inquisition. Pointant du doigt l’obscurantisme d’une Eglise misogyne, injuste et sournoise, l’auteur livre non seulement une belle histoire d’amour, mais également un plaidoyer pour la liberté des femmes, tout en soulignant l’importance de l’instruction et des livres. Le tout emmené par des personnages hauts en couleur dont il a le secret. Du détestable Paolo Tahler à l’effrayante sage-femme Jehanne, aucun ne laisse le lecteur indifférent, tout en contribuant à le tenir en haleine sur près de 600 pages.



Un dernier coup de cœur pour cet auteur dorénavant caché quelque part au paradis !



RIP maestro !
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Les enfants de Venise

C'est toujours un risque de lire un deuxième roman lorsque le premier nous a enchanté, je n'ai toutefois pas hésité longtemps, le titre, la couverture et la 4ème de couverture étant très prometteurs !

Après Christmas que j'ai donc suivi avec beaucoup de passion dans le gang des rêves, c'est Mercurio que j'ai porté dans mon cœur tout au long de ces 800 pages.

Luca di Fulvio a vraiment le don de créer des personnages que l'on ne peut oublier et auxquels on s'attache. Mercurio fait dorénavant partie de mes amis !

Dans Les enfants de Venise, on sent l'Italie à chaque page, on se promène sur la piazza San Marco, on déambule dans les petites rues et les canaux, on a aucune difficulté à visualiser Venise et même Venise au XVIème siècle !

De plus, le don de Mercurio pour se déguiser ne peut que nous faire penser au théâtre , à la Comedia del Arte, et là encore on plonge dans L'Italie !

Cette plongée dans l'Italie n'est toutefois pas l'Italie des gelati, on côtoie la maladie, le monde de la prostitution, les escroqueries, la sorcellerie, mais on se régale ! Il ne faut pas se laisser déstabiliser par les premières pages qui ne facilitent pas une immersion instantanée, un petit effort et vous serez tout de suite conquis ou ensorcelé...
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Le Gang des rêves

Cetta, jeune Italienne pauvre , embarque seule pour l'Amérique avec son petit bébé, Natale, rebaptisé Christmas à son débarquement à New York.

On va suivre Cetta, Christmas et Sal, son gangster protecteur à partir de 1909 dans les bas quartiers de la ville au moment de la prohibition, des bandes rivales, de la prostitution mais aussi de l'amour maternel, de l'amitié, de la débrouillardise.

Car il est débrouillard, ce petit Christmas qui ne veut plus fréquenter l'école suite à une humiliation mais grâce à son intelligence, ses arguments, ses bavardages, ses mises en scène, il se sortira d'affaires bien périlleuses.

Dans son enfance, il tombe amoureux de Ruth, une jeune Juive riche. Cet évènement sera un des fils de l'histoire sans tomber dans l'eau de rose du tout : au contraire.

Un roman présenté en alternant les différentes périodes de 1909 à 1929 , les chapitres courts permettent une lecture très vivante.

Les personnages comme

- Cetta, Italienne courageuse , qui croit envers et contre tout au rêve américain pour son fils

- Sal, son compagnon protecteur à la carapace de gangster qui craque

- Christmas , ce gamin, notre personnage principal et très attachant, élevé dans les bonnes valeurs par sa mère.

Il sera donc déchiré entre devenir gangster sans foi ni loi et homme bien avec un rêve.

Un roman réaliste, cruel parfois qui me fait terminer mon année de lectrice 2017 en beauté.

Et ce titre " Le gang des rêves", il fallait les trouver ces deux mots en opposition qui traduisent pourtant bien tout le livre.

A la fin, Luca Di Fulvio remercie tous ceux qui l'ont aidé à construire cette oeuvre et on comprend ainsi pourquoi ce n'est pas un petit récit sans valeur.



Challenge pavés 2018







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Le Gang des rêves

♫ Je suis le chef et le sous chef

Je suis Fernand le rigolo

Je suis le petit gros à lunettes

Je suis Robert le grand costaud

Y a plus de problème de hiérarchie

Car c'est toujours moi qui commande

C'est toujours moi qui obéit

Faut de la discipline dans une bande

Je suis une bande de jeunes

À moi tout seul

Je suis une bande de jeunes

Je me fends la gueule....



Bow-wow, woof woof, bow-wow, wow

Call them the Diamond Dogs

Dogs

Call them the Diamond Dogs, call them, call them

Call them the Diamond Dogs, call them, call them, ooo

Call them the Diamond Dogs

Keep cool /Gardez son calme

Diamond Dogs rule, ok / la règle des Diamond Dogs

Hey-hey-hey-hey

Beware of the Diamond Dogs / Méfiez-vous des Diamond Dogs♫

-Renaud- 1977-

-David Bowie- 1974 -

----♪----♫----🗽----🎬----🗽----♫----♪----



Depuis 1909, vous pouvez avoir une Ford T de n'importe quelle couleur...

Pourvu qu'elle soit noire !?

1er règle : Si tu piges pas tout de suite

Tu pigeras plus tard...

En attendant file-moi ta part !?

Je m' souviens ma mère disait...

Et je suis aux galèNes.

T'arrives à New York, t'es comme Croc-Blanc

Si aboie aux dents longues,

Inventaire Requincaillerie

Quelqu'un qui se noie dans le sang

Contez que sur soie, c'est ça la vie

Crache sur un truc qui appartient à un blanc

Le rêve Américain c'est vraiment une connerie

Les règles ne sont là que pour organiser le rêve...

T'as plus que neuf doigts

Une preuve par Neuf

Les poules ne demandent pas l'autorisation de faire un œuf

le Punisher, La victime et le prédateur

Si je pouvais vivre ma vie à nouveau...

Un lever de rideaux

Marche ou crève

Et Finito el sueño

Fin du Rêve..

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Les enfants de Venise

Ce que j’ai ressenti: ♫Je te promets une histoire différente des autres, J’ai tant besoin d’y croire encore…♫



« Il n’y a pas de rêves trop grands… »



Drôle d’impression que de vouloir toujours rester dans un livre, avoir envie de le terminer et en même temps ne jamais vouloir qu’il se finisse…J’aurai voulu rester à voguer indéfiniment à Venise, ramasser mon cœur en miettes que j’ai dû sans doute perdre sur un pavé, prendre la main d’un enfant des rues et lui offrir la douceur d’un regard…Peut-être oserais-je même vous chuchoter que ce livre est un chef d’œuvre, qu’il m’a tellement émue que je peux affirmer que c’est un de mes plus grands coups de cœurs littéraires, que la plume de cet auteur est si emplie de passion, que j’ai cru défaillir lors de ce moment de lecture, mourir un peu plus pour mieux revivre l’instant d’après, et qu’en plus, elle monte en crescendo…Toute l’Italie est là: vivante, vibrante…



« La vie est simple. Quand elle devient compliquée, ça veut dire qu’on se trompe quelque part. Ne l’oublie jamais. Si la vie devient compliquée, c’est parce que c’est nous qui la compliquons. Le bonheur et la souffrance, le désespoir et l’amour sont simples. Il n’y a rien de difficile. »



Il a ce goût du premier amour, celui de deux adolescents qui passent de l’enfance à l’âge adulte, et qui aime démesurément, presque avec cet élan si intense qu’il en devient dangereux, mais aussi qui va au delà de toute forme d’obstacle, qui combat dans un battement palpitant commun…L’amour tragique ou la tragédie de l’amour, en fait, peu importe c’est ce qui soulève les cœurs…En voici deux, de cœurs purs, qui d’un regard ouvre l’infiniment beau, l’infiniment romantique et qui même, cent fois contrarié se retrouvent toujours…Il y a comme une urgence à s’aimer ainsi, comme si cette intensité qui les submerge pouvait aussi bouleverser les mentalités…



« L’amour nourrit et engraisse. La haine consume et creuse. L’amour enrichit, la haine soustrait. »



Les enfants de Venise, et particulièrement ce quatuor de personnages apporte un souffle de candeur et de vie, pour mieux apprivoiser cette lumière d’innocence au milieu de cette misère écrasante. Mercurio est un magnifique personnage, ce petit arnaqueur vous volera aussi votre cœur, tant son intention de grandeur, est sincère. Il trompe avec panache, il se trompe avec naïveté , mais il a toujours cette flamme d’honneur qui l’anime envers et contre tout, et curieusement, il contamine dans le Bien, son entourage…Cette petite graine, est sûrement né, dans la boue fangeuse, mais il fleurit dans notre esprit, comme un petit trésor d’idéalisme…Avec ses quatre orphelins, on explore toutes les couches sociales de cette ville en expansion, et avec leur regard neuf, les failles sont encore plus perceptibles, plus malignes encore, peut être plus féroces pour notre esprit…Toute cette violence, cet éclat de chaos, cette misère, leur destin et les chemins qu’ils empruntent n’en sont que plus passionnant à suivre…



« Devenir riche, ça ne veut rien dire. Tu dois vouloir quelque chose qui nourrit le cœur. Ou tu mourras à l’intérieur. »



Luca Di Fulvio a su insuffler la passion dans cette Histoire, nous faire revivre avec émotion le Venise du XVIeme siècle, avec tout le cadre politique, religieux et social. Antisémitisme, jeux de pouvoirs, corruption, inégalités et injustices sont le quotidien de cette Italie en proie au fanatisme, et cette faille entre l’Etat et l’Eglise voit ses pires détracteurs…Arpenter ses pages, c’est revivre le poids de l’Inquisition, se confronter à la pauvreté, respirer de cette misère infâme et porter un regard sans doute plus profond dans ces eaux salies par le sang de l’intolérance. Autant vous le dire de suite avant que vous ouvriez ces pages: une lecture qui ne laisse pas indemne, tellement belle qu’elle vous renversera, tellement intense que vous voguerez au souffle de la Liberté…



Ma note Plaisir de Lecture 10/10


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Le Gang des rêves

Le gang des rêves de Luca Di Fulvio, est un magnifique et bouleversant roman d’amour, mais il est tellement plus que cela…

L’histoire débute dans le début des années 1900, en Calabre, avec une jeune adolescente Cetta Luminata. Elle n’a que quinze ans quand elle réussit à embarquer au port de Naples avec son bébé de six mois né d’un viol sur l’exploitation où la famille travaille et dépend du patron. Son seul salut est de fuir ces terres et d’aller en Amérique quoiqu’il lui en coûte pour parvenir à ses fins.

Comme pour des milliers d’Européens, New-York signifie le rêve américain et son vœu le plus cher est que son fils devienne un vrai Américain !

Arrivés à Ellis Island, entrée principale des immigrants arrivants aux États-Unis durant la première partie du XXe siècle, le prénom de l’enfant, Natale, incompréhensible pour l’inspecteur des douanes se voit traduit par Christmas.

Désormais à New-York, Cetta, pour survivre, n’a d’autre choix que de devenir prostituée en maison close.

Christmas va donc grandir dans ces logements sans fenêtres du Lower East Side dans le quartier de Manhattan, où cohabitent la violence et la pauvreté. En 1922, moqué pour son nom, et charrié par une bande de gamins du quartier, Christmas, quatorze ans, beau gosse avec sa mèche de cheveux blonds lui tombant sur le front, loin d’être en manque d’imagination et expert dans l’art de manier les mots, s’invente alors une bande Les Diamond Dogs et recrute aussitôt son voisin Santo.

Sa route croise alors celle de Ruth Isaacson, treize ans, gamine juive, petite fille de milliardaire, violée et torturée et dont il n’hésite pas à ramasser le corps ensanglanté pour l’amener à l’hôpital au risque d’être lui-même accusé.

Il ne sait que son nom, Ruth, mais leurs yeux se sont croisés et Christmas ne pourra plus oublier ces yeux vert émeraude, tout comme Ruth se souviendra toujours du regard de Christmas.

Cette rencontre va bouleverser sa vie et lorsque Ruth devra partir pour la Californie, alors Christmas passera d’une jeunesse insouciante à une jeunesse désespérée...

Le gang des rêves est un roman de plus de 700 pages, qu’il est impossible de lâcher tant Luca Di Fulvio parvient dès les premières pages à nous attacher aux personnages. C’est une fresque sociale particulièrement riche et émouvante que l’auteur nous donne à découvrir. Son écriture juste, cinématographique et très dynamique excelle à nous emporter dans cette saga époustouflante, cette histoire d’amour impossible entre Ruth et Christmas qui ne cessera de lutter afin de sortir du ghetto.

Il raconte la déconvenue de ces émigrés venus avec des étoiles pleins les yeux dans cette cité en plein essor, le fossé quasi infranchissable entre les pauvres et les gens aisés, dont seuls quelques-uns parviennent à s’extirper ; il met en scène, de façon dure et cruelle mais hélas réelle, la condition des femmes et souligne avec force le courage dont elles ont besoin si elles veulent rester libres ; il nous transporte avec un réalisme fabuleux dans les quartiers mal famés de New-York gouvernés par la mafia ; il relate l’émergence de la radio, du théâtre et du cinéma parlant et cela au travers de personnages extraordinairement débrouillards et rusés. Il évoque même le développement du cinéma porno par l’intermédiaire du personnage le plus noir du roman, des pages dures mais révélatrices des noirceurs de l’âme humaine. Bien évidemment, sont mis en relief la discrimination raciale envers les Noirs mais aussi les Juifs. Tous ces thèmes sont toujours évoqués avec une extrême justesse et toujours reliés de manière naturelle à des personnages plus que crédibles.

Le gang des rêves, sublime roman de l’enfance volée est un livre quasiment magique dans lequel chaque personnage a une épaisseur et où chacun se bat pour conserver son intégrité dans une série d’aventures menée à un rythme soutenu.

Amitié, amour, quête de soi dans un univers de boue, de sang, de terreur, de pitié, tels sont les destins incroyables que nous narre Luca Di Fulvio, non sans humour mais avec surtout beaucoup d’humanité.

Me restera longtemps en mémoire ce singulier et ô combien attachant Christmas que j’ai pu rencontrer lors de ma lecture et ce, grâce à Ingrid qui n’a cessé de m’exhorter à le découvrir. Qu’elle en soit ici remerciée !


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Les enfants de Venise

Si j'avais été enchantée par le gang des rêves j'ai eu beaucoup plus de mal avec celui-ci.

Bien évidemment ce n'est pas à cause de l'écriture de l'auteur qui reste extrêmement agréable a lire.



Mais j'ai trouvé des longueurs. la mise en place de l'histoire a été assez longuette. Et puis j'ai trouvé le rythme de ma lecture assez irrégulier, Certains passages étaient très lents et sans grands intérêts. Du coup que je me dis que ce roman aurait très certainement gagné a avoir été plus court.





Par contre il faut bien l'avouer la dernière partie de ce roman a été captivante , même si on devine pertinemment ce qui va se passer. L'histoire était plus soutenue et les personnages avaient également gagné en maturité.



Bref un roman un peu trop édulcoré pour moi, je l'aurais préféré plus brut et plus sauvage (le sujet s'y prêtait aisément). Une lecture en demi teinte.

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Le Gang des rêves

Christmas Luminita n'est encore qu'un adolescent vantard quand il rencontre Ruth Isaacson pour la première fois. Elle a 13 ans et vient de perdre son innocence, molestée, violée, amputée d'un doigt par Bill, le jardinier au rire aussi joyeux que trompeur. Pourtant, dans ce visage tuméfié et bleui par les coups, Christmas ne voit que deux yeux vert émeraude dont il tombe immédiatement amoureux. Mais l'apprenti gangster du Lower East Side, fils d'un violeur et d'une immigrée italienne devenue prostituée, peut-il espérer un avenir avec une riche héritière juive de Park avenue ?



Un roman énorme ! Par son nombre de pages, par tous les thèmes qu'il brasse, par le plaisir de lecture qu'il procure.

Le gang des rêves est le roman de l'immigration, de la misère, de la prostitution, des logements insalubres, du rêve américain pas toujours accessible, de la difficile intégration des étrangers sur leur terre d'accueil.

C'est aussi un roman de gangsters, des mafias italienne ou juive, des flics corrompus, des casseurs de grèves, des bordels et des salles de jeu clandestines, du code d'honneur des voyous et des représailles sanglantes s'il est rompu.

C'est aussi un roman d'amour, le pudique qui se tait mais qui agit, celui qui fait déplacer les montagnes, que ni le temps ni l'espace ne peut altérer, qui fait d'un voyou une vedette.

C'est aussi le roman de New York, d'Ellis Island à Park avenue, en passant par le Lower East side, Broadway ou Harlem, la ville de tous les possibles, de tous les rêves.

C'est aussi le roman de l'Amérique du début du XXè siècle, des théâtres en plein essor, des premières radios libres, de la naissance d'Hollywood et du cinéma, des stars, des dérives.

C'est aussi le roman de l'amitié à la vie, à la mort, celle qui fait redescendre sur terre quand on prend la grosse tête, celle qui fait accomplir des exploits parce qu'ensemble on est plus forts.

Et, Le gang des rêves est aussi le roman de Christmas, Ruth, Cetta, Sal, Santo, Joey, Rothstein, Lepke, Bill, Karl, Cyril, les Isaacson, etc. Une galerie de personnages attachants ou détestables, courageux ou vils, doux ou dangereux, des hommes et des femmes qui ont vécu leur bout de rêve américain, ont réussi ou se sont brûlés les ailes. Des personnages devenus si proches au fil des pages qu'on peine à les quitter...Heureusement, ce n'est que le premier tome d'une trilogie, ce n'est donc qu'un au revoir.
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Le Gang des rêves

C’est grâce à des romans comme cela, que tout lecteur se rappelle pourquoi il lit. Combien de daubes pour tomber sur une telle pépite ? Le seul problème est qu’il est plus difficile de faire une critique de ceux que j'aime. Parce que, justement on ne peut pas le critiquer quand tout est bon. Une très jeune femme italienne débarque aux USA dans les années 20 avec son bébé né d’un viol. On assistera à son installation puis c'est son fils qui portera le roman. On le voit grandir et former le gang des Diamonds Dogs, tout simplement pour exister, pour tenter d’échapper à la pauvreté. La particularité de Christmas est qu’il a une imagination débordante. C’est en sauvant une gamine de treize ans, que son destin va se tracer. Ce n’est pas seulement l’histoire qui est belle, mais aussi l’écriture, le zèle, la force, l’humour, l’amour, les personnages attachants, etc. 715 pages où pas une seule n’est à jeter. Prévoir le temps de lecture auparavant car dès les premières pages on est happé. Bravo signore Luca Di Fulvio.
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Les prisonniers de la liberté

Luca di Fulvio.



Rien que son nom est une promesse. Celle de partir pour un périple fort en émotions …



Car Luca di Fulvio est un merveilleux conteur, un raconteur d'histoires. Un vrai. Dès la première page tournée, on se laisse embarquer à la suite de ces destins hautement romanesques, jusqu'à la dernière ligne.



Nous sommes en 1912. Ils s'appellent Raechel, Rocco et Rosetta.

Raechel, adolescente dans le shtetl de Sorochyintsi, dont l'amour des livres n'a d'égal celui qu'elle porte à son père.



Rosetta, dont le seul tort est d'être née femme, d'être belle et de marcher la tête haute dans les rues d'Almaco, en Sicile.



Rocco, beau jeune homme valeureux, coincé dans un univers mafieux sicilien qu'il déteste.



Ils ne se connaissent pas mais décident tous trois de fuir une existence trop difficile. Destination Buenos Aires. Mais ce nouveau monde n'est-il pas pire que celui qu'ils viennent de quitter ?



Ivres d'être libres, ils vont vite découvrir que la terre promise recèle bien des désillusions mais ils finiront par se rencontrer et ne cesseront jamais de se battre.



Comme ces roses qui poussent dans la boue. Malgré tout.



Ils iront jusqu'à perdre leur identité, leurs racines, pour mieux se retrouver.

Je me suis attaché à ces héros, prêts à tout pour briser leurs chaînes, et qui vont croiser des monstres de cruauté et de perversion … En effet, un certain baron risque de vous faire dresser les poils sur la tête tant il est ignoble …



Au-delà d'une histoire pleine de rebondissements, de moments épiques ou tragiques, ce livre dénonce le quotidien de ces femmes dans un monde d'hommes. La misère y est sans fond et les filles de joie n'ont jamais aussi mal porté leur nom …



A mes yeux, cet écrivain est un magicien. Il captive tout au long d'un pavé qui se lit pourtant en un éclair. Tout est là.



L'auteur ne cesse jamais de peindre une fresque flamboyante, émouvante et captivante.



Il sera disponible dés demain en librairie et je ne peux que vous conseiller d'embarquer sans tarder !


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Les enfants de Venise

Quel formidable souffle romanesque !

J'ai avalé les quasi 1000 pages ( version poche ) d'un trait en mode grosse gloutonne. Aucun temps mort, aucun répit, on plonge direct, tête la première dans cette Italie du début du XVIème siècle, de Rome à Venise. Je me suis crue au cinéma tellement les images ont jailli de ma tête à la lecture de ce roman picaresque, Venise entre palais dorés et quartiers mal famés.

Les personnages sont très attachants, immédiatement pour les plus linéaires comme le héros, petit orphelin, prince des voleurs et roi du travestissement, au fil des pages pour les plus complexes ( et plus intéressants donc ) comme le capitaine de la Sérénissime ami des Juifs ou l'escroc juif reconverti en médecins des prostituées.

On est du côté des parias, des miséreux, des enfants des rues, des prostituées rongées par la syphillis, des juifs enfermés dans les premiers ghettos vénitiens, forcés à porter le bonnet jaune de l'humiliation, violemment rejetés par les superstitions populaires. La Terreur de l'Inquisition n'est jamais loin.

Pas grave si on devine vers où cela tend et si le personnage du " méchant " est un peu sacrifié par l'intrigue et aurait mérité un affrontement avec le héros plus fort, on a la un vrai roman populaire, divertissant, énergique, un roman d'amour, d'aventures et d'émancipation. Très réussi.
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Le Soleil des rebelles

Mais comment faites-vous Monsieur Di Fulvio pour créer des personnages aussi attachants ?

Oui, j’ai aimé Christmas dans le gang des rêves, puis c’est Mercurio dans les enfants de Venise que j’ai eu du mal à quitter et aujourd’hui c’est Mikael que je regrette de laisser partir . Mais ces trois personnages ne sont malgré tout pas loin, ils m’accompagnent et vont m’accompagner encore longtemps !

Avec le soleil des rebelles, nous sommes transportés au XVème siècle et nous allons vivre pendant plus de 600 pages un roman d’aventures captivant. Tout comme Eloisa, nous adoptons tout de suite Marcus/Mikael et nous serons à ses côtés jusqu’à la dernière page. Ce petit prince en quête de justice et de liberté va apprendre à devenir un homme dans la douleur et la souffrance et va rejoindre ces hommes, ceux qui voient le soleil dans la nuit.

Si les héros créés par Luca de Fulvio sont dans ses trois romans cités, des hommes, les femmes ne sont pas pour autant délaissées. Les trois personnages féminins qui entourent Mikael : Agnete, Eloisa, et Emöke ont des personnalités très marquées. Elles vont l’accompagner et contribuer, chacune à leur manière , à le faire grandir et devenir homme.



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Le Gang des rêves

Happé. Totalement emporté par le souffle épique de cette saga sur l'Amérique du début du XXe siècle.

De 1906 à 1929, la fresque émouvante d'une famille. Celle de Cetta, jeune italienne d'Aspromonte et de son fils, Christmas, "l'Américain" : immigration, racisme... et son lot de misères.

L'injustice : sociale, raciale ou amoureuse, et le combat contre celles-ci sont au cœur de ce roman-fleuve. Pauvres ou riches, tour à tour héros ou salauds, tous recherchent la même chose : une vie meilleure.

Bien sûr, il y a quelques longueurs, des répétitions. Le style est même parfois un peu plat, mais « bordel, c'est du bon boulot ! [...] Il y a de la vie, du drame, de la chair. Pas de bavardages. » (page 814, Pocket, 2017).

Un ton toujours juste, et un rythme qui vous emportera. Ce rythme, c'est celui de l'humanité. Alors, vous laisserez-vous envoûter ?



« Le sens : voilà ce qu'il avait cherché. Donner un sens à la vie, la rendre moins arbitraire. C'était ça, la perfection, non pas le succès, la réussite, le couronnement d'un rêve ou d'une ambition : c'était le sens. Ainsi, dans son histoire, même les méchants trouvaient un sens à leur vie, en tous cas ils lui donnaient un. Et chaque vie était reliée à celle des autres, comme des fils qui se croisaient et se recroisaient et finissaient par donner une toile d'araignée – un dessin bien réel, sans rien d'abstrait. Il n'y avait ni pathos, ni ironie, que du sentiment.

"Et maintenant ?" s'était-il demandé en regardant le mot "fin" en bas de la page » (pages 921-922, Pocket, 2017).



Lu en août 2017.
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Le Soleil des rebelles

L’auteur du Gang des rêves nous entraine cette fois au coeur d’une fresque historique et romanesque, doublée d’un roman d’apprentissage.



Au moyen-âge, aux confins de l’Italie, le jeune Marcus, prince héritier, voit toute sa famille massacrée par Ojsternik, un seigneur cruel qui veut s’approprier le territoire. Sauvé in extremis par la fille d’Agnete la sage-femme, il grandit dans cette ambiance de violence, et d’injustice, comme un serf, au sort à peine plus enviable que les esclaves.



Même si on se doute dès le départ de l’issue de cette épopée, même si les méchants sont très méchants et les gentils très gentils, la magie opère grâce au talent de conteur de Luca di Fulvio. Les mécanismes sont les mêmes que dans le Gang des rêves, résilience, volonté, personnalité hors norme qui couve sous les cendres en attendant le moment opportun pour se révéler.

Et le récit se dévore sans répit, sans ressentir le moindre ennui, et les 600 et quelques pages, qui ont sans doute nécessité des mois et des mois pour les rédiger, sont avalées en quelques heures.



C’est aussi intéressant sur le plan historique, puisque l’histoire se déroule au moment du concile de Constance, alors que l’église se déchire en querelles de légitimité. On apprend , après avoir pensé à une coquille, qu’un pape (ou plus exactement un antipape avait pris le nom de Jean XXIII,, mais n’a pas été reconnu par l’église catholique romaine.



Un bon roman, palpitant, addictif.



Merci à Babélio et aux éditions Slatkine et Cie pour cet agréable partenariat


Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Le Gang des rêves

e viens de refermer ce Roman 943 pages , on peut dire un pavé et pourtant j'ai adoré ... tout est passé si vite.

Luca Di Fulvio est un auteur que je ne connaissais pas mais qui mérite d'être lu.

Sa prose , ses descriptions , sa rédaction font de ce livre un chef d'oeuvre facile à lire et que l'on ne veut pas lâcher .Les petits chapitres également nous permettent de ne pas nous perdre .

Le Gang des Rêves m'a été recommandé par ma libraire comme d'habitude ...que dire , elle a trouvé une thématique qui me plait puisque je suis un peu concernée .

L'immigration ...l'a c'est l'Américan Dream.

Cetta, une jeune italienne décide de quitter son pays natale avec son fils issu d'un viol pour lui offrir une vie meilleur.

C'est un retour en arrière dans le temps début années 1900.

Pour Cetta, la vie ne va pas être si simple , pour nourrir l'héroïne du roman , son fils Christmas , elle va devoir se prostituer.

L'éducation étant la meilleur solution pour pouvoir sortir son fils de la misère qu'elle est prête à tout .

Christmas , un soir fera une rencontre qui va bouleverser sa vie ...il sauve la jeune Ruth d'une agression ou elle est violée et mutilée .

C'est une jeune juive qui appartient à une famille aisée.

Rapidement ces deux jeunes se lie d'une complicité qui deviendra éternelle.

Malheureusement les parents de Ruth sont contre cette union et partent.

Les personnages décrits par Luca dit Falco sont tous plus ou moins attachants.

Il arrivera même a mettre en contact des personnes noires avec des italiens.

On se rend compte qu'a cette époque la Mafia est omniprésente ..la guerre entre les italien et les juifs qui détiennent New York.

Je suis très contente de cette lecture car j'ai appris beaucoup de choses que je ne connaissais pas .

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Les prisonniers de la liberté

Luca di Fulvio confirme sa soif d'ailleurs avec ce nouveau roman choral où l'on retrouve avec délice des personnages hauts en couleurs construits avec habileté, et où la thématique de la liberté, un de ses thèmes de prédilection, en est la voûte centrale.



Par chapitres croisés, les personnages, chacun à leur manière se racontent et tissent un lien invisible avec les autres.



On est emporté par le souffle constant qui accompagne la narration.

L'incursion dans un nouveau monde, où mafieux, maquereaux et dignitaires se livrent une guerre sans merci inspirées par l'écriture très imagée de Luca di Fulvio, nous transporte dans les cales les plus infâmes de Buenos Aires.



Le libre arbitre est aussi une notion importante car l'auteur cherche toujours à démontrer que tout est précaire, que tout est à réinventer et qu'il y a toujours une opportunité de se reconstruire, d'avoir une deuxième chance de trouver son chemin.



L'auteur italien dose parfaitement la tristesse et la beauté dans des pages qui éblouissent et serrent le coeur. L'humour bravache est de mise et des dialogues savoureux nous arrachent des sourires.



Si l'on cherche un livre qui peut à la fois émouvoir, faire bouillir de colère et porter une histoire, alors celui-ci y parvient admirablement bien.



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