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Citations de Malorie Blackman (415)


A ma grande surprise, il m'a de nouveau embrassé. Il ne m'avait jamais embrassée comme ça auparavant. Assez fort pour faire bondir mon cœur dans ma poitrine, mais avec tant de douceur que j'avais envie de fermer les yeux, de me fondre en lui, de m'accrocher à lui et à ma chère vie.
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“Certains jours, les souvenirs m'enveloppaient comme une couverture chaude et douillette. D'autres jours, ils étaient comme des fils barbelés. Comment les mêmes souvenirs pouvaient-ils provoquer des sensations si différentes ?”
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Notre amour était comme une avalanche qui allait tout dévaster sur son passage. Et au lieu de nous éloigner, nous courions au devant.
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J'ai reposé le cahier et j'ai éteint la lumière. J'ai gardé les yeux ouverts.
Tu me vois, Callum? ai-je murmuré. Tu as gâché ma vie. Je ne sais même pas si ça te fait rire ou pleurer.
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Ne t'autorise jamais à ressentir quoi que ce soit. Les sentiments tuent.
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J'ai su que je t'aimais plus que tout au monde. Que je t'avais toujours aimé et que je t'aimerai toujours. Mais j'ai aussi compris ce que tu me répétais depuis toutes ces années. Tu es un Nihil, je suis une Prima et nous ne pourrons jamais vivre ensemble. Personne ne nous laissera jamais vivre en paix. Même si nous avions fui, comme je le désirais, ça n'aurait pas marché plus d'un an ou deux. Un jour ou l'autre, les gens auraient trouvé un moyen de nous séparer. C'est pour ça que je pleurais. C'est pour ça que je ne pouvais plus m'arrêter de pleurer. Pour tout ce que nous aurions pu vivre et que nous ne vivrons jamais.
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Epigraphe:
That's just the way it is.
Some things will never change.
That's just the way it is.
But don't you believe them.
Bruce Hornsby and the range

C'est ainsi
Certaines choses ne changent pas.
C'est ainsi.
Mais surtout n'y crois pas.

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Ceux qui affirmaient que les mots ne pouvaient pas faire mal se trompaient.
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Des décennies plus tôt, des ingénieurs avaient inventé un moyen de jouer à des sports d’équipe sans entrer en contact les uns avec les autres.

p. 37
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La vérité ne tenait pas en une phrase. C'était une combinaison de pensées d'impressions. Et derrière ces pensées et ces impressions, il y avait une histoire.
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« Les garçons vont sur Pluton pour être plus cons ! Et les filles vont sur Mars parce qu’elles ont plus la classe ! »
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Préoccupé par les résultats d’examens qu’il doit recevoir pour accéder à l’université, Dante s’attend à la visite du facteur lorsqu’on frappe à sa porte. Surprise ! C’est Mélanie, son ex-petite-amie perdue de vue depuis vingt mois, qui apparaît sur le seuil, un bébé dans les bras. La toute jeune maman ne tarde pas à lui dévoiler que la petite fille qu’elle porte est née de leur courte liaison. Dante ne peut pas le croire : « une sueur froide » le terrifie, dégouline dans son dos.
Prétextant une course urgente, Mélanie lui confie son enfant, puis disparaît sans laisser d’adresse. Elle expliquera, par la suite, qu’épuisée et terrifiée à l’idée « de ce qui pourrait arriver », elle a jugé préférable de laisser Dante prendre soin de leur fille.

C’est un très beau roman, très touchant et qui sonne juste. Les personnages sont très attachants et la situation pose des questions sensibles pour chacun de nous. Outre la question de la paternité, traitée avec drôlerie et sensibilité, ce sont les relations entre les personnages qui sont très bien vues. L’écriture est légère et les dialogues sonnent justes. Les problématiques (la paternité, l’homosexualité, la violence, la filiation, la vengeance), tout ce dont raffole la jeunesse.
/Mathieu Desmoucelle/
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On évoque souvent le cas des mères adolescentes mais nous n’évoquons jamais celui des pères. Encore moins des pères qui n’ont pas choisi d’être père parce qu’ils sont encore des enfants dans leur tête. C’est ce sujet original et émouvant que Malorie Blackman a choisi d’aborder dans Boys Don’t Cry.

Dante a toute sa vie devant lui. Beau, charmeur et plutôt doué à l’école, il s’apprête à passer les concours pour intégrer une brillante université. C’est sans compter sur le retour soudain de Mélanie, son ancienne petite-amie. Et quelle surprise pour Dante de constater qu’elle a gâché sa jeunesse en ayant un bébé ! Un bébé c’est pour les adultes, c’est pas pour les gens de leur âge, du moins, c’est ce que pense Dante. Mais son monde tout entier s’écroule par quelques mots : « C’est ta fille, Emma. » puis par l’abandon de ce nourrisson devant sa porte d’entrée. Dante ne veut. Il ne peut pas être père, pas lui. Sauf qu’il ne veut pas mais qu’au fond, Dante n’a pas le choix : Emma est là et il faut s’en occuper.

Frais et original, Boys Don’t Cry nous plonge, comme vous l’aurez compris, dans le quotidien d’un ado qui apprend à devenir adulte et surtout, père. C’est la naissance d’une relation entre un père et sa fille, aussi chaotique et bouleversante soit-elle. Nous suivons Dante dans ce travail d’affectation de son rôle paternel et d’affection pour, à notre tour, nous éprendre de ce duo détonnant. Au départ peu enjouée par la couverture que je trouvais ringarde et enfantine, je me suis dis qu’on ne jugeait pas un livre sur son apparence mais à son contenu. J’ai dévoré la quatrième de couverture presque en rigolant tant je trouvais la situation amusante. Ce livre a été, au final, un véritable coup de cœur. Je me suis énormément attaché au trio masculin de ce roman et à leur relation avec Emma. C’est un roman frais et débordant d’optimisme avec quelques passages douloureux sur la difficulté à assumer, à briser ses habitudes et comprendre que désormais parent, tout nos actes ont désormais une conséquence sur nos enfants. J’ai été également séduite par la force des liens qui unissent Dante, son frère Adam et leur père. Ils sont tout les trois unis, soudés, malgré leurs différences et ce quotidien chamboulé. Une force très émouvante qui montre à quel point, parfois, notre famille peut nous soutenir. Il y a également toute cette réflexion qui est amenée par l’auteur sur la parentalité des adolescents. C’est un thème que nous voyons souvent, dans les livres, les fictions ou à la télévision. Que nous côtoyons parfois, aussi. Que ferions-nous, à la place de Dante ? Ce livre amène à réfléchir sur l’€acceptation de ses sentiments envers un enfant non-désiré. Des mots et des pensées parfois très dures qui, m’ont d’abord choqué avant de me faire réfléchir et de me dire que oui, on ne naît pas parents, on le devient. Oui, on peut faire un déni, éprouver une répulsion envers son propre enfant. Que tout cela, c’est bien possible. C’est toute cette philosophie amenée par des mots très simples mais percutants qui m’a séduite dans ce livre, découvert au mois de décembre au détour du rayon « jeunesse », mon préféré, d’une grande librairie d’occasions à Paris (Gibert Joseph, pour les citer).

Ne vous arrêtez pas à la couverture comme j’ai failli le faire et tomber sous le charme d’un père et de sa fille, comme je suis tombé sous le leur. Je conseille ce roman à partir de 14 ans.
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Les garçons ne pleurent pas, mais les hommes oui.
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N'oublie pas une chose, Callum, quand tu flottes dans une bulle, la bulle finit toujours par éclater. Et plus la bulle t'a emmené haut, plus la chute est douloureuse.
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Je me suis tournée vers la mer. Elle brillait comme un miroir brisé dont chaque fragment étincellerait.Je ne me lasserais jamais de la beauté de la mer et du sable.
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Quand j'ai arrêté de chanter, tu ne gémissais plus. Tu es si calme, Rose. Si calme. Meggie entre dans la pièce, un sac de courses dans chaque main. Je la distingue mal à cause des larmes qui embuent mes yeux. J'essaie de me lever, mais je n'y arrive pas ; je te regarde. Tu es si calme. Si calme. Tu es en paix. C'est tout ce que je veux pour toi.
La paix.
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C'est drôle, les larmes que l'on est capable de verser. Drôle, toutes ces larmes que l'on a en soi.
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Certains jours, les souvenirs m'enveloppaient comme une couverture chaude et douillette. D'autres jours, ils étaient comme des fils barbelés. Comment les mêmes souvenirs pouvaient-ils provoquer des sensations si différentes ?
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Un mot qui avait blessé mon meilleur ami, un mot qui me faisait souffrir. Je n'avais pas encore compris que es mots avaient un tel pouvoir. Ceux qui affirmaient que les mots ne pouvaient pas faire mal se trompaient.
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