AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Lucy Maud Montgomery (1409)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Anne de Green Gables

Un grand merci ( un de plus ) à l'équipe de Babelio et aux Éditions "Monsieur Toussaint l'aventure", pour l'envoi de ce livre qui a été un vrai beau cadeau ....

D'abord , considérons l'objet livre ...Ça y est ? Vous l'avez entre les mains ?...Pour moi qui ai un certain âge, pas canonique , non , plus hein , faut pas exagérer , j'ai tenu là un livre que j'aurais pu trouver sous le sapin de Noël ( merci à ceux qui veulent le supprimer !!! ) ou le recevoir lors d'une occasion rare ... un anniversaire ....une récompense pour un examen .?...On le touche , on le triture , on le sent , on l'adopte , on le prend contre soi .....Il aurait pu aussi constituer un beau prix lors de cette remise de fin d'année que certains et certaines d'entre nous ont vécue ...Un très beau livre , vraiment , un très bel " objet " puisque c'est ainsi qu'on désigne le livre aujourd'hui ...Franchement , bravo à cette maison d'éditions dont le nom , à lui seul , fleure bon la nostalgie et les " belles lettres " .

Bon , on y va . Elle c'est Anne . Elle sort de l'orphelinat mais.... doit y retourner car on attendait un garçon pour aider à la ferme , pas une intarissable pipelette ....Sauf que Matthew , le taiseux , lui , la pipelette , il l'aime dès le premier regard . Et que Marilla , sa soeur , sous ses airs revèches , elle n'est pas insensible au charme de la gamine ....A partir de là , Anne et le territoire de Green Gables ne font plus qu'un .Et si elle parle , la gamine , elle sait aussi se faire aimer , se confondre dans le paysage , dans la nature , rêver, encenser ce qui l'entoure , vivre dans le plus beau de la nature , dans les éléments naturels et ...se montrer brillante à l'école ..Après, des " conneries " , elle n'en râte pas une , cette jeune fille pour qui nous avons les yeux de " Chiméne " et qui saura nous émouvoir jusqu'à la fin du roman....C'est beau , désuet, suranné et , avouons - le , d'un autre temps , un temps que certains et certaines d'entre nous ont pu revivre au hasard de ce qui pouvait constituer un magnifique cadeau , bien plus que la si fameuse " orange de Noël " .....Oui , je sais , c'est loin tout ça....

Alors , livre pour adultes , pour enfants , pour ados ? Je pense qu'il n'y aura que la nostalgie qui pourra répondre et je dirai que si je remets ce livre à ma petite fille , j'ai bien peur de lui parler d'un temps que les moins de vingt ans .....Par contre , pour les plus " anciens " , il me semble qu'il y a là une belle page d'évasion, un sacré retour en arrière, dans une époque où la rêverie, les bons sentiments , la vie en autarcie , les amitiés, les inimitiés portaient un nom et régissaient un monde sans doute plus " fermé " mais certainement plus humain , chargé d'espoir et de respect .Non , pas les Bisounours non plus , en tout il faut raison garder ... Autres temps , autres moeurs , mais de la poésie , de la poésie.... Le monde tel qu'il était, loin de ce qu'il est et encore plus de ce qu'il sera , hélas .

...Dans ce roman , l'écriture est somptueuse ,les personnages incroyables , durs , sensibles , attachants , aimants ....Grands - parents , pour Noël, placez ce roman sous votre sapin , pas pour vos petits- enfants , non , ce n'est pas leur histoire , mais ...pour vous !!!! Et oui , c'est ainsi , la vie s'écoule et , de temps à autre , un livre nous ramène...à nos racines . J'ai adoré , vraiment , pas au point de lire les six tomes de la série , non , mais suffisamment pour me dire que quiconque passe au loin de certains écrits perd un peu de son Histoire. Ce bouquin ? C'est une madeleine de Proust !!!!! Enfin , moi , ce que j'en dis , hein , c'est bien vous qui voyez .......
Commenter  J’apprécie          16415
Anne de Green Gables

Un seul regret à l’issue de cette lecture : ne pas avoir fait connaissance d’Anne avec un e, quelques décennies plutôt. Elle aurait rejoint sur les étagères une autre héroïne qui lui ressemble,, Rebecca du ruisseau ensoleillé, elle aussi envoyée en pension chez deux vieilles tantes acariâtres et qui ne savent s’y prendre avec une enfant aussi fantasque.



Anne avec un e m’a accordé une fausse de fraicheur et de candeur, nécessaire en raison de la morosité ambiante dans la littérature qui très souvent puise ses sources d’inspiration dans les malheurs inhérents à notre humanité.



Anne a onze ans, elle est orpheline et a déjà connu de nombreuses familles dites d’accueil, mais qui ont plutôt apprécié la présence d’une main d’oeuvre avantageuse. C’est à la suite d’une erreur qu’elle se retourne chez Marilla et Matthew, deux frère et soeur qui auraient souhaité un garçon pour leur venir en aide à la ferme. Le charme d’Anne opère rapidement sur Matthew. L’enfant pourra donc rester dans cette maison qu’elle égaiera par sa spontanéité et son imagination débordante.



Même si les méthodes éducatives témoignent d’une autre époque, elles restent bienveillantes, et on ne retrouvee pas les châtiments corporels d’une comtesse de Ségur.





Les paysages sont décrits avec grâce au fil des saisons, que la fillette apprécie et pour lesquels elle ne manque pas de rendre grâce.





C’est aussi le portrait d’une fillette volontaire, qui sait défendre ses convictions, et que son imagination n’empêche pas de réfléchir avec beaucoup sens critique. Elle préfigure une génération de femmes qui revendiquera un statut équivalent à celui des hommes. Remarquable pour un ouvrage paru initialement en 1908. Une belle héroïne.





Belle découverte.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
Commenter  J’apprécie          1052
Anne de Green Gables



« L’important n’est pas ce que le monde nous réserve, mais ce qu’on y apporte. »



Un livre comme un enchantement, un envoûtement.



Une héroïne inoubliable, qui défie les époques. Anne, « Anne ave un e ». Anne, de nulle part et de partout à la fois.



Elle va devenir Anne de « Green Gables », cette maison aux pignons verts, sorte de paradis terrestre où le hasard va lui faire poser ses valises dans le foyer de Matthew et Marilla Cuthbert, frère et sœur aux cœurs boiteux.



L’enfant à l’imagination plus que débordante va devenir leur protégée et elle va embarquer dans son sillage toute une communauté.



Drama queen à ses heures perdues, Anne ressent tout avec emphase, avec sa propre logique où seule l’imagination est reine.



Publié pour la première fois en 1908, ce roman, premier tome d’une série vendue à plus de soixante millions d’exemplaires à travers le monde est un pur enchantement, je vous dis ! Ce roman est un Classique. Dans toute la belle noblesse du terme et n’a pas pris une ride. Il fait sourire, parfois même rire, puis touche, profondément.



Tout ce que la littérature a de magique, de précieux, fourmille dans ce roman, qui a traversé le temps pour parvenir jusqu’à nous dans une sublime édition, fraîchement (re)traduite par les bons soins de Monsieur Toussaint L’Ouverture.



Anne de Green Gables a croisé ma route et je sais aujourd’hui qu’elle manquait à ma galaxie intime.



Précurseur dans ses thèmes, il parle de féminisme, de différence, dans une société où mieux vaut suivre le troupeau. Chaque personnage est délicieusement vivant et je n’oublierai pas de sitôt Anne, évidemment, mais également ce doux malhabile de Matthew ou la touchante Marilla.



Il existe maintenant, dans un coin de mon âme, une contrée à l’abri du monde, Avonlea, où le regard d’une enfant à nulle autre pareille rend chaque brin d’herbe grandiose, chaque pierre sur le chemin aussi précieuse qu’un diamant brut.



Et lorsque l’écrin est si beau, il est indispensable de se laisser embarquer en espérant de tout cœur que les différents autres tomes seront publiés rapidement tant cette édition est à la hauteur !






Lien : https://labibliothequedejuju..
Commenter  J’apprécie          908
La saga d'Anne, tome 1 : La Maison aux pign..

Qu'y a-t-il de plus réjouissant, de plus rafraîchissant et de plus exaltant que l'histoire d'Anne (avec un "e"), cette jeune orpheline, rouquine comme une carotte, et dont l'imagination semble sans limite ?



Comme beaucoup, je suis tombée sous son charme très tôt, d'abord devant mon petit écran, en visionnant mainte et mainte fois l'adaptation télé de très bonne tenue réalisée par Kevin Sullivan dans les années 80 avec Megan Follows en tête d'affiche. Puis, voulant goûter le plaisir de boire à la source, j'ai entamé la lecture de l'oeuvre de Lucy Maud Montgomery. Je n'ai pas été déçue ! Dans le livre, on retrouve cette même fraîcheur, ce même entrain, cette même candeur que dans le téléfilm ; on ressent le même plaisir.



Anne Shirley, enfant malmenée par l'existence, sans famille et sans amis, se trouve adoptée "par erreur" par un frère et une soeur d'âge mur, les Cuthbert, qui exploitent ensemble une ferme sur l'île-du-Prince-Edouard (Nouvelle-Ecosse). Voulant prendre en pension un aide agricole, ils se retrouvent avec une fillette sur les bras ! A cet instant, le destin d'Anne peut encore basculer, elle est sur le point d'être renvoyée à l'orphelinat mais... sa grâce, son espièglerie, son esprit et sa fantaisie séduisent Marilla et Matthew, les habitants de la fameuse maison aux pignons verts...



Anne, c'est un mélange exquis entre l'Alice de Lewis Carroll et le Tom Sauwyer de Mark Twain, un cocktail détonnant ! de péripétie en péripétie, d'aventure en aventure, Anne se laisse emporter par son imagination qui lui joue à la fois bien des tours et lui réserve ses plus beaux succès.



Le récit se laisse dévorer tant son romanesque juvénile fait vibrer la corde sensible de la nostalgie de l'enfance. Une enfance qui débute dans le drame (Anne est orpheline et longtemps jugée laide en raison de ses cheveux roux) et qui s'idéalise au fur et à mesure qu'Anne grandit et conquiert les coeurs de ceux qui l'entourent.



La personnalité des personnages est très fouillée par l'auteur qui s'intéresse aux rapports entre amis, entre enfants et parents (adoptifs ou non), entre voisins, entre générations, entre citadins et insulaires, entre frère et soeur... Un panel assez représentatif d'une société isolée sur son île, au tournant du XXème siècle, dans une atmosphère typique et unique où le XIXème siècle nous régale encore des froufrous de ses robes tout en laissant s'épanouir les progrès amorcés dans les sciences et les technologies. Dans ce contexte, les rapports sociaux évoluent également très vite, ouvrant à Anne, notre héroïne, une voie royale pour exprimer toute la richesse de sa personnalité.





Challenge AUTOUR DU MONDE
Commenter  J’apprécie          846
La saga d'Anne, tome 1 : La Maison aux pign..

Ce roman est un condensé de joie et d'ondes positives, sans être pour autant gnan-gnan. L'histoire se lit avec le sourire aux lèvres et cela fait un bien fou.

Anne est pétillante. C'est un vrai roman feel-good, sans prise de tête, sans leçon à suivre. Juste une très jolie histoire positive.

Positif, joyeux, voilà les objectifs qui caractérisent ce roman. Simple, mais efficace. Un hymne à la vie, à la joie, à la simplicité.
Commenter  J’apprécie          772
Anne de Green Gables

Je viens de refermer ce roman qui fût une parenthèse enchantée..

Publié en 1908 au Canada pour la première fois, c'est une réédition que propose la maison d'édition Monsieur Toussaint Louverture, qu'elle en soit remerciée.

Remerciée pour plusieurs raisons, la première étant la remarquable qualité visuelle de cet objet : couverture cartonnée, intérieur d'un merveilleux or rosé, suivi d'une jolie illustration (dont on nous dit à la dernière page, qu'elle fut imprimée en quatre encres spécifiques afin de refléter les couleurs du soleil couchant et c'est exactement l'effet que ça fait : magique...).

Et il faut aller lire la dernière page pour comprendre tout le soin que cette maison d'édition porte à ces romans. Elle est dans le ton de ce livre, elle se coule parfaitement dans le caractère de l'héroïne principale, Anne Shirley , petite orpheline adoptée par un frère et une soeur ( vieux garçon et vieille fille), qui, habitant une ferme, cherchaient un jeune garçon pour les aider aux travaux agricoles. C'est qu'ils vieillissent.

Mais à la place , c'est Anne (avec un E !) qu'ils auront, et s'ils ont songé un temps à la renvoyer à l'orphelinat, jamais ils ne regretteront leur décision finale de la garder.

Véritable bouffée d'air frais, ils finiront par l'adorer.

Ultra bavarde, passionnée, émerveillée, super intelligente; enthousiaste, elle fera des étincelles à l'école et saura rabattre gentiment et avec panache, le caquet de toutes les bonnes âmes bien intentionnées qui pensaient qu'elle "tournerait" mal..

Le monde vu par Anne a illuminé mes soirées ...



C'est frais, pur, positif, poétique, entraînant, et fait l'effet d'une carte postale du passé.

Un joli moment de lecture qui a fait l'objet d'une adaptation télévisuelle (Série)
Commenter  J’apprécie          7515
Anne de Green Gables

Comment ne pas tomber sous le charme de la jeune Anne, cette gamine « parfaitement imparfaite » à l'imagination débordante et au romantisme exalté ? Aussi excessive dans ses joies que dans ses peines, son énergie est si communicative.



Pas étonnant que ce grand classique de la littérature jeunesse canadienne ait émerveillé tant de lecteurs dans le monde depuis sa première parution en 1908. Il est pétillant de vitalité, de tendresse et d'humour. Il garde une fraicheur et une candeur qui traversent le temps et les générations avec le même ravissement.



L'action se déroule vers la fin du XIXème siècle. Anne Shirley a onze ans quand elle est expédiée à Avonlea sur l'île du Prince Edouard. La petite orpheline s'extasie déjà devant cette nature luxuriante qui nourrit son imagination prolifique. Seulement voilà, l'austère Marilla et son timide frère Matthew attendaient un orphelin pour les aider aux travaux de ferme, et certainement pas une fille ! Marilla en particulier, ne voit pas d'un bon oeil cette rouquine maigrelette et sans manières qui n'arrête pas de parler ! Anne aimerait pourtant tellement plaire mais son tempérament et ses étourderies à répétions la placent souvent dans une position délicate qui ne sied guère au modèle de petite fille bien sage et conventionnelle qu'elle devrait adopter.



Dans ce premier tome, nous suivons les péripéties d'Anne de onze à seize ans. Mais pas que.

Le personnage de Marilla par exemple, est aussi particulièrement intéressant à suivre. Mais pas que.

Comme Anne raconte tout ce qui lui arrive et lui trotte par la tête, nous sommes en fait tout autant immergés dans le quotidien des habitants de la bourgade. Qu'on les apprécie ou non, il faut composer avec. Ils finissent par devenir nos voisins et concourent à l'apprentissage d'Anne.



J'ai cependant trouvé que la seconde moitié s'essoufflait un peu, même si les années m'ont semblé passer si vite que je n'ai pas vu Anne grandir. En tout cas, il ne faut pas passer à côté. C'est une très belle lecture sur le pouvoir de l'imagination (et ses limites), sur les rêves de jeunesse, sur l'amitié, le besoin d'être aimé et plus encore peut être sur l'importance de rester soi-même en dépit des pressions et faire accepter ses particularités aux autres.



Un grand merci à Babelio et aux éditions Monsieur Toussaint Louverture pour cette aventure revigorante au pays d'Avonlea. En plus, cette nouvelle édition est superbe. Avec sa couverture rigide aux reflets nacrés qui changent d'intensité sous les jeux de lumière et son papier soyeux, c'est comme une promesse de rêve à portée de main. Pour le reste, il suffit d'aller rendre visite à Anne...

Commenter  J’apprécie          6511
La saga d'Anne, tome 2 : Anne d'Avonlea

Je me demandais en ouvrant ce deuxième tome des aventures d'Anne , si la magie opérerait à nouveau , et bien oui ! L'autrice arrive à nous embarquer à nouveau dans l'enthousiasme, la positivité de ce personnage. Et pourtant, il ne s'y passe pas grand-chose puisque l'enjeu de l'adoption et de l'intégration de cette petite orpheline est actée.

Désormais, elle a dix-sept ans , et elle est institutrice dans son ancienne école ! Une année avec des élèves, mais pas que ! Car il s'y passe des choses dans cette petite île... Enfants orphelins, histoire d'amour contrariée,embellissement du centre d'Avonlea, Anne répare tout ce qui se trouve sur son passage, maisons comme âmes égarées. Et l'on ressort de cette lecture apaisés, heureux, Cette saga est comme une petite pilule de bonheur sans les effets indésirables !

Encore une fois la maison d'édition Toussaint Laventure a fait un travail remarquable: couverture cartonnée, illustration aux couleurs qui scintillent suivant le soleil disponible dans votre pièce, petites informations sur la police de caractère etc.., attentionnées et humoristiques.

Une série qui fait du bien ...
Commenter  J’apprécie          580
La saga d'Anne, tome 2 : Anne d'Avonlea

On continue à suivre Anne dans sa vie sur l'île du Prince Philip. Fin d'adolescence, début de vie de jeune fille.

Même si on retrouve la fraicheur du 1er tome, j'avoue m'être un peu ennuyée lors de cette lecture. C'est toujours plein de bons sentiments, sans mièvrerie. C'est une belle histoire.

Je vais poursuivre avec le 3ème tome, mais pas sûre de pouvoir continuer ensuite... Envie de plus d'actions, de suspens, de mouvements, d'intrigues... A voir !!

Commenter  J’apprécie          582
La saga d'Anne, tome 1 : La Maison aux pign..

J'avais lu ce livre il y a quelque temps, et j'ai envie de découvrir le deuxième tome. Mais, cette lecture commençait à dater un peu, alors pour me remémorer Anne et tous les personnages qui l'accompagnent, j'ai écouté le livre.

Le charme du texte est bien mis en valeur par la voix douce de la lectrice, Émilie Morget. Elle sait adapter sa voix à chacun des personnages et rend le texte très vivant. Je me suis laissée bercer par le texte et les mots.

Je suis retombée sous le charme de ce livre délicieusement suranné. J'ai aimé Anne, désespérément rousse, bête à bêtises, si bavarde et si attachante, Anne l'orpheline volubile dont la vie va changer parce que Matthew le taiseux va tomber en amour de cette petite brindille, le temps d'un voyage en carriole. Il va donc convaincre sa soeur Marilla de la garder, même si elle n'est pas le garçon attendu.

J'ai aimé tous les personnages de cette histoire de Marilla qui ne sait pas exprimer ses sentiments à la tante Barry que Anne fait rire, de Diana, l'amie de coeur à Josie la peste, de Matthew si inhabile dans les relations humaines à Gilbert, rival d'Anne dans les compétitions scolaires;

J'ai aimé les descriptions de la nature, si poétiques surtout quand elles sont décrites par Anne, et si bien mises en valeur par la voix de la lectrice.

J'ai aimé la description de la vie si éloignée de la notre, plus proche de la nature, moins soumise à la technologie, sur cette petite ile du Canada.



Pour tout cela, ce livre a été un enchantement.

Merci à NetGalley et aux éditions VOolume pour ces heures de douceur #Annelamaisonauxpignonsvertsanneavecuneannewithane #NetGalleyFrance



Commenter J'apprécie
Commenter  J’apprécie          5720
Anne de Green Gables, tome 3 : Anne de Redm..

Je ne peux pas commencer ce billet sans me répandre (encore une fois) en compliments vis à vis de la maison d'édition Toussaint Louverture...

Livre cartonné si agréable à tenir dans ses mains, superbe illustration dont l'enchantement coloré continue avec un bleu pétrole irisé à l'intérieur... Et que dire de la quatrième de couverture, où, à côté du prix , se trouve un joli et discret "Merci".. Et une jolie phrase imprimée en lettres dorées tout en bas , extraite du roman : " Les mots ne s'inventent pas, ils éclosent."



Et si je vous parle de tout ça, c'est parce que ça correspond à ce qu'il y a à l'intérieur : de l'émerveillement face à la beauté du monde, un positif contentement face à ce que la vie nous donne, des personnages d'une classe folle, qui jamais ne s'abaissent, ne jalousent, n'envient, ne s'énervent. ou si peu...

Un monde idyllique ?

Oui, certainement, mais ce roman , publié en 1915, était destiné à la jeunesse. La littérature a bien changé depuis, et ce roman peut paraître bien décalé, un peu old school, un peu daté,, mais des fois, cela fait du bien, un peu de "positive attitude"...



Et pourtant, ce tome m'a moins séduit que les deux premiers, il ne s'y passe pas grand chose, tout est survolé. Ann part à l'université, ce qui implique de quitter l'île du Prince Edouard, et de gagner la terre ferme. Elle partira avec quelques connaissances , dont le fameux Gilbert. Mais bon, dieu, qu'il est long, le chemin qui méne au coeur de "Anne with a E" ! Elle se fera des amies, étudiera, s'amusera, et ainsi de suite chaque année...

Certes , il y a parfois des instants de grâce absolue, mais aussi quelques longueurs.

Je lirai la suite, parce que j'aime beaucoup les couvertures de cette maison d'édition.



( Ils en ont "commis" d'autres , pour deux autres auteurs, dans le même style : "Zephyr, Alabama" et "Souvenirs de Marnie", je les ai déjà à l'oeil. Ça ne tient pas à grand-chose des fois, une nouvelle lectrice... juste un rendez-vous gourmand avec le "beau"...)
Commenter  J’apprécie          5710
La saga d'Anne, tome 3 : Anne quitte son île

3ème tome de la saga d'Anne. On y découvre de nouveaux personnages, co-locataires d'Anne, dans la maison de Patty. Ce tome est un peu plus dynamique que le précédent. Les personnages sont pétillants et ce tome est agréable à lire. Anne devient une jeune femme, plus indépendante, plus réfléchie et plus posée. On y découvre la vie de jeunes gens dans une province du Canada, autre lieu, autre époque... La vie semblait plus sereine qu'aujourd'hui...!!!
Commenter  J’apprécie          572
Anne de Green Gables

Qu'y a-t-il de plus réjouissant, de plus rafraîchissant et de plus exaltant que l'histoire d'Anne (avec un "e"), cette jeune orpheline, rouquine comme une carotte, et dont l'imagination semble sans limite ?



Comme beaucoup, je suis tombée sous son charme très tôt, d'abord devant mon petit écran, en visionnant mainte et mainte fois l'adaptation télé de très bonne tenue réalisée par Kevin Sullivan dans les années 80 avec Megan Follows en tête d'affiche. Puis, voulant goûter le plaisir de boire à la source, j'ai entamé la lecture de l'oeuvre de Lucy Maud Montgomery. Je n'ai pas été déçue ! Dans le livre, on retrouve cette même fraîcheur, ce même entrain, cette même candeur que dans le téléfilm ; on ressent le même plaisir.



Anne Shirley, enfant malmenée par l'existence, sans famille et sans amis, se trouve adoptée "par erreur" par un frère et une soeur d'âge mur, les Cuthbert, qui exploitent ensemble une ferme sur l'île-du-Prince-Edouard (Nouvelle-Ecosse). Voulant prendre en pension un aide agricole, ils se retrouvent avec une fillette sur les bras ! A cet instant, le destin d'Anne peut encore basculer, elle est sur le point d'être renvoyée à l'orphelinat mais... sa grâce, son espièglerie, son esprit et sa fantaisie séduisent Marilla et Matthew, les habitants de la fameuse maison aux pignons verts...



Anne, c'est un mélange exquis entre l'Alice de Lewis Carroll et le Tom Sauwyer de Mark Twain, un cocktail détonnant ! de péripétie en péripétie, d'aventure en aventure, Anne se laisse emporter par son imagination qui lui joue à la fois bien des tours et lui réserve ses plus beaux succès.



Le récit se laisse dévorer tant son romanesque juvénile fait vibrer la corde sensible de la nostalgie de l'enfance. Une enfance qui débute dans le drame (Anne est orpheline et longtemps jugée laide en raison de ses cheveux roux) et qui s'idéalise au fur et à mesure qu'Anne grandit et conquiert les coeurs de ceux qui l'entourent.



La personnalité des personnages est très fouillée par l'auteur qui s'intéresse aux rapports entre amis, entre enfants et parents (adoptifs ou non), entre voisins, entre générations, entre citadins et insulaires, entre frère et soeur... Un panel assez représentatif d'une société isolée sur son île, au tournant du XXème siècle, dans une atmosphère typique et unique où le XIXème siècle nous régale encore des froufrous de ses robes tout en laissant s'épanouir les progrès amorcés dans les sciences et les technologies. Dans ce contexte, les rapports sociaux évoluent également très vite, ouvrant à Anne, notre héroïne, une voie royale pour exprimer toute la richesse de sa personnalité.





Challenge MULTI-DEFIS 2022

Challenge PLUMES FEMININES 2022

Challenge XXème siècle 2022

Challenge XIXème siècle 2022

Challenge PAVES 2022
Commenter  J’apprécie          5311
Anne de Green Gables

Que dirait Anne, l’héroïne de ce roman, en découvrant cette couverture irisée, si délicatement travaillée à l’extérieur comme à l’intérieur, le brillant des lettres, la douceur de ces pages ? Assurément : un tel objet-livre lui inspirerait des mots grandiloquents ! L’éditeur girondin Monsieur Toussaint Louverture fait toujours fort lorsqu’il s’agit d’aller dénicher des pépites littéraires dans le monde entier et les révéler, dans un écrin toujours splendide, au public francophone. En décembre encore, nous vibrions passionnément au rythme de l’épopée des lapins de Watership Down, un coup de cœur dont nous ne nous sommes toujours pas remis. En quarantaine entre nos quatre murs ces jours-ci, nous avons vu de nouveau la magie opérer autour de ce classique canadien, et Anne Shirley illuminer notre quotidien !



Nous voici donc au Canada, sur L’Île-du-Prince-Edouard, terre rurale de vallons et de collines, de champs et de ruisseaux, de falaises et de criques. Matthew et Marilla Cuthbert décident d’accueillir un orphelin qui puisse les aider à la ferme. C’est finalement une fillette surprenante qui débarque chez eux : petite sorcière aux yeux brillants, tâches de rousseur, langue bien pendue. Et surtout, une imagination débordante qu’elle utilise comme un pouvoir lui permettant d’embellir une vie qui n’a pas été tendre avec elle. Avec une spontanéité déconcertante, Anne prend le contre-pied de toutes les attentes adressées aux enfants en cette fin de 19ème siècle : on attend d’eux docilité, piété, retenue, humilité, application dans les tâches ménagères ? La fillette est impulsive, curieuse, passionnée, ambitieuse, avide de bonheur. À rebours des préoccupations très terre-à-terre des habitants d’Avonlea, elle se pose des questions réjouissantes (« Qu’est-ce que vous préféreriez si vous aviez le choix : être divinement beau, avoir un esprit éblouissant, ou une bonté angélique ? »), s’invente des histoires, se berce de mots singuliers, d’idées plaisantes, tragiques ou extravagantes. Une imagination qui lui joue parfois des tours, mais qui va aussi de pair avec une grande capacité à comprendre les autres et une générosité sans borne.



« Âme de feu et de rosée, elle ressentait les plaisirs et les peines de la vie avec une intensité décuplée. »



On parcourt ce livre tiraillé entre l’hilarité face aux dialogues pleins de malice (on a constamment envie de prendre en note des répliques) et les émotions qui éclaboussent chaque page. La sensibilité d’Anne la rend vulnérable, mais lui permet aussi, pour le bonheur de tous, de révéler la beauté des choses : un crépuscule parfumé, un chocolat au caramel, une rose sauvage ou un poème. Quelle personnalité hors du commun ! Forcément, on brûle de découvrir ce qu’elle va devenir – nous sommes donc ravis de poursuivre avec le deuxième tome de la série qui vient de paraître.



Comme soixante millions de lecteurs avant nous, nous voilà conquis par cette ode aux mondes imaginaires. Un roman initialement paru en 1908 dans lequel se rencontrent un charme un peu désuet rappelant La petite maison dans la prairie ou Les aventures de Tom Sawyer et une façon résolument moderne de faire voler en éclat les stéréotypes de genre.



PS : N’hésitez pas non plus à découvrir la série librement inspirée du roman, Anne with an E, un puissant remède à la mélancolie à savourer en famille !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
Commenter  J’apprécie          535
Anne de Green Gables

Plaisir raffiné d'un livre cartonné, avec une couverture scintillante qui confère un effet cuivré à ces arbres pris dans le couchant hivernal. Petite maison perchée sur sa colline, aux douces et chaleureuses teintes automnales, où l'on s'imagine (à l'instar de l'héroïne qui est bien loin de manquer d'imagination), qu'il y fera bon vivre.

Un ouvrage tout à fait romantique ! Se serait exclamée Anne Shirley.



Comme il est parfois bon, à tout âge, de se plonger dans une lecture réconfortante, irrésistible, pétillante et dynamique ! C'est exactement ce qui vous attend en ouvrant la porte de Green Gables, cette ferme d'un petit village canadien, sur l'Île-du-Prince-Édouard.

Une orpheline y arrive, en lieu et place d'un orphelin qui aurait été le bienvenu pour aider aux champs. Mais elle est là, petite fille maigre de onze ans, au regard vif, aux tresses d'un roux éclatant, dans sa misérable robe et serrant un sac élimé contenant ses maigres affaires. Matthew, un grand taiseux, vieux garçon d'une soixantaine d'années, n'a pas le courage de la renvoyer à l'orphelinat. Rien qu'un petit trajet aux côtés d'Anne, et surtout en compagnie de son bavardage incessant, et le voilà, timidement, sous le charme de « la petite chose si intéressante », comme il la nomme. Il est aussi charmant ce brave Matthew avec ses invariables réponses laconiques « Euh, eh bien, je ne sais pas… »

Sa soeur, Marilla, vieille fille sèche, intransigeante sur l'éducation et la morale, se laisse aussi « légèrement » attendrir par le parcours de l'orpheline et son désir de foyer.



Ne vous leurrez pas, vous tomberez aussi sous le charme d'Anne, c'est inévitable.

Attendez-vous à un débit de paroles vertigineux. N'oubliez pas de prendre une bonne inspiration avant de la lire car l'essoufflement est garanti. Elle laisse libre cours à son imagination débordante pour servir ses rêves les plus fous. Les fameuses idées qui émergent de cette petite tête rousse la font passer de joies intenses aux désespoirs les plus abyssaux. Sa spontanéité, son enthousiasme, ses emportements et son amour pour le romantisme sont irrésistibles. Ses élans passionnés lui font baptiser les différents endroits qui la ravissent pour rendre honneur à tant de merveilles. Son amour des arbres, des fleurs, des collines et du ruisseau se combine avec le talent de Lucy Maud Montgomery pour nous peindre les différentes saisons qui se succèdent sur Green Gables en étalant toutes leurs beautés.



Et par-dessus tout, derrière son attitude stricte, où la fantaisie n'est qu'extravagance inutile, j'ai adoré les moindres signes de troubles, de sourires contenus, de douceurs inattendues qui s'éveillent chez Marilla grâce à cette nouvelle présence.



Jeunes ou moins jeunes, je crois qu'il fait bon de se glisser, pour quelques moments d'évasion temporelle, dans cet univers suranné, pétillant d'humour, plein de vie.

Et même si parfois, comme Marilla, l'envie nous prend de faire taire Anne Shirley, cette impulsion est bien vite balayée car le vide s'installe et devient tristement pesant.



Avec un envoi accompagné d'un marque-page et d'un petit journal très instructif sur le roman, je remercie joyeusement les éditions Monsieur Toussaint Louverture et Babelio pour cette Masse critique « aux petits oignons ».

Commenter  J’apprécie          538
La saga d'Anne, tome 1 : La Maison aux pign..

Beaucoup connaissent déjà le roman de Lucie Maud Montgomery et l'adaptation Netflix de l'histoire d'Anne. Cette jeune fille intelligente, imaginative et pétillante qui nous fait voir le monde autrement.

Je remercie Netgaley de m'avoir fait découvrir la version audio conté par la comédienne Emilie Moget. Ce fut une écoute prenante et divertissante, toute en simplicité remplie d'ondes positives.
Commenter  J’apprécie          510
La saga d'Anne, tome 1 : La Maison aux pign..

Je viens de déposer Anne… la maison aux pignons verts. Un grand classique de la littérature canadienne anglaise. Ma première impression est assez favorable. C’est comme si Fifi Brin d’acier avait rencontré Tom Sawyer. La prémisse n’est pas des plus originales (même pour l’époque, le tout début du 20e siècle, qui connaissait déjà Rémi sans famille, Heidi et Oliver Twist…), mais elle fonctionne admirablement. Une orpheline de onze ans arrive à Avonlea, sur la petite Île-du-Prince-Édouard. Mais horreur, le couple Cuthbert, un peu âgé, attendait un garçon pour aider aux travaux à la ferme. Le temps de démêler toute cette histoire, Matthew et même la sévère Marilla se sont attendris sur le sort de cette pauvre fillette. Oui, elle est bavarde, beaucoup trop même, oui, elle déborde d’énergie et surtout d’imagination, mais elle a le cœur à la bonne place. Tout le monde est charmé !



Le lecteur découvre en même temps qu’Anne Shirley sa nouvelle maison, Green Gables (les Pignons Verts) et le paysage bucolique de l’Île-du-Prince-Édouard, un lieu très peu exploité dans la littérature. Et très peu connu, aussi. Toutes ces fermes, ces vergers, ces terres agricoles, ces petits villages et ses habitants campagnards bien sympathiques. Et, comme si ce n’était pas assez merveilleux, la petite et sa nouvelle meilleure amie Diane rebaptisent à leur goût fantaisiste et romantique un bon nombre de lieux.



Je suppose qu’on peut qualifier cet ouvrage de roman d’apprentissage. En effet, il ne semble pas y avoir d’intrigue centrale (outre l’intégration d’Anne à son nouveau milieu et son cheminement vers le début de l’âge adulte). Le lecteur suit la jeune protagoniste dans toutes ses péripéties : Anne va à l’école et s’attire les taquineries de Gilbert Blythe, elle oublie une tarte au four, elle perd un objet précieux, elle achète à un vendeur itinérant de la teinture pour faire disparaître (sans succès) la couleur rousse de ses cheveux « de diablesse », etc. Elles se succèdent, forment une multitude de scènes qui ne forment pas un tout.



Apparemment, l’auteur Lucy Maud Montgomery a puisé dans ses souvenirs de jeunesse pour coucher par écrit bon nombre de ces péripéties. Et cela paraît car le tout est décrit avec réalisme et justesse. On a l’impression de connaître le village d’Avonlea et ses habitants, d’être aux côtés d’Anne et de ses amis. Et les émotions sont au rendez-vous. Cela explique que, depuis une centaine d’années, beaucoup de petites filles se sont imaginées suivre ces aventures d’un temps plus simple, où tout finit bien. Les petits garçons – ou, du moins, une bonne partie d’entre eux – ont dû s’en lasser, il devait y manquer le point de vue masculin et un peu d’action.
Commenter  J’apprécie          500
La saga d'Anne, tome 5 : Anne dans sa maiso..

Après un Tome 4 un peu décevant, celui-ci renoue avec le lyrisme et le romanesque qui font le charme de cette série.

Le récit s’articule autour d’un lieu, la « maison de rêve » d’Anne, où elle emménage après son mariage avec Gilbert.

Cette maison se situe toujours dans l’île du Prince-Edouard, située à l’Est du Canada.

Je suis allée voir des photos sur Internet pour imaginer cette nature qui est au centre de cette série, et en effet c’est magnifique, entre les paysages de l’Ecosse et ceux du Finistère !!

En plus de cette nature omniprésente et magnifiquement évoquée, nous découvrons une nouvelle communauté villageoise protestante avec ses travers.

Guerre larvée entre presbytériens et méthodistes, vieilles rivalités familiales, querelles amoureuses qui dégénèrent…

L’auteur sait raconter des histoires et elle nous gâte dans ce volume avec des récits de vie pleins de rebondissements, une héroïne toujours aussi attachante, des happy ends et aussi quelques drames.

Bref une série addictive qui m’accompagne avec douceur dans cette période où nous subissons les fracas du monde...

Commenter  J’apprécie          490
La saga d'Anne, tome 4 : Anne au Domaine de..

Décidément, ce n'est pas ma semaine de lecture.

Voici le 2ème livre que j'abandonne en cours de route... Peut être est ce dû au fait que j'ai besoin de vacances ! En tout cas, ces 2 lectures ne m'ont pas permises de m'évader avant l'heure !! (L'autre livre étant Le bûcher des vanités de Tom Wolfe).

Ici, il s'agit du 4ème roman de la série d'Anne de Lucy Maud Montgomery. Je ne critiquerai pas l'écriture de l'auteur, fidèle aux précédents romans de la série. Il s'agit ici de l'échange épistolaire entre Anne et son fiancé Gilbert. Nouveau lieu de vie, nouveaux personnages.

Au fil des romans, je commence à m'ennuyer dans la lecture. Je décide donc de ne pas poursuivre.
Commenter  J’apprécie          497
Anne de Green Gables, tome 3 : Anne de Redm..

Anne tourne une page en quittant son village adoré pour étudier à Redmont. Ainsi déracinée, c’est un vrai défi de trouver l’assurance nécessaire face à ceux qui estiment qu’une jeune femme devrait avant tout se marier ou que la perspective d’aller à l’université rend Anne suffisante. Et pourtant, nous lecteurs ne doutons pas un instant du destin extraordinaire auquel elle est promise ! Redmont assouvit non seulement sa soif d’apprentissages, mais lui promet de nouvelles rencontres et l’occasion de goûter aux joies de la colocation et de la vie étudiante.



Si mon moussaillon a immédiatement eu envie de plonger avec moi dans ce nouveau tome de la série, il a été moins intéressé que par les deux précédents. Peut-être parce que la protagoniste entre dans un âge et dans des préoccupations qui ne sont plus les siens, peut-être aussi parce que ce tome est plus lisse. On est, forcément, curieux de savoir ce que deviendront les ambitions littéraires, professionnelles et romantiques d’Anne. Mais ces pages vivent moins de l’intrigue que des joyeux bavardages et des péripéties que le quotidien réserve aux étudiants de Redmont comme aux habitants d’Avonlea – dont nous avons des nouvelles grâce au courrier et aux vacances qu’Anne passe à Green Gables.



« J’imagine qu’il a poussé à partir d’une graine tombée là par hasard, il y a des années, dit Anne rêveusement. Comme il a grandi et s’est épanoui et a tenu bon, seul ici, entouré d’étrangers, ce courageux petit arbre ! »



Quant à elle, Anne grandit, se laisse moins souvent aller à son imagination et prend conscience que la vie ne sera pas forcément telle qu’elle l’a toujours rêvée. Ce tome est baigné de la mélancolie d’une enfance révolue dont j’ai regretté, avec Anne, les passions et les bouillonnements qui nous avaient tant réjouis dans les tomes 1 et 2. Jusqu’au dernier tiers qui fait tourner les pages plus vite en plaçant le récit sous la tension d’une romance qui n’est pas celle qu’on attendait…



Un charmant moment de lecture, hors du temps et de la réalité. Rendez-vous en janvier 2022 pour découvrir comment Anne continuera à tracer son chemin vers l’âge adulte – puisque vous imaginez bien que si la jeune fille est confrontée à certaines réalités, elle n’est pas prête pour autant à abandonner ses idéaux !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
Commenter  J’apprécie          483




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Lucy Maud Montgomery Voir plus


{* *}