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Critiques de Maïssa Bey (166)
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Assia Djebar : Femme écrivant...

Reçu dans le cadre de la dernière masse critique, j'ai été attirée par le titre de cet essai : "femme écrivant". Je ne connaissais absolument pas la bibliographie d'Assia Djebar ni celle de Maïssa Bey.

L'autrice rend hommage dans ce livre court à celle qui a ouvert la voie à l'écriture des femmes algériennes en langue française, Assia Djebar. Une écriture osée, risquée, "minée" dira celle-ci.

Si l'on sait la difficulté pour les femmes à faire entendre leur voix, à s'affirmer et se voir reconnues comme écrivaines dans l'histoire de la littérature, cet essai montre qu'écrire à la première personne en tant que femme algérienne et "dans la langue différente" a demandé bien plus que du courage à Assia Djebar, à oser le rejet et le bannissement, s'affranchir des traditions et faire ce qui ne se faisait pas.

Cette lecture m'a non seulement fait découvrir deux écrivaines que je ne connaissais pas et dont je vais avoir plaisir à découvrir les romans, mais aussi une réalité de l'écriture des femmes dont je n'avais pas conscience jusqu'alors.

Je trouve la couverture du livre magnifique et les citations qui jalonnent le livre inspirantes. Une belle découverte que je recommande.
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Assia Djebar : Femme écrivant...

J'ai reçu ce petit ouvrage passionnant grâce à la masse critique organisée par Babélio, je remercie les éditions Chèvre-feuille étoilé pour l'envoi de ce dernier.



Assia Djebar : "Je ne serai pas entrée en littérature avec ardeur si (cela peut surprendre) je n'avais pas aimé marcher dans les rues des villes en anonyme, en voyeuse, en garçon manqué, et encore maintenant, en simple promeneuse."

Maïssa Bey, dans cet ouvrage évoque avec admiration, Assia Djebar, cette auteure algérienne qui la mena sur le chemin des mots et de l'écriture.

Avec naturel, la première dédicace sera de Maïssa sera pour Assia : "A vous Assia qui m'avez ouvert les chemins de l'écriture"

Ecrit avec simplicité et tendresse, ce texte dévoile l'attachement de l'une pour l'autre, de celle qui ouvre la voix et la voie permettant à la seconde d'éclore et de dire.

Quel honneur, de vous faire découvrir ce texte une veille de journée internationale du droit de femmes.








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Assia Djebar : Femme écrivant...

Petit livre assez court. J'ai découvert Assia Djebar qui a donné son nom à une bibliotheque parisienne grâce à ce livre.On y decouvre une culture, un mode de vie et des pensees. Ce livre est un ode à Assia Djebar et aux femmes écrivaines algeriennes.

"Conter, c'est dire la parole des autres"

"L'écriture, elle, nécessite de puiser en soi, de s'aventurer dans des lieux jusqu'alors inconnus et jalousement gardés"

"Le danger gît là, nous ditAssia Djebar, la femme qui peut écrire risque d'expérimenter un pouvoir étrange. Le pouvoir d'être femme autrement que par l'enfantement maternel."
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Au commencement était la mer

Histoire de Nadia jeune femme d'Alger qui rêve de liberté et d'amour dans une société corsetée.

En est témoin sa famille, tenue par ses craintes, et le rigorisme de Djamel, son frère réfugié dans les prêches très durs à l'égard des femmes.

Protéger ou plutôt corseter, emprisonner.

Très grand témoignage sur une Algérie parfois radicalisée et où être femme reste compliqué.
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Au commencement était la mer

Terrible, mais sobre et pudique, ce récit de l'histoire de Nadia, jeune algérienne, poétiquement et honnêtement mis en mots par Maïssa Bey.
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Au commencement était la mer

Déçue par ce livre, je n'ai pas été charmée comme à ma lecture de "Bleu Blanc Vert", l'histoire standard, et a été tuée par trop de descriptions. je m'attendais à être séduite mais je viens de le terminer et j'avoue que je me suis forcée pour aller au bout avec l'espoir d'être convaincue.
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Au commencement était la mer

L'écriture de cette autrice est un régal.
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Au commencement était la mer

Dans son premier roman '' Au commencement était la mer'' on raconte une histoire d'amour entre Karim et Nadia, une fille taquinée par son frère Djamel. " une h'istoire d'amour sur fond de mort''. L'histoire se déroule à Alger, dans les années 1990. Après avoir perdu son ''honneur'' avec son amant, Nadia est envahie par les remords. Elle fait l'avortement, et tente de suivre le chemin de la vie ordinaire.

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Au commencement était la mer

En Algérie, Nadia, enfermée dans sa condition de femme, interdite au désir, cède pourtant à l’amour quand elle rencontre Karim, un été, au bord de la mer.



C’est un roman d’amour. L’amour tel qu’il est. Parfois dur et cruel. Parfois injuste dans ses conséquences.



L’écriture de Maïssa Bey est magnifique. Elle donne envie de mer, d’embruns et de sororité.



A lire dans une chambre fraîche aux volets clos, un après-midi d’été.
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Au commencement était la mer

Tout au long de ce roman nous allons suivre Nadia une jeune algérienne qui un jour d’été va faire la connaissance de Karim, tout deux rêvant d’amour, de bonheur et de liberté vont vite être confronté à la difficulté de la vie algérienne des années 90, Nadia devra se taire être soumise, respecter les règles qu’on lui impose, vivre dans l’ambre d’un individu masculin



Hélas Contrairement à toute les femmes soumises Nadia va se révoltée, elle bravera son frère ainsi que les règles de cette absurde société



Ce que j’ai aimé le plus dans ce roman c’est la façon avec laquelle Maissa bey nous fait découvrir un pays menacé par les islamistes, mais aussi la condition de vie des femmes dans un monde de plus en plus intolérant vis-à-vis de ces dernières



Un pays ou la femme doit être soumise aux lois des hommes, être enfermé au nom de la religion, et des traditions



Au delà des interdictions, de la violence ainsi que l’injustice que subissait la femme, au commencement était la mer est un roman sur la liberté, un cri d’espoir et de révolte , l’auteure dénonce l’humiliation la violence que subissaient ces femmes et tout cela accompagné d’une plume magnifique fluide , facile à lire , un texte fort, Prenant, poignant ;



j’ai eu les larmes aux yeux en lisant quelques chapitres , je n’aurai jamais cru pouvoir autant aimé , un gros coup de cœur




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Au commencement était la mer

bon contenu
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Au commencement était la mer

Un livre "coup de coeur".

L'écriture rythmée, nerveuse et sobre de Maïssa Bey évoque le vécu féminin en Algérie, et particulièrement celui de la jeune Nadia, 18 ans, dont le passé prometteur de l'enfance va s'étioler à l'adolescence, dont les rêves de "mer" et le désir juvénile pour son ami Karim vont se fracasser contre les interdits édictés par la société.

Un style remarquable mis au service d'une cause juste.
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Au commencement était la mer

J’ai découvert et rencontré la romancière Maïssa Bey, en décembre 2019, à sa venue à Dijon.

Cette écrivaine militante est d’ailleurs très critiquée pour ses prises de positions en tant que défenseuse des droits de la femme en Algérie, pays où elle est née et où elle vit.





« Au commencement était la mer », est un roman que l’auteure a écrit il y a déjà vingt-cinq ans et qui semble toujours d’actualité. Et j’ai retrouvé sa même écriture fluide et aussi sa même force de réflexions sur la condition de la femme algérienne, à travers Nadia le personnage central du récit.

Maïssa brosse un très beau portrait de jeune fille, tout en délicatesse et en profondeur. Elle rend cette jeune fille de dix-huit ans, terriblement belle dans ses émotions, dans ses espoirs, dans les douleurs qu’elle va traverser avec un grand courage.



Nadia, avait seulement huit ans à la mort de son père qu’elle aimait tant.

Nadia avec des rêves de liberté plein la tête, avec son aspiration à croire au grand amour, à l’égalité des femmes et des hommes.

Nadia, avec ce besoin de savoir, d’espérer, avec cette soif d’apprendre et de lire.

Nadia, une rebelle qui refuse sa condition de jeune fille lorsqu’elle voit la soumission de sa propre mère et celle des autres femmes qu’elle rencontre dans la ville.

Nadia, qui essaie de se révolter, se défaire aussi du regard mauvais et inquisiteur de son propre frère Djmalel, qu’elle voit se radicaliser chaque jour davantage.





Mais parmi tous ses tourments, ses mille questions et ses déceptions qui rendent cette jeune fille si triste, Nadia va connaitre un fulgurant et brûlant moment de répit.

Elle va rencontrer ce qu’elle pensait l’Amour et la chaleur des corps enfiévrés avec Karim.

Cette étreinte des corps avant mariage que la société interdit, par les prêches de prédicateurs de plus en plus véhéments.

Dans cette société algérienne prise en étau entre tradition et modernité et dont certains groupes veuillent rétablir la pureté religieuse et en conséquence veuillent bannir la femme de l’espace public.





Mais le bonheur n’est pas pour Nadia et ce sera Karim qui lui donnera la première estocade par sa rupture sèche et brutale. Une énorme brûlure d’un désespoir qui lui rongera le cœur.

Ce sera aussi une vie qui naitra dans son ventre, comme une verrue, comme une sangsue, comme un parasite planté là, pour mieux anéantir la jeune fille.

Aura-t-elle la force de garder son enfant ?



Viendra aussi le jour de l’affrontement avec son frère Djamel...





C’est un beau roman très émouvant pour cette tragédie que vivra Nadia.

Maïssa Bey y dénonce aussi cette société trop patriarcale pleine de tabous et de mensonges. Elle y dénonce aussi et surtout cette violence constamment infligée à des milliers de femmes.

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Au commencement était la mer

Au commencement était la mer… Titre incomplet, les trois points de suspension l’attestent. Il annonce un début d’une histoire qui ne pourrait être que passionnante. Ce qui oblige le lecteur à lire jusqu’à la dernière page le récit pour prendre connaissance de l’épilogue. S’il y a un commencement, il faut bien qu’il y ait une fin, aussi tragique soit-elle comme dans le cas de Nadia, héroïne de ce roman. Le choix du titre est délibéré. "La mer, c’est leur histoire. Au commencement était la mer…" [2] D’où est extrait le titre du roman. Une grande partie du récit se déroule au bord de la plage où résident Nadia et sa famille. Cet espace ouvert (qui est l’envers de la maison, espace fermé) sur le monde et sur les autres est un endroit idéal pour faire des rencontres, échanger avec les autres mais aussi tomber amoureux. Il procure une sensation de liberté, de bien-être et donne une impression d’évasion où l’adolescente Nadia s’oublie et donne libre cours à ses rêves de jeune fille.

C’est un titre énigmatique aux relents de suspens, conjugué à sa forme et à sa structure en bribes, en petits morceaux éclatés mais qui une fois réunis, constituent l’histoire complète de Nadia, l’héroïne. A travers cette fiction, Maïssa Bey retrace la vie et le parcours d’un individu féminin à l’ombre d’un individu masculin. En voulant s’affranchir, construire sa propre vie et son propre destin, elle se heurte à des tourments inattendus qui brisent ses rêves et ses créations parce qu’elle voulait être distincte du voisinage et du collectif. L’auteur ne condamne jamais, elle ne fait que constater, poser des questions, soulever des interrogations à travers les péripéties de Nadia.

Après la mort de son mari tué lors de la guerre d’Algerie (1954-1962), la mère de Nadia occupe le logement de son frère Omar, situé sur la côte algéroise, butin de la colonisation. Faute d’avoir son propre logement, cette famille se contente d’occuper momentanément celui de l’oncle en attendant des jours meilleurs. C’est l’Algérie qui recycle son passé colonial sous une autre forme en attendant de se reconstruire et de s’approprier ses propres valeurs. Faute de mieux, elle se contente de s’installer sur les décombres de la colonisation qu’elle avait chassée. Comme quoi, les séquelles de l’occupation sont vivaces et se manifestent sous plusieurs formes. Il faudra beaucoup de temps pour que les plaies se cicatrisent.

La mer : "Symbole de la dynamique de la vie. Tout sort de la mer et tout y retourne ; lieu des naissances, des transformations et des renaissances. Eaux en mouvement. La mer symbolise un état transitoire entre les possibles encore informels et les réalités formelles, une situation d’ambivalence, qui est celle de l’incertitude, du doute, de l’indécision et qui peut se conclure bien ou mal. De là vient que la mer est à la fois l’image de la vie et celle de la mort ".[3] La mer est aussi, dans ce roman l’opposé de la maison, en ce sens qu’elle représente un espace ouvert par rapport à la maison qui, elle, est fermée sur elle-même et sur les autres.

La mer est en relation aussi avec la mère : "Le symbolisme de la mère se rattache à celui de la mer, comme à celui de la terre, en ce sens qu’elles sont les unes et les autres réceptacles et matrices de la vie.

La mer et la terre sont les symboles du corps maternel […] On retrouve dans ce symbole de la mère, la même ambivalence que dans ceux de la mer et de la terre : la vie et la mort sont corrélatives. Naître, c’est sortir du ventre de la mère ; mourir, c’est retourner à la terre" [4].

La mère de Nadia, qui n’a jamais été nommée, symbolise ici le monde de la résignation, de la soumission aux rituels figés et stériles, le monde de la fatalité féminine. Elle est réduite à exécuter des actes mécaniques, des réflexes involontaires : "La mère est depuis longtemps enfermée dans un monde d’où les rêves et les emportements sont exclus. " [5]

L’autre mère, celle de Karim ; l’apprenti bourgeois : "…Cette dame respectable dont il (Karim) a si souvent parlé à Nadia qu’il lui semble la connaître, l’a rejetée avant même de l’avoir vue." [6] Dans les deux cas, la mère est, par excellence, cet opposant invétéré à l’épanouissement individuel de Nadia, donc de sa progéniture féminine; un obstacle supplémentaire sur le chemin de la vie, pleine d’embûches par ailleurs.

En plus, le parcours de Karim est déjà arrêté, son avenir tracé. Même la femme qu’il doit épouser est probablement repérée ; ce ne sera pas Nadia, c’est connu, Karim le savait aussi

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Au commencement était la mer

Aimer, rire, découvrir, rien de tout cela n'est facile en Algérie, à l'époque du GIA et de la montée de l'islamisme. C'est pourtant ce qu'osera faire Nadia, bravant son frère aîné et les règles de plus en plus strictes et enfermantes d'une minorité armée et violente.

Nadia est l'image d'une Algérie jeune, délivrée du colonisateur, en pleine adolescence mais déjà revenue du communisme local, vecteur d'inégalités criantes également. Elle sera malheureusement la proie facile d'un islam radical venu du désert et prétendant ramener la société à sa pureté religieuse originelle.

Un texte fort, prenant, baigné par la mer et le soleil. Un récit traversé par un espoir insensé, porté par l'amour. Le portrait d'une société tiraillé entre modernité et traditions, pas toujours pour le bien de ses enfants.
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Au commencement était la mer

Elle aimerait vivre. Rire, aimer et vivre. En liberté. Seulement Nadia est née en Algérie pendant une période de conflits, en pleine montée de l’islamisme. Mais pour l’instant, elle est en vacances au bord de la plage, loin d’Alger.



Enfermée dans cette maison aux heures trop chaudes, elle se réfugie dans des livres que son oncle lui a donnés. Et comme une évidence ou un signe du destin, elle découvre l’histoire d’Antigone, la belle rebelle. Nadia reçoit un coup en plein cœur à la lecture de cette tragédie, son histoire se confond avec celle d’Antigone. Ici point de frères morts mais une prison presque dorée qui la retient et qui ne la laisse pas libre.

Les clés de cette prison sont entre les mains de Djamel, le frère. Après la mort du père, il a repris les rênes de la famille, la mère ne dit rien, laisse faire, trop occupée à cuisiner et à pardonner. Nadia sent que son frère rejoint des préceptes bien éloignés de l’idéal de sa sœur, liberté et amour et surtout égalité entre homme et femme.



Et c’est sans compter cet été que tout bouleversera. Ça commence par un regard et puis des rêves étranges et tellement déstabilisants pour une jeune fille de 18 ans. Il s’appelle Karim. Leurs rencontres sont secrètes et empreintes de douceurs et de pudeur. Puis, les corps répondent au désir. C’est si beau que Nadia n’en revient pas. Elle touche du bout des lèvres un bonheur qu’elle ne semblait pas digne de recevoir.



Pourtant il semblerait que ce bonheur ne puisse continuer.



Lu en un peu plus de deux heures et presque sous apnée. Une fois terminé, ce livre m’a accompagné pendant un bon moment, non pas le livre mais Nadia. Ce personnage est authentique et magnifiquement dépeint par Maïssa Bey.

Cette jeunesse algérienne qui semble vouloir se libérer des affres de son passé et qui s’engouffre dans quelque chose de plus noir encore.



Pendant ces courts chapitres où peu de dialogues sont présents, j’ai été soufflée par la force de Nadia et sa volonté de se construire malgré les diktats et les règles imposées. J’ai été subjuguée par l’écriture si économe mais tellement forte. J’ai été séduite par Karim et trahie aussi. J’ai presque pleuré avec elle. J’ai voulu plonger mes pieds dans la mer, celle qui rassure, celle qui donne de l’espoir. J’ai espéré que la mère changerait, qu’elle ouvrirait les yeux sur ses enfants et leur détresse. J’ai souffert avec Nadia jusqu’à la dernière ligne.



Maïssa Bey a réussi, tout comme Jeanne Benameur un peu avant, à me charmer avec ses mots et ses personnages douloureusement beaux. Elle vient d’entrer dans ma liste d’auteurs à suivre.
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Au commencement était la mer

"Au commencement était la mer ..."est un roman de Meissa Bey .Cette dernière est connue pour ses positions en tant que défenseur des droits de la femme . Elle est pour sa liberté , ses droits dont surtout le droit de vivre comme elle veut et comme elle l'entend .Elle est pour son droit de choisir sa vie .

L' héroïne du roman, Nadia , est une jeune algérienne de dix-huit printemps . Elle est comme une rose qui vient d'éclore : elle est belle ,elle aime de tous ses pores la vie . Elle aime comme toute jeune fille et veut connaître le vrai amour .Elle fait la rencontre d' un jeune homme , Karim .

A la mort de son père , son frère aîné est devenu le maître de toute la famille et sans lui rien ne peut se faire .Il est contre toute ouverture et pour lui : la femme doit rester à la maison et attendre son "mektoub" c'est-à-dire attendre qu'on vient la demander en mariage .

Nadia réalisera-t-elle son rêve et vivre sa vie à elle ? le pari est difficile pour tout un tas de raisons dont le climat social avec la montée de l'intégrisme .

Beau roman de Meissa Bey qui use d' une écriture bien ciselée .







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Au commencement était la mer

un superbe livre que je viens de finir il m'a emmener dans une autre dimension une algerie que j'ai pas connu un monde assoifé de sang la ou le sexe feminin est mprisé dévaloriser .une algerie meurtriere n'empeche qu'elle q su préservé son identite qu'elle l'aider a surmonter ses souffrances
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Au commencement était la mer

73 pages seulement mais des mots bien choisis, intime, violent, réaliste. A LIRE
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Au commencement était la mer

L’écriture de Maïssa Bey dans « Au commencement était la mer… »



Romancière et nouvelliste algérienne de graphie française, Maïssa Bey naît en 1950. Elle obtient en 1998 le Prix de la Société des Gens de Lettres, et celui des Libraires Algériens en 2005.

Paru en 1996 aux éditions de Marsa, le premier roman de Maïssa Bey « Au commencement était la mer… ». Il s’agit alors d’une histoire d’amour qui conduit Nadia, la jeune fille taquinée et attaquée continuellement par son frère, à être facilement proie et victime.

« Elle se dit (Nadia), une histoire d’amour sur fond de mort, quelle belle histoire ! Qui des deux l’emportera ? Mais déjà, déjà dans le mot amour, il y a presque toutes les lettres de la mort p46 », c’est ainsi que le narrateur qualifie cette histoire qui se déroule à Alger, dans une période où cette ville est attaquée brutalement par le spectre de la violence.

Cependant, ce qui fascine parfaitement le lecteur dans ce roman, c’est l’écriture purement artistique de Maïssa Bey puisque le style y est bien travaillé : une écriture si soignée, si ornée, qu’énormes figures de styles y essaiment différemment et qu’on en rencontre parfois deux ou trois dans un même paragraphe, plutôt dans une seule phrase.

En plus, c’est une écriture « économe » contrairement à celle de Marcel Proust, puisque les phrases sont très courtes. Et l’on rencontre brusquement des phrases et même des paragraphes tissés par un mot tout seul.

En somme, si le lecteur lisait minutieusement ce chef-d’œuvre obsédé par la couleur blanche, des phrases resteraient gravées à vie dans sa mémoire. Ainsi qu’il visiterait la plage sans y aller et laisser l’empreinte de ses pas sur le rivage. Notamment qu’il éprouverait la peur extrême d’une période marquée par la violence des hommes, sans voir réellement les flaques du sang et les corps injustement déchiquetés.

Enfin, c’est un roman où se mêlent les deux couleurs inévitables de la vie : le bonheur et la tristesse. C’est en effet un roman d’où le lecteur sortirait fasciné et ébloui par l’écriture de Maïssa Bey qui vient de publier, aux éditions de Barzakh, son dernier roman « Puisque mon cœur est mort ».

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