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Citations de Malorie Blackman (415)


-Je peux t'embrasser?
Mon sourire s'est effacé.J'ai froncé les sourcils
-Quoi?
-Est-ce que je peux t'embrasser?
-Pourquoi?
-Pour voir ce que ça fait,a répliqué Callum.
Berk!double Berk!Mon nez s'est plissé malgré moi.S'embrasser?Pourquoi est-ce que mon meilleur ami avait tout à coup envie d'un truc aussi....débile?
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Il y a un proverbe qui dit : "Attention à ce que tu souhaites, tu pourrais l'obtenir".
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Quand j'avais acheté mon téléphone, on m'avait fournit une notice.
Quand papa avait acheté l'ordinateur familial, on lui avait fourni un mode d'emploi.
Quand Mélanie m'avait mis Emma sur les bras, je n'avais eu ni manuel, ni explication, ni mise à niveau. Rien.
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«-De quoi as-tu peur?
-Si je commence la liste on sera encore là demain matin. J'ai peur d'être père. Peur de ne pas gagner assez pour faire vivre ma fille correctement. Peur de ne jamais rencontrer la personne qui l'acceptera. J'ai peur de ne jamais réaliser mes rêves si je les mets en attente. J'ai peur de devenir ce genre de grand con qui frappe ses enfants. Mais par-dessus, tout tu sais de quoi d'autre j'ai peur?
-De quoi?
-Peur de te perdre.»
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- Que se passerait-il si les Blancs avaient le pouvoir à votre place ?
Mon ami hoche la tête.
- Je n'y ai jamais réfléchi.
Je soupire.
- Moi si. Souvent. J'ai rêvé de vivre dans un monde sans discrimination, sans préjugés, où la police serait juste, la justice équitable, le système égalitaire...
- Eh bien ! C'est une thèse ou un conte de fées ? demande Jack sèchement.
- Comme je te l'ai dit, j'y ai souvent pensé.
- Je ne crois pas en cette société dont tu parles, Callum. Les gens sont ce qu'ils sont. Que ce soit les Primas ou les Nihils qui dirigent le monde, il ne changera pas.
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Mon désespoir était le sien, son désespoir était le mien. Comme si le seul rempart que nous avions trouvé contre le monde était notre amour.
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"Les garçons ne pleurent pas, mais les hommes oui."
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-Au revoir Cal !
Des prisonniers crient sur mon passage. J'ai envie de me tourner vers eux, d'observer leur visage, mais ça me prendrait trop de temps. Et le temps est ce qui me manque le plus. Je garde les yeux fixés devant moi. Au bout du couloir, une porte à deux battants est ouverte. C'est une journée idéale.
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Callie Rose n'est ni Nihil, ni Prima. Et dans ce monde où chacun doit appartenir à une catégorie, à une caste, elle se sentira peut-être obligée de choisir son camp. Alors qu'elle appartient aux deux. Alors qu'elle n'appartient à aucun.
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J'ai compris que je ne savais rien de la manière dont je devais m'occuper de toi, Callie. Tu n'étais plus une chose sans nom, sans réalité. Tu n'étais plus un idéal romantique ou une simple manière de punir mon père. Tu étais une vraie personne. Et tu avais besoin de moi pour survivre. Callie Rose. Ma chair et mon sang. A moitié Callum, à moitié moi, et cent pour cent toi. Pas une poupée, pas un symbole, ni une idée, mais une vraie personne avec une vie toute neuve qui s'ouvrait à elle. Et sous mon entière responsabilité.
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Quand tu flottes dans une bulle, la bulle finit toujours par éclater. Et plus la bulle t'a emmené haut, plus la chute est douloureuse.
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Je me suis assis dans le fauteuil face à la poussette et j'ai observé le visage tout plissé du bébé. Des larmes roulaient sur ses joues. Tout en pleurant, il me regardait le regarder. Je me suis dit à cet instant que lui et moi, on ressentait peut-être exactement la même chose. Et il pleurait et pleurait et pleurait de plus en plus fort. Il avait de la chance. J'aurais vraiment voulu en faire autant. Mais les garçons ne pleurent pas. C'est ce que Papa nous a toujours dit et répété à Adam et moi. Et puis ça n'aurait servi à rien.
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Les occasions sont à chaque coin de rue, mais l'opportunité ne frappe qu'une fois à ta porte.
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Je ne sais pas combien de temps je suis resté sur la plage. J’ai vu le soleil disparaître derrière la ligne d’horizon. La nuit est tombée. Pourquoi ma vie était-elle soudain devenue si compliquée ? L’an dernier, je ne rêvais que d’une chose : être admis au collège de Sephy. J’ai passé du temps à réviser, à travailler. Et je n’ai pas pensé à ce qui se passerait une fois que j’y serais. Je n’avais pas réalisé que je serais aussi … indésirable. Et à quoi ça servirait, de toute façon ? Suivre ces cours ne m’ouvrait aucune possibilité d’obtenir un travail intéressant. Les Primas ne m’emploieraient que pour des fonctions subalternes. Alors pourquoi est-ce que je me donnais tant de mal ?
J’avais envie d’apprendre. Un gouffre au fond de moi demandait à être nourri de savoir, de mots, d’idées … comment pourrais-je être heureux à présent si je n’ai plus accès à toute cette masse de connaissances ?
J’essayais de toutes mes forces de comprendre pourquoi le monde fonctionnait de cette manière. On prétendait que les Primas étaient plus proches de Dieu. C’est ce qu’affirmait le livre sacré. Le fils de Dieu avait la peau noire comme eux. Les mêmes yeux qu’eux, les mêmes cheveux qu’eux. C’est ce qu’affirmait le livre sacré. Le livre sacré affirmait tant de choses. Il demandait aux êtres humains d’ « aimer leur prochain » et de « ne pas faire aux autres ce que l’on ne voulait pas qu’ils nous fassent ». Est-ce que le message le plus important du livre sacré n’était pas « vivre et laisser vivre » ? Alors comment les Primas pouvaient-ils se prétendre élus de Dieu et nous traiter de cette façon ? C’est vrai, l’esclavage n’existait plus, mais Papa disait que seul le mot avait disparu. Papa ne croyait pas aux paroles du livre sacré. Maman non plus. Ils disaient que ce livre avait été écrit et traduit par des Primas et qu’ils l’avaient modifié à leur avantage. Mais comment modifier la vérité ?
Nihil. Même le mot était négatif. Nihil. Néant. Négation. Néant. Ce n’est pas nous qui nous étions choisi ce nom. Pourquoi nous l’avoir octroyé ?
– Je ne comprends pas …
Les mots sont sortis de ma bouche et se sont envolés vers le ciel.
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Je ne voyais pas les choses comme lui. Je voulais que rien ne change entre nous. Jamais. Mais c'était comme demander à la mer de rester immobile.
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Toi et moi, bébé, contre le monde entier.
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Espérait-il que j' allais soudain me mettre à l'aimer ?
Et bien ça ne marchait pas. Je ne ressentais rien.
Rien, hormis une peur dévastatrice. 
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Sait-elle à quel point elle me manque ? Peut-elle sentir mon regard sur sa porte d'entrée ?
J'ai renversé la tête en arrière sans cesser de fixer la maison de maman. Espérant la voir jeter un coup d'œil par la fenêtre ou ouvrir la porte. Espérant qu'elle me vole.

Je n'ai pas d'amis, je n'ai pas de foyer. Je ne me sens même plus chez moi au sein de la Milice de libération. Ma vie est devenue sur-réaliste. Du moins, c'est l'impression que j'ai la plupart du temps. La plupart du temps. Sauf dans les moments où je revois le corps de mon frère se balancer au bout d'une corde et la réalité, la douloureuse réalité me revient en plein cœur.

Callum McGrégor, Mon frère.

C'était celui de la famille qui devait réussir. Qui devait s'en sortir. Qui devait avancer. Mais il n'a réussi. Et si lui n'a pas réussi, quel espoir nous reste-t-il à nous? S'il est possible de détester et d'aimer quelqu'un en même, alors c'est ce que je ressens pour mon frère. Il avait tout.
Et ça l'a tué.


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Une fois de plus, Cal fut émerveillé par le contact avec les doigts de ses camarades. Pas de mains virtuelles, enfermées dans des combinaisons, mais de vrais doigts en char et en os. Des doigts moites, poisseux , tièdes et doux...Aucune combinaison, même la plus révolutionnaire, ne pouvait remplacer cette sensation incroyable.
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Il ne criait pas. Il était trop calme. Il aurait dû crier.
Papa a fermé les yeux et s'est détourné de moi. Quand il a rouvert les paupières, il ne me regardait pas. Ça m'a fait mal.
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