J'appréciais les histoires d'épidémie avant cette année 2020, et c'est toujours le cas aujourd'hui. J'ai une capacité à mettre une barrière entre la fiction et la réalité, ce qui fait que je prends toujours plaisir à lire ce genre d'histoire. Autant dire que ce début de trilogie n'a pas fait exception.
J'ai accroché dès les premières pages. Dans une ambiance post-épidémie, qui reste tout de même sous-jacente, l'humanité a quasiment disparu. Il reste un millier de jeunes qui ont pour mission de reconstruire la société. Dès le départ, des questions se posent, parce qu'au final, on ne sait pas grand chose et il y a des incohérences dans cette histoire. Qui sont ces adultes qui ont élevé les enfants ? Pourquoi se mettent-ils en retrait et ne prennent pas part à la reconstruction ? Pourquoi ces enfants ont-ils reçus des chiffres au lieu de prénoms ? On apprend rapidement une information qui avait été cachée, encore une fois, pourquoi ce choix ?
Bien évidemment, on se doute qu'il y a beaucoup de secrets. On a d'ailleurs une révélation à la fin qui soulèvent bien plus de questions qu'elle n'apporte de réponses et a pour grande qualité de donner envie de se plonger rapidement dans le tome 2.
En dehors de cette histoire très captivante, j'ai constaté tout de même que cette trilogie est dans la veine de ce qui se fait en ce moment et qui est très à la mode : une héroïne de 17 ans, dans un monde ravagé qui n'a plus de loi, plus de liberté, qui se révèle très illusoire, et qui s'aperçoit petit à petit qu'on lui ment, qu'elle a un rôle à jouer pour sauver sa vie et celles des autres. Il y a même la petit histoire d'amour qui pointe son nez. La dystopie, ça fonctionne bien. Si vous avez aimé Divergente et Hunger Games, je vous garanti que vous allez y retrouver les mêmes émotions, alors n'hésitez pas.
Un grand merci aux éditions HLAB et à NetGalley pour cette découverte.
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