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Critiques de Lucy Maud Montgomery (1420)
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La Vallée arc-en-ciel

Quelle plume enchanteresse que celle de Lucy Maud Montgomery. Avec légèreté, humour et poésie, elle parvient à faire vibrer notre âme d'enfant.



La Vallée Arc-en-ciel est le point de rendez-vous des enfants Blythe et de leurs compagnons de jeux : les enfants Meredith. Ne nous y trompons pas : si vous pensez que ce titre est une nouvelle aventure d'Anne ou de ses enfants, vous vous trompez. Ce sont les Meredith qui sont au coeur de ce roman, la famille Blythe et notre chère Anne étant en arrière-plan, mais toujours égaux à eux-mêmes. Il faut donc faire le deuil de cela avant de commencer.



Passé ce détail, on retrouve tout le charme de la plume de l'autrice. Les Meredith sont une fratrie de quatre enfants dont le père est le pasteur presbytérien de la communauté de Glen, l'obédience religieuse d'Anne , de Mademoiselle Cornelia et de bien d'autres personnages. Le pasteur est veuf et sa tendance à se laisser immerger dans des réflexions spirituelles, philosophiques ou humanistes fait que que les enfants sont un peu laissés à eux-mêmes. Dépourvus de toute nature malveillante, il n'en reste pas moins des enfants libres de leurs faits et gestes, entraînant ainsi une série de bévue qui n'est pas sans alimenter les commérages de leurs voisins, d'autant plus que ce sont les enfants du presbytère. On suit donc les aventures de ces quatre enfants, très attachants, tout à leurs préoccupations d'enfants, plein de vie, de candeur et sincèrement attachés à leur père. Cela donne lieu à des moments drôles. Mais surtout à beaucoup de moments d'émotion.



Le fait d'avoir appris à connaître les différents protagonistes autour d'Ingleside favorise une immersion totale, donnant l'impression de retrouver de vieux amis.



Concernant le rythme de lecture, on aborde avec sérénité et beaucoup de plaisir ces petites tranches de vie qui au final mène vers une fin inéluctable mais qu'on apprécie réellement.



J'ai appris que Monsieur Toussaint Laventure avait prévu de publier d'autres titres de l'autrice une fois les derniers tomes "d'Anne" parus. Si ce titre, dans lequel Anne est vraiment en arrière-plan, m'a appris quelque chose c'est que plus que le personnage d'Anne c'est bien la plume de l'autrice que j'apprécie et je découvrirai avec joie ces écrits.
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La saga d'Anne, tome 1 : La Maison aux pign..

Ca fait un moment que j'entendais parler d'Anne, la jeune orpheline et cette maison aux pignons verts ! C'est le hasard qui a mis Anne sur le chemin des Cuthbert sur l'île du Prince-Edouard. Ils attendaient un garçon pour les aider pour les travaux de la ferme mais c'est Anne qui était là. Heureusement, Matthew s'est laissé charmer par la fillette. Quelle joie de vivre que cette demoiselle, elle s'émerveille de toute chose de ce monde, de la nature, de son amie... et elle adore aider son prochain même si elle est parfois tête en l'air et un très bavarde. Marilla est très sévère avec la jeune fille sur le comment être des demoiselle en général. Leurs caractères s'opposent mais le fond de Marilla est bon donc leur entente est tout est même cordiale. Premières années d'Anne sur l'île, elle grandit dans cette petite communauté, elle se fait des amis, elle fait quelques maladresses aussi, l'occasion de rire un bon coup !

Un excellent roman, j'ai la larme à l'oeil que ce soit de joie ou pour quelques moments plus tristes. Je lirai la suite avec plaisir.
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Anne de Green Gables, tome 3 : Anne de Redm..

Je vais tâcher de faire un avis à la hauteur de ce récit. Je ne pense pas y parvenir mais mes efforts vont tendre vers ce but. C'est dire la forte impression qu'il m'a faite!



Ce 3e opus est aussi magnifique que les deux premiers. Tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Il faut dire que l'édition Toussaint Laventure lui procure un formidable écrin. A chaque tome, je me dis qu'ils ne peuvent faire une couverture plus sublime. A chaque fois, je me trompe ( et je le sais d'autant plus que j'ai vu celle du tome 4 à paraître très prochainement). Une esthétique qui nous immerge totalement, nous promettant rêves et émotions.



L'intérieur est tout aussi beau. Anne grandit et arrive à ce moment clé, celui de l'âge adulte. Cet opus nous la montre à ce tournant, le moment où elle décide de se rendre à Redmond pour y faire ses études, ce moment où elle quitte le nid et fait face à de nouvelles expériences. Lucy Maud Montgomery nous rend palpable cette transition qui est tout à la fois source de joie, d'enthousiasme, de nostalgie et de tristesse. A croire que peu importe les décennies, on finit par tout y être confronté. Tout du moins ce fut mon cas et je m'y suis retrouvée avec grand plaisir.



Notre héroïne poursuit ses études, ses ambitions. En grandissant, elle devient belle à sa manière et touche toujours autant de monde par son esprit et son imagination. C'est le moment de se lancer dans certains accomplissements comme l'écriture. C'est également le moment - époque oblige - des demandes en mariage, pour ses proches comme pour elles. Là voilà donc contrainte d'éconduire ( et non rembarrer, le vilain mot!) et d'expérimenter à son tour l'amour.



En étant à Redmond, on aurait pu croire que l'histoire allait prendre ses distances avec ce cher Avonlea. Eh bien non, pour notre plus grande joie. Alors qu'Anne découvre de nouvelles âmes soeurs - qui peuvent également s'avérer être des maisons - et de jolies rencontres - telles que Phil aussi insupportable qu'attachante - elle revoit également volontiers son entourage : la douce Diana, loyale et indéfectible en amitié mais sur le point de se marier, la pragmatique Marilla, si pudique dans ses sentiments et d'autant plus source d'attachement, Rachel Lynde et Davy, source de bien des rires, chacun à leurs manières, le petit Paul, lui aussi contraint d'abandonner ses rêves d'enfants, Tante Joséphine, généreuse ou encore Ruby Gillis, aussi superficielle que sensible... et surtout Gilbert!!!!! (Les points d'exclamation parlent d'eux-mêmes).

Lucy Maud Montgomery nous invite dans cet univers et nous donne l'impression de revoir de vieux amis par les tranches de vie d'Anne. Des tranches de vie emplies d'émotions : du rire, comme des larmes. Jusqu'à atteindre le point culminant, cette fin inéluctable, attendue de tous et réussie.



A tout ceux n'ayant pas encore lu le tome 3, n'attendez plus. A tout ceux l'ayant lu il y a longtemps, dépoussiérez-le, il donne un tel baume au coeur. A ceux ne connaissant pas Anne... foncez que diable à la librairie la plus proche!!!!
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Anne de Green Gables

❤️ALERTE COUP DE COEUR ❤️!



Retour aujourd'hui sur le tome 1 d'une saga que vous avez dû déjà voir passer : Anne de Green Gables (autrement Anne , la maison aux pignons verts) publiée aux magnifiques éditions Toussaint Louverture .

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Au hasard d'une balade dans les rayonnages de ma mediatheque préférée , mon regard s'est posé sur cette couverture absolument sublime. L'editeur Toussaint Louverture a le chic pour reediter des classiques en les magnifiant, et avant de me lancer dans l'achat déraisonnable de toute la saga en craquant seulement sur du joli, je voulais essayer un peu ce livrequi change completement de ce que j'ai l'habitude de lire.

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Et là comment vous dire que j'ai eu le coup de foudre pour la plume de l'autrice . C'est doux, c'est poetique, c'est romantique. J'ai eu l'impression de lire avec mon coeur...

Anne m'a fait passer par tellement de sentiments, mais surtout , surtout! Je me suis terriblement attachée à elle. C'est pas compliqué ; si Marilla ne s'etait pas décidée, je l'aurais adoptée moi même !

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Si on oublie son coté très bavarde (qui m'a un petit peu gênée au début) et évidemment son passé tragique, c'est la petite fille que j'aurais rêvé être ou rêvé d'avoir. Genereuse, fraiche, joyeuse, Anne (avec un E!) est une petite personne extraordinaire, et je me languis deja de suivre la suite de ses aventures.



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J'ai commandé les magnifiques coffrets au pere noël . J'espère que j'ai été assez sage pour les recevoir... tu en penses quoi?



Dis ma Lisou, tu veux bien qu'on lise la suite dès Janvier 🙏?



(Je suis également l'adaptation sur Netflix Anne with an E. J'ai dévoré la premiere saison ce weekend (et tant pis pour mon planning de lecture) mais je m'arrete là pour ne pas me gâcher la suite !)



Tu connais cette série? lu les livres? regardé sur TV? raconte moi 😊







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Le château de mes rêves

De Lucy Maud Montgomery, nous connaissons essentiellement la saga littéraire Anne of Green Gables, appréciée par de nombreux lecteurs et lectrices. Pour ma part, c’est par le biais de ma lecture du Château de mes rêves (ou « The Blue Castle ») que je viens de découvrir la plume de cette auteure ; lecture qui, soit dit en passant, est un véritable coup de cœur !



En effet, dès les premières pages, Le Château de mes rêves m’a embarquée dans une histoire, délicieux mélange de Jane Eyre, Rebecca et Sarn, située en plein cœur du territoire canadien. Parce qu’à l’âge de 29 ans, elle n’est pas encore mariée, Valancy Stirling est considérée comme une vieille fille par sa famille et son entourage. Menant une existence monotone, sans joie, sans espoir, Valancy s’efface devant les puissants membres de sa grande famille en obéissant à leurs moindres désirs. Seules ses nuits lui permettent de s’évader vers son Château Bleu, le château de ses rêves, où un séduisant chevalier lui fait la cour et la délivre de sa prison dorée. Or, un jour, prise d’une attaque terrible, elle consulte en cachette le Dr. Trent qui lui diagnostique une maladie cardiaque incurable en lui annonçant qu’il ne lui reste que peu de temps à vivre. Cette annonce, loin de plonger Valancy dans le désespoir, la pousse au contraire à commencer, enfin, à vivre sa vie comme elle l’entend.



D’une écriture délicate et raffinée, Lucy Maud Montgomery nous délivre une magnifique leçon de vie à travers le destin de Valancy : alors qu’elle apparait comme timide, ni jolie, ni laide, fade, effacée, l’imminence de la mort nous révèle la « vraie » Valancy par sa beauté intérieure et toutes les qualités qui la définissent, comme la générosité, la douceur, l’honnêteté. Sa soif de vivre éclate dans toute sa splendeur et Valancy, le « vilain petit canard » de sa famille, va découvrir qu’il en faut peu pour être heureux : des amis, des paysages à couper le souffle, une paix intérieure en harmonie avec le calme d’un lac un soir d’été, le frisson de la nouveauté ; enfin, plus que toute autre chose, c’est son Château Bleu et son séduisant chevalier tant rêvés que Valancy finira par trouver.



C’est simple : j’ai dévoré ce roman de la première à la dernière page, m’attachant profondément à son héroïne, Valancy, à sa personnalité ainsi qu’à sa philosophie de vie. Les différents évènements qui marquent le récit m’ont passionnée, certains réservant de belles surprises, comme sa rencontre avec le mystérieux Barney Snaith, au passé trouble, jeune homme libre, qui vit en marge de la société et de ses mauvaises langues. La relation se tissant entre ces deux êtres épris de liberté a fait battre mon cœur à de nombreuses reprises et m’a procuré des émotions bienvenues !



Le Château de mes rêves fait donc incontestablement partie de mes coups de cœur 2022, pour la beauté de son histoire, son héroïne attachante, les thèmes abordés et sa fin à la hauteur de mes espérances. Je ne remercierai jamais assez les éditions Cranford pour la réédition de cette pépite littéraire !



A lire !

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La saga d'Anne, tome 5 : Anne dans sa maiso..

Encore une fois, prenons le temps de s'extasier sur l'objet livre que nous offre les éditions Toussaint Louverture. A chaque couverture, c'est la même rengaine. On ne pense pas qu'il puisse faire aussi magnifique que les précédentes. Et pourtant, le pari est relevé à chaque fois. La couverture ici nous présente la nature du nouvel écrin de vie de notre Anne adorée. Les embruns de l'océan, l'air chargé de sel, la douce lumière des phares, la senteur des pins, la chaleur ocre des rochers... La couverture rend justice à l'histoire, il faut le dire. On comprend aisément qu'un tel cadre soit "La Maison de rêve d'Anne". Petit bémol sur la traduction avec quelques grosses erreurs, notamment des mots "oubliés".



Tout juste mariée, Anne et Gilbert s'installent dans leur foyer. Et pas n'importe lequel : un nid douillet, chargé d'histoires et surtout chargé d'amour. L'idéal pour notre coeur passionné qu'est Anne qui voit en cette maison, ce cadre, une nouvelle âme soeur.

Appellation qui évolue d'ailleurs dans ce tome-ci pour devenir "les bons". Un cocon douillet mais esseulé qui fait que l'entourage y est restreint. Aussi, rencontrons nous que peu de nouveaux personnages mais comme d'habitude ce sont des personnages à la personnalité travaillée, qu'on apprécie pleinement, leurs défauts compris. La redoutable Mademoiselle Cornelia à la langue acérée nous fait rire, la douce Leslie au destin si tragique suscite énormément de compassion ... et que dire du Capitaine Jim, si attachant. Lire un Anne c'est tomber sous le charme de la plume, du cadre, des personnages.



En effet, comme dans les autres tomes, la plume de Lucy Maud Montgomery m'a de nouveau séduite. La justesse des descriptions pour nous représenter des cadres de vie simples mais tellement enchanteurs. Des émotions simples et authentiques. Un humour dosé juste comme il faut. Des personnalités non manichéennes et appréciables. Je suis surtout émerveillée de voir qu'elle parvient à faire évoluer Anne au fur et à mesure de ses histoires. La narration est tellement immersive qu'on la sent grandir tout en restant elle-même, ce feu follet qui s'extasie sur la beauté de la vie.



Alors, vous me direz, pourquoi 4 étoiles et non 5?

Plusieurs petits points m'ont dérangée. Ecrit à une autre époque, la pudeur de l'autrice fait que notre couple marié est très peu visible ensemble dans ce récit. Pour autant, les rares moments montrent une réelle complicité et un amour si passionné qu'on en raffole. Dans la même mesure, il y a certains événements qui n'ont que peu été abordé alors qu'ils me semblaient cruciaux. Honnêtement ça manque un peu de développement tout ça. D'autant que notre Anne semble ici, dans ce nouvel arc de sa vie, plutôt un témoin de ses voisins que la réelle protagoniste principale. On a plutôt l'impression dans le gros du récit que l'on suit la tragédie de Leslie par ses yeux. Un juste dosage m'aurait plus comblée. Mais c'est comme ça.



Quoiqu'il en soit, ce récit est encore et toujours un petit doudou avec des tranches de vie authentiques, tour à tour drôle ou emplies d'émotion. Comme d'habitude, une séquence entraîne des larmes. Des happy end concluent le récit. Enfin, Anne aborde une nouvelle étape de sa vie.
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La saga d'Anne, tome 5 : Anne dans sa maiso..

Livre audio

Une autre période de la vie d’Anne, cette fois-ci femme mariée, toujours avec la version audio proposée sur Radio Canada lue par Catherine Proulx-Lemay.



Même si j’ai beaucoup apprécié ce nouvel épisode de la vie d’Anne, j’ai toutefois regretté que certains passages soient passés sous silence comme les sentiments éprouvés par la jeune femme lors de son mariage (elle que l’on sait si romantique !) ou encore lorsqu’elle tombe enceinte. Ces ellipses font que l’on ne lit plus la vie d’Anne elle-même qui perd de sa consistance mais celle de ses voisins et voisines qui finissent par prendre toute la place du récit.

J’ai toutefois particulièrement aimé le Capitaine Jim, Cornelia et la jeune Mme Moore. La plume de l’auteure est celle d’une vraie conteuse et Catherine Proulx-Lemay m’enchante à donner des voix diverses à chacun des personnages.

L’île du Prince Edouard est devenue progressivement ma région de refuge ou d’évasion, le lieu où je passe de belles vacances en compagnie d’une variété de personnages fantasques et joviaux.

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La saga d'Anne, tome 3 : Anne quitte son île

Un fois de plus j’ai succombé au charme désuet de cette saga si attendrissante et intemporelle. Comme pour les deux autres volumes, Emilie Moget sait incarner à la perfection Anne, sa famille et ses amis. Sa voix et ses intonations leur donnent vie, le petit Davy est particulièrement touchant. Au bout des huit heures que dure ce livre, j’aurais voulu continuer et déjà j’attends avec impatience la suite des aventures de cette héroïne si universelle, qui nous parle d’un passé révolu, mais endormi quelque part au fond de nos coeurs d’adultes.



Anne a dix-huit ans et va enfin pouvoir réaliser son rêve d’aller à l’université d’Edmonton sur le continent. Priscilla, Gilbert et Charly l’accompagnent. Ils découvrent la liberté, même si les étudiants de cette époque sont autrement plus sages qu’aujourd’hui, ils font leur premier pas dans leur vie d’adultes. La plupart des villageois pensent que les études universitaires sont inutiles pour les femmes, mais les deux jeunes filles se moquent bien d’être à contre-courant. Elles veulent devenir enseignantes de lycée, mais pour le moment, en dehors des études, leur grande préoccupation est de se marier, filles comme garçons. Anne rencontre de nouveaux amis, dont Philly,une camarade d’études qui viendra habiter avec les amies d’Avonlea dans une petite maison qu’elles ont pu louer, une maison étrange et mignonne comme elles les aiment. Stella et sa tante viennent les rejoindre, elle sera la tante des quatre filles leur apportant stabilité et tendresse, tout en s’occupant des trois chats de la maison. Les fêtes, les examens et les études rythment la vie à Redmont, chacune retournant chez soi durant les vacances, ce qui nous permet de suivre l’évolution de la vie au village. Anne reçoit de nombreuses demandes en mariage, parfois très amusantes, saura-t’elle faire le bon choix ?



Anne évolue bien, elle devient plus posée, moins exaltée et plus raisonnable. Ses rêves ont changé de nature, elle ne nous parle plus de la Reine des neiges ou de la forêt hantée, sauf lorsqu’elle partage des souvenirs d’enfance avec Diana. L’objet de ses rêves s’est déplacé sur l’amour, qu’elle veut romantique et idéalisé. Son futur mari doit avoir des caractéristiques précises et elle risque bien de confondre rêve et réalité, selon sa mauvaise habitud,e et de se tromper de chevalier servant. Ce décalage entre l’idéalisation de l’amour et sa réalité touche aussi Philly mais elle ouvrira es yeux à temps. Le temps passe pour chacun, Paul ne trouve plus son peuple des roches lorsqu’il revient pour les vacances et Anne doit lui expliquer que les fées ne se montrent qu’aux enfants, ce qu’il n’est plus à seize ans.



Philly est un personnage intéressant, c’est une jeune fille riche, mais elle désire rejoindre ses amies dans la colocation. Anne lui explique qu’elle devra se conformer à leur vie à elles, de filles pauvres, ce qu’elle accepte. Elle a un côté superficiel, mais reconnaît elle-même que c’est surtout une apparence. Elle saura aller à l’encontre des voeux de sa famille pour épouser un pasteur pauvre plutôt qu’un prétendant de son milieu, elle est donc bien moins banale qu’elle ne le paraît et émancipée de ses préjugés de classe.



Le roman prend de la profondeur avec la maladie puis le décès d’une ancienne amie de classe d’Anne, mais là aussi, beaucoup de non-dits pour ménager sa famille, ce qui condamne la jeune fille à une grande solitude. Toutefois, Anne avec sa bienveillance et sa douceur saura accompagner Ruby sur ce chemin difficile. La mort d’une personne si jeune est un mystère impénétrable pour ses amis. La religion est nettement plus présente dans ce volume que dans les deux précédents, les femmes sont très pieuses et essaient d’inculquer les bases de la foi à Davy, qui n’est pas réceptif et profite même parfois de faire l’école buissonnière le dimanche, préférant les jeux avec ses amis à la messe.



Le thème principal est la place des femmes dans la société, les filles commencent à avoir accès à l’université et peuvent enseigner au lycée, mais pour les villageois, c’est un non sens. La première demande en mariage qu’Anne refuse est celle de Billy, qui n’avait pour argument que de posséder la plus belle ferme du coin, et donc d’être un excellent parti, mais Anne incarne la nouvelle génération qui ne saurait s’en contenter. Ce roman a été publié longtemps après avoir été écrit, aucun éditeur ne voulant se risquer à un livre si féministe au tout début du vingtième siècle.



Cette saga universelle, pleine de tendresse et de bienveillance est un gros coup de coeur pour moi. Ce livre recèle aussi plus de profondeur qu’on pourrait le penser après les deux premiers tomes de la série. Un très grand merci à Netgalley et aux Editions Voolume pour cet excellent moment passé avec cette chère Anne.



#Annequittesonîle #NetGalleyFrance !
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La saga d'Anne, tome 2 : Anne d'Avonlea

Mais quel délicieux plaisir de retrouver la pétillante Anne Shirley ! J’avais adoré la découvrir dans le premier tome. À la fin de ce second opus, je suis toujours aussi conquise, autant par le personnage que par l’auteure d’ailleurs. Mon retour sera bref, j’avais chroniqué assez longuement Anne de Green Gables (T1).



Anne a seize ans et demi et commence sa carrière d’institutrice. Ce tome retrace deux années scolaires. Notre rouquine a gardé une part de son innocence enfantine, de son besoin d’émerveillement, de découvertes, de rires et de vraies amitiés. Malgré sa jeunesse, son inexpérience ou grâce à elles d’ailleurs, elle se révèle une excellente institutrice consciencieuse et bienveillante. Quant à la plume de l’auteure, elle me plaît toujours autant. Certains chapitres sont avant tout humoristiques et c’est ainsi que débute le roman avec une franche rigolade grâce à la cocasse aventure de Dolly, la vache d’Anne. De même le chapitre où Anne, souffrant d’une rage de dents, affronte sa classe est hilarant. Mais ce sont surtout les parenthèses bucoliques que j’aime, comme celle du pique-nique printanier. Ces quelques pages contant la découverte du féerique jardin d’Hester Gray m’ont captivée. Quel enchantement cette plume ! Comme Anne à la fin du chapitre, j’ai terminé ma lecture les yeux rêveurs, perdus dans le vide.



Si dans le premier tome, Anne ne voulait pas entendre parler de la couleur rousse, ici elle apprend à craindre le bleu. Et il faudra bien la délicate mademoiselle Lavendar pour que cette couleur puisse être à nouveau en odeur de sainteté. Ce personnage est si attachant, romantique, tout en douceur mais avec cette pincée de fantaisie qui caractérise également Anne. J’espère la retrouver dans les futures aventures de notre héroïne. J’avoue, j’ai hâte de lire le tome trois, dans lequel Anne devrait franchir un nouveau cap et connaître certains émois… Je parie que cela ne manquera pas de piquant !! :D
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Anne de Green Gables

Il va être difficile de faire original après toutes ces bonnes chroniques que je viens de lire. Raconter l'histoire peut tenir en quelques lignes :



Matthiew et Marilla Cuthbert attendaient un jeune garçon pour les aider à la ferme, c'est une gamine éveillée, pleine d'entrain et intarissable bavarde qui leur échoit ! La rendre, comme un pull mal taillé ? Cela a bien failli. Mais la petite orpheline s'est montrée si touchante que les « parents » (plutôt employeurs au départ), ont craqué. Un vieux garçon au cœur tendre, une vieille fille qui cultive la sécheresse comme vertu chrétienne, nous sommes en 1905 sur l’Île du Prince Edouard au Canada.



Mais nous pourrions aussi bien être chez les Petites filles modèles ou plutôt chez Sophie, la bavarde, la maligne, toujours prête à faire une bêtise. Le contexte aristocratique de la comtesse de Ségur est ici plus intéressant (enfin, à mon avis), il s'agit de ce milieu rude de la campagne profonde où on n'a pas de temps à perdre : boulot-prière-dodo.



Alors les divagations poétiques d'une petite qui renomme les lieux, qui rêvasse des heures devant la grâce d'un sentier, d'un ruisseau ou d'une forêt de bouleaux... Mais si Marilla ne trouve là rien de bien exaltant, nous, si. Avec Anne (pas « Ann », please, cela ne se prononce pas pareil, même si mon habitude de l'anglais ne voit pas la différence!) nous voilà embarqués dans un univers magique où tout n'est que féerie.

Anne sait enchanter le banal, le trivial, et toujours trouver de la grâce à tout ce qui existe. C'est une grande chance, me semble-t-il, car elle avance ainsi vers une ambition, celle de devenir institutrice, un bonheur, celui de vivre émerveillée dans cette île du Canada.

Pourtant, le milieu est austère, les mauvaises langues ne manquent pas qui - sous couvert de faire œuvre pie en l'éduquant - la blessent, la rabaissent, lui ôtent toute qualité.

Il y a tout de même de belles rencontres : son amie de cœur Diana, l'institutrice , la femme du pasteur. De beaux moments : ses vagabondages, ses conversations avec Matthiew, son succès au concours pour être institutrice, la bourse qu'elle obtient pour faire des études supérieures.



Tout cela reprend en fait des éléments autobiographiques de Lucy Maud Montgomery.



La gamine est attachante, le regard porté sur cette société presbytérienne est judicieux et impartial, l’écriture agréable, poétique, nourrie de citations des Psaumes, de Walter Scott, Shakespeare et autres auteurs. Cela se lit facilement entre deux lectures plus exigeantes.



Pourquoi alors suis-je finalement saturée de toutes ces gentilles niaiseries ? Trop long, sans doute. Trop daté aussi, indiscutablement. Je me demande ce que penseraient mes deux petites-filles (13 et 14 ans) si je leur faisais lire cet ouvrage. Je ne parviens pas à imaginer ce que seraient leurs exclamations. Pas enthousiastes, c'est sûr. Je ne pense pas que leurs envies concernent de jolis moments pleins de poésie dans la forêt, de romantisme bucolique, de jolies robes à manches bouffantes. J'ai peur d'entendre un « une adolescence pareille ? Ça craint ! » Et moi qui en rajoute dans la formation à l'esprit critique, au féminisme, à l'engagement, j'ai peur d'être disqualifiée. Il va sérieusement falloir resituer l'époque !



En fait, à part aux mamies nostalgiques de la comtesse née Rostopchine, je ne sais pas à qui peut plaire ce roman ! Il paraît qu'il y en sept à venir, là je crains de ne pas m'inscrire !



Un grand merci cependant aux éditions « Monsieur Toussaint Louverture » et à Babelio pour cette découverte. A noter également la qualité du livre, relié avec amour, passion et savoir, tel qu'écrit sur la toute dernière page.
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La saga d'Anne, tome 2 : Anne d'Avonlea

Anne a désormais dix-sept ans, et va, pour la première année, être l'institutrice d'Avonlea, dans la province de l'Ile du Prince Edouard, qui l'a accueillie, enfant orpheline, il y a désormais de nombreuses années. Son rapport au monde qui l'entoure, fait de gentillesse, d'optimisme, du règne de l'imagination romanesque sur la réflexion rationnelle, sera bien sûr au cœur de sa manière d'enseigner, par laquelle elle essaiera, envers et contre tout, de rendre ses élèves meilleurs, avec, parfois, de sévères revers, qui lui feront douter de sa légitimité, même si bien vite, sa confiance entre l'être humain reprend, toujours, le dessus.



Il est donc, dans le deuxième tome des aventures d'Anne Shirley, grandement question de son nouveau rôle au sein de la communauté, qui lui permettra de devenir, avec douceur et lucidité, une jeune adulte accomplie, prête, en son dénouement, à poursuivre un nouveau chemin de son apprentissage, probablement tout aussi lumineux et riche qu'elle.



Mais il est aussi question, peut-être plus que dans le premier tome, des aventures d'Avonlea, de tous ses habitants, des élèves d'Anne jusqu'à leurs parents, en passant par les piliers de la communauté, qui devront, pour beaucoup, faire face à une adversité plus ou moins sérieuse, et en faire fi, coûte que coûte, pour le bien-être de tous, en un esprit d'entraide et de partage.



Un second tome toujours très rafraîchissant, qui nous conte avec légèreté, même lorsque la gravité pointe le bout de son nez, la vie d'une jeune fille qui s'émancipe par elle-même, sans aucune contrainte, ce qui est extrêmement moderne quant à l'époque de publication, surtout lorsque l'on voit, dans le même temps, le quotidien de nombre de femmes de l'entourage d'Anne qui n'ont pas forcément eu, elles, cette possibilité d'émancipation, excepté peut-être sa mère adoptive, Marilla, avec qui elle est, justement, à bon école.



Je vais donc continuer de lire avec plaisir les aventures d'Anne. Certes, tout est bien qui y finit, souvent, un peu trop bien, mais ce n'est pas forcément désagréable dans le climat de morosité actuel.
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La saga d'Anne, tome 5 : Anne dans sa maiso..

Attention !! Quelques spoilers présents...



On commence ce cinquième volet avec le mariage imminent de Anne et Gilbert. Un pur plaisir de replonger dans l’univers de cette saga, avec cette plume lyrique toujours aussi agréable à lire.

Comme à chaque fois, je ressens cependant un pincement au cœur qui me rappelle le manque que je ressens pour la série Netflix. Cette série qui n’aura jamais de suite et dont je ne ferai jamais véritablement le deuil...

M’enfin bref. Je ne suis pas ici pour parler de cela.



J’ai été plongée dans ce nouveau milieu, à Four Winds. Un cadre merveilleusement agréable que j'ai adoré découvrir aux côtés d'Anne. Les descriptions de paysages de Lucy Maud Montgomery… mon dieu mais je ne m’en lasserai jamais. C’est sublime. Une pure merveille.



Comme à chaque tome, je me suis prise d’attachement pour les rencontres que fait Anne au cours de ce cinquième volet. Ces nouveaux personnages sont tous captivants et apportent leur touche personnelle et intéressante à l'histoire. Le capitaine Jim, Mademoiselle Cornelia, Owen Ford, et puis Leslie, bien sûr…

Leslie qui arrive à s’ouvrir à Anne, Leslie à qui je me suis tant attachée !

Son sentiment de honte dû à la haine qu’elle a parfois éprouvé pour Anne, le fait qu’elle soit envieuse… C’est humain et c’est un sentiment que j’ai déjà tant ressenti aussi. Et je le ressens encore tellement, si souvent… (encore plus sur les réseaux sociaux) Et moi aussi je m’en suis voulue. Je me suis sentie atrocement stupide.

Je n’ai pas envie de me comparer à Leslie car je suis loin de pouvoir m’identifier à la vie de ce personnage qui a vécu tant de choses que je ne pourrai jamais comprendre entièrement, néanmoins… c’est une jeune femme que j’ai sincèrement beaucoup apprécié, encore plus après s'être ouverte à Anne. On arrive à mieux la comprendre, mieux la cerner. Je comprends ses mots quand elle évoque le fait que la souffrance rapproche les gens. C’est vrai. Même si on ne vit pas les mêmes choses, les mêmes problèmes, les mêmes drames, les mêmes situations, les personnes envers qui j’arrive facilement à me confier sont le plus souvent des personnes qui ont souffert aussi...



Le fait qu’Anne perde son premier bébé à la naissance m’a vraiment attristée… je ne m’y attendais pas du tout. Personne ne mérite de vivre un évènement pareil et Anne… c’est un personnage tellement merveilleux, avec une personnalité lumineuse et si rayonnante… ça m’a fait si mal au cœur.



C’était un tome vraiment très agréable. Des personnages attachants et une plume toujours aussi sublime. Anne et Gilbert ont eu leur premier enfant et ils déménagent… vivement la suite ! J’ai hâte de voir à quoi ressemblera le tome 6 !
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La saga d'Anne, tome 3 : Anne quitte son île

C'est avec plaisir que j'ai retrouvé la douceur de la plume de Lucy Maud Montgomery, une plume qui me concilie avec celle de la Comtesse de Ségur! Et ce personnage, .. .l'altruiste Anne… la très chère Anne… celle qui illumine tout autour d'elle… eh oui, elle est comme un rayon de soleil dans un lieu sombre… quel plaisir de la retrouver, celle-là! Elle a encore grandi, la jeune Anne Shirley, elle quitte son île pour aller poursuite ses études à l'université de Redmond, en Nouvelle-Écosse, bien qu'elle n'y va pas seule mais c'est une vie d'apprentissage qui va s'ouvrir pour elle…

Ce troisième tome nous fait connaitre d'autres personnages qui, effectivement, influencent l'atmosphère dans cet opus, au point qu'elle soit plus dynamique que dans le tome précèdent! Et Anne est plus mature et plus intéressante...

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La saga d'Anne, tome 1 : La Maison aux pign..

Que de douceur cette rencontre avec Anne de la Maison aux pinons verts, une orpheline qui ne manque pas de nous fasciner par son esprit alerte, aimable et perspicace! Comment ne pas s'attacher à elle au point que Matthew n'ait pas regretté au lieu d'un garçon qu'il serait prêt à accueillir en allant à la gare, au lieu de quoi, c'est une fille qui se présente à lui...et même sa soeur Marilla, ferme dans sa décision de ramener Anne à l'orphelinat car à la ferme, ils ont besoin d'un garçon, va bientôt se laisser captiver par la petite exceptionnelle Anne…

Une plume pleine de ressources vitales car même dans les moments les plus conflictuels, il y a toujours comme cet air de bon vivre, et son s'y plait forcement!

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Anne de Green Gables, tome 3 : Anne de Redm..

Anne quitte Avonlea pour Redmond afin de poursuivre ses études.

Quatre années vont être évoquées au cours desquelles d'abord logée dans une pension avec ses amies, Anne finit en colocation avec les mêmes Priscilla, Stella et une nouvelle jeune fille, Philippa, belle , douée, riche…

Ce tome m'a, à vrai dire, assez ennuyée.

Tout est survolé : les études, les soirées entre amis, les retours pour les vacances à Avonlea, les amours ou plutôt les amourettes de Phil, les coups de coeur d'Anne et ses rejets…

Rien n'est approfondi, rien n'est fouillé.

Même les tragédies, et il y en a, sont à peine effleurées voire juste citées (pardon, je préfère me taire car je ne sais plus comment cacher des informations pour ceux qui ne souhaitent pas voir leur lecture gâchée). Il ne s'agit évidemment pas de s'étendre sur les décès mais il m'a semblé qu'au moins deux d'entre eux auraient méritait un autre traitement.

Ce tome a manqué de fond, d'analyse et donc d'intérêt.

Mais pire à mon goût, ce sont les citations continuelles d'auteurs, poètes « Dickens, Keats, Shakespeare.. » et de la Bible qui ponctuent les dialogues des personnages. Cela m'a semblé très artificiel. Certes nous avons affaire à des personnages bien intégrés dans la communauté chrétienne, éduqués. Pour autant cette manière de les faire s'exprimer m‘a particulièrement insupporté. Comme déjà dit lors d'un échange entre Babélionautes, j'ai eu le très fort sentiment que grâce à sa bonne éducation Anne était passée de la petite sauvageonne à la parfaite future épouse, mère…

Or c'est l' « intéressante créature » qui avait tant séduit Matthew qui m'avait emballée.

A ce stade, je ne crois pas poursuivre la lecture de la série.

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Anne de Green Gables

La série Netflix, "Anne with an E", a conquis mon cœur, donc il était tout naturel pour moi de plonger dans les romans. En commençant ce premier tome, je n'ai pas été surpris, car il reflète fidèlement le début de la série. C'était un réel plaisir de suivre Anne dans ses débuts passionnants à Green Gables.



Bien que j'espérais une petite surprise, je me réjouis que la série reste fidèle au matériau source. Du moins, au début, car j'ai entendu dire qu'il y avait des changements à venir dans les prochains tomes.



L'histoire, que nous connaissons probablement tous, suit les aventures d'une petite fille rousse, excentrique, dotée d'une éloquence surpassant celle des adultes. Elle est bavarde, rêveuse, passionnée de littérature et idéaliste, et elle arrive par erreur dans une famille qui souhaitait initialement accueillir un garçon pour aider à la ferme. Un jour, c'est Anne qui débarque à la gare. Dès lors, elle va tout faire pour se faire apprécier et pouvoir y rester.



C'est une histoire remplie de vitalité, de rebondissements, de sentiments et de rêves. J'apprécie la diversité de ses réflexions et la façon dont elle détourne chaque aspect de la vie pour en extraire une beauté ultime.



Et que dire de l'édition reliée ? La maison d'édition a encore une fois accompli un travail remarquable avec la couverture de ce livre. C'est un vrai plaisir pour les yeux !
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La Vallée arc-en-ciel

Toujours une lecture bonbon. Ici on abandonne un peu Anne pour s'attacher aux enfants qui gravitent autour de leur famille. Et particulièrement les enfants du Pasteur, veuf et totalement absorbé par son travail.

L'auteure décrit bien l'enfance, les joies, les petits drames et bêtises.

Une lecture détente qui m'a fait passer un très agréable moment.

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Anne de Windy Willows

Encore une joie de retrouver cette saga !

Dans ce tome 4, une grande partie du livre est épistolaire, constituée d’extraits de lettres de la part d'Anne adressées à Gilbert, où elle raconte et décrit son quotidien à Windy Willows. J’avoue avoir été un peu frustrée de ne pas avoir aussi quelques extraits de lettres de Gilbert... Bien que j’aime énormément la plume lyrique d'Anne, bien entendu ! C’est toujours autant un plaisir à lire, surtout avec cette réédition magnifique.



Je finis donc cette lecture avec le sourire aux lèvres. Ce volet a été moins apprécié par plusieurs personnes, personnellement je n'ai pas eu l'impression d'avoir été déçue en terminant le roman.

J’ai beaucoup aimé ce tome 4 et Anne va me manquer jusqu’à lire le prochain tome !

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La saga d'Anne, tome 4 : Anne au Domaine de..

La version audio sur Radio Canada m'enchante toujours autant avec Catherine Proulx-Lemay qui excelle à donner des voix diverses aux personnages quel que soit leur âge.



Dans ce 4e tome, on suit surtout Anne durant les trois années qu'elle passe à Summerside en tant que directrice d’école, logeant au domaine des peupliers auprès de deux sœurs veuves. Bien sûr elle va faire de nombreuses rencontres plus ou moins heureuses. Mais elle est séparée de Gilbert qui poursuit ses études de médecine et elle lui écrit très souvent. Nous avons donc le récit en grande partie à la première personne. J’ai toutefois regretté cela en ce sens que nous n’avons que la vision des choses d’Anne et jamais nous n’avons les lettres écrites en réponse par Gilbert. De même nous n’avons plus le plaisir d’écouter Marilla ou encore le jeune Davy.

Le roman en demeure cependant savoureux avec de nouveaux personnages prenant place dans la vie d’Anne qui, elle, ne change pas. Les histoires de sentiments la passionnent toujours et elle va immanquablement se mêler d’aider son entourage.

J’ai une nouvelle fois passé des heures chaleureuses et dépaysantes en compagnie de ce personnage charismatique et je suis prête pour écouter la suite. Je ne m’en lasse pas !

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Anne de Green Gables

Je considère ce livre comme une véritable pépite de lecture, je l'ai lu l'année dernière et je n'avais pas pris le temps de donner mon avis : j'ai adoré ce roman !

Paru pour la première fois en 1908, traduit en 40 langues et vendus à 60 millions d'exemplaires, il enchantera encore des générations de lectrices , de lecteurs.

Tout d'abord l'objet : un livre relié, cartonné, à la fois solide et doux au toucher avec des couleurs scintillantes, j'aime beaucoup l' illustration de couverture.

La maison d'édition Monsieur Toussaint Louverture est une exception, amoureuse des livres et des mots, elle privilégie la qualité, fait assez rare pour être signalé.

L'auteur Lucy Maud Montgomery est canadienne, elle nous fait découvrir une jeune héroïne orpheline qui va chambouler la vie de Marilla et de son frère Matthew d'Avonlea.

Une fillette de 11 ans dotée d'une imagination sans limite, qui n'a pas froid aux yeux et n'a pas sa langue dans sa poche

Oui, Anne Shirley est spontanée, audacieuse,rêveuse, espiègle, perspicace et attachante .

L'écriture de Maud Montgomery est dense, énergique,une écriture pleine de vie, capable de nous émouvoir.C'est un hymne à la vie, à la joie, même si on peut aussi voir la réflexion de l'auteur sur la place des femmes dans la société de l'époque.

Cerise sur le gâteau, ce roman n'est que le premier tome des aventures d'Anne Shirley, en effet Anne de Windy Willows, 4ème volume vient de paraître permettant de suivre son chemin de vie.

Personnellement, je suis enchantée de pouvoir poursuivre encore un bout de chemin avec ce personnage solaire !

"Ce qui fait le génie de ce livre, ce n'est pas son réalisme, Anne de Green Gables est le triomphe de l'espoir" Margaret Atwood
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