Qui n’a jamais entendu parler du Magicien d’Oz ? Personnellement, je connais surtout par la série That 70’s Show, dans laquelle Jackie est fan du film et s’imagine souvent en Dorothy. J’ai aussi souvent vu des images du film culte de 1939, et j’ai vu passer une adaptation plus récente avec Mila Kunis, qui joue une Sorcière mais qui interprétait justement Jackie (j’adore ce genre de petits clins d’œil). Grignoteuse m’avait super gentiment offert le livre à mon anniversaire il y a un ou deux ans (j’avoue que je ne sais plus) et il m’a été assigné lors du concours spécial PAL.
Dorothy vit au Kansas avec sa tante et son oncle, mais un jour un énorme ouragan l’emporte avec son chien Toto et la maison. Lorsqu’elle atterrit, elle se retrouve au Pays d’Oz, où sévit une méchante Sorcière et où seul le Magicien d’Oz, craint et respecté de tous, semble être en mesure de la renvoyer dans son pays.
Je suis bien contente d’avoir découvert ce classique de la littérature enfantine américaine. Il ne fera pas partie de mes préférés de ce genre mais j’ai passé un moment de lecture agréable. Le livre est court, comme les chapitres, ce qui permet facilement d’en lire un bout et de le reposer avant d’y revenir plus tard. Il m’a divertie des autres lectures que j’avais en même temps et passe aussi très bien entre deux lectures plus conséquentes. À chaque chapitre, il arrive une petite aventure à Dorothy : elle découvre un nouveau monde, rencontre un nouvel ami, surmonte un obstacle, etc. Ne connaissant absolument pas le détail de l’histoire, j’ai eu le plaisir d’en découvrir chaque élément.
En revanche, tout cela vieillit un peu, ou bien c’est moi qui vieillis. Ce livre date du début du XXème. Parfois, cela se sent. L’auteur dit en préambule à son histoire qu’il a voulu écrire une histoire divertissante et légère pour les enfants, loin des contes de fée assez terrifiants de certains écrivains (j’imagine les frères Grimm, Perrault et Andersen, qui fonctionnent beaucoup avec des « menaces » et une morale). Mais, à vouloir faire une histoire si frivole, on a un peu quelque chose de creux. Hormis la gentillesse et l’amitié que Dorothy distribue à profusion et qui lui vaut souvent de se tirer de situations périlleuses, il n’y a pas grand-chose à retenir. Il y a parfois un petit côté absurde qui n’est pas sans me rappeler Alice au Pays des merveilles, que je n’avais pas du tout aimé. Rien de comparable ici, mais le fait que la seule trame soit que Dorothy veut rentrer chez elle et doive réussir certaines épreuves pour y parvenir finit par être fade.
J’ai donc trouvé cette lecture sympathique mais un peu fade. Certains textes destinés aux petits peuvent me ravir, mais celui-là n’a pas réussi, me faisant me demander si je suis trop vieille désormais pour simplement apprécier ce genre d’histoire ou si le succès du Magicien d’Oz n’est pas un peu usurpé ! Il me reste en tout cas à voir les deux adaptations dont je parlais ci-dessus.
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